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CENTRAL REGION OF AFRICA/RÉGION CENTRALE D'AFRIQUE (continuer)

Développement et recherche aquacoles au
CONGO (continuer)

1. LE SECTEUR DU DEVELOPPEMENT AQUACOLE (continuer)

1.7 Projets de développement aquacole

Au cours des 15 dernières années, le Congo n'a connu que trois projets de développement aquacole: le projet de Développement de la pisciculture rurale (1982–1990), la Ferme de pisciculture industrielle de Brazzaville (1985–1990) et tout récemment le projet de Pisciculture paysanne (1991-).

1.7.1 Projet de Développement de la pisciculture rurale

Issu d'un protocole d'accord signé le 26 février 1981 entre le gouvernement congolais et le PNUD, ce projet a été exécuté avec l'assistance technique de la FAO de janvier 1992 à juin 1990. L'après-projet est assuré depuis par le gouvernement. L'action du projet s'est concentré en deux Régions, le Pool et le Bouenza, en raison de ressources humaines et financières limitées.

Le projet avait pour objectif essentiel l'amélioration de la couverture des besoins en protéines animales par une promotion vigoureuse de la pisciculture familiale et artisanale du tilapia du Nil dans les zones rurales offrant cette possibilité.

L'organisation du projet se résumait en une Direction nationale assistée d'un service administratif et de trois services techniques:

Outre les augmentations de production d'alevins et de poissons de consommation déjà évoquées précédemment (voir Section 1.6), le projet a aussi permis d'atteindre les résultats suivants:

  1. Acquis de formation

  2. Acquis de développement

    De 1982 à 1992, le nombre de pisciculteurs recensés est passé de 273 à 648. Au cours de la même période, le nombre d'étangs privés est passé de 758 à 2 206, alors que leur superficie passait de 3 335 ares à 6 090 ares (Tableau 2).

  3. Echecs du projet

    Parmi les échecs a mettre au compte de ce projet, on peut citer:

1.7.2 Projet de Pisciculture paysanne

Issu d'un accord signé entre le gouvernement des Etats-Unis et le Congo, le projet de Pisciculture paysanne s'exécute depuis juillet 1991 avec l'assistance technique du Corps de la Paix. La durée du projet est prévue pour 6 ans. Le financement extérieur sous forme de prêt s'élève à 395 millions FCFA avec un taux d'intérêt variant de 2 à3 pour cent pendant les 24 années de remboursement.

La zone d'action actuellement couverte concerne les Régions du Kouilou, Niari, Lékoumou, Plateaux et Cuvette, qui n'ont pas encore fait l'objet d'une action de développement piscicole jusqu'à ce jour.

Les objectifs se résument au transfert d'une technologie piscicole moderne et appropriée à la population rurale et aux encadreurs de base.

Le projet est dirigé par un coordonnateur américain et son homologue congolais, assistés d'un service administratif comprenant un comptable et un dactylographe. L'encadrement de base est assuré par une vingtaine de Volontaires du Corps de la Paix, en collaboration avec 13 homologues congolais, Chefs de Division de Pisciculture (Figure 5).

L'espèce vulgarisée est le tilapia du Nil. Le choix des pisciculteurs encadrés est basé sur des normes très strictes et imposées (voir Section 1.1.4 (b)).

Ce projet étant tout récent, il n'y a encore que très peu de résultats:

1.7.3 Ferme de pisciculture industrielle de Brazzaville

Afin de faire face à la forte demande en poisson du marché de Brazzaville et de réduire les importations de poisson (30 000 t/an en 1982), SEPIA International a proposé en 1982 la création d'une ferme piscicole industrielle à proximité de Brazzaville. La production de tilapia devait se baser sur des techniques “testées dans le cadre de l'opération pilote de Banfora (Burkina Faso) et dans les unités de production en cages flottantes de British Petroleum (BP) en Côte d'Ivoire” (SEPIA, 1982 cité par Franqueville et Lazard, 1991).

Une révision de l'étude aboutit à la définition de deux phases de production: une phase pilote de deux ans (140 t/an) suivie de la phase de croisière (560 t/an). La rentabilité financière devait être atteinte au bout de 5 ans sur le site de Ndjiri. Le coût des installations était estimé à 721 millions FCFA.

