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RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES LE TRAVAIL ET LE PROGRAMME DU DEPARTEMENT DES FORETS DE LA FAO

par

Lars Graudal
Division des ressources forestières
Département des forêts 1

INTRODUCTION

Cette note est destinée à souligner quelques activités récentes dans le domaine des ressources génétiques forestières. Elle complète la note de C. Palmberg publiée dans Informations sur les ressources génétiques forestières no10 (1981) (voir aussi FAO, 1969–1988 et FAO, 1973–1987).

HISTORIQUE

Les ressources génétiques forestières sont entrées officiellement dans le programme de travail de la FAO en 1968, avec la création du Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières, à la suite des recommandations de la Quatorzième session de la Conférence de la FAO en novembre 1967.

Ces recommandations s'appuyaient sur la constatation que les réserves de variabilité génétique accumulées dans les formations forestières naturelles s'amenuisaient à un rythme croissant, tandis que les efforts entrepris pour prospecter et récolter les ressources génétiques forestières étaient, à l'échelle mondiale, notoirement insuffisants.

Le rôle du Groupe d'experts est d'aider à la planification et à la coordination des activités de la FAO en matière de prospection, récolte, utilisation et conservation des ressources génétiques des arbres forestiers. Au cours des années, le Groupe a défini des priorités par région, par essence et par opération, dans un programme mondial pour une meilleure utilisation des ressources génétiques forestières (voir par exemple FAO, 1969–1988).

Bien que ce travail ait démarré il y a 20 ans et que beaucoup ait été accompli depuis lors, le rythme auquel les forêts sont dégradées et détruites rend plus importante encore aujourd'hui la nécessité d'un effort accru et d'une action continue.

Les préoccupations mondiales concernant la conservation et l'utilisation rationnelle des ressources phytogénétiques se sont traduites par la création de la Commission FAO des ressources phytogénétiques, qui a à ce jour tenu deux réunions (FAO 1985a, 1987a). Le principal objectif de cette Commission est d'assurer l'élaboration, le renforcement et la coordination d'un réseau mondial de travail sur les ressources phytogénétiques. Parmi les recommandations émises lors de la première session de la Commission, on note la nécessité de consacrer davantage d'attention et de ressources à la recherche et à la conservation tant in situ qu'ex situ concernant la diversité génétique.

Plus récemment, le lancement du Plan d'action forestier tropical de la FAO, qui constitue un cadre conceptuel global pour l'action en matière de forêts tropicales, a amené à identifier la conservation des écosystèmes forestiers tropicaux comme étant l'un des cinq grands domaines prioritaires, en y incluant la conservation des écosystèmes et la conservation in situ des ressources génétiques des plantes et des animaux (FAO, 1985b).

OBJECTIF

L'objectif général de la FAO et de son Département des forêts est d'aider les pays membres à satisfaire les besoins essentiels des communautés rurales et à les conduire sur la voie du progrès. En accord avec cette politique, les programmes en cours concernant les ressources génétiques se concentrent sur l'aide aux populations rurales pauvres, et visent à développer l'utilisation de matériels génétiques robustes et bien adaptés pour les boisements villageois, les rideaux-abris, la défense et restauration des sols, la production d'aliments et de fourrage, etc. La plus grande priorité est accordée à la conservation et à l'évaluation des peuplements existants d'espèces arborescentes et arbustives actuellement en danger d'extinction ou d'appauvrissement génétique, mais dont l'adaptation aux conditions de milieu et l'intérêt pour les populations locales sont incontestés, ainsi qu'à la mise en place d'essais systématiques d'espèces et de provenances dans lesquels les essences locales et introduites propres à des usages déterminés peuvent être comparées dans des conditions identiques de traitement sylvicole.

PROSPECTION ET RECOLTE DE SEMENCES

L'obtention de semences de bonne qualité physiologique et génétique est un facteur essentiel pour tout programme de plantations forestières.

Le coût des semences n'est qu'un faible fraction du coût total d'installation et de conduite des plantations, et des semences de bonne origine ne sont pas forcément plus coûteuses que d'autres. La fourniture de conseils en matière d'obtention et de traitement des semences est par conséquent l'une des principales formes d'assistance aux pays en développement dans le domaine des ressources génétiques forestières, avec le souci d'accroître leurs moyens et leur savoir-faire pour les amener à satisfaire eux-mêmes leurs besoins de semences au plan national et local.

