La production céréalière totale de 1997 est estimée à 11,5 millions de tonnes, soit un résultat inférieur de 15 pour cent à celui de 1996, mais supérieur à la moyenne des cinq années précédentes. En juin-juillet, un temps exceptionnellement humide et froid pour la saison a retardé la moisson des céréales secondaires. La production de maïs a été réévaluée, soit 8,5 millions de tonnes, mais elle reste inférieure de 16 pour cent à la production record de l'an dernier; elle demeure cependant légèrement supérieure à la moyenne. Les pluies importantes qui sont tombées récemment devraient être bénéfiques aux récoltes d'hiver, qui sont actuellement en phase de germination.
La situation alimentaire devrait rester satisfaisante durant la campagne de commercialisation 1997/98. Le pays pourrait avoir jusqu'à 1 million de tonnes de maïs à exporter, et c'est la première année depuis des décennies que la libéralisation totale des échanges autorise les négociants privés à exporter du maïs en quantité illimitée.
La récolte céréalière de 1997 est estimée à 431 000 tonnes, soit 15 pour cent de moins que le bon résultat de la campagne précédente, du fait des précipitations inférieures à la normale. Les pluies ont été caractérisées par un démarrage tardif, une période étendue de sécheresse au milieu de la campagne et une fin de campagne inégale, ce qui a eu pour résultats l'annulation ou le retard des semis, ainsi qu'une baisse des rendements dans plusieurs régions, notamment dans les zones côtières de l'ouest. Les superficies cultivées ont augmenté grâce aux ONG et aux organismes des Nations Unies, qui ont fourni des semences et des outils aux personnes déplacées et aux réfugiés. Cependant, dans les principales régions productrices, la production céréalière continue d'être limitée par la pénurie d'engrais, de matériel de protection phytosanitaire et de produits chimiques, d'outils manuels et d'équipement de traction animale.
La situation des approvisionnements alimentaires dans le pays demeure tendue. Avec une consommation céréalière intérieure estimée à 972 000 tonnes, il sera nécessaire d'importer quelque 531 000 tonnes de céréales durant la campagne de commercialisation 1997/1998. On estime que 279 000 tonnes pourront être importées par les circuits commerciaux, ce qui laissera subsister un déficit de 252 000 tonnes, qui devra être couvert par l'aide alimentaire, dont 128 000 tonnes d'aide alimentaire d'urgence pour les groupes vulnérables. En outre, une aide alimentaire sera nécessaire pour contribuer au processus de relèvement. De plus, les hostilités qui ont éclaté récemment dans le nord-est du pays ont aggravé une situation déjà précaire sur le plan de la sécurité, ce qui veut dire qu'une aide alimentaire plus importante sera nécessaire dans les mois à venir. Jusqu'ici, les annonces de contributions d'aide alimentaire pour la campagne de commercialisation en cours se chiffrent à 183 000 tonnes, dont 129 000 ont déjà été livrées.
La production de céréales secondaires pour 1997 est estimée à 27 000 tonnes, dont 21 000 tonnes de mil et de sorgho, soit le tiers de la récolte de la campagne précédente. La production de maïs est tombée à 6 000 tonnes, contre 23 000 tonnes l'an passé. Les rendements des cultures semées en novembre/décembre peuvent avoir été compromis par la sécheresse de février. Quelques ravageurs ont également été signalés pendant la campagne, dont des oiseaux Quelea dans certaines parties des régions du centre, du nord et du sud.
La situation des approvisionnements alimentaires pour la campagne de commercialisation 1997/98 s'annonce satisfaisante, car les besoins d'importations de céréales devraient être couverts par les importations commerciales.
Les estimations officielles pour la récolte céréalière de 1997 indiquent une production de 109 000 tonnes, ce qui est inférieur à la moyenne et très éloigné du résultat record de 1996. Ce chiffre est dû en partie à une période de sécheresse en février dans les régions du sud et à une gelée précoce durant les deux dernières semaines d'avril. La production est estimée à 90 500 tonnes de maïs, 13 000 tonnes de sorgho et 5 300 tonnes de blé.
Compte tenu de la baisse de production escomptée, la situation des approvisionnements alimentaires pour la campagne de commercialisation 1997/98 s'annonce tendue. Le déficit en céréales devrait atteindre les 260 000 tonnes, dont environ 95 000 tonnes d'aide alimentaire, pour laquelle une assistance internationale pourra être nécessaire afin de répondre aux besoins des groupes vulnérables. Jusqu'ici, les annonces de contributions d'aide alimentaire représentent 6 000 tonnes, dont 5 000 ont déjà été livrées.
La production céréalière totale de 1997 est estimée à 2,7 millions de tonnes, résultat à peu près identique à celui de 1996. Cela est dû, pour l'essentiel, à de bonnes conditions climatiques, en dépit de la baisse potentielle des rendements résultant du repiquage tardif du riz de la deuxième (et principale) campagne. Dans le sud-ouest, les récoltes ont subi les attaques des criquets migrateurs. Une mission FAO/PAM est actuellement dans le pays pour évaluer les effets de ces attaques sur l'état des cultures et sur la situation alimentaire dans les régions du sud. Avec la fin des pluies en mai/juin, les essaims se sont déplacés en direction du nord, où ils risquent, plus tard dans l'année, de menacer dangereusement la récolte de riz dans le nord- ouest. Le gouvernement a entrepris des opérations de lutte antiacridienne avec l'appui de la communauté internationale et la coordination de la FAO.