A la demande du gouvernement congolais, une étude complémentaire fut réalisée par la FAO. Celle-ci proposait l'installation sur la Station de Djoumouna d'une unité pilote de production produisant 20 à 35 t de poisson/an et utilisant la technologie mise au point à la Baobab Fish Farm, Mombasa, Kenya. Le coût d'installation de cette unité pilote expérimentale s'élevait à 64,5 millions FCFA. L'exploitation devait commencer à réaliser des bénéfices au cours de la sixième année et le capital investi devait être remboursé dès la dixième année (Balarin, 1983), tout en permettant l'adaptation de la technologie aux conditions locales.

Malgré la démarche prudente conseillée par la FAO, la Ferme de pisciculture industrielle de Brazzaville (FPIB) était constituée le 23 février 1983 en société anonyme d'économie mixte dotée d'un capital de 150 millions FCFA, sur la base de l'étude SEPIA. Ses actionnaires étaient l'Etat congolais 51%, Proparco (filiale CCCE) 20%, SEPIA et Fininter 14%, Minoterie et Aliments de Bétail (MAB) 10% et AFRIGO 5%.

Un directeur de nationalité francaise assisté d'un adjoint congolais devenaient responsables de la gestion de la ferme construite en 1984–85 à l'aide d'un prêt du gouvernement francais (CCCE) de 520 millions FCFA.

Diverses contraintes identifiées dès le début ont miné le fonctionnement de la ferme:

Ceci résultait en de fortes mortalités s'élevant jusqu'à 80 pour cent du cheptel en 1986 et en de très faibles rendements piscicoles. Les productions réalisées au cours des cinq premières années (Tableau 10) n'ont jamais atteint la moitié de celle préparée pour la phase pilote (140 t/an), initialement planifiée pour deux ans.

Finalement, l'exploitation fut forcée de s'arrêter en 1990, face à un déficit d'exploitation très lourd, s'élevant à 37 millions FCFA en 1989 (Franqueville et Lazard, 1991).

1.7.4 Projets de développement divers
  1. Pisciculture scolaire

    Après avoir financé l'installation d'un groupement de jeunes désoeuvrés à la station piscicole d'Etat de la Tsiémé pour un montant de 3,05 millions FCFA, le gouvernement canadien dans le cadre de son programme Focil (Fonds canadien pour les initiatives locales) a initié le projet Focil - Congo 15-02-00/88/89 Poo-Bou intitulé “Activités agricoles des écoles” et portant spécifiquement sur la pisciculture.

    Se greffant sur les activités du projet PNUD-FAO de Développement de la pisciculture rurale, le projet Focil était prévu pour deux ans (1988–1989) et basé sur un don de 12,65 millions FCFA.

    Ses objectifs consistaient à développer la pisciculture dans les écoles afin de préparer les élèves à exploiter efficacement les ressources naturelles du pays.

    Le financement canadien servant uniquement pour l'équipement des écoles en matériel aratoire et didactique, l'exploitation des étangs (achat d'alevins et d'aliment principalement) devait être financée par les écoles elles-mêmes avec l'aide des parents d'élèves. Certaines écoles ont cependant bénéficié en outre d'une aide substantielle du PAM.

    Parmi les acquis de ce projet, on peut citer (Tableau 13):

    Avec la réduction des activités au sein du projet de Développement de la pisciculture rurale, le projet Focil ne bénéficie plus du suivi requis d'où la baisse de rendement observée dès 1991 en milieu scolaire.

  2. Opération pilote de vulgarisation agricole

    Avec l'assistance financière de la Banque mondiale, le Congo a initié le “Projet national de vulgarisation et de recherche d'adaptation”, un projet multidisciplinaire impliquant vulgarisation, recherche d'adaptation, formation et promotion rurale, suivi et évaluation.

    Ce projet, d'un coût de 15,8 millions USD avec 76 pour cent de financement extérieur et 24 pour cent de financement gouvernemental (Banque mondiale, 1990) a démarré en 1987 avec l'Opération pilote de vulgarisation agricole (OPVA).

    Le projet vise à appuyer les objectifs à long terme fixés à l'agriculture par le Gouvernement. A court terme, il devrait contribuer également à la génération d'emplois pour les fonctionnaires licenciés de la fonction publique (ajustement structurel) et les jeunes (Banque mondiale, 1990).