Dès le départ, lorsque l'importance des ressources génétiques forestières fut reconnue et que le Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières fut créé (1968), le Département des forêts de la FAO a eu pour principe d'agir par l'intermédiaire des instituts nationaux; un appui est fourni sous différentes formes à des actions déjà en cours ou projetées au niveau national, tout en attirant l'attention sur les priorités mondiales et régionales. Un appui financier modeste a été fourni à un certain nombre d'instituts au cours des 20 dernières années. Les fonds provenaient du Programme ordinaire de la FAO, ou des fonds de dépôts gérés par le Département des forêts (par exemple pour le compte du PNUE, du CIRPG, du PNUD, du gouvernement français).

Les premières années, en accord avec les besoins existants, cet appui a porté principalement sur la prospection et la récolte d'essences industrielles, comme par exemple les pins d'Amérique Centrale et du Mexique, les conifères nord-américains et méditerranéens, les eucalyptus australasiens, les feuillus tropicaux. Etant donné que dans les tropiques l'emploi de bois de feu et de bois de service l'emporte de loin sur celui de bois d'oeuvre et d'industrie, un changement d'orientation s'est produit au milieu des années soixante-dix, et l'on s'est intéressé davantage à des espèces ligneuses à fins multiples, appartenant notamment aux genres Acacia, Casuarina, Prosopis, Atriplex, etc.

Les graines et autres matériels de propagation récoltés au titre de ce programme mondial de semences coordonné par le Département des forêts de la FAO sont généralement entreposés temporairement dans le pays où la récolte a été faite ou, si le pays ne dispose pas d'installations d'entreposage ou n'est pour d'autres raisons pas en mesure d'assurer le traitement et la conservation des graines, dans un centre de semences proposé par la FAO et agréé par les pays coopérants. Le centre qui entrepose les semences les distribuera suivant les directives du Département des forêts de la FAO (et en fonction des besoins particuliers exprimés par les pays membres), en vue de: (i) évaluation (= essais de terrain statistiquement valables destinés à déterminer la variation à l'intérieur d'une même espèce et entre espèces, interactions génotype-milieu, adaptabilité et acceptabilité locales, permettant en définitive de choisir l'essence et la source de semences convenant le mieux pour chaque milieu et chaque destination); (ii) conservation (en règle générale, peuplements de conservation ex situ dans un certain nombre de pays; (iii) peuplements de production de semences/sélection d'espèces et provenances d'intérêt éprouvé pour la région, le pays ou la localité concernés.

EVALUATION: ESSAIS INTERNATIONAUX DE PROVENANCES

Une récolte de semences sera de peu de valeur si les lots récoltés n'ont pas fait l'objet d'essais et d'évaluation sur le terrain.

Parmi les essais internationaux de provenances entrepris avec une assistance de la FAO, on peut mentionner les exemples suivants: Eucalyptus camaldulensis, E. microtheca, E. urophylla; Cedrela spp.; Acacia aneura, A. mangium; pins d'Amérique Centrale, notamment Pinus patula et P. oocarpa; Gmelina arborea; Araucaria spp.; essences feuillues des zones semi-arides d'Amérique Centrale; Acacia et Prosopis spp. des zones arides et semi-arides d'Asie, du Proche-Orient, d'Afrique et d'Amérique Latine; Liquidambar styraciflua, etc. (voir Informations sur les ressources génétiques forestières no10–16).

Dans l'idéal, le travail sur les ressources génétiques forestières suit l'ordre logique: prospection botanique et génécologique; récolte en vue d'évaluation, et évaluation; utilisation, récolte en vue de conservation; conservation in situ et ex situ. Cependant, en raison des pressions sur les ressources existantes du fait de populations humaines et animales en expansion, des peuplements d'importance potentielle sont souvent menacés d'appauvrissement génétique ou d'extinction avant même que l'on ne dispose de connaissance de leurs caractéristiques génétiques et de leur variation; c'est pourquoi, en pratique, certaines des “étapes” ci-dessus se chevauchent, et notamment les actions de conservation doivent être menées en parallèle avec toutes les autres.

