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Le travail et les handicapés en forêt

Bengt Frykman

BENGT FRYKMAN est professeur au Département d'organisation rationnelle du travail de la faculté de sylviculture, université des sciences agronomiques de Suède, Garpenberg.

Malgré l'amélioration du milieu de travail et la mécanisation d'un grand nombre de taches physiquement pénibles, de nombreux ouvriers forestiers, aujourd'hui encore, abandonnent leur métier avant l'âge normal de la retraite. Beaucoup y sont contraints par des invalidités diverses, d'autres quittent parce que, avec l'âge, leur capacité physique a diminué et ne leur permet plus de gagner assez.

La plupart des ouvriers forestiers font des travaux qui exigent de gros efforts physiques, et un grand nombre d'entre eux sont également exposés a des risques tels que bruit, vibrations, gaz d'échappement. Les lésions des régions dorsale et cervicale sont une cause fréquente d'invalidité, notamment parmi les bûcherons travaillant a la scie a chaîna et les conducteurs de tracteurs forestiers. Ces considérations font du travail forestier une profession particulièrement exigeante pour les personnes handicapées.

«Pleine participation et égalité» tel était le thème de l'Année internationale des personnes handicapées, organisée par les Nations Unies en 1981. Quiconque s'occupe de sélection et de gestion de personnel, notamment, devrait garder a l'esprit cet objectif. Nous sommes tous des handicapés en puissance.

Les Nations Unies ont formulé les recommandations suivantes:

· Faciliter l'adaptation physique et psychologique des personnes handicapées a la société.

· Promouvoir les efforts nationaux et internationaux visant a dispenser aux personnes handicapées assistance, éducation, soins et conseils, et a créer des possibilités de travail appropriées pour assurer leur intégration dans la société.

· Prendre des mesures énergiques pour la prévention des invalidités et la rééducation des handicapés.

Des mesures préventives opportunes permettent de réduire dans une large mesure le nombre d'accidents, les cas de maladies professionnelles et la fréquence des invalidités; elles contribuent a ralentir le roulement du personnel et a diminuer les absences pour maladies, abaissant ainsi les coûts humains et financiers du secteur forestier.

Le tableau de contrôle joint au présent article a pour objet de faciliter l'analyse des problèmes des travailleurs handicapés et la recherche de diverses solutions. On pourrait tout aussi bien l'utiliser pour des activités autres que la sylviculture.

En haut du tableau figurent certains des buts généraux de la production: emploi, santé et sécurité, satisfaction dans le travail, rentabilité. On pourrait en ajouter d'autres et les subdiviser en objectifs partiels, dont l'un des plus importants serait «Emplois utiles pour handicapés» En dehors de l'emploi, les mesures susceptibles d'améliorer la sécurité et les aspects ergonomiques du travail sont également importantes. Selon l'expérience de l'auteur, beaucoup d'améliorations en matière d'ergonomie et de sécurité accroissent en même temps la rentabilité et diminuent les défections et l'absentéisme.

Ce tableau n'est en aucune façon exhaustif. Nous verrons ci-dessous point par point comment il convient de l'interpréter.

Dans de nombreux pays, il y a des périodes au cours desquelles il est très pénible ou matériellement difficile de poursuivre un travail normal, par exemple a la saison des pluies ou durant les hivers froids. A ces époques-là, le travail est particulièrement dur pour les handicapés. Il est donc souhaitable d'avoir alors d'autres possibilités d'emploi. Dans certains cas, les employeurs forestiers ont créé des ateliers spéciaux pour permettre aux handicapés de continuer a travailler, en périodes de mauvais temps, a des activités telles que construction d'éléments de bâtiment en bois, travaux de menuiserie divers, scierie a petite échelle. Une analyse coûts/avantages effectuée en Suède sur un de ces ateliers a montré que la création de tels emplois a l'abri était profitable aussi bien pour la société que pour l'entreprise (Frykman et Swartström, 1979). Une autre mesure possible serait d'installer des ateliers pour l'entretien des scies a chaîne et autres équipements sur place en forêt au lieu de s'adresser a l'extérieur pour ces services.

