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La FAO et la foresterie

Réunion internationale à la FAO sur les politiques gouvernementales et les feux de forêt

La quasi-totalité des pays, à tous les stades de leur développement économique, et dans chaque écorégion, subissent le contrecoup écologique, social et économique des feux de forêt, qui ont des retombées au-delà de la forêt proprement dite et des frontières nationales, y compris leur incidence tragique sur la santé et la vie humaines. Les sécheresses récentes liées au phénomène El Niño ont éveillé l'attention du monde sur les effets des feux de forêt.

Concilier les rôles positifs du feu, serviteur de l'humanité, et ses effets négatifs s'il devient le maître, sont parmi les enjeux les plus importants que doivent affronter les autorités en matière d'aménagement durable des forêts et d'utilisation des terres.

L'état actuel de l'élaboration de politiques nationales pour lutter contre les feux de forêt est souvent une des réactions ad hoc à une situation déjà amorcée plutôt qu'une atténuation pro active. Fréquemment, la formulation de politiques ne prend pas en considération les causes à l'origine de l'incidence et de la propagation du feu, qui peuvent être externes au secteur forestier, comme la pauvreté rurale et la privation, ou les effets d'autres politiques publiques liées à l'utilisation des terres et à des mesures d'incitation. Parfois, l'incidence et la propagation des incendies peuvent dériver de politiques d'aménagement forestier mal conçues, en particulier de politiques d'exclusion totale du feu qui se sont traduites par l'accumulation du combustible et des incendies catastrophiques.

En général, l'élaboration de politiques d'utilisation des terres se fonde rarement sur des données ou informations fiables sur les répercussions des feux de forêt pour ce qui est de l'étendue ou des causes; elle ne donne pas non plus lieu à des processus consultatifs ou participatifs avec ceux qui sont les plus concernés ou les plus touchés. Même lorsque les politiques de réduction de l'incidence et des dommages causés par les incendies de forêt sont en place, il peut exister des dysfonctionnements institutionnels qui ne permettent pas de les appliquer, imputables au manque de financements publics dû à l'instabilité politique ou aux déficiences économiques.

Pour aider à organiser une action coordonnée au niveau international, une réunion sur les politiques publiques influant sur les feux de forêt a été tenue au siège de la FAO du 28 au 30 octobre 1998. Soixante-dix-sept participants de 33 pays et de 13 organisations internationales, du gouvernement, du secteur privé et des ONG, et représentant un vaste éventail d'utilisations des terres et autres disciplines, ont pris part au séminaire et se sont fixé comme objectifs de:

· identifier, analyser et commenter les politiques publiques qui contribuent aux feux de forêt;

· recueillir des informations des institutions chargées de la lutte contre les feux de forêt;

· formuler des recommandations sur la planification et les politiques de prévention, contrôle, atténuation et remise en état;

· lancer un message énergique aux Etats Membres par le biais de la FAO (en tant que tribune neutre) sur les questions de politique liées aux incendies.

Les participants se sont d'abord réunis en session plénière pour assister aux présentations générales et aux études de référence régionales. Ils se sont ensuite réunis en groupes de travail afin de se concentrer sur les questions et problèmes régionaux. Enfin, ils se sont rencontrés à nouveau en session plénière pour examiner les recommandations des groupes de travail. Les sections suivantes résument les points principaux du rapport de la réunion.

Informations précises: un préalable de l'élaboration de politiques publiques sur les pratiques de maîtrise des feux et d'utilisation durable des terres

II faut des systèmes fiables et actualisés pour la notification, l'analyse et le stockage des données sur les incendies à l'échelle nationale, régionale et mondiale. Ces données, et l'information sur les causes et les effets socioéconomiques et écologiques des feux, sont nécessaires pour servir de base solide aux organes de décision. Il faut également un accord international sur les conditions et définitions pour le partage de l'information et la communication. Les informations sur les solutions de remplacement pour la gestion des ressources et leurs conséquences sont essentielles pour la participation de tous les groupements d'intérêts à la formulation et la mise au point des politiques.

