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A partir de 1996, pour des raisons de sécurité, le Système mondial dinformation et dalerte rapide sur lalimentation et lagriculture (SMIAR) de la FAO na pas pu effectuer de mission sur le terrain pour évaluer les disponibilités alimentaires au Libéria. A la suite de linstauration dun gouvernement élu, lamélioration de la situation a permis au SMIAR de se rendre dans le pays à la mi-décembre 1998 pour une mission denquête de courte durée dont le but était destimer la production alimentaire de 1998 et de prévoir les disponibilités céréalières de 1999 (janvier/décembre). Deux fonctionnaires, lun du Ministère de lagriculture et lautre du Bureau du Représentant de la FAO, ont été affectés à cette mission. Des entretiens ont eu lieu avec des fonctionnaires compétents du gouvernement, des organismes des Nations Unies et des ONG et quelques visites ont été faites sur le terrain pour constater létat des cultures.
Les chiffres qui figurent dans le présent rapport indiquent une nette amélioration de la situation alimentaