CUBATable des matièresTable des matièresSituation de l’exécution des produits de l'entité de programme 2KP01

II. INITIATIVES DE L’ORGANISATION À L’APPUI DE L’EXÉCUTION DU PROGRAMME

A. Mise en œuvre des propositions de réforme approuvées

275.     L’Organisation s’est activement engagée dans la mise en œuvre des réformes qui ont été approuvées par les Organes directeurs en deux phases principales: par la trente-troisième session de la Conférence en novembre 2005 et la cent trente et unième session du Conseil en novembre 200621. Les progrès accomplis ont été communiqués au Comité financier et au Comité du programme et présentés également dans le document du PTB 2008-0922.

a) Siège

276.     Une première série de changements concernant la structure du Siège a été mise en œuvre à partir du 1er janvier sans augmentation du nombre de départements. Ils prévoyaient le regroupement des activités de promotion dans une seule unité rattachée au Bureau du Directeur général. La Division de la protection du consommateur et de la nutrition a été transférée dans le Département de l’agriculture. Les fonctions de sécurité ont été regroupées dans une unité placée sous la tutelle du Sous-Directeur général chargé du Département de l’administration et des finances. Par ailleurs, un Centre de services communs (CSC) a été créé en fusionnant des services administratifs fournis par diverses unités du Siège, en attendant la mise en place progressive d’une structure. La mise en œuvre du CSC et des changements de procédures de travail qui en découlent est décrite dans la Section II.C: Gains d’efficience.

277.     La nouvelle structure organisationnelle du Siège approuvée par le Conseil en novembre 2006 a été mise en place à partir du 1er janvier 2007. Elle comporte la création du Département de la gestion des ressources naturelles et de l'environnement (NR) et du Département des connaissances et de la communication (KC). Des initiatives importantes en matière de promotion ont été intégrées dans le Département des connaissances et de la communication, ce qui a permis de réaliser d’autres synergies et d’accroître l’efficacité. La restructuration des chapitres du PTB et la reformulation des entités de programmes ont été présentées dans le PTB 2006-07.

b) Mise en œuvre des mesures de décentralisation

278.     En 2004, l’Évaluation indépendante de la décentralisation23 a soumis des recommandations concernant la structure et le fonctionnement des bureaux décentralisés de la FAO. Par la suite, le Directeur général a proposé, dans le cadre de ses propositions générales de réformes, une révision de la structure et du mode de fonctionnement des bureaux décentralisés afin d’améliorer la capacité de l’Organisation de répondre aux besoins des pays24. En novembre 2005, la Conférence de la FAO a reconnu la nécessité d’une décentralisation accrue et convenu que, pour commencer, les propositions du Directeur général devaient être mises en œuvre en Afrique et dans le bureau sous-régional d’Asie centrale25.

i) Nouveaux bureaux sous-régionaux et nouvelles équipes multidisciplinaires
279.     Durant l’exercice biennal, la FAO a créé de nouveaux bureaux sous-régionaux pour l’Afrique centrale et l’Afrique orientale respectivement à Libreville (Gabon) et Addis-Abeba (Éthiopie). Le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest a été établi à Accra (Ghana), qui continue aussi à accueillir le Bureau régional pour l’Afrique. Le Bureau sous-régional pour l’Afrique du Sud, reconfiguré, est resté à Harare (Zimbabwe). Le nouveau Bureau sous-régional pour l’Asie centrale a été établi à Ankara (Turquie). Dans une deuxième phase, le Bureau régional pour l’Europe a été transféré du Siège de la FAO à Budapest (Hongrie).

280.     À la suite de décisions prises ultérieurement par les Organes directeurs26, les réformes ont également été étendues à l'Amérique latine et aux Caraïbes. Un bureau sous-régional a été créé au Panama, une équipe multidisciplinaire a été mise en place à Santiago et le groupe sous-régional de la Barbade a été restructuré. En novembre 2007, le Conseil a également approuvé la création d'un nouveau bureau sous-régional pour les États du Conseil de Coopération du Golfe et le Yémen, situé dans les Émirats arabes unis. Les mesures à prendre pour mettre en place ce bureau et reconfigurer d'autres bureaux au Proche-Orient sont à l'étude.

ii) Responsabilités et relations
281.     Un guide sur la répartition des responsabilités et les relations entre le Siège et les bureaux décentralisés, conçu au cours d'un vaste processus participatif en 2006-07, a été publié en juin 2007. Selon ce nouveau modèle de fonctionnement, les bureaux sous-régionaux de la FAO font rapport à leurs Représentants régionaux respectifs et disposent de capacités techniques, en fonction des besoins de chaque sous-région. Les Représentants de la FAO dans les sous-régions doivent participer, en tant qu'experts techniques, aux équipes multidisciplinaires détachées dans les bureaux sous-régionaux. De plus, des ressources hors-personnel non négligeables ont été prévues. Les bureaux sous-régionaux sont les premiers interlocuteurs des bureaux de pays, pour la fourniture d'un appui technique.