Conclusions et recommandations aux Etats Membres de la FAO

II n'existe pas de formule unique pour englober la variété des conditions - écologiques, socioéconomiques et culturelles - existant entre et au sein des régions, ni la diversité des objectifs poursuivis par les différentes sociétés. Il existe toutefois des besoins communs:

· politiques nationales et régionales spécifiques sur les feux de forêt, comme partie intégrante des politiques d'utilisation des terres;

· souplesse dans la mise en œuvre des politiques;

· objectifs clairs et mesurables et stratégies de mise en oeuvre qui prévoient des pratiques durables d'aménagement des terres, des politiques intersectorielles compatibles, des responsabilités communes de gestion des feux au niveau communautaire, et la participation du secteur privé et des ONG;

· participation de toutes les parties intéressées à l'élaboration des politiques, en particulier grâce à des méthodes de délégation ou de foresterie communautaire;

· un cadre politique propice à un bon équilibre entre prévention, extinction et utilisation réglementée du feu, en fonction des conditions locales;

· politiques qui ne contribuent pas davantage à la déforestation, en particulier par le recours au feu;

· politiques soucieuses de maintenir la santé des écosystèmes adaptés au feu;

· politiques d'utilisation des terres tenant compte des mesures d'encouragement et des subventions propres à promouvoir la prévention des incendies.

Parmi les aspects techniques qui peuvent appuyer la formulation et la mise en œuvre des politiques, on peut citer:

· une gestion systématique ou intégrée des feux comprenant des ressources humaines et financières adéquates, des programmes solides de formation et de vulgarisation, ainsi que des pratiques sylvicoles rationnelles;

· une coopération entre les institutions, fondée sur le partage des coûts entre les parties prenantes, une collaboration intersectorielle aux niveaux national et local et des accords internationaux lorsqu'il y a lieu; une restauration/remise en état axée sur la sauvegarde des ressources utilisables après l'incendie, la promotion de la régénération naturelle afin de maintenir l'intégrité génétique, et une reconstitution de la faune et de la flore, le cas échéant, ainsi que le rétablissement des infrastructures locales;

· le renforcement des capacités de technologie, de recherche et d'information, y compris la recherche sur de nouvelles techniques spécifiques de télédétection spatiale, les techniques de restauration après l'incendie, la reconnaissance de l'expérience accumulée, en particulier des connaissances indigènes locales, et la mise au point de systèmes d'évaluation pour évaluer les dégâts et les bienfaits du feu et attirer l'attention sur les coûts et avantages véritables des incendies.

Conclusions et recommandations à la FAO et aux autres organisations internationales

II faut améliorer de toute urgence la collaboration et la coopération soutenues entre les nombreuses organisations internationales associées aux activités de lutte contre les feux de forêt aux niveaux mondial et régional.

Il faut mettre au point des accords transfrontaliers ou régionaux de collaboration en matière de gestion des incendies, avec l'appui technique et financier des organisations internationales.

Les organisations internationales sont priées instamment de s'associer à la conception et à la mise en œuvre d'un système mondial d'inventaire ou de notification des feux, fondé sur une terminologie harmonisée à l'échelle internationale, en collaboration étroite avec la communauté scientifique et les utilisateurs finals.

Un système mondial d'information en cas d'incendie est nécessaire pour fournir un accès immédiat aux données en temps réel.

La FAO et d'autres organisations internationales devraient jouer un rôle d'entraînement dans la création de réseaux, la promotion des échanges d'informations et de connaissances et la coopération technique entre les pays en développement. Des ressources adéquates devraient être allouées à ces fins.

Par ailleurs, des directives et des codes de pratiques pour la prévention et la lutte contre les incendies sont nécessaires, non seulement dans le secteur forestier mais dans tout secteur qui pourrait avoir une incidence sur les feux de forêt (par exemple, tracé des routes, lignes électriques).

Une assistance technique de la part de la FAO ou d'autres organisations internationales est encore nécessaire, en particulier dans le soutien et le renforcement des capacités des institutions.

Pour obtenir le rapport intégral de la réunion, s'adresser au Spécialiste de la protection des forêts, Division des ressources forestières, Département des forêts, FAO, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie, ou à l'adresse suivante sur Internet http://www.fao.org/waicent/faoinfo/forestry/fire/default.htm

Commission des forêts pour l'Amérique latine et les Caraïbes-20e session

La Commission des forêts pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CFALC) de la FAO a tenu sa 20e session à La Havane du 10 au 14 septembre 1998. La session a vu la participation de délégués de 20 Etats Membres, de représentants des organismes spécialisés des Nations Unies et d'observateurs de quatre organisations internationales, intergouvernementales et non gouvernementales.