Les résultats d'essais complets de provenances seront de peu d'intérêt si les provenances reconnues les meilleures ont disparu lorsque ces résultats seront connus. C'est pourquoi il importe, dans toute récolte de provenances:

  1. de récolter le plus de matériel de reproduction possible dans les peuplements qui risquent de disparaître à brève échéance (conservation ex situ);

  2. de prendre des mesures en vue de sauvegarder et aménager durablement tous les peuplements dans lesquels on effectue des récoltes de provenances, au moins jusqu'au moment où les modèles de variation et l'intérêt potentiel des diverses provenances seront connus (conservation in situ).

CONSERVATION

Les actions de conservation génétique constituent un volet important des programmes visant à une meilleure utilisation des ressources génétiques existantes.

On peut citer comme exemple d'action de la FAO dans ce domaine le Projet FAO/PNUE de conservation des ressources génétiques forestières, qui a démarré en 1976 (FAO, 1985c).

Les objectifs du projet étaient les suivants:

  1. Renforcer et accélérer les programmes existants de récolte de semences d'essences et de populations importantes en vue de la conservation ex situ.

  2. Créer des peuplements pilotes de conservation ex situ de deux espèces de pins tropicaux et deux espèces d'eucalyptus dans des pays en développement choisis.

  3. Elaborer des projets pilotes en vue de la conservation in situ d'écosystèmes forestiers.

  4. Diffuser des informations sur la conservation des ressources génétiques forestières, comprenant des informations sur les populations et espèces menacées et sur les méthodes de conservation.

Le projet a apporté une assistance financière modeste à plusieurs instituts engagés dans la récolte de semences, et plus particulièrement de provenances de pins tropicaux et d'eucalyptus (s'appuyant sur les résultats de prospection et évaluation préliminaires) en vue de peuplements de conservation ex situ.

Dans le cadre du projet, un certain nombre de peuplements de conservation ex situ de plusieurs provenances des espèces retenues (Eucalyptus camaldulensis, E. tereticornis, Pinus oocarpa, P. caribaea) ont été établis dans 7 pays (Nigeria, Côte d'lvoire, Congo, Zambie, Kenya, Inde et Thaïlande), et deux réserves de conservation in situ de Baikiaea plurijuga ont été délimitées en Zambie.

S'appuyant sur des études de cas présentées par trois pays, le Cameroun, la Malaisie et le Pérou, qui résument la situation actuelle, les problèmes et les perspectives de conservation in situ de 20 essences importantes dans chaque pays, un projet-suite FAO/PNUE a été réalisé de 1985 à 1988 (voir Roche et Dourojeanni, 1984; Informations sur les ressources génétiques forestières no 14 et 15).

Des actions de conservation in situ de Prosopis cineraria sont également appuyées en RDP du Yémen (Cossalter, 1985).

En outre, des programmes pilotes de recherche visant à déterminer les systèmes de reproduction, la phénologie et les exigences culturales d'un certain nombre d'essences tropicales sont en cours en collaboration avec des instituts du Brésil, du Cameroun, de Malaisie et du Pérou. Ils constituent un préalable au choix des stratégies de conservation et des régimes sylvicoles, étant donné que ceux-ci dépendront des caractéristiques des essences et des écosystèmes, de la variation intraspécifique et des modèles de variation, des systèmes de reproduction, etc.

ZONES SECHES

Une attention particulière a été portée au cours des 8 dernières années aux zones sèches, avec le Projet FAO sur les ressources génétiques d'essences arborescentes des zones arides et semi-arides propres à améliorer la vie rurale (voir Informations sur les ressources génétiques forestières no10, 12 et 13).

Ce projet a été lancé en 1979 par le Département des forêts de la FAO. Jusqu'à 1985, il a été financé par le CIRPG, et indirectement - par l'intermédiaire du CIRPG - par le PNUE. Il s'est poursuivi ensuite au delà de 1985 sur les fonds du Programme ordinaire de la FAO (voir dans le présent numéro d'IRGF l'article intitulé “Compte rendu final du Projet FAO/CIRPG/PNUE sur les ressources génétiques d'essences arborescentes des zones arides et semi-arides propres à améliorer la vie rurale”).