    L'OPVA s'est exécuté de 1987 à 1990 dans 10 districts répartis dans cinq Régions (Kouilou, Lékoumou, Pool, Cuvette et Likouala). Elle a couvert toutes les spéculations (production animale, production végétale et pisciculture) et a réussi à faire construire 67 étangs entre 1987 et 1990.

    Par deux fois, le projet PNUD-FAO de Développement de la pisciculture rurale a été sollicité en sous traitance pour la formation des agents de vulgarisation de l'OPVA dans le domaine de la pisciculture.

    Depuis 1990, les activités de l'OPVA se réduisent à un programme minimum pour des raisons financières. Son volet pisciculture a été confié au projet de Pisciculture Paysanne depuis 1991.

Tableau 13

Evolution de la pisciculture en milieu scolaire, 1988–1992

Année19881989199019911992
Nombre d'écoles1822262828
Nombre d'élèves3 6504 4005 2005 6005 600
Nombre d'étangs4148556058
Superficie des étangs (m2)9 50012 66413 19014 44714 589
Rendement moyen (kg/are/an)13,9813,6423,7711,3217,12
Nombre de réunions12611161
Nombre de participants-3704201 40310

Source: Projet de Développement de la pisciculture rurale

2. LE SECTEUR DE LA RECHERCHE AQUACOLE

2.1 Description du secteur

2.1.1 Principaux participants

Jusqu'à ce jour, la recherche en aquaculture au Congo est essentiellement menée par le Service de Recherche et Expérimentation piscicoles créé en 1983 au cours du projet PNUD-FAO de Développement de la pisciculture rurale.

C'est une structure étatique basée à la station piscicole de Djoumouna, près de Brazzaville. Administrativement, elle dépend du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage, de l'Environnement, du Tourisme et des Loisirs.

La Direction Générale de la Recherche Scientifique et Technique (DGRSt) du Ministère de la Recherche Scientifique dont les activités sont à 90 pour cent tournées vers la production végétale n'a jamais initié la moindre activité dans le domaine de l'aquaculture; le personnel permettant l'ouverture d'un tel département n'existe pas (Andoka, 1993, comm. pers.). Cependant, dans le cadre du Projet de Développement et opérations pilotes pour la gestion de l'écosystème forestier du Mayombe, financé avec la participation du PNUD et de l'UNESCO, des études de base ont été entreprises sur la systématique des poissons présents dans le Mayombe. Une des perspectives de ce projet est de construire des étangs pour mener des activités de recherche sur certaines espèces jugées intéressantes. Le Musée Royal de Tervuren (Belgique) collabore à ce programme (Mamonekené, 1992, comm. pers.).

2.1.2 Objectifs de recherche

A ce Service de recherche ont été assignés les objectifs suivants:

Toutes les activités de vulgarisation et formation du Projet de Développement de la pisciculture rurale devaient découler des résultats mis au point par ce service placé en amount du développement.

2.1.3 Orientation générale

La recherche aquacole a été essentiellement orientée vers la biotechnologie ainsi que le montre la liste des programmes de recherche conduits de 1983 à 1992 (Annexe 2).

Pour certains programmes, l'aspect économique a été abordé mais globalement, aucun programme n'a été orienté vers les aspects économiques, sociaux ou environnementaux.

2.1.4 Ressources disponibles

Il n'existe aucune station piscicole vouée entièrement à la recherche. Cependant, à la station de Djoumouna, sur un total de 44 étangs pour une superficie de 625 ares, 15 étangs (47,70 ares ou 7,5 pour cent de la superficie totale) sont affectés à la recherche. Un laboratoire faisant en même temps office de bureau est aussi utilisé par le Service de la recherche.

Les équipements récemment acquis grâce aux bourses de recherche octroyées par l'African Development Foundation (ADF) et la Fondation Internationale pour la Science (FIS) sont de bonne qualité et permettent les analyses courantes à l'échelle locale (Annexe 3). Ils sont cependant insuffisants pour permettre d'étendre la recherche à l'échelle nationale.

De 1983 à 1992, le Gouvernement lui-même a mis près de 6 millions FCFA à la disposition de la recherche, par l'intermédiaire du projet de Développement de la pisciculture rurale (Tableau 14).

