GHANA (18 novembre)

La saison des pluies a commencé début mars et les précipitations sont restées généralisées jusqu’à la dernière décade de juin où elles se sont considérablement raréfiées. Elles sont restées très faibles dans le sud et le centre en juillet et pendant la première quinzaine d’août, puis ont repris de la fin août à la fin octobre. Bien qu’en août le temps soit habituellement sec dans le sud, la période sèche a été particulièrement longue cette année, ce qui a probablement nui aux cultures de riz et de maïs dans cette zone et retardé les semis du maïs de la seconde campagne. On rentre en ce moment les récoltes de mil et de sorgho dans le nord et les perspectives sont favorables. Dans le sud, la production céréalière devrait être de l’ordre ou en-deçà de la moyenne, en raison des pluies irrégulières. Comme en 1996, la production de racines et de tubercules devrait dépasser la moyenne et compenser la baisse de la production céréalière. Les premières estimations pour 1997 établissent la production de céréales à 1,724 millions de tonnes, niveau inférieur à celui de l’an dernier, et celle de racines et de tubercules à quelque 13 millions de tonnes.

La situation des approvisionnements alimentaires est satisfaisante. Il reste encore au Ghana quelques réfugiés togolais, après les rapatriements massifs de 1996. Environ 30 000 réfugiés libériens reçoivent aussi une aide alimentaire. Les besoins d’importations céréalières pour 1997 sont estimés à 387 000 tonnes, principalement de blé et de riz.