Perspectives de l'Alimentation No. 4, Septembre 1998 (FAO/SMIAR

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VIANDE ET PRODUITS CARNÉS



Vue d’ensemble

La production mondiale de viande1/ est estimée à 219 millions de tonnes en 1998, soit une progression de 2 pour cent par rapport à 1997, car la conjoncture favorable pour les produits d’alimentation animale dans le monde entier a compensé la chute des prix à la production. Une croissance modérée de la production est attendue dans tous les secteurs, hormis celui de la viande bovine qui devrait rester stationnaire. Contrairement aux années précédentes, caractérisées par une forte expansion, les estimations préliminaires des échanges internationaux de viande indiquent une croissance 0 ou négative en 1998, due à l’effet des crises financières en Asie et dans la CEI. Sous l’effet combiné de la faible demande d’importation et des abondantes disponibilités exportables, les cours internationaux de la viande devraient fléchir.

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1/ En 1998, après la publication des résultats d’un récent recensement agricole national, les estimations officielles de la Chine concernant la production de viande de 1996 et de 1997 ont été révisées à la baisse. Les statistiques de la FAO ont été ajustées en conséquence.


Viande bovine

Les dernières prévisions établissent la production mondiale de viande bovine en 1998 à 57,3 millions de tonnes, soit une croissance de 0,5 pour cent seulement par rapport à l’an dernier, car une nouvelle contraction dans les pays développés

devrait être compensée par de modestes progressions dans les pays en développement. Malgré la réduction constante des stocks de bovins aux Etats-Unis, la production devrait être stimulée par une augmentation du poids des carcasses, favorisée par les bas prix des céréales. De même, une production plus abondante est attendue en Nouvelle-Zélande, où les abattages ont augmenté à cause des sécheresses liées au phénomène El Niño. En revanche, la production pourrait chuter en Australie malgré l’augmentation du nombre de bêtes abattues, en raison de la diminution du poids des carcasses. Dans la CE, la production devrait reculer pour la troisième année consécutive sous l’effet des divers programmes de réduction des excédents lancés à la suite de la crise liée à l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en 1996. Une nouvelle chute de la production sera probablement enregistrée dans la CEI et dans la majorité des pays d’Europe centrale et orientale, du fait de la réduction constante du cheptel reproducteur. En Chine, la croissance de la production devrait rester élevée, malgré les conditions météorologiques défavorables. Des augmentations notables sont aussi prévues en Inde et au Pakistan. En Afrique, la production serait en hausse en Egypte, dans la République sudafricaine et au Nigéria, mais des pertes de bovins ont été signalées en Afrique orientale après les inondations. En Amérique latine et aux Caraïbes, on prévoit des augmentations au Brésil et au Paraguay, principalement grâce à de meilleures pratiques de gestion. En revanche, une contraction est probable en Argentine et en Uruguay, qui augmentent actuellement leur cheptel.


PRODUCTION MONDIALE DE VIANDE


1996 1997 1998 estim.

( . . . millions de tonnes . . . )
TOTAL MONDIAL 208,5 214,2 219,3
Viande de volaille 57,7 60,0 61,6
Viande porcine 79,5 82,1 85,2
Viande bovine 56,3 7,0 57,4
Viande ovine et caprine 10,8 11,1 11,5
Autres viandes 4,1 3,9 3,8
PAYS EN DEVELOPPEMENT 107,3 113,4 117,0
Viande de volaille 28,8 30,3 31,4
Viande porcine 43,5 46,9 48,5
Viande bovine 25,3 26,2 26,9
Viande ovine et caprine 7,4 7,7 8,0
Autres viandes 2,4 2,3 2,3
PAYS DEVELOPPES 101,2 100,7 102,3
Viande de volaille 28,9 29,7 30,2
Viande porcine 36,1 35,2 36,6
Viande bovine 31,0 30,8 30,5
Viande ovine et caprine 3,5 3,4 3,5
Autres viandes 1,7 1,6 1,5


SOURCE: FAO
Note: Totaux calculés à partir de chiffres non arrondis.

