Ce rapport fait le point du programme FAO/UNDP engagé à Eilat depuis octobre 1975, sur l'élevage larvaire de poissons de mer.
Chez la Daurade dorée, il apparaît que l'induction de la ponte commence à être bien dominée, tandis que l'élevage larvaire piétine. Tenant compte du fait que le grossissement en captivité de cette espèce est bien dominé, et que l'approvisionnement en juvéniles sauvages est limité, il semble utile de poursuivre les tentatives d'élevage larvaire. Malheureusement, faute de l'existence de techniques fiables dans d'autres pays, Israél peut difficilement espérer une assistance efficace sur ce point.
Chez le Bar, l'approvisionnement en oeufs ou en juvéniles à partir d'écloseries françaises, jusqu'à ce que les israéliens soient capables de subvenir eux-mêmes à leurs besoins, apparaît possible. Le laboratoire d'Eilat a montré sa capacité à réaliser l'élevage larvaire de cette espèce sur de petites quantités d'animaux. Mais il reste encore à prouver que le grossissement en captivité de 1'espèce peut fournir des résultats comparables à celui de la Daurade.
Au total, l'objectif prévu en 1975 (réalisation à terme de cinq ans d'une écloserie susceptible de produire 500 000 juvéniles annuellement) reste viable, sans que l'on sache encore vers quelle espèce elle devra se tourner en priorité.