La situation des approvisionnements alimentaires durant la campagne de commercialisation 1997/98 s'annonce satisfaisante et l'essentiel du déficit vivrier pourrait être couvert par les achats locaux et les importations commerciales.
La récolte de maïs pour 1997 est estimée à environ 2 millions de tonnes, résultat légèrement supérieur à celui de l'an dernier, qui se situait au-dessus de la moyenne. La production de riz, de sorgho et de blé devrait être comparable à celle de l'an dernier. Cela est la conséquence des précipitations généralement abondantes enregistrées au cours de la saison, malgré l'arrivée tardive des pluies dans le nord, des périodes de sécheresse dans plusieurs secteurs et des inondations dans certaines parties du sud.
Compte tenu des résultats favorables de l'année, la situation des approvisionnements alimentaires devrait être satisfaisante durant la campagne de commercialisation 1997/98. Cependant, les secteurs touchés par la sécheresse dans le nord et par les inondations dans le sud auront besoin d'une aide alimentaire, et la situation devra être suivie de près au cours des prochains mois.
La production céréalière de 1997 est estimée à 1,53 million de tonnes, soit environ 11 pour cent de plus que l'année dernière. La récolte de maïs devrait, pour la première fois au cours des dernières années, dépasser 1 million de tonnes. La production de manioc, l'autre aliment de base, ainsi que de haricots et d'arachides, a également augmenté. La situation des approvisionnements alimentaires du pays durant la campagne de commercialisation 1997/98 devrait donc continuer de s'améliorer par rapport aux années précédentes.
Cependant, le pays aura besoin d'importer, selon les estimations, 205 000 tonnes de riz et de blé. De plus, un grand nombre d'agriculteurs victimes des inondations pourraient souffrir de pénuries alimentaires au cours des prochains mois. Les besoins d'aide alimentaire sont estimés à environ 112 000 tonnes de céréales. Les annonces de contributions représentent actuellement 90 000 tonnes, dont 51 000 ont déjà été livrées.
La production céréalière de 1997 est estimée au chiffre record de 172 600 tonnes, soit presque le double de celle de l'an dernier, ce qui résulte de l'augmentation des superficies ensemencées et de l'augmentation des rendements à la suite de précipitations abondantes dans les régions céréalières du nord pendant une bonne partie de l'année.
La situation alimentaire devrait être satisfaisante durant la campagne de commercialisation 1997/98. Cependant, en dépit de cette production record, il sera nécessaire d'importer 83 400 tonnes de céréales (46 500 tonnes de blé et 36 900 tonnes de maïs) pour satisfaire les besoins de consommation nationaux, qui devraient être couverts par la filière commerciale.
La récolte de maïs de 1997 est estimée à 81 000 tonnes, chiffre très inférieur à celui de l'année précédente mais proche de la moyenne. Cette réduction s'explique par la très mauvaise récolte du Lowveld.
La situation alimentaire générale pour la campagne de commercialisation 1997/98 devrait rester satisfaisante, grâce à la disponibilité d'importants stocks de report de la bonne récolte de maïs de 1996. Toutes les importations de maïs en 1997/98 devraient être assurées par la filière commerciale.
La production céréalière pour 1997 est estimée à 1,1 million de tonnes, dont une production de maïs de 960 000 tonnes, inférieure de 32 pour cent à celle de l'année précédente. Cela s'explique par les pluies excessives du début de l'année et par un approvisionnement insuffisant d'engrais. La production de riz et de sorgho devrait également diminuer respectivement de quelque 14 pour cent et 6 pour cent par rapport à ses niveaux de 1996. Par contre, la production de mil devrait rester inchangée à quelque 55 000 tonnes.
Compte tenu de la réduction des disponibilités intérieures, la situation des approvisionnements alimentaires pour la campagne de commercialisation 1997/98 devrait être plus difficile que l'année précédente. Toutefois, les besoins d'importations céréalières de quelque 320 000 tonnes devraient être couverts par la filière commerciale.
La production céréalière de 1997 est estimée à quelque 2,7 millions de tonnes, contre 3,1 millions de tonnes en 1996. La récolte de maïs s'élève à 2,2 millions de tonnes, en baisse de 16 pour cent par rapport à la bonne récolte de l'année dernière, mais légèrement au-dessus de la moyenne. La production de mil et de sorgho est estimée à environ 220 000 tonnes, résultat comparable à celui de la récolte de 1996, qui était supérieur à la moyenne.
La situation nationale des approvisionnements alimentaires devrait rester satisfaisante durant la campagne de commercialisation 1997/98. Les disponibilités en maïs devraient couvrir la demande, y compris la reconstitution des stocks, et assurer un excédent exportable.