Page précédente Table des matières Page suivante


Comment définir et mesurer l'agriculture itinérante

J.P. Lanly est Directeur de la Division des ressources forestières, Département des forêts FAO, Rome. Cet article se fonde sur les travaux effectués par la FAO sous le titre général de «Substitution d'autres formes d'utilisation des terres à la culture itinérante». Les travaux ont essentiellement consisté en études de cas portant toutes sur l'Afrique et conduites par les institutions suivantes: Overseas Development Institute (Royaume-Uni), Department of Forestry of Wageningen Agricultural University (Pays-Bas), Institut de recherches d'agronomie tropicale et de cultures vivrières (Paris), Forest Research Division of the Silviculture Research Station (Dar-es-Salaam) et Forest Products Research Institute (Kumasi, Ghana).

Qu'est-ce que l'agriculture itinérante? Quelle est son étendue? Combien de personnes la pratiquent-elles? Le présent article examine ces questions pour tenter d'apporter quelque clarté et précision en ce qui concerne l'agriculture itinérante et l'agriculture à longue jachère, l'un des thèmes forestiers les plus discutés actuellement

L'AGRICULTURE ITINÉRANTE A SUMATRA la forêt est brûlée puis au bout de quelques années de culture, la terre est abandonnée

· Dans la littérature relative à l'agriculture «itinérante» ce terme tantôt est employé sans être bien défini, tantôt correspond à des définitions très différentes d'un auteur à l'autre. Ces différences peuvent être attribuées, mais seulement en partie, à la diversité des pays, zones, ou collectivités étudiés. Si l'on désire étudier la question au niveau régional ou mondial, il est plus utile d'opposer l'agriculture itinérante aux autres systèmes d'agriculture en se basant sur les éléments concrets et aisément identifiables qui se dégagent des questions suivantes (FAO, 1983):

· La terre est-elle cultivée en permanence, ou bien est-elle utilisée comme prairie temporaire ou laissée en jachère naturelle pendant certaines périodes?

· Dans le deuxième cas, quelles sont les durées respectives de la période de jachère et de la période de culture, et quel est leur rapport?

· Quelle végétation caractérise la jachère?

· La période de jachère est-elle suffisamment longue pour permettre au sol de retrouver sa fertilité?

· Quelle est la densité de peuplement?

· Les habitations sont-elles permanentes ou de passage, ou les deux à la fois (par exemple habitations temporaires près des champs et habitations permanentes au village)?

Les ensembles possibles de réponses à ces questions déterminent l'existence d'un très grand nombre de systèmes de culture, qui peuvent être répartis et classés de plusieurs manières.

DÉFRICHEMENT à partir de photographies aériennes, on essaie de mesurer la destruction des forêts

On s'accorde cependant sur le fait que la réponse à la deuxième question - le rapport entre la durée de la période de culture et celle de la période de jachère est un élément essentiel de définition de l'agriculture itinérante. C'est probablement pour cette raison que la session d'étude sur l'agriculture itinérante et la vulgarisation organisée conjointement à Ibadan par la FAO et l'université d'Ibadan a recommandé «l'adoption d'une définition opérationnelle le de l'agriculture itinérante se référant à un système dans lequel des périodes relativement courtes de culture continue sont suivies par des périodes relativement longues de jachère» (comme le souligne l'auteur).

Bien que cette définition reste quel, que peu imprécise, elle reflète bien la véritable nature de l'agriculture itinérante et le Département des forêts de la FAO l'a adoptée pour son étude.

Une formule pour définir l'agriculture itinérante

L'expression «agriculture à longue jachère» est parfois employée pour définir les systèmes dans lesquels la durée de la période de jachère est plus de deux fois supérieure à celle de la période de culture. Agriculture à longue jachère peut être acceptée comme synonyme d'agriculture itinérante et doit être clairement distinguée d'«agriculture à courte jachère» (ou «culture semi-permanente», ou encore «culture permanente avec jachère») qui caractérisent des systèmes d'agriculture non itinérante.