La situation de la foresterie dans la région

La Commission a examiné la situation de la foresterie dans la région. Tous les pays de la région ont entrepris des programmes de boisement et de reboisement en tant qu'élément central de leurs politiques et activités forestières. De nombreux pays ont lancé - ou sont en train d'envisager - des programmes d'encouragement du même ordre. Beaucoup d'entre eux sont en train de réviser leur législation forestière afin de définir plus clairement les liens entre foresterie et conservation de l'environnement.

Nombre de pays avaient déjà fait - ou étaient en train de faire - le point sur les institutions nationales chargées de l'administration des forets, dans le but de les aligner sur les nouveaux critères de développement durable des forêts. Toutefois, les problèmes liés aux institutions forestières publiques - manque de statut politique et de ressources-persistent.

La Commission a noté avec inquiétude l'augmentation récente du nombre et de l'ampleur des feux de forêt, qui coïncident avec les sécheresses liées au phénomène El Niño. La Commission a recommandé que les questions de politique concernant les incendies soient affrontées dans le cadre d'un groupe sous-régional (ainsi que lors de la réunion internationale qui se tiendra à Rome du 28 au 30 octobre 1998 [NDLR]). Elle a souligné qu'elles nécessitent un soutien correspondant de la FAO.

La Commission a été informée du projet de Plan stratégique forestier de la FAO, qui décrit la mission, les objectifs, les stratégies de mise en œuvre et le résultat final du programme forestier de la FAO.

La Commission a reconnu que les stratégies de foresterie proposées dans la région devaient être formulées en tenant compte des aspirations des populations afin d'éviter que les activités forestières soient dirigées par des groupes de pression dont les intérêts sont souvent divergents. Elle a également souligné la nécessité de reconnaître l'impact d'autres secteurs sur la déforestation et la dégradation des forêts.

La Commission a procédé à un examen des résultats des Programmes ordinaire et de terrain de la FAO durant l'exercice 1996/97. Elle a recommandé de se pencher de plus près sur le secteur forestier de la région et de consacrer davantage de fonds aux activités clés, telles que l'amélioration de l'élaboration et de la diffusion de l'information sur les ressources forestières, les causes du déboisement et l'incidence d'autres secteurs.

La Commission a pris note de la préoccupation de nombreux pays à l'égard de la réduction du programme de terrain dans la région. Elle a demandé à la FAO d'aider les pays à renforcer leurs capacités de formulation et de négociation pour les projets de foresterie.

Réseaux de coopération technique, notamment l'avenir du Comité de recherche forestière du CFALC

La Commission a examiné les activités qui avaient été réalisées depuis sa dernière session par les Réseaux de coopération technique sur les parcs nationaux, d'autres aires protégées, et la faune et la flore sauvages, l'aménagement des bassins versants, les systèmes d'agroforesterie, la dendroénergie, la foresterie et autres questions d'environnement.

La Commission a souscrit à la recommandation de la Conférence de la FAO d'abolir le Comité de recherche forestière du CFALC mais a recommandé à la FAO et aux Etats Membres de renforcer les interactions et échanges d'informations techniques et scientifiques issues de la recherche, par le biais d'une coopération technique horizontale entre les pays.

Suivi de la CNUED

La Commission a reconnu l'importance pour les pays d'entreprendre une analyse détaillée des propositions d'action issues du processus de la Commission du développement durable, du Groupe intergouvernemental sur les forêts et du Forum intergouvernemental sur les forêts (CDD/IPF/IFF) et d'examiner comment il peut être inscrit dans le cadre de leurs programmes forestiers nationaux.

Programmes forestiers nationaux

La Commission a reconnu le rôle important des programmes forestiers nationaux en tant qu'élément central pour la mise en œuvre des actions proposées par le Groupe intergouvernemental sur les forets dans la région. La Commission a admis qu'il était important que les programmes forestiers nationaux reçoivent un soutien des niveaux élevés de décision s'ils voulaient s'acquitter de leurs tâches dans le processus de développement durable des forêts et exécuter les propositions du Groupe intergouvernemental sur les forêts.