Tableau 14

Financement du Service de la Recherche par le Gouvernement (en FCFA)

AnnéeMontants alloués
1983   224 225
19841 194 211
19851 149 630
1986   304 016
1987   955 642
19881 188 702
1989   342 860
1990   304 391
1991   131 140
1992     16 665
Total5 811 482

Source: Projet de Développement de la pisciculture rurale

L'ADF a contribué, sous forme de don, près de 10 millions FCFA alors que la FIS a octroyé trois bourses de recherche pour un montant total de 30 000 USD.

Actuellement, six agents sont affectés au Service de Recherche, dont trois cadres supérieurs (Annexe 4).

2.1.5 Principaux programmes de recherche
  1. Reproduction artificielle et alevinage de Clarias gariepinus

    Se situant dans le cadre de l'expérimentation de l'élevage d'espèces locales à haute valeur marchande, des travaux ont été menés sur le poisson chat africain (Clarias gariepinus) dans le but de mettre au point une méthode de production massive d'alevins adaptée aux réalités locales.

    De 1987 à 1989, des essais de reproduction artificielle et d'alevinage en étangs ont été menés. Tout au long de l'année, la reproduction artificielle est possible grâce à l'injection d'extraits hypophysaires de carpe. L'incubation des oeufs se fait en hapas de 1 m3 construits en toile moustiquaire (mailles de 0,5 mm), alors qu'ils adhèrent aux racines de plants de jacinthe d'eau (E. crassipes) flottant à la surface de l'eau.

    La FIS a financé ce programme à raison de 10 000 USD.

  2. Elevage associé poulets-poissons

    Dans le cadre de l'analyse et de la mise au point de techniques piscicoles performantes, un essai d'élevage associé poulets-tilapia du Nil a été mené de décembre 1988 à février 1991.

    Le but de ce programme était de valoriser les fientes de poulets par la fumure organique directe des étangs et l'accroissement de la nourriture naturelle des poissons. L'objectif était de déterminer la densité de poulet nécessaire pour réaliser une fertilisation optimale des étangs.

    Ce programme a été financé par le FIS à raison de 10 000 USD.

  3. Normes d'alimentation au son de blé

    Dans le même cadre de l'analyse et de la mise au point de techniques piscicoles performantes, des recherches ont été menées sur l'utilisation du son de blé pour l'alimentation supplémentaire de tilapias du Nil en étangs.

    L'objectif était de déterminer les quantités de son de blé nécessaires pour une production de poisson économiquement intéressante.

    Ce programme a été totalement financé par le Gouvernement à raison de 1 120 000 FCFA.

  4. Rouissage de manioc en étang

    Ce programme se situe aussi dans le cadre de l'analyse et de la mise au point de techniques piscicoles performantes. Le but de ce programme était d'essayer de valoriser le rouissage traditionnel du manioc en l'utilisant pour fertiliser l'eau de l'étang et augmenter ainsi la production de protéines animales en zone rurale. Ceci impliquerait aussi les femmes dans la pisciculture.

    Le programme est financé depuis 1991 par l'ADF pour un montant de 9 867 500 FCFA et pour une durée de deux ans. Une superficie d'étangs de près de 20 ares a été utilisée à la station de Djoumouna et empoissonnée avec des tilapias du Nil. Aucune alimentation supplémentaire n'est utilisée.

2.2 Cadre institutionnel du secteur

2.2.1 Contexte administratif

La seule structure s'occupant de la recherche aquacole étant un Service dépendant du projet de Développement de la pisciculture rurale, les programmes de recherche sont essentiellement définis au niveau de la Direction de ce projet, sur la base des besoins identifiés sur le terrain par les Services de vulgarisation et de gestion.

Les financements sont octroyés soit par l'Etat, soit recherchés à l'extérieur par les chercheurs eux-mêmes, en utilisant leurs relations personnelles.

Les résultats sont utilisés d'abord dans le cadre même du projet par les Services de vulgarisation et de gestion. Les rapports adressés par la Direction du projet à sa tutelle font en outre état des résultats acquis par la recherche afin d'en assurer une diffusion plus large.

2.2.2 Tâches déléguées à la recherche

Dans le cadre du projet de Développement de la pisciculture rurale, la recherche soutient le processus de développement. Les programmes et les résultats répondent directement aux objectifs de ce projet.