D’après les estimations préliminaires, le volume des échanges internationaux serait pratiquement inchangé, à 5,1 millions de tonnes. On prévoit une progression des importations aux Etats-Unis qui devrait atteindre ses contingents d’accès préférentiel, contrairement à ce qui s’était produit en 1997. En Asie, les importations de bœuf au Japon, faibles en 1996 et 1997, devraient retrouver leurs niveaux antérieurs car les craintes des consommateurs à propos de l’ESB et des infections liées à Escherichia coli semblent s’apaiser. Les importations de la République de Corée devraient rester inchangées, au niveau de ses contingents tarifaires. En revanche, le Brésil et le Canada pourraient réduire leurs importations du fait de l’augmentation de leur production et de la forte concurrence des autres viandes. De même, on prévoit un recul des expéditions vers la CE, qui relèvent d’arrangements commerciaux préférentiels, principalement parce que les pays fournisseurs ne sont pas en mesure d’atteindre leurs contingents spécifiques. La réduction importante des restitutions à l’exportation de la CE se traduira probablement par une diminution des ventes à l’Egypte et à la CEI.

L’Australie, premier exportateur mondial de bœuf, devrait augmenter quelque peu ses expéditions, grâce à l’affaiblissement constant de sa monnaie; l'expansion de la production devrait relancer les exportations du Brésil, du Canada, de l’Inde et de la Nouvelle-Zélande. D’après les prévisions actuelles, les exportations de l’Uruguay et des Etats-Unis ne devraient guère varier, alors que les prix intérieurs élevés devraient limiter celles de l’Argentine. La CE devrait aussi réduire ses expéditions conformément à ses engagements au titre de l’Accord du cycle d’Uruguay. Cependant, le déclin pourrait être plus marqué si la Fédération de Russie, l’un des principaux débouchés de la CE pour la viande bovine, introduit comme elle l’a annoncé en août 1998 un prélèvement compensatoire sur les appro-visionnements subventionnés par les exportateurs.


EXPORTATIONS MONDIALES DE VIANDE 1/


1996 1997 1998
estim.

( . . milliers de tonnes . . )
MONDE 13 672 14 555 14 598
Viande de volaille 5 384 5 941 6 020
Viande porcine 2 662 2 575 2 488
Viande bovine 4 716 5 096 5 133
Viande ovine et caprine 673 707 721
Autres viandes 236 266 236


SOURCE: FAO
Note: Totaux calculés à partir de chiffres non arrondis.
1/ Y compris la viande (fraîche, réfrigérée, congelée préparée et en boîte); en équivalent de poids carcasse; non compris les expéditions d’animaux sur pied, les abats comestibles et les échanges intracommunautaires de la CE.

Les cours mondiaux de la viande bovine ont tendu à la baisse en 1998, en raison d’un ralentissement de la demande d’importation sur les principaux marchés en expansion et de l’offre abondante d’autres viandes. Durant les sept premiers mois de l’année, les prix fob du bœuf australien destiné à la transformation ont fléchi de 6 pour cent par rapport à la même période en 1997, alors qu’au Japon, les prix caf. du bœuf désossé frais ont reculé de 8 pour cent au premier semestre de 1998. Le marché risque d’être plus tendu en fin d'année, mais les cours mondiaux du bœuf devraient se stabiliser autour de leurs faibles niveaux actuels.