Un séminaire spécial sur l'évaluation forestière a été tenu durant la session. Les participants à la Commission ont noté que certains problèmes liés à l'évaluation forestière peuvent être résolus au niveau national, mais que de nombreuses questions forestières doivent être résolues par le biais de négociations internationales, étant donné que les avantages correspondants reviennent à la communauté internationale. Une meilleure évaluation des coûts et des avantages forestiers renforcerait, dans les négociations, la position des pays qui tirent des forêts des avantages communs, tels que la fixation du carbone, l'atténuation des changements climatiques et la conservation de la diversité biologique.

Compte tenu de ce qui précède, la Commission a recommandé: i) d'entreprendre une formation sur la méthodologie et la diffusion d'outils pratiques d'évaluation forestière; ii) de réaliser des études de cas pour tester et valider les outils d'évaluation forestière; et iii) de partager ces informations dans le cadre d'un réseau informel de la Commission.

Pour obtenir des exemplaires du rapport intégral de la session de la Commission des forêts pour l'Amérique latine et les Caraïbes, prière de s'adresser par écrit au Chargé des réunions, Département des forets, FAO, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie, ou à l'adresse suivante sur Internet http://www.fao.org/waicent/faoinfo/forestry/statbod.htm

Commission européenne des forêts de la FAO: 29e session

La 29e session de la Commission européenne des forêts (CEF), organisée à Lahti (Finlande), a vu la participation de représentants de 23 Etats Membres et d'observateurs de quatre organisations internationales intergouvernementales et non gouvernementales.

Situation de la foresterie dans la région

La Commission a fait le point sur la situation de la foresterie dans la région, sur la base d'une synthèse préparée par le secrétariat, dont elle a recommandé la publication. Les délégations ont noté que les informations présentées étaient fondées sur les travaux des correspondants nationaux dans chaque pays et ont fait l'éloge de cette contribution importante.

La Commission a été informée que la FAO préparerait un rapport pour l'IFF en 1999 sur l'état des programmes forestiers nationaux dans le monde entier. Elle a noté que le concept de planification forestière à moyen et à long termes à l'échelon national avait été appliqué dans la plupart des pays européens pendant de nombreuses années, et a insisté sur le fait que cela devait être mis en évidence dans le rapport de la FAO.

La Commission a convenu qu'il serait utile de préparer un aperçu général des politiques forestières en Europe, mais a averti qu'avant d'entreprendre cette tâche, il fallait veiller à définir les attributions et les objectifs exacts de l'étude et s'assurer de la disponibilité des ressources.

Séminaire de session: aspects socioéconomiques de la foresterie en Europe

Lors d'un séminaire organisé durant la session, les délégués ont souligné l'importance d'une conception équilibrée des trois piliers de l'aménagement durable des forêts (environnemental, économique et social, y compris culturel). Parmi les points soulevés, on peut citer:

· L'éducation et la vulgarisation sont des outils fondamentaux des politiques forestières.

· Le secteur forestier doit renforcer sa capacité de dialoguer de manière constructive avec la société.

· Les questions liées aux spécificités de chaque sexe (par exemple les inégalités d'accès à l'emploi et les changements d'attitude) doivent être abordées.

· La petite taille de nombreuses propriétés forestières est un problème dominant dans la formulation des politiques forestières nationales.

· Les problèmes liés à la viabilité économique de l'aménagement forestier fondé sur la production de bois d'oeuvre dans de nombreuses régions d'Europe laissent entendre qu'il faudrait identifier de nouvelles sources de revenus pour les propriétaires, tirées de la forêt, c'est-à-dire des biens et des services forestiers non ligneux.

Suivi de la CNUED en matière de foresterie et processus paneuropéen pour la protection des forêts

La Commission a pris note de la contribution significative de la FAO et de la Commission économique pour l'Europe (CEE) à l'aménagement durable des forêts dans la région, grâce à son programme continu ainsi qu'au soutien et aux apports directs fournis à la 3e Conférence ministérielle sur la protection des forêts en Europe: indicateurs quantitatifs d'aménagement forestier durable, aspects socioéconomiques et données sur l'assistance forestière aux pays en transition.

La Commission a recommandé d'accorder une attention prioritaire à la mise en œuvre du programme central de suivi et d'analyse et, en particulier, de l'Evaluation des ressources forestières tempérées et boréales à l'an 2000 (TBFRA 2000), et à la collecte et diffusion régulières de statistiques et d'informations sur l'aide aux pays en transition en matière de foresterie.