282.     L'un des objectifs de la décentralisation est de renforcer les partenariats avec les organisations économiques régionales et sous-régionales. Il s'agit de fournir un meilleur appui aux pays, au niveau des politiques et sur le plan technique, par l'intermédiaire des Représentants de la FAO dans les pays. Le Conseil a reçu une mise à jour concernant la mise en oeuvre de ces réformes en novembre 200627 et juin 2007.

iii) Plans d'action sous-régionaux
283.     Le nouveau modèle décentralisé envisage l'élaboration d'un plan d'action sous-régional bien conçu. En 2007, des ateliers sous-régionaux de programmation, co-financés par la FAO et le Gouvernement espagnol, se sont tenus dans cinq bureaux sous-régionaux, lors de la première phase de la réforme (Afrique de l'Ouest et de l'Est, Afrique australe et centrale et Asie centrale).

284.     Ces ateliers ont réuni les Représentants de la FAO dans les pays de la sous-région, les fonctionnaires techniques sous-régionaux, et des experts du Bureau régional et du Siège. Les participants ont identifié les priorités de la sous-région sur la base de celles des organisations sous-régionales et des éléments communs recensés parmi les différentes priorités nationales. Un plan de travail sous-régional a été formulé et une feuille de route a été préparée pour sa mise en oeuvre.

285.     Après avoir examiné les rapports de l’atelier, les gouvernements de la sous-région et dans certains cas les partenaires sous-régionaux ont demandé au bureau sous-régional de les aider. Par exemple, en Afrique centrale, ils se sont mis d’accord sur une série de propositions couvrant trois aspects principaux: i) une initiative sous-régionale sur le suivi de la sécurité alimentaire; ii) un soutien au CEMAC pour la formulation d’une stratégie semencière au niveau sous-régional; et iii) l’élaboration d’une politique agricole commune pour la CEEAC

iv) Activités de la FAO au niveau des pays
286.     Depuis l’introduction des Cadres nationaux sur les priorités à moyen terme (CNPMT) en 2005, les Représentants de la FAO ont de plus en plus établi un dialogue structuré avec les gouvernements et d'autres partenaires concernant les priorités de la collaboration gouvernement-FAO. Ces cadres nationaux se sont également révélés très utiles pour l’intégration des priorités agricoles dans les cadres de développement des Nations Unies, notamment dans les huit pays « pilotes ». L’exercice biennal marque une tendance vers une meilleure qualité des Cadres nationaux sur les priorités à moyen terme.

287.     Trois enseignements principaux peuvent être tirés de l’expérience acquise, encore brève, en matière de CNPMT: i) un bon processus de consultation avec des partenaires nationaux et internationaux au niveau des pays est une condition impérative si l’on veut élaborer un CNPMT efficace; ii) la capacité des bureaux de terrain de la FAO de participer à des programmes conjoints doit être renforcée par des ressources extrabudgétaires programmables, prévisibles et adéquates et iii) le rôle et les activités de la FAO au niveau national (ainsi que celui d’autres institutions spécialisées des Nations Unies) doit être davantage reconnu par la communauté des bailleurs de fonds, car ils diffèrent fondamentalement de ceux des programmes et des fonds des Nations Unies.

288.     Grâce à la contribution volontaire généreuse du Gouvernement espagnol, des efforts de formation considérables ont été déployés en 2006-07 à l’intention de 44 Représentants de la FAO et de leurs assistants administratifs chargés du Programme et de l’administration. Chaque audience cible a indiqué que de telles activités avaient contribué à renforcer la capacité opérationnelle de son bureau et à améliorer la mise en œuvre de la réforme/décentralisation.

289.     Enfin, le Fonds du PCT a joué un rôle déterminant dans la fourniture de ressources pour formuler des CNPMT et permis à des Représentants de la FAO d’être des partenaires proactifs dans les projets pilotes « Unis dans l’action ».

21 C 2005/3/Sup.1; PC 95/3 - FC 113/14; CL 131/18; CL 132/16 et rapports du Conseil y afférents; C 2007/3.

22 C 2007/3.

23 PC 92/6 a) – FC 108/18

25 C 2005/3 Sup. 1

26 CL 131/REP

27 CL 131/18; CL 132/16

CUBATable des matièresTable des matièresSituation de l’exécution des produits de l'entité de programme 2KP01