Les principaux objectifs du projet étaient de servir de catalyseur pour rassembler des informations génétiques sur les essences des zones arides et semi-arides, et d'aider les pays dans l'application pratique des résultats ainsi obtenus.

Des essais ont maintenant été mis en place dans 17 pays, avec des dispositifs expérimentaux et des méthodes d'évaluation uniformisés de façon qu'ils soient comparables et fournissent un maximum d'information.

Des semences continueront d'être distribuées en vue d'essais d'évaluation dans une gamme de conditions de milieu, utilisant dans la mesure du possible les mêmes dispositifs et les mêmes méthodes de mesure.

ESSENCES A FINS MULTIPLES ET RESEAUX INTERNATIONAUX

L'accent mis de plus en plus par les pays concernés et par les donateurs sur le bois de feu et sur les essences à fins multiples pour l'agroforesterie a révélé toute une gamme d'essences sur lesquelles on connaît peu de chose en ce qui concerne leur variation génétique intraspécifique. Il est par conséquent urgent d'étendre les opérations de prospection, récolte de graines, évaluation et conservation des ressources génétiques qui ont été menées avec succès pour une gamme limitée de conifères, d'eucalyptus et d'Acacia et Prosopis spp. des zones sèches, à un éventail bien plus large de genres, d'espèces et de populations. Dans la mesure du possible, il faudra utiliser pour l'évaluation des essais des méthodes uniformisées internationalement acceptées.

Dans cet esprit, l'IUFRO et la FAO, avec l'appui de diverses autres organisations internationales, ont organisé une série de séminaires sur des questions concernant le recherche forestière tropicale, en Asie, en Afrique et en Amérique Latine.

Le premier de ces séminaires s'est tenu en juillet 1984 à Kandy (Sri Lanka), et s'est traduit par un “Plan directeur d'action” pour l'Asie tropicale, englobant les perspectives et priorités de recherche forestière dans la région, qui a été soumis pour examen aux institutions nationales et aux organismes donateurs (IUFRO, 1984).

Deux séminaires portant sur les zones sahélienne et nord-soudanienne d'Afrique se sont tenus en janvier 1986 et février 1987 à Nairobi (IUFRO, 1986, 1987). Un troisième séminaire s'est tenu en juillet 1987 à Huaraz, Pérou (IUFRO, 1988).

L'une des principales priorités d'action qui se dégage des discussions dans tous ces séminaires concerne les ressources génétiques forestières.

En réponse aux priorités définies dans ce domaine par les différents pays, la FAO a lancé un projet sous-régional sur les ressources génétiques des espèces ligneuses à fins multiples dans les zones sahélienne et nord-soudanienne d'Afrique, avec l'aide de fonds de dépôts français. Un autre projet sous-régional FAO/PNUD analogue doit démarrer dans quatre pays d'Asie méridionale.

Les principales activités de ces projets sont les suivantes:

La fourniture de semences ne s'achève pas avec l'évaluation des résultats d'essais. Les pays concernés souhaiteront obtenir des quantités plus importantes de semences des populations identifiées comme étant les mieux adaptées à leurs conditions, et constituer leurs propres peuplements semenciers pour les besoins futurs (ce pour quoi les parcelles d'essai d'espèces et de provenances sont trop petites, et ont une base génétique trop étroite pour une production massive de semences). La fourniture de quantités moyennement importantes de semences d'espèces et de provenances éprouvées pour la création de peuplements de conservation et de production de semences, telle qu'elle a déjà commencé pour certains pins tropicaux et eucalyptus importants, et certaines espèces d'Acacia et Prosopis, est une phase essentielle dans le développement de nouvelles ressources forestières améliorées. Elle doit être poursuivie et intensifiée. En outre, chaque pays ayant d'importants programmes de reboisement devrait avoir un centre de semences forestières avec des installations adéquates pour la récolte, la distribution et l'entreposage des graines, de façon à pouvoir assurer un service efficace aux utilisateurs nationaux et également contribuer aux échanges internationaux de semences. Le cas échéant, un appui extérieur pour la création de centres nationaux de semences constitue une utilisation économiquement et socialement efficace de fonds d'aide, et des projets dans ce domaine reçoivent un appui actif de la FAO.