Pour mesurer l'importance relative des durées de la période de culture et de la période de jachère, plusieurs auteurs (Joosten, 1962; Ruthenberg, 1980) se servent de l'équation suivante où R (en pourcentage) est égal à la durée de la période de culture C multiplié par 100, divisé par la durée totale du cycle d'utilisation de la terre, à savoir C plus la durée de la période de jachère J, soit:

R =

Ainsi, si la période de culture avait une durée de 5 ans et celle de jachère une durée de 15 ans - en d'autres termes, une situation d'agriculture itinérante - R serait égal à 25 (5 x 100, soit 500, divisé par 5 + 15, soit 20). Si, en revanche, la période de culture avait une durée de 4 ans et celle de jachère de 1 an - en situation de culture permanente -, R serait égal à 80 (4 x 100, soit 400, divisé par 4 + 1, soit 5). En prenant R comme étalon, on peut conclure que (i) lorsque R est inférieur à 33, le système correspondant est une culture itinérante ou une agriculture à longue jachère; (ii) lorsque R se trouve entre 3.3 et 66, on est en présence d'agriculture à courte jachère, culture semi-permanente ou culture permanente avec jachère; (iii) quand R est supérieur à 66, il s'agit d'une culture permanente avec une seule récolte ou divers degrés de récoltes multiples. (On notera que dans l'hypothèse de systèmes de culture à récoltes multiples, la formule ci-dessus s'applique encore mais de manière plus compliquée

Toutefois, le terme «agriculture itinérante» s'est souvent prêté à deux interprétations. Dans l'une sont compris les systèmes d'agriculture à courte jachère. Lors d'une récente réunion sur ce thème, quelques participants ont utilisé l'expression «agriculture itinérante et systèmes de jachères apparentés» et ont mentionné que la période de jachère pouvait être réduite à moins de deux ans. Dans l'autre interprétation, le terme englobe tous les types de cultures empiétant sur les terres forestières. Cependant, comme il sera vu plus loin, il existe, en zones tropicales, des formes d'agriculture dans les terres forestières qui ne comportent pas, comme l'agriculture itinérante, de cycle d'utilisation de la terre. Bien qu'il ne soit pas rare de rencontrer ces acceptions de l'expression «agriculture itinérante» nous suggérons toutefois de nous en tenir à la définition donnée plus haut.

Etendue de l'agriculture itinérante

Du fait de la diversité des définitions ou même, dans certains cas, de l'absence de définition, les évaluations des surfaces sur lesquelles est pratiquée l'agriculture itinérante sont extrêmement variables. De plus, l'absence d'une enquête systématique menée à l'échelle mondiale n'a pas permis jusqu'à une date récente d'en évaluer avec quelque fiabilité l'étendue. La situation est meilleure maintenant à cet égard grâce aux résultats fournis par le projet FAO/PNUE (1982) d'évaluation des ressources forestières tropicales qui vient d'être achevé. Le principal objectif de ce projet était d'évaluer l'état actuel des forêts tropicales denses et ouvertes ainsi que d'étudier le rythme et le schéma de leur disparition et de leur dégradation. L'agriculture sous ses diverses formes étant de loin la principale cause de déboisement sous les tropiques, l'étude devait obligatoirement évaluer, entre autres, les surfaces occupées par la culture itinérante et leur expansion aux dépens des zones forestières.

Méthodologie. L'étude porte sur 90 pays tropicaux, représentant une superficie globale supérieure à 99 pour cent de la surface totale occupée par les pays d'Amérique, d'Afrique, d'Asie et du Pacifique situés en totalité, ou dans leur plus grande partie, dans la ceinture tropicale (ou soumis à des influences climatiques tropicales). L'évaluation a été faite pays par pays et, lorsque cela était nécessaire, par régions à l'intérieur des pays.