La Commission a passé en revue les possibilités de nouvelles activités en faveur de l'aménagement durable des forêts. Sur la base de cet examen, elle a convenu des points suivants:

· Organiser un atelier/séminaire sur les stratégies afin d'encourager et de promouvoir l'utilisation rationnelle du bois et des autres produits forestiers en tant que matières premières renouvelables dans le respect de l'environnement. Ce thème a tiré parti des avantages comparatifs de FAO/CEE.

· Présenter dans TBFRA 2000 des informations sur les flux de carbone dans les forets tempérées et boréales, en guise de contribution aux travaux sur le changement climatique. Insérer ces informations dans les activités de la Convention-cadre sur les changements climatiques (CCCC).

· Tenir un séminaire sur le rôle des femmes dans la foresterie au Portugal en 2001, sous les auspices du Comité mixte FAO/CEE/Organisation internationale du travail (OIT).

La Commission a noté que les questions de commerce et d'environnement dans le secteur forestier étaient très actuelles, importantes et sujettes à controverse, et nécessitaient une démarche prudente, fondée sur l'avantage comparatif FAO/CEE (par exemple la possibilité d'une approche intersectorielle par le biais des comités de l'Organisation mondiale du commerce [OMC] et de la CEE sur les politiques environnementales et le commerce). La Commission a demandé au secrétariat d'étudier les modalités pouvant être appliquées avec des partenaires potentiels.

La Commission a attire l'attention sur les problèmes de concepts et de définitions des aires protégées, dont certains sont apparus avec évidence durant les travaux sur TBFRA. Elle a demandé au secrétariat de faire tout ce qui était en son pouvoir pour améliorer l'alignement et la transparence de ces données.

Stratégie forestière de la FAO et impact sur le futur programme de travail et de budget

La Commission a examiné le projet de Plan stratégique forestier de la FAO qui devrait servir d'encadrement au programme de foresterie de la prochaine décennie. Les aspects de foresterie seraient intégrés dans le Cadre stratégique de la FAO, lequel serait présenté, avec le Plan stratégique, à la session du COFO de mars 1999.

En général, la Commission a conseillé de renforcer la Stratégie forestière au sein du Cadre stratégique de la FAO. Elle a également suggéré l'élaboration de mécanismes mesurables de suivi de l'état d'avancement.

L'accent a été mis sur la nécessité d'étendre les trois buts actuels interdépendants - à savoir, environnemental, économique et social - aux buts «culturels». En outre, il a été suggéré de distinguer la conservation des ressources forestières de l'aménagement durable et de l'élever au statut d'objectif.

La Commission a recommandé d'inclure dans le Plan forestier l'analyse et les conseils de politique et que le Département des forêts de la FAO poursuive son rôle actif dans les processus internationaux.

Activités sous les auspices de la Commission et du Comité CEE du bois

La Commission a approuvé son Programme de travail pour 1999-2003 et a prolongé le mandat de l'équipe de spécialistes sur les relations publiques.

La Commission a pris note de l'intensification de la coopération dans le domaine forestier entre les pays en transition et entre les pays de la région balte, ainsi qu'entre les pays méditerranéens par le biais de Silva Mediterranea.

Avenir du groupe de travail de la CEE sur l'aménagement des bassins versants de montagne

La Commission a décidé de maintenir le Groupe de travail sur l'aménagement des bassins versants de montagne, soulignant que la question ne devrait pas être traitée au gré des circonstances. Elle a noté que la FAO est l'organisme responsable de la mise en œuvre des chapitres 11 et 13 d'Action 21 ; que le Groupe de travail a des fonctions à remplir dans l'application de la Résolution S4 de la Conférence ministérielle de Strasbourg sur la protection des forêts en Europe; et que le Groupe de travail pourrait jouer un rôle important dans les activités de l'Année de la montagne qui sera célébrée en l'an 2002.

Pour recevoir un exemplaire du rapport intégral de la session de la Commission européenne des forêts, veuillez vous adresser par écrit au Chargé des réunions, Département des forêts, FAO, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie, ou à l'adresse suivante sur Internet http://www.fao.org/waicent/faoinfo/forestry/statbod.htm


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