On entend par la le type d'équipement envisagé pour les opérations de transformation et de manutention, la formation du flux matières, le groupe ment des machines, ainsi que le plan des bâtiments et aires de travail. Il existe de multiples possibilités de mieux adapter les dispositifs techniques. On peut par exemple modifier les machines de telle sorte qu'un ouvrier manchot ou unijambiste puisse les manoeuvrer. Dans certains pays, le coût de telles mesures peut être pris en charge par l'autorité responsable de l'emploi.

Il importe d'étudier les méthodes de travail actuelles du point de vue de la sécurité et de la charge de travail. Le meilleur moment pour réaliser des améliorations est celui où l'on introduit de nouvelles machines ou méthodes, ou encore lorsqu'on installe de nouveaux bâtiments ou chantiers. En principe, il faudrait étudier les problèmes d'ergonomie et de sécurité lors des phases de conception et de construction des nouvelles machines. Par exemple, pour éviter au bûcheron d'avoir mal au dos dans les chantiers d'abattage semi-mécanisé, il n'y a qu'à utiliser des chevalets portatifs. L'emploi de ce dispositif peut être enseigné dans les centres de formation professionnelle forestière, ou par des instructeurs assurant la formation sur le tas. Les chevalets portatifs sont déjà en usage au Danemark, en Nouvelle-Zélande et en Suède. Ils rendent l'ébranchage plus aisé parce qu'il peut être fait commodément.

La conception et l'utilisation d'un élément dépendent souvent de la conception d'un autre élément. Ainsi les possibilités d'organisation du travail dépendent de la conception technique du système et des usages en matière de planification et de contrôle. On ne saurait aboutir a un système satisfaisant sans prendre en considération l'organisation du travail et la répartition des taches. Ce système ne doit pus être conçu par additions successives après coup, mais dans une optique embrassant simultanément les divers éléments ou opérations.

Le roulement dans l'occupation des emplois ou le recours a du personnel de relève seraient-ils utiles? Sont-ils nécessaires? Doit-on former des groupés de production ayant un certain degré d'autonomie? Le travail par équipes est-il nécessaire? Dans ce cas quels horaires adopter? Comment accroître la satisfaction dans le travail, qui favorise le moral des travailleurs et leur productivité?

Voici quelques exemples de changements dans l'organisation du travail qui rendront les taches plus aisées tant dans l'immédiat qu'a la longue:

· Affecter les équipes d'abattage semi-mécanisées aux parties les plus faciles de la forêt, et les équipes fortement mécanisées aux secteurs difficiles. L'expérience montre qu'ainsi la productivité est plus élevée, l'ouvrier très motivé et le travail manuel moins pénible.

· Il importe de bien composer les équipés. Le travailleur handicapé doit sentir que les autres membres de l'équipe acceptent qu'il travaille a un rythme plus lent et qu'il peut demander de l'aide en cas de difficulté.

Nous ne sommes pus seulement responsables de nous-mêmes. C'est un principe qui vaut pour les syndicats, les employeurs et les gouvernements, comme pour les individus

· Le roulement dans l'occupation des emplois est recommandé par les médecins, en particulier dans le cas de tâches répétitives. On peut par exemple, utiliser un système de relève, dans lequel trois hommes manoeuvrent a tour de rôle deux machines, celui qui n'est pus chargé d'une machina faisant un travail manuel. On peut également adopter un système différent de travail par postes. A titre d'exemple citons ce qu'on appelle le système de «chevauchement de postes». L'ouvrier A commence a 6 heures et manoeuvre la machina jusqu'à 9 heures. L'ouvrier B prend le travail a 9 heures et s'arrête a 12 heures. Pendant ce temps, l'ouvrier A est occupé a des travaux «au sol», tels que trace des layons de débardage, préparation de l'entretien, comptage des grumes produites, ou bien déjeune. A 12 heures, l'ouvrier A reprend la ma chine pour trois autres heures, tandis que l'ouvrier B effectue des travaux au sol.