L'étude établit une distinction importante entre (a) les formations boisées denses (ou forêts denses) - essentiellement feuillues - dont les différentes strates et le sous-bois couvrent la totalité ou une grande partie du sol, et qui n'ont pas en général de strate herbacée continue. Il s'agit dans la plupart des cas des forêts denses des tropiques humides (les forêts de conifères représentent moins de 3 pour cent des forêts denses des pays tropicaux); (b) les formations boisées ouvertes (ou forêts ouvertes) dont le couvert n'est en général pas fermé, et qui sont essentiellement les formations mixtes forestières et graminéennes des régions tropicales subhumides et sèches: le cerrado brésilien, les formations du chaco bolivien et paraguayen, les forêts claires, les savanes boisées et les savanes arborées d'Afrique, et les forêts sèches décidues d'Asie.

VILLAGE HMONG EN THAÏLANDE DU NORD exemple classique de l'agriculture itinérante

Pour chacune de ces deux catégories, l'étude distingue les forêts proprement dites, qui n'ont pas été modifiées récemment par l'agriculture, et les jachères forestières. Ces dernières correspondent aux complexes de végétation ligneuse résultant du défrichement par la culture itinérante (ou l'agriculture à longue jachère) des forêts denses ou ouvertes, et qui sont constitués par une mosaïque de formations correspondant à diverses étapes de reconstitution forestière («brousse secondaire», «jeunes forêts secondaires», «recrûs forestiers»). Ces mosaïques incluent des lambeaux de forêt non défrichée et des parcelles de culture annuelle dont on ne peut guère rendre compte séparément lors de l'interprétation des photographies aériennes à petite échelle et des images satellite et radar.

L'étude établit une distinction entre les jachères arborées de forêt dense et celles de forêt ouverte. Dans la plupart des cas, la surface qu'elles occupent à un moment donné a été estimée par interprétation des images de la télédétection à cette même date, soit dans le cadre de l'étude elle-même, soit dans le cadre des travaux de diverses institutions nationales ou internationales.

Dans la plupart des pays, pour déterminer l'accroissement annuel des surfaces occupées par les jachères forestières et mettre à jour les estimations des surfaces à la date de base de façon à ce qu'elles correspondent à la même date de référence (fin de 1980), on procède soit par comparaison des images obtenues à deux dates récentes, soit par analyse des recensements agricoles et des statistiques relatives aux diverses cultures a différentes dates.

Les jachères forestières ne comprennent pas:

1. les terres abandonnées en arrière des fronts pionniers et qui ne sont pas utilisées comme jachères dans le cadre de systèmes cycliques des cultures. C'est un cas fréquent sous les tropiques, notamment dans les circonstances suivantes:

· défrichement de la forêt pour l'agriculture de subsistance laissant ensuite la place au «ranching» (Amérique trope cale centrale et australe);

· migration de paysans pratiquant une agriculture de subsistance sur des terres peu fertiles de collines ou de montagnes où le défrichement entraîne rapidement une dégradation des sites (érosion) qui ne permet pas la reconstitution de la forêt. C'est notamment le cas des agriculteurs qui se déplacent progressivement sur les pentes orientales des Andes en direction des basses terres du bassin amazonien, ou des «squatters» des Philippines et du nord-est de l'Inde qui quittent les plaines surpeuplées en direction des hautes terres boisées;

2. les jachères sans végétation ligneuse dans les systèmes d'agriculture à jachère courte.

On peut dire, d'une manière très générale, que les jachères forestières, telles que les définit l'étude FAO/PNUE, correspondent aux terres occupées par l'agriculture itinérante ou par des systèmes d'agriculture à longue jachère. Cette équivalence est, bien sûr, au moins aussi approximative que l'est la distinction entre les systèmes d'agriculture à longue jachère et ceux à courte jachère. Elle est aussi plus certaine dans le cas des forêts denses où la délimitation par la hauteur et la densité du couvert arboré apparaît plus clairement sur les images obtenues par télédétection que dans le cas des forêts ouvertes. En forêt ouverte, l'enchevêtrement des activités agricoles et pastorales a parfois entraîné des confusions entre jachères de forêts ouvertes et forêts ouvertes dégradées qui ne sont plus cultivées depuis longtemps, ou encore formations arbustives naturelles. Il convient enfin de noter que l'on n'a pas tenté d'estimer la surface des jachères correspondant à l'agriculture et aux systèmes d'agriculture à longue jachère dans les zones sèches où les formations arbustives constituent la végétation naturelle. Bien que cette situation ne soit pas fréquente, cette lacune pourrait avoir entraîné une sous-estimation des surfaces sur lesquelles est pratiquée la culture itinérante.