2.3 Contribution de la recherche au développement

2.3.1 Collaboration recherche-production: Raisons

En dehors des stations d'Etat, il n'y a que peu de collaboration recherche-production. Celle-ci se limite à des contacts individuels entre chercheurs et producteurs.

2.3.2 Collaboration recherche-production: Sujets

La collaboration entre la recherche et le secteur de production n'est active que dans des sujets d'ordre technique et économique.

Des sujets tels que le manque d'alevins de tilapia et de poisson-chat, le faible poids marchand des tilapias à la récolte, etc. ont constitué la base de cette collaboration.

2.3.3 Collaboration recherche-production: Mécanisme

Les mécanismes permettant la collaboration recherche-production sont représentés par la vulgarisation (présence d'un Service de vulgarisation au sein du projet) et par le transfert direct de technologie parmi les techniciens du projet.

Outre les rapports à caractère administratif régulièrement transmis à la tutelle, il n'existe aucun mécanisme de publication des résultats au niveau national.

2.3.4 Résultats obtenus
  1. Reproduction artificielle et alevinage de Clarias gariepinus

    En étangs non protégés, la production moyenne d'alevins de Clarias gariepinus atteint 5,7 ± 10,4 ind./m2/cycle alors qu'en étangs complètement entourés de tôles en aluminium constituant un mur de 0,8 m de hauteur, la production moyenne est de 30,3 ± 13,2 alevins/m2/cycle (De Graaf et al., 1990). Les principales causes de cette faible production en étangs non protégés sont la compétition au niveau de l'alimentation à cause de la présence de grenouilles et le cannibalisme entre les alevins.

    Cette technique a fait l'objet d'un film vidéo réalisé par le projet et destiné aux centres de formation de toute la zone intertropicale (FAO, 1991).

    Depuis 1989, l'élevage d'alevins de C. gariepinus est vulgarisé en milieu rural. La production de cette espèce représente actuellement 2 pour cent de la production totale de la Station de Djoumouna.

    Les contraintes identifiées lors de l'exécution de ce programme sont (Galemoni, 1993, comm.pers.):

  2. Elevage associé poulets-poissons

    La meilleure croissance des poulets (25,33 g/jour) a été observée à la densité moyenne de 2,67 poulets/m2 de poulailler.

    Le meilleur rendement net en poisson obtenu dans les étangs (2 517 kg/ha/an) a été observé à la densité de 8 poulets/are d'étang (Kali-Tchikati, 1990a).

    Bien que la faisabilité techno-économique ait été démontrée, la technique n'est pas encore vulgarisée en milieu rural à cause de l'espèce de poulet utilisée (Leghorn) et du fait que l'espèce locale n'a pu être testée suite à la faible disponibilité en poussins.

    Les contraintes identifiées sont (Kali-Tchikati, 1990a):

  3. Normes d'alimentation au son de blé

    Dans les stations d'Etat, la norme établie consiste à distribuer des rations journalières de son de blé variant de 11 à 6 pour cent de la biomasse de tilapia en fonction de l'évolution du poids moyen des poissons de 25 à 200 g. Cette norme a permis l'obtention d'un rendement net équivalent à 74,55 ± 14,98 kg/are/an. Un rendement similaire a pu être obtenu avec une ration de son plus faible, additionné de 3.5 kg de fientes de poule/are/semaine (De Graaf, 1989).

    En milieu rural, en l'absence de pêches de contrôle permettant de suivre la croissance des poissons, la ration alimentaire varie en fonction de la superficie de l'étang et du nombre de jours de l'élevage. Il a été démontré que la distribution en six mois de 160 kg de son de blé par are d'étang permet d'obtenir un rendement piscicole équivalent à 40 kg/are/an.

    Le son de blé reste le seul sous-produit vulgarisé comme aliment piscicole supplémentaire en milieu rural depuis 1988. Il est aussi à la base de toute la production piscicole dans les stations d'Etat depuis 1984.

    Aucune contrainte n'a été identifiée au cours de ce programme.

  4. Rouissage de manioc en étang

    Le premier essai mené à la station de Djoumouna (septembre 1991–mars 1992) a permis d'observer que le meilleur rendement net (14,7 kg/are/an) et le poids moyen le plus élevé (71,4 g) ont été obtenus par le rouissage de 100 kg de manioc par are, toutes les deux semaines au cours des 218 jours d'élevage (Galemoni, 1992, comm. pers.).