· Un autre changement dans l'organisation du travail consiste a laisser le travailleur handicapé dans l'équipe pour y accomplir des taches accessoires. En modifiant les taches du chef d'équipe et en remaniant un peu les routines de travail, on pourrait éventuellement créer un poste utile pour un handicapé. Le cubage et le marquage des bois, le service d'entretien, le transport, sont des exemples de taches pouvant lui être confiées.

· Une modification plus générale du système d'exploitation forestière, associée a des mesures d'organisation du travail, représente dans bien des cas la meilleure solution. On peut en trouver des exemples en Suède, avec les systèmes d'exploitation partiellement mécanisés. Dans l'un de ces systèmes l'abattage se fait avec une machina combinée qui coupe les arbres et les débarde jusqu'à un dépôt transitoire oh des chantiers faits d'un assemblage de grumes facilitent le travail d'ébranchage et de tronçonnage, qui est souvent exécuté par un ouvrier handicapé incapable d'accomplir un travail normal d'abattage en forêt.

· On a essayé, parfois avec succès, de former des équipes composées uniquement de handicapés, auxquels on a confié surtout des travaux sylvicoles et des travaux de tronçonnage faciles.

· Dans bien des cas, une personne handicapée peut fort bien servir comme chef d'équipe spéciale composée de femmes et de jeunes gens, ou d'équipe de travailleurs employés par l'Etat pour éviter le chômage.

Comme dans bien d'autres domaines, le surveillant a un rôle essentiel lorsqu'il s'agit de traiter des questions délicates telles qu'une incapacité survenant chez un ouvrier forestier. Il peut la déceler assez tôt et, avec quelque chance, éviter qu'elle ne devienne grave, par exemple en conseillant l'intéressé de se rendre dans un centre de rééducation pour y faire les exercices voulus et se reconvertir. C'est le surveillant qui sait le mieux quelles sont les taches et les travaux spécialisés a accomplir et qui peut, en répartissant le travail, venir en aide a un ouvrier frappé d'une incapacité, surtout si elle est temporaire.

Une étude effectuée en Suède met en lumière l'influence importante de l'attitude du surveillant sur le comportement plus ou moins prudent de son personnel dans le travail. Les bûcherons encadrés par des surveillants «sévères» observent mieux les règles de sécurité que ceux dont les surveillants sont plus «permissifs» Le rôle du surveillant en la matière devrait par conséquent être renforcé. Il appartient a la direction de l'entreprise de lui apporter tout le soutien dont il a besoin pour imposer les mesures de prévention des accidents. Il faut insister davantage sur ce point.

La formation est un élément décisif. Non seulement elle contribue directement a la réalisation des objectifs fixés, mais elle est souvent une condition indispensable a l'application d'autres mesures. Elle est, par-dessus tout, nécessaire pour prévenir les accidents et les blessures. Sur le terrain, les instructeurs sont tenus de faire adopter des méthodes de travail correctes et sûres. Ainsi, un instructeur qui est physiothérapeute peut très utilement montrer aux ouvriers comment fonctionnent les muscles et les os du dos.

Une tache importante incombe aux responsables de l'information et de l'éducation, a savoir amener les gens a changer d'attitude a l'égard des handicapés. Plus que jamais nous devons admettre que l'homme, dans son travail, peut ne pus toujours être au mieux de sa forme. Le vieillissement, des blessures ou des accidents peuvent le diminuer physiquement et mentalement. Nous risquons tous d'être, demain, des handicapés.


Emplois pour les handicapés

Santé et sécurité

Satisfaction dans le travail

Rentabilité

Activités productives de remplacement

(x)

s.o.

s.o.

s.o.

Conception technique du système de production

x

x

(x)

(x)

Organisation du travail

x

x

(x)

(x)

Surveillance

(x)

x

x

x

Formation et information

x

x

x

x

Systèmes de rémunération

x

x

x

x

Démocratie dans le travail

s.o.

(x)

x

(x)

Politique en matière de personnel

x

x

s.o.

s.o.