Estimation. Tenant compte de toutes les considérations ci-dessus, les estimations des surfaces de jachères forestières qui figurent au tableau 1 donnent une indication de l'étendue de l'agriculture itinérante et de l'agriculture à longue jachère à la fin de 1980, c'est-à-dire de la surface totale couverte par les champs et par les jachères correspondantes à cette date.

Tableau 1: Surface estimée des jachères forestières (fin de 1980)

Région/sous région


Jachères de forêts denses

Jachères de forêts ouvertes

Proportion de la surface totale des terres

(milliers d'ha)

(pourcentage)

Amérique tropicale

Amérique centrale et Mexique

28670

560

11,8

CARICOM

940

30

3,8

Autres pays de la région des Antilles

1350

170

3,4

Amérique latine tropicale du Sud

77640

60890

10,2

Totaux

108600

61650

10,1

Afrique tropicale

Régions septentrionales de savane

*

12750

2,4

Afrique de l'Ouest

34040

21600

26,2

Afrique centrale

21610

23000

8,4

Afrique orientale et Madagascar

6000

46650

6,0

Afrique australe tropicale

*

350

0,3

Iles africaines

50

*

4,0

Totaux

61700

104350

7,2

Asie-Océanie tropicales

Asie du Sud

10950

* 1

2,4

Asie du Sud-Est continentale

18900

* 1

15,9

Asie du Sud-Est insulaire

22040

3900

10,2

Asie tropicale à économie centralement planifiée

15950

30

21,2

Océanie tropicale

1410

70

2,7

Totaux

69250

4000

7,7

Monde tropical

239550

170000

8,3

* = Surfaces faibles.
1 Les jachères forestières en zones de forêts ouvertes sèches décidues ont été incluses tort dans les jachères

L'agriculture itinérante et l'agriculture à longue jachère occupent approximativement 400 millions d'ha de terres tropicales, soit 8,3 pour cent de la surface totale de la zone envisagée. Ce pourcentage est particulièrement faible dans les régions surpeuplées (Asie du Sud, Antilles et îles africaines) ainsi que dans les sous-régions essentiellement sèches (savanes septentrionales et parties australes de l'Afrique tropicale). Dans la région des Antilles, cela s'explique principalement par la grande étendue des forêts intactes des trois Guyanes. Il en est de même pour l'Océanie tropicale.

Le pourcentage représenté par les surfaces des jachères est le plus élevé dans les neuf pays d'Afrique occidentale (d'ouest en est: Guinée-Bissau, Guinée, Sierra Leone, Libéria, Côte-d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigéria) et dans les cinq pays de l'Asie du Sud-Est continentale (Birmanie, Thaïlande, Kampuchea démocratique, Laos et Viet Nam) où l'agriculture itinérante et l'agriculture à longue jachère sont les systèmes agricoles des communautés montagnardes.

Le tableau 2 donne des estimations de l'accroissement des surfaces des jachères forestières en 1980 dans les mêmes sous-régions. A l'échelle mondiale, la surface des jachères forestières augmentait alors chaque année de 1,25 pour cent, ce taux étant compris entre 1,1 et 1,4 pour cent pour les trois principales régions tropicales. A l'exception de l'Amérique tropicale, où l'abondance relative de terres forestières accessibles facilite l'expansion de l'agriculture à longue jachère, ce taux est intérieur aux taux de croissance de la population agricole (qui sont de 0,9 pour cent, 2,1 pour cent, 1,5 pour cent et 1,6 pour cent respectivement en Amérique, Afrique et Asie tropicales et pour l'ensemble du monde tropical).