    Ces recherches se poursuivent afin de confirmer ces résultats préliminaires avant de pouvoir en envisager la vulgarisation.

    Le seule contrainte identifiée au cours de ce programme est la difficulté d'approvisionnement régulier en manioc.

3. PRIORITES DE DEVELOPPEMENT ET DE RECHERCHE AQUACOLES

Les priorités définies dans ce document résultent de deux séances de travail qui ont regroupé les cadres concernés par l'aquaculture. Ces séances de travail (12.12.92 et 24.02.93) ont été présidées par le Cabinet du Ministre d'abord, puis par la Direction des Etudes et de la Planification du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage.

3.1 Lignes prioritaires de développement

3.1.1 Plan national de développement de l'aquaculture

Pour diriger le développement à court et moyen terme selon les orientations prioritaires établies par le Gouvernement et pour éviter toute intervention isolée s'écartant de ces orientations, il est primordial de mettre en place un plan national de développement de l'aquaculture.

Ce plan guiderait aussi les donateurs potentiels dans leurs interventions futures et coordonnerait leurs actions, afin d'éviter le gaspillage de ressources humaines et financières.

La mise en place à court terme de ce plan peut se faire avec une assistance technique et financière extérieure pour un montant approximatif de 30 millions FCFA.

3.1.2 Restructuration de l'administration

Pour un meilleur suivi de toutes les activités d'aquaculture sur le territoire national, il faut une structure administrative dynamique qui puisse centraliser toutes les informations. Il faut aussi renforcer les canaux de communication entre les différents intervenants et mettre en place un système d'information et de documentation fonctionnel.

Cette priorité à exécuter à court terme par le Ministère de tutelle devrait bénéficier d'une assistance financière extérieure de près de 5 millions FCFA.

3.1.3 Crédit pour le développement de la pisciculture semi-intensive

La pisciculture en milieu rural ne bénéficiant pas d'un soutien au développement durable, il devient prioritaire de mettre en place une politique de vulgarisation élitiste. Celle-ci permettrait de concentrer les moyens réduits de vulgarisation et de formation disponibles sur de petites entreprises à vocation commerciale utilisant un système de production semi-intensif en zone péri-urbaine (Koubakouenda et Marquet, 1990).

Cela consisterait à sélectionner des pisciculteurs possédant un bon site piscicole d'au moins 1 ha d'étangs et suffisamment motivés pour produire du poisson selon la technologie utilisée avec succès dans les stations d'Etat. Un système de crédit pourrait être mis en place pour les aider à démarrer.

Avec une assistance technique et financière extérieure, le coût de cette priorité pour le court et moyen termes est évalué à près de 100 millions FCFA.

3.1.4 Etudes socio-économiques en vue de la privatisation de certaines stations d'Etat

Le Congo compte en ce moment 23 stations piscicoles pour une superficie totale de 30,74 ha mais seulement 10 d'entre elles fonctionnent de manière plus ou moins acceptable. Cela résulte du fait que, de toutes ces stations héritées des premières années d'indépendance:

  1. Quelques-unes sont situées dans un environnement socio-économique fort intéressant et préśentent des potentialités permettant d'y augmenter la production piscicole.

  2. Certaines se trouvent dans un environnement socio-économique peu favorable à une exploitation rationnelle (e.g. localité enclavée et manque de marché).

  3. D'autres présentent des problèmes techniques ne permettant pas un fonctionnement continu (e.g. débit d'eau, qualité de l'eau et nature des étangs).

  4. D'autres enfin, quoique viables au point de vue technique, se trouvent dans un environnement qui, socialement, ne permet pas leur exploitation (e.g. vols fréquents et actes de vandalisme).

Pour éviter d'affecter des agents de l'Etat dans toutes ces stations en vue d'une augmentation de la production, il est nécessaire de mener à court terme une étude socio-économique portant sur le devenir de chacune de ces stations.

Une équipe multidisciplinaire nationale assistée de consultants internationaux pourrait s'occuper de cette étude pour un montant de 8 millions FCFA.

