Les mauvaises conditions météorologiques enregistrées pendant la période de végétation ont affecté les récoltes de céréales qui sont actuellement rentrées. La production céréalière totale de 1997 devrait tomber au niveau le plus bas atteint depuis 20 ans et se situer à environ 1,08 million de tonnes contre un record de 4,6 millions de tonnes au cours de la campagne précédente, et moins de la moitié de la moyenne des cinq dernières années. La sécheresse a probablement brûlé 65 pour cent des 3,5 millions d’hectares emblavés cette année. La production de blé est estimée en 1997 à 750 000 tonnes, soit environ 73 pour cent de moins que l’année précédente. La production d’orge devrait s’établir à 300 000 tonnes contre 1,7 million de tonnes en 1996.
En raison des faibles niveaux de la production nationale en 1997, les importations de blé (à l’exclusion de la semoule) et de céréales secondaires pour l’année 1997/98 (juillet/juin) devraient augmenter fortement par rapport aux 3 millions et 0,8 million de tonnes respectivement de l’an dernier.
Les opérations de secours du PAM pour 1997/98 (juillet/juin) fournissent 6 250 tonnes de produits alimentaires de base à 49 000 réfugiés très vulnérables du Sahara occidental.
La production de blé, qui est irrigué dans sa presque totalité et dont la moisson s’est achevée il y a peu, est estimée à environ 5,5 millions de tonnes, soit 4 pour cent de moins que l’an dernier. Malgré les bonnes conditions météorologiques enregistrées jusqu’en avril, les violentes tempêtes de sable et les températures élevées qui ont prévalu à la fin de la période de végétation ont eu des effets négatifs sur les rendements.
En 1997/98 (juillet/juin), les importations de blé et de farine de blé devraient être en légère baisse et s’établir à 6,2 millions de tonnes, tandis que les importations de céréales secondaires, à peu près uniquement du maïs, devraient se maintenir au niveau de l’année dernière qui était de 2,7 millions de tonnes.
Les conditions de croissance étant peu favorables, seuls environ 4,8 millions d’hectares ont été emblavés pendant la campagne 1996/97 par rapport aux 6 millions d’hectares en 1995/96. La production céréalière de 1997, principalement du blé et de l’orge, est estimée à 3,35 millions de tonnes, bien au-dessous du niveau record de 9,7 millions de tonnes de l’an dernier.
Compte tenu de ce faible niveau de la production, on prévoit une hausse en 1997/98 (juillet/juin) de 1,4 million de tonnes des importations de blé, qui s’établiront à 2,4 millions de tonnes. La taxe à la valeur ajoutée sur le sorgho et le maïs a été réduite de 20 pour cent à 7 pour cent.
La production céréalière devrait fléchir fortement par rapport au niveau record de l’an dernier de 2,9 millions de tonnes, mais être de meilleure qualité compte tenu de l’absence de maladies. En raison de mauvaises conditions météorologiques et d’une baisse des emblavures, la production de blé est estimée à 660 000 tonnes, soit le tiers de la récolte précédente, tandis que la production d’orge devrait passer de 570 000 tonnes à 265 000 tonnes. Les superficies emblavées de la campagne 1996/97 ont beaucoup diminué, notamment dans les principales régions productrices du nord.
On prévoit que les importations de blé de 1997/98 (juillet/juin) seront en hausse sensible, et s’établiront à 1,1 million de tonnes contre 0,4 million de tonnes l’an dernier. Le pays devra reprendre, cette année, ses importations d’orge.