Tableau 2: Taux d'accroissement de la surface des jachères forestières en 1980

Régions/sous-région

Accroissement (an milliers d'ha)

Accroissement de la surface occupé en 1980

des forêts denses

des forêts ouvertes

(pourcentage)

Amérique tropicale

Amérique centrale et Mexique

400

10

1,4

CARICOM

10

*

0,8

Autres pays de la région des

Antilles

10

*

0,4

Amérique latine tropicale du Sud

1120

250

1,0

Totaux

1540

260

1,1

Afrique tropicale

Régions septentrionales des savane

-

190

1,5

Afrique de l'Ouest

610

450

1,9

Afrique centrale

300

290

1,3

Afrique orientale et Madagascar

40

490

1,0

Afrique australe tropicale

-

10

2,5

Iles africaines

*

*

2,0

Totaux

950

1430

1,4

Asie Océanie tropicales

Asie du Sud

230

* 1

2,1

Asie du Sud-Est continentale

130

* 1

0,7

Asie du Sud-Est Insulaire

330

30

1,4

Asie tropicale à économie centralement planifiée

200

*

1,3

Océanie tropicale

10

*

0,9

Totaux

910

30

1,3

Monde tropical

3400

1720

1,25

* = Surfaces faibles
1 Voir tableau 1

On ne peut estimer qu'un ordre de grandeur de la population totale pratiquant l'agriculture itinérante et l'agriculture à longue jachère à partir de la surface des jachères forestières. En adoptant empiriquement une valeur moyenne R = 20 à partir de l'équation présentée plus haut et une famille moyenne de six personnes, on arrive pour 1980 à un effectif de quelque 500 millions de personnes vivant de l'agriculture itinérante ou de l'agriculture à longue jachère dans les 90 pays couverts par l'étude FAO/PNUE, sur une population agricole totale de 1,2 milliard d'habitants dans les mêmes pays et à la même date. Une estimation plus précise nécessiterait une évaluation pays par pays, basée sur les valeurs moyennes nationales correspondantes de R et de la taille des familles.

La contribution du forestier

La culture itinérante et l'agriculture à longue jachère, ainsi que leurs formes dégradées, constituent dans la plupart des pays en développement un important élément de la vie rurale. Elles concernent près de 500 millions de personnes et affectent 240 millions d'ha de forêts denses et 170 millions d'ha de forêts ouvertes, soit environ 8,3 pour cent de la surface totale des zones tropicales du monde. De plus, le phénomène croît à un taux moyen de 1,25 pour cent par an, entraînant la création de plus de 5 millions d'ha de nouvelles jachères forestières chaque année. Dans la majorité des zones tropicales, la culture itinérante subit une évolution négative caractérisée par des périodes de jachère plus courtes dues à une augmentation de la pression démographique. Des modifications et des solutions de rechange qui soient en même temps acceptables du point de vue social et techniquement valables s'imposent, mais elles doivent encore être conçues et réalisées dans la plupart des cas. C'est là où la foresterie et les forestiers pourront apporter une contribution utile et significative.

Bibliographie

FAO. 1956, L'agriculture nomade vol. I. Congo belge, Côte-d'Ivoire. Collection FAO: Mise en valeur des forêts N° 9. Rome.

FAO. 1957, Hanunóo agriculture: a report on an integral system of shifting cultivation in the Philippines, par H.C. Conklin. Collection FAO: Mise en valeur des forêts N° 12. Rome.

FAO. 1971, L'agriculture itinérante en Amérique latine, par R. F. Watters. Collection FAO: Mise en valeur des forêts N° 17. Rome.

FAO. 1983, Document inédit sur l'agriculture itinérante en Afrique, par C. Oxby. Rome.

FAO. 1985, Changes in shifting cultivation in Africa. Etude FAO: Forêts N° 50. Rome.

FAO/PNUE. 1982, Les ressources forestières tropicales, par Jean-Paul Lanly. Etude FAO: Forêts N° 30. Rome.

JOOSTEN, J.H.L. 1962, Wirtschaftliche und agrarpolitische Aspekte tropischer Landbausysteme. Göttingen, République fédérale d'Allemagne, Institut für landwirtschaftliche Betriebslehre.

RUTHENBERG, H. 1980, Farming systems in the tropics. 3e éd. Oxford, Clarendon Press.


Page précédente Début de page Page suivante