3.1.5 Spécialisation de cadres moyens et supérieurs

Le secteur aquacole étant caractérisé par la présence d'un nombre insignifiant de cadres qualifiés, il est impératif de penser à une politique dynamique de formation de ce type de personnel.

Des cadres supérieurs devraient être formés ou spécialisés à l'extérieur par l'octroi de bourses. Les formations de niveau moyen pourraient être assurées par LAAC, LTAO et ENEF à condition que les programmes soient revus et renforcés en vue d'une plus grande prise en compte de l'aquaculture. Le programme de formation à l'IDR devrait également être soumis à ce genre de réaménagement.

Les besoins à court et moyen termes sont estimés à 20 cadres supérieurs et 50 cadres moyens. Un financement extérieur non déterminé est nécessaire.

3.1.6 Législation

Pour combler le vide juridique constaté dans le domaine de l'aquaculture (voir section 1.1.4), il est impératif de penser à mettre en place, à court terme, une législation devant désormais codifier l'exercice de la fonction aquacole au Congo.

Une participation technique et financière extérieure est sollicitée pour un montant de 35 millions FCFA.

3.2 Lignes prioritaires de recherche

3.2.1 Construction d'un centre de recherche en eau douce

Pour dynamiser la recherche aquacole au Congo, la présence d'infrastructure est une des priorités. La recherche aquacole ne devrait plus se cantonner uniquement dans les 15 étangs présents à Djoumouna mais il faudrait un centre affecté exclusivement à la recherche piscicole en eau douce; ce centre comprendrait des étangs, une écloserie, un laboratoire, des installations diverses pour l'association de l'aquaculture à d'autres activités, etc.

Pour ne pas alourdir les coûts d'installation de ce centre par la construction d'une nouvelle station piscicole, une des stations existant déjà pourrait être affectée à la recherche. La station de Loulombo conviendrait compte tenu de son environnement socio-économique qui limite tout effort de développement, de ses eaux propices aux activités de recherche et de sa position géographique favorable (route nationale, voie ferrée, proximité d'une ligne à haute tension).

Cette priorité, à réaliser à court terme, nécessite une participation extérieure. Le coût est évalué à près de 120 millions FCFA.

3.2.2 Promotion d'espèces locales à haute valeur marchande

En dehors de O. niloticus et de C. gariepinus dont les différentes phases d'élevage sont déjà maîtrisées, une des lignes prioritaires de la recherche consiste à cibler celle-ci sur certaines autres espèces à haute valeur marchande.

A moyen terme, à cause de leur impact potentiel sur le marché, Ophiocephalus sp. et Distichodus sp. ont été désignées comme espèces prioritaires.

Cette recherche devrait être réalisée avec une participation extérieure pour un montant de 20 millions FCFA.

3.2.3 Amélioration de l'alimentation

L'alimentation naturelle et complémentaire des animaux d'élevage étant l'un des facteurs les plus importants pour assurer la production et sa rentabilité économique, il est impératif que la recherche aquacole se consacre à la mise au point de formules alimentaires performantes valorisant de préférence les fertilisants et ingrédients locaux dans la perspective de leur disponibilité.

C'est une recherche à mener à moyen terme dont le coût est estimé à 20 millions FCFA, avec une participation extérieure.

3.2.4 Formation de chercheurs

Comme pour le développement, la recherche aquacole manque pratiquement d'acteurs et une politique dynamique de formation de cadres s'impose.

A court terme, la formation de cinq chercheurs serait nécessaire, avec une participation extérieure.