REFERENCES

Cossalter, C. 1985 Propositions pour la conservation des ressources génétiques de Prosopis cineraria en République Démocratique et Populaire du Yémen. CTFT/FAO. FAO, Rome. (30 pp. + annexes 1–13). (Disponible également en arabe).

FAO 1969–1988 Rapports des Sessions 1 à 6 du Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières. FO:FGR/1–6/Rep. FAO, Rome. (A,F,E 1)

FAO 1973–1987 Informations sur les ressources génétiques forestières no1–15. FAO, Rome. (A, F, E)

FAO 1985a Rapport de la Première session de la Commission FAO des ressources phytogénétiques. CPGR/85/Rep. FAO, Rome. (12 pp.). (A, F, E)

FAO 1985b Plan d'action forestier tropical. Comité de la mise en valeur des forêts dans les tropiques. FAO, Rome. (159 pp.). (A, F, E)

FAO 1985c Projet FAO/PNUE de conservation des ressources génétiques forestières. Rapport final. FAO, Rome. (171 pp.). (A, F)

FAO 1985d Amélioration génétique des arbres forestiers. Etude FAO:Forêts no20. FAO, Rome. (271 pp.). (A, F, E)

FAO 1985e A Guide to Forest Seed Handling. Forestry Paper 20/2. FAO, Rome. (376 pp.). (A)

FAO 1987a Rapport de la Deuxième session de la Commission des ressources phytogénétiques. CPGR/87/Rep. FAO, Rome. (32 pp.). (A, F, E)

FAO 1987b Data Book on Endangered Tree and Shrub Species and Provenances. FAO Forestry Paper 77. FAO, Rome. (534 pp.). (A)

FAO 1988 Final Report on the FAO/IBPGR/UNEP Project on Genetic Resources of Arid and and Semi-Arid Zone Arboreal Species for the Improvement of Rural Living. FAO, Rome (non publié). (19 pp.)

IUFRO 1984 Accroître la productivité des arbres à fins multiples: plan directeur d'action. Séminaire IUFRO de planification de la recherche pour l'Asie, Sri Lanka, 16–28 juillet 1984. Rédigé par K.R. Shea et L.W. Carlson. IUFRO, Vienne. (99 pp.). (A, F)

IUFRO 1986 Accroître la productivité des terres en utilisations multiples. Edité par L.W. Carlson et K.R. Shea. Séminaire IUFRO de planification de la recherche pour l'Afrique: zones sahélienne et nord-soudanienne, Nairobi, Kenya, janvier 1986. IUFRO, Vienne. (333 pp.). (A, F)

IUFRO 1987 Tree improvement and silvo-pastoral management in Sahelian and North Sudanian Africa; problems, needs and research proposals. Compiled by C. Cossalter, D.E. lyamabo, S.L. Krugman and O. Fugalli. Workshop held in Nairobi, Kenya, February 1987; “Nairobi ll”. IUFRO, Vienna. (196 pp.)

IUFRO 1988 El rol de las especies forestales de uso multiple en la vida de las comunidades campesinas. Rapport du Séminaire de planification de la recherche en Amérique Latine, Huaraz, Pérou, juillet 1987. IUFRO, Vienne. (sous presse)

Palmberg, C. 1981 Combustibles ligneux: des ressources génétiques menacées de disparition. Unasylva 33(133):22–30. FAO, Rome.

Palmberg, C. 1986 Selection and genetic improvement of indigenous and exotic multi-purpose tree species for dry zones. Agroforestry Systems 4:121–127. Junk Publishers, Netherlands.

Palmberg, C. 1987 Conservation of Genetic Resources of Woody Species. Simposio sobre Silvicultura y Mejoramiento Genético. Paper prepared for CIEF, Buenos Aires (available from FAO, Rome). (20 pp.).

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Roche, L. and Dourojeanni, M.J. 1984 Guide pour la conservation in situ des ressources génétiques d'essences forestières tropicales. FORGEN/MISC/84/2. FAO, Rome. (pp. 156). (E,F,S).

1 Cet article est une version abrégée et mise à jour d'un exposé présenté au Séminaire international du Commonwealth Science Council sur la diversité biologique et les ressources génétiques (Kew, Grande-Bretagne, octobre 1986).

1 A = disponible en anglais
F = disponible en français
E = disponible en espagnol


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