GEORGIE* (22 juin)

Les premières perspectives pour la récolte céréalière de 1997 restent satisfaisantes malgré les dégâts récemment causés par les pluies dans certaines régions. Si les conditions de croissance demeurent favorables, la production de céréales de 1997 pourrait être supérieure au bon niveau de l'année précédente. La privatisation du système de production céréalière et de distribution du pain progresse de façon satisfaisante et les agriculteurs sont incités à maximiser leur production. La superficie labourée pendant l'hiver en vue des semis de céréales a augmenté d'au moins 50 000 hectares, tandis que les pluies et les chutes de neige abondantes de l'hiver ont favorisé la reconstitution des réserves d'humidité des sols après le temps sec de l'an dernier.

La superficie consacrée au blé d'hiver a augmenté. On prévoit également une expansion des semis de céréales de printemps (maïs). La disponibilité accrue de micro crédits agricoles pour l'achat d'intrants pourrait elle aussi avoir un effet bénéfique sur les rendements.

Après la bonne récolte de 635 000 tonnes engrangée en 1996, les besoins d'importations céréalières sont estimés à environ 500 000 tonnes, dont plus des deux tiers devraient être couverts par la filière commerciale. Comme ce volume de céréales avait déjà été importé au début de 1997, il pourrait y avoir une augmentation des importations effectives allant jusqu'à 50 pour cent. Parallèlement, le taux de chômage reste élevé et une aide alimentaire demeure nécessaire en faveur des populations les plus vulnérables, y compris réfugiés et personnes déplacées à l'intérieur du pays. Les bénéficiaires des secours du PAM ont été réduits de 300 000 à 200 000 personnes. L'acheminement des approvisionnements alimentaires du PAM est assuré jusqu'à mi-octobre, mais une aide supplémentaire de 3 000 tonnes (soit environ 1,4 million de dollars E.-U.) sera nécessaire pour garantir la poursuite des distributions de vivres jusqu'à fin 1997.