Viande ovine et caprine

La production mondiale de viande ovine et caprine en 1998 est actuellement estimée à 11,5 millions de tonnes, soit 3 pour cent de plus que l’an dernier. En Asie, une expansion est attendue en Chine, premier producteur mondial, en République islamique d’Iran et au Pakistan, grâce au bon état des pâturages dans l’ensemble. On prévoit aussi une augmentation en Australie, après plusieurs années de reconstitution du cheptel, et en Nouvelle-Zélande, ainsi qu’au Nigéria, en République sudafricaine et au Soudan. Une progression dans la CE devrait être étayée par une reprise au Royaume-Uni. En revanche, une contraction est probable aux Etats-Unis, en Argentine et en Uruguay. On prévoit également un recul de la production dans la CEI et en Bulgarie, où l’on continue à réduire les cheptels reproducteurs.


COURS INTERNATIONAUX DE LA VIANDE


1996 1997 1998

( . . dollars E.-U./tonne . . )
Poulet en morceaux 1/ 978 843 766 5/
Viande de porc fraîche conglée 1/ 2 733 2 724 2 238 5/
Viande de vache, transformée 2/ 1 741 1 880 1 799 6/
Mouton congelé 3/ 1 113 1 072 1 012 5/
Agneau congelé, carcas. entièr. 4/ 3 295 3 393 2 853 6/


SOURCE: FAO
1/ Valeur unitaire exportation E.-U. 2/ Australie, prix caf Etats-Unis. 3/ Australie prix caf Emirats arabes unis. 4/ Nouvelle Zélande, prix de gros Londres. 5/ Janvier-mai 1998. 6/ Janvier-juillet 1998.

Les échanges de viande ovine et caprine devraient atteindre quelque 720 000 tonnes en 1998, soit une progression de deux pour cent par rapport à l’an dernier. L’augmentation devrait être étayée par un accroissement des importations de la République sudafricaine, des Etats-Unis, du Mexique et de l’Arabie saoudite, alors que la République islamique d’Iran pourrait réduire ses achats. Les importations de la CE ne devraient guère varier. L’augmentation des exportations mondiales devrait principalement être le fait de l’Australie, les ventes de la Nouvelle-Zélande restant stationnaires.

Les cours internationaux de la viande de mouton et d’agneau ont fléchi durant la première partie de l’année, les prix fob des carcasses d’agneau congelé de Nouvelle-Zélande exportées vers la CE et ceux du mouton d’Australie ayant respectivement baissé de 15 pour cent (janvier-juillet 1998) et de 5 pour cent (janvier-mai 1998), par rapport aux mêmes périodes de 1997. La tendance à la baisse devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, sous l’effet également de la concurrence accrue des viandes de porc et de volaille.



Viande porcine

La production mondiale de viande porcine en 1998 est actuellement évaluée à 85 millions de tonnes, soit quatre pour cent de plus que l’an dernier, une forte expansion étant attendue dans les principaux pays producteurs. Compte tenu des bonnes recettes en 1997 et des importants investissements réalisés dans les élevages de porcs, on prévoit une augmentation de la production porcine aux Etats-Unis et au Canada. Dans la CE, une reprise depuis les épidémies de peste porcine de l’an dernier, ainsi que les prix à la production élevés en 1996 et 1997 devraient relancer la production. On prévoit aussi une expansion marquée en Pologne, étayée par les faibles prix des produits d'alimentation animale. La production est en hausse au Japon, où les importations réduites en 1997 ont favorisé une modeste expansion du cheptel reproducteur. Des augmentations sont également attendues en Argentine, au Brésil, au Chili, au Mexique et au Paraguay, grâce aux disponibilités abondantes de produits d'alimentation animale. Parmi les pays d’Asie, la production devrait être plus élevée en Chine, où les rapports favorables entre le prix de la viande porcine et celui du maïs en 1997 a incité à conserver les reproducteurs. A l’inverse, une contraction est prévue en Indonésie et en Thaïlande, en raison de la montée des coûts et de la chute de la demande intérieure. La production devrait aussi reculer dans la Province chinoise de Taïwan, où le secteur est en cours de restructuration après l’apparition de plusieurs cas de fièvre aphteuse en 1997 et la perte du marché japonais qui en a découlé. Le processus d’ajustement à long terme qui consiste à réduire le secteur de la viande porcine dans la CEI se poursuit.