BIBLIOGRAPHIE

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Annexe 1

CADRES SUPERIEURS AYANT PARTICIPE AU DEVELOPPEMENT PISCICOLE

Nom et prénomNiveau de formationFonctionPériode
Ndzoro, FidèleIngénieur des techniques forestièresChef, Service Pêche et Pisciculture
Directeur, Projet PRC/79/007
Directeur, Direction de la Pisciculture
1980–84
1981–82
1984-
Iwari, MauriceSpécialiste en aquacultureDirecteur, Projet PRC/79/0071982–84
Koubakouenda, HenrietteSpécialiste en aquacultureDirectrice, Projets PRC/79/007 et PRC/88/0071984–90
Okoko, MarcelSpécialiste en aquacultureDirecteur, Projet de Pisciculture Rurale1990–92
Kali-Tchikati, EdouardSpécialiste en aquacultureChef, Service de Vulgarisation
Directeur, Projet Pisciculture Rurale
1984-
1992-
Mayet, JosephSpécialiste en aquacultureDirecteur adjoint, FPIB1985–90
Kibokani, AugusteIngénieur des travaux rurauxCoordonnateur, Projet Pisciculture Paysanne1991-
Nkieli, LambertAgent technique principal des eaux et forêtsChef, Service de Gestion
(PRC/79/007)
Chef, Service de Gestion, Direction de la Pisciculture
1982–83
1984–91
Ntsourou, Lucien JulesConducteur d'agricultureChef, Service de Vulgarisation
(PRC/79/007)
Chef, Service de Promotion
Piscicole, Direction de la Pisciculture
1982–84
1984–86
Mouanga, IsidoraSpécialiste en aquacultureChef, Service de Gestion
(PRC/79/007 et PRC/88/007)
1983-
Mbemba, PierreInspecteur vétérinaireChef, Service de Promotion
Piscicole, Direction de la Pisciculture
1986–88
Banzoussi, BernardIngénieur de développement ruralChef, Service de Promotion
Piscicole, Direction de la Pisciculture
1988–90
Makanga, SimonIngénieur de développement ruralChef, Service de Gestion, Direction de la Pisciculture1992-
Avi-Aliala, MauriceZootechnicienChef, Service de Promotion
Piscicole, Direction de la Pisciculture
1992-
Paka-PakaIngénieur en hydrauliqueChef, Service des Aménagements Hydrauliques, Direction de la Pisciculture1990-

Annexe 2

PROGRAMMES DE RECHERCHE PISCICOLE

  1. Reproduction artificielle et alevinage de Clarias gariepinus

  2. Reproduction artificielle de Ophiocephalus obscurus

  3. Polyculture O. niloticus - Clarias gariepinus

  4. Polyculture O. niloticus - Ophiocephalus obscurus

  5. Amélioration des rendements piscicoles dans les stations d'Etat

  6. Valorisation des sous-produits agricoles comme aliment piscicole

  7. Valorisation du rouissage de manioc en étang

  8. Elevage de Macrobrachium sp.

  9. Dynamique des populations de O. niloticus en étangs

  10. Elevage associé poulets-poissons

  11. Biologie de Eutropius niloticus

  12. Biologie de Schilbe mystus

  13. Induction de l'ovulation chez Clarias gariepinus par l'injection d'hypophyse de porc

  14. Elevage de O. niloticus en cages flottantes

  15. Etablissement des normes d'alimentation au son de blé

  16. Essai d'alimentation aux blocs de mélasse

  17. Biologie de Labeo sp.

  18. Etude du rapport gonadosomatique de O. obscurus

  19. Production massive d'alevins de O. niloticus

Annexe 3

EQUIPEMENTS DE RECHERCHE

2Microscopes Olympus
2Loupes binoculaires Olympus
1Appareil de Kjeldhal
2Pompes à eau
15Aquaria
2Trousses d'analyse d'eau
1Trousse d'analyse du sol
2Oxymètres
1Filet à plancton
1Boîte de dissection
1Thermomètre
1Disque de Secchi
1Epervier
1Senne
2Balances Salter
1Balance de précision électronique
1Balance de précision Ohaus
1Balance Fulgor

Annexe 4

PERSONNEL AFFECTE A LA RECHERCHE PISCICOLE

Nom et prénomNiveau de formationFonctionPériode
Koubakouenda, HenrietteSpécialiste en aquacultureChef de service1983–84
Banzoussi, BernardIngénieur de développement ruralChef de service1984–88
Galemoni, FélixIngénieur de développement ruralChef de service1988-
Atsango, Claude BenoitInspecteur vétérinaireCollaborateur1991-
Adzou-Ngami-Onka, EdouardConducteur d'agricultureCollaborateur1988-
Massengo, RogerConducteur principal d'agricultureCollaborateur1990-
Mayela, DanielContrôleur d'élevageCollaborateur1991-
Nahouenandi, AnselmeIngénieur des travaux d'élevageCollaborateur1993-
Mamonekene, VictorHydrobiologisteResponsable de recherche ichtyologique - Projet Mayombe1990-

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