Politique de l'emploi

x

x

(x)

(x)

Politique sociale

x

(x)

(x)

s.o

Réglementations novatrices

x

x

s.o.

s.o.

x Forte influence; (x) Certaine influence; s.o. Sans objet,

Dans la plupart des pays, les travaux forestiers sont couramment rémunérés aux pièces, notamment pendant l'exploitation. Il faut bien admettre que ce système désavantage le travailleur âgé ou handicapé par rapport a celui qui jouit pleinement de sa capacité de travail, et se traduit pour le premier par une rémunération moins élevée ainsi que par des frictions au sein des équipes dans lesquelles les gains aux pièces sont partagés. Aux Pays-Bas, les travailleurs du service forestier d'Etat touchent un salaire mensuel. De ce fait, et en raison de la diversité relative des taches, les travailleurs handicapés n'ont aucune difficulté a se faire accepter par la direction et par leurs camarades de travail. L'ambiance de travail n'en souffre pus et, dans l'ensemble, les résultats sont meilleurs.

En Suède, depuis 1975, on est passé du travail aux pièces au travail a l'heure. Ce changement a eu au moins deux effets sur la situation de l'emploi des handicapés. Tout d'abord, l'employeur est tenu de payer en gros le même salaire a un travailleur handicapé ayant une capacité de travail réduite qu'à un ouvrier valide. De ce fait l'employeur se préoccupe davantage d'adapter les travaux aux handicapés et de les rééduquer.

Une seconde conséquence de cette réforme est qu'il est plus aisé aujourd'hui d'expérimenter et de modifier les méthodes de travail et l'organisation des chantiers afin d'améliorer les conditions de travail des handicapés.

Des négociations salariales prolongées ne risquent plus de retarder ou d'empêcher les changements dans les techniques ou dans l'organisation du travail.

Dans certains pays les travailleurs participent jusqu'à un certain point a la planification et a l'organisation de leur entreprise. Cette participation est très poussée aux Pays-Bas, en Suède et en Yougoslavie. En créant les conditions nécessaires pour une participation a la définition des taches et a l'organisation du travail, les employeurs peuvent susciter des idées qui sont souvent applicables en pratique. Aux Pays-Bas, les travailleurs participent au choix de nouveaux outils et équipements de sécurité individuels. En Suède, des méthodes d'exploitation forestière partiellement mécanisées ont été mises au point avec la collaboration des travailleurs. En Yougoslavie, les ouvriers participent» des comités du travail chargés de repartir les bénéfices. L'expérience a montré que la direction tout comme les travailleurs ont intérêt a investir dans l'amélioration des conditions de travail.

Ces exemples attestent a l'évidence que la participation des travailleurs a la planification, a l'organisation et au contrôle du travail, s'il y est fait convenablement appel, est un bon moyen pour mieux repartir les taches et adapter les conditions de travail en fonction des capacités physiques et mentales de l'individu. C'est une approche humaine qui favorise l'efficacité et est politiquement sensée.

En Suède, il existe au sein des entreprises des comités spéciaux qui s'occupent de rééducation professionnelle. Une de leurs tâches principales est de promouvoir le recrutement, par l'entreprise, de travailleurs handicapés. Dans le secteur forestier, toutefois, ils se sont surtout employés a maintenir les travailleurs handicapés en place, moyennant la rééducation et l'adaptation des postes de travail.

Le service suédois de la médecine du travail poursuit les mêmes objectifs. Il est très bien placé pour dépister précocement les incapacités de travail et aider a la rééducation du personnel et a l'adaptation des taches, mais ses possibilités n'ont pus été pleinement exploitées faute de ressources suffisantes.

Le transfert des personnes handicapées a d'autres postes dans l'entreprise ou au dehors peut dans certains cas être de bonne politique, par exemple lorsqu'il est difficile d'adapter le poste de travail, ou lorsque les mesures de rééducation ne suffisent pas. D'une manière générale, les syndicats d'ouvriers forestiers s'occupent activement de promouvoir la rééducation professionnelle de ces derniers.

