FAITS SAILLANTS

Les perspectives concernant la récolte céréalière mondiale de 2005 restent favorables. Les dernières prévisions indiquent que la production baisserait par rapport au volume record de 2004, mais pas autant que prévu initialement.

Les prévisions préliminaires de la FAO concernant le commerce mondial de céréales pendant la campagne de commercialisation 2005/06 font état d'un léger recul par rapport aux chiffres révisés pour 2004/05, dû principalement au fléchissement de la demande d'importation de blé.

L'utilisation mondiale de céréales devrait quelque peu progresser en 2005/06, ce qui, associé au recul prévu de la production, entraînera une diminution des stocks céréaliers mondiaux après leur reconstitution considérable en 2004/05. Toutefois, les stocks détenus par les principaux pays exportateurs devraient s'accroître.

Les prix des céréales demeurent bien inférieurs à leurs niveaux d'un an auparavant. Cela s'explique principalement par les vastes disponibilités exportables de blé et de céréales secondaires et, dans le cas du riz, par la pression saisonnière à la baisse exercée par les récoltes de la campagne secondaire de 2004.

La production mondiale de lait devrait augmenter en 2005, essentiellement dans les pays en développement, mais les prix restent élevés du fait de la contraction des disponibilités des principaux pays exportateurs.

Une récolte record d'oléagineux en 2004/05 limite les possibilités de hausse des prix des graines oléagineuses et des farines, tandis que les prix des huiles et matières grasses devraient rester fermes, car la demande est forte et le niveau des stocks en dessous de la moyenne.

Une nouvelle bonne récolte de légumineuses est escomptée en 2005, en légère diminution toutefois par rapport à la récolte abondante de l'an dernier.

La production mondiale de sucre devrait s'intensifier en 2004/05 sans toutefois suffire à couvrir la consommation croissante. De ce fait, les prix du sucre restent élevés.

Les prix du café ont amorcé un redressement à la fin 2004, grimpé au cours du premier trimestre 2005 et à la fin mai, ils étaient en hausse de près de 60 pour cent par rapport à un an auparavant.

Les prix des engrais ont continué de monter ces derniers mois. Les cours de l'urée à la fin mai se situaient de 74 à 90 pour cent au-dessus du niveau enregistré à la même époque l'an dernier.