D’après les prévisions, les échanges de viande porcine, qui ont été plus faibles en 1997, à cause du retrait de la Province chinoise de Taïwan des marchés d’exportation et d’un recul des importations au Japon, se contracteront encore de 3 pour cent en 1998, malgré les transactions dynamiques du premier semestre. Cependant, la situation sera largement conditionnée par l’impact de la crise financière sur la demande d’importation de la Fédération de Russie, deuxième débouché pour la viande porcine. La dévaluation de la monnaie et l’introduction, au milieu du mois d'août, d’une taxe supplémentaire à l’importation, pourraient limiter considérablement les expéditions vers ce pays, pendant le dernier trimestre de l’année. Vu leurs excellents résultats de production et les bas prix intérieurs, les Etats-Unis, la République de Corée et la Pologne pourraient réduire leurs achats. Dans ce dernier pays, la contraction pourrait refléter l’introduction, récemment signalée, de plafonds pour le volume des importations, au-delà desquels des prélèvements supplémentaires seront appliqués. En revanche, les importations du Japon devraient se redresser, sous l’effet de l’accélération de la demande pour la consommation et pour la reconstitution des stocks.

Malgré de brillantes performances d’exportation en début d’année, et une forte augmentation des restitutions à l’exportation en mai 1998, on prévoit un ralentissement de la croissance des exportations dans la CE compte tenu des faibles quantités vendues à la CEI au trimestre dernier. Cependant, il reste une grosse marge d’incertitude, car la CE a la possibilité d’utiliser en 1998 les subventions à l’exportation qu'elle n'a pas utilisées en 1996 et 1997 dans le cadre de ses engagements au titre des accords du cycle d’Uruguay. Les exportations de la Chine, qui est aussi fortement tributaire du marché de la Fédération de Russie, devraient se contracter, à cause de la forte concurrence des autres fournisseurs et des récents problèmes liés aux inondations, qui ont probablement perturbé les courants commerciaux. Les expéditions du Brésil devraient pâtir de la faible demande d’importation, en particulier en Asie du Sud-Est, où ce pays avait conquis une importante part de marché ces dernières années. Les Etats-Unis pourraient clore l’année 98 avec des exportations comparables à celles de l’an dernier, malgré une progression de 40 pour cent pendant les cinq premiers mois de l’année, du fait que les perspectives de vente vers les marchés d’Asie et de la Fédération de Russie s’étant dégradées. A l’inverse, les expéditions de la République de Corée pourraient augmenter du fait que ce pays absorbe une partie du marché japonais perdu par la Province chinoise de Taïwan.

Les cours internationaux des produits à base de viande porcine ont beaucoup fléchi depuis le dernier trimestre de 1997. Pendant les cinq premiers mois de 1998, la valeur unitaire exportation E.-U. du porc congelé a chuté de près de 25 pour cent par rapport à la période correspondante de 1997, et les prix à l’importation, en dollars E.-U., au Japon ont accusé la même baisse. Les cours internationaux de la viande porcine devraient continuer à fléchir jusqu’à la fin de l’année, et pourraient tomber à leurs plus faibles niveaux des années 90, compte tenu des abondantes disponibilités exportables et de la contraction de la demande d’importation.


