FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires  - 10/05 - AFGHANISTAN (6 octobre)

AFGHANISTAN (6 octobre)

La récolte de céréales est achevée dans le pays et la production totale est estimée à 5,3 millions de tonnes; cette récolte exceptionnelle se situe juste au-dessous du record de 2003 et marque une hausse de près de 2,2 millions de tonnes par rapport à la récolte de l’an dernier touchée par la sécheresse. La récolte céréalière se compose cette année d’environ 4,26 millions de tonnes de blé, 325 000 tonnes de riz, 337 000 tonnes d'orge et 315 000 tonnes de maïs. Ces excellents résultats sont dus essentiellement aux précipitations supérieures à la moyenne et aux disponibilités d'eau d'irrigation dans tout le pays. Les besoins d'importations céréalières pour la campagne commerciale 2005/06 devraient s'élever à 356 000 tonnes au total, dont 110 000 tonnes sous forme d'aide alimentaire. Ce total, qui est le plus bas jamais enregistré, comprend environ 250 000 tonnes de blé (essentiellement importé sous forme de farine de blé) et 140 000 tonnes de riz.

Au titre de l’IPSR en cours, le PAM met en oeuvre un programme de préparation à l’hiver, au titre duquel près de 23 000 tonnes de produits alimentaires seront prépositionnées dans les régions éloignées qui sont touchées par l’insécurité alimentaire et auxquelles il est difficile d'accéder en hiver. La mise en place anticipée des stocks de vivres devrait être achevée le 7 novembre. En novembre, le PAM soumettra une nouvelle IPSR au Conseil d’administration, pour approbation. L’IPSR proposée mettra l’accent sur les dernières activités de redressement et les premières activités en faveur du développement et visera à venir en aide à près de 6,6 millions d’Afghans dans les régions exposées à l’insécurité alimentaire, par le biais de diverses activités, notamment vivres-contre-travail, vivres-contre-formation et vivres pour l’éducation, en collaboration avec le gouvernement, les ONG partenaires et les communautés. Ces activités s'adresseront aux ménages pauvres en proie à l’insécurité alimentaire, aux personnes déplacées à l’intérieur du pays, aux malades de la tuberculose et à leur famille, aux victimes de catastrophes naturelles, aux écoliers, aux enseignants et aux personnes illettrées. L’accent sera mis sur le renforcement des capacités des organismes publics de contrepartie. L’IPSR proposée continuera d'encourager l’exécution, sous l'égide du gouvernement, de programmes communs avec les institutions partenaires au sein des Nations Unies.