Dans de nombreux pays l'autorité responsable du marché du travail favorise le recrutement de personnes handicapées ou leur maintien dans l'emploi. Il existe, dans la plupart des pays, des services d'évaluation et d'orientation professionnelles, de formation, d'adaptation des taches et d'affectation sélective. La Suède offre différentes facilites, dont des primes pour auxiliaires de travail et équipements spéciaux, des primes d'assistance au travail, des subventions salariales, une formation a l'emploi, des traitements physiothérapiques. Des services analogues existent également dans d'autres pays.

Il est malheureusement très courant que les travailleurs forestiers ayant atteint l'âge limite ou victimes d'infirmités doivent quitter leur emploi avec une maigre retraite. Cette solution ne devrait être adoptée qu'en dernier recours, une fois que toutes les autres possibilités de trouver du travail pour la personne handicapée ont été épuisées, a moins que le travailleur lui-même ne désire se retirer. En Suède, un système de retraite a temps partiel est appliqué avec succès depuis 1977; il permet aux travailleurs de continuer après 60 ans, en accomplissant jusqu'à 75 pour cent d'une tâche donnée. En France, un travailleur peut prendre sa retraite a 60 ans, alors que l'âge limite est de 65 ans. Dans certains pays d'Europe orientale les travailleurs de l'exploitation forestière peuvent prendre une retraite anticipée.

En promulguant de nouvelles lois et réglementations, l'Etat peut et doit améliorer la situation des travailleurs handicapés. En Suède, il existe des lois spéciales pour faciliter l'emploi de personnes âgées et handicapées. De nombreux pays ont une législation réglementant le cadre et la sécurité du travail Beaucoup d'entre eux reconnaissent les normes ergonomique internationales définies par l'Organisation internationale de normalisation a Genève. Des fonds alloués a la recherche dans les budgets des gouvernements ou des organisations internationales peuvent être utilisés pour financer des études dans ce domaine.

Il n'est pus toujours aisé d'appliquer les mesures proposées dans cet article, en raison d'obstacles divers parmi lesquels on peut noter les attitudes a l'égard des handicapés au travail, les attitudes des handicapés eux-mêmes, et les difficultés techniques et financières. Qu'une entreprise doive fermer ses portes, ou qu'une nouvelle technologie soit introduite dans une usina, ce sont les travailleurs âgés ou handicapés qui en pâtissent le plus, et qui ont le plus de mal a trouver de nouveaux emplois. Il faudrait beaucoup plus tenir compte des personnes handicapées lors de la définition des taches et de l'introduction de techniques nouvelles.

Les travailleurs forestiers handicapés ne devraient pus être forcés de prendre une retraite anticipée ou de quitter leur emploi comme c'est actuellement le cas pour beaucoup d'entre eux dans nombre de pays. Rien n'empêche les personnes âgées ou invalides de continuer a travailler pour le bénéfice de tous. Travailleurs et employeurs doivent s'unir pour veiller a ce que leurs collègues moins valides soient traités avec justice et dignité, pour le bien de la société. En d'autres termes, nous ne sommes pus seulement responsables de nous-mêmes. C'est un principe qui vaut pour les syndicats, les employeurs et les gouvernements, comme pour les individus.

Références

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FRYKMAN, B. 1980 Supervision in forestry. Séminaire IUFRO sur la «Structure des systèmes de travail en forêt» 21-26 septembre 1980, Garpenberg, Suède.

FRYKMAN, B. et al. 1981 Report on vocational rehabilitation of forest workers. Comité mixte des techniques de travail en forêt et de la formation des ouvriers. Seminar on Occupational Safety and Health and Applied Ergonomics in Highly Mechanized Logging Operations. Ottawa, Canada. 15-21 September 1981.

FRYKMAN, B. & SWARTSTRÖM, J. 1979 Arbets möjligheter för personer med arbetshinder. Del. 111. Ekonomiska utvärderingar. Rapporter och Uppsatser nr 133. Inst. för skogsteknik Skogshögstolan, Garpenberg, Suède. (Résumé en anglais)

LINDSTRÖM, K.G. & SUNDSTRÖM-FRlSK C. 1976 Riskfyllt beteende i fäliningsarbete. Förekomst och styrfaktorer. Undersökningsrapport AMP 101/76. Arbetarskyddsstyrelsen, Stockholm, Suède


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