Viande de volaille

D’après les prévisions, la production mondiale de viande de volaille atteindrait 61,6 millions de tonnes en 1998, soit trois pour cent de plus que l’an dernier. En Chine, le taux de croissance de la production, qui était à deux chiffres dans les années 90, est estimé à moins de 8 pour cent en 1998, par suite de la baisse des recettes des producteurs1/ La croissance au Brésil et aux Etats-Unis devrait aussi se ralentir à cause de l’atonie de la demande intérieure et d’exportation. Une expansion soutenue est prévue dans la CE. Dans la CEI, l’affaiblissement de l’appui des pouvoirs publics conjugué à la concurrence serrée des importations, a contribué à la fermeture de quelques sociétés de production. De même, on prévoit un déclin important en Bulgarie, où le secteur des fermes d’Etat est en pleine restructuration, ainsi qu’en Roumanie. Une contraction notable est également probable en Indonésie, où les producteurs sont aux prises avec la montée des prix des aliments pour animaux et le ralentissement de la demande intérieure. La production de viande de volaille devrait aussi fléchir dans la Province chinoise de Taïwan, après une contraction de la demande intérieure qui s’était accélérée en 1997 au moment d’une épidémie de fièvre aphteuse dans les élevages de porcs. Dans la région sous administration spéciale de Hong Kong, le durcissement des obligations sanitaires imposées aux exploitations avicoles, après l’épidémie de grippe aviaire de 1997, pourrait avoir un effet négatif sur la production cette année. Une légère contraction est également attendue au Japon.

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1/ Le rapport entre le prix de la viande de poulet et celui du maïs est tombé de 9,6 en 1997 à 8,5 en janvier-mai 1998.

Alors que l’expansion avait été très forte ces dernières années, les échanges mondiaux de viande de volaille devraient progresser de un pour cent seulement en 1998, pour atteindre 6 millions de tonnes. L’expansion des années 90 était pour une grande part due à la croissance soutenue des importations de la Chine et de la Fédération de Russie. Or, cette année, la Chine devrait réduire ses achats, compte tenu de l’augmentation des disponibilités nationales, du ralentissement de la demande intérieure et de la concurrence accrue sur le marché japonais, où une part importante des volailles importées sont réexportées, après transformation. La Fédération de Russie, qui a acheté d’importantes quantités de volailles pendant les premiers mois de l’année, devrait cesser d’importer au dernier trimestre, après la dévaluation monétaire du mois d’août et le durcissement des prélèvements de taxes d’importation. En ce qui concerne les autres marchés, les expéditions vers l’Argentine, la République islamique d’Iran, le Mexique, la Pologne, la République sudafricaine et l’Arabie saoudite devraient être moins importantes, la baisse étant généralement due à l’augmentation des productions nationales. A l’inverse, les importations devraient repartir au Japon et progresser dans la Province chinoise de Taïwan qui a récemment ouvert son marché du poulet aux productions des Etats-Unis. La suppression de l’interdiction frappant les importations de viande de volaille au Nigéria pourrait aussi favoriser une reprise des achats de ce pays après plusieurs années d'interruption, malgré l’imposition d’un droit de douane de 150 pour cent.

Compte tenu de la faible demande d’importation, la croissance des exportations des Etats-Unis devrait se ralentir et tomber à moins de deux pour cent, le plus faible taux des années 90. En revanche, les exportations de la Chine devraient reculer, en raison de la concurrence croissante avec la Thaïlande, depuis la dévaluation du baht. Pour la même raison, le Brésil devrait perdre une part de ses marchés traditionnels en Asie du Sud-Est et la compétition avec les exportations de la CE pourrait affaiblir sa position au Proche-Orient. La CE devrait utiliser en totalité les 375 200 tonnes d’exportations subventionnées auxquelles elle a droit au titre de l’Accord du Cycle d’Uruguay, mais le fléchissement des cours mondiaux pourrait freiner les ventes non subventionnées, ce qui entraînerait une légère contraction des expéditions totales. Les exportations de la Hongrie pourraient aussi reculer.

Durant la période janvier-mai 1998, les cours internationaux de la viande de volaille, représentés par la valeur unitaire exportation E.-U. du poulet en morceaux, ont été en moyenne inférieurs de 15 pour cent à ceux de l’an dernier à la même période. Les prix à l’importation caf. au Japon ont aussi marqué un net fléchissement. La baisse pourrait s’accentuer d’ici la fin de l’année, suivant les effets qu’aura la crise financière dans la Fédération de Russie sur la demande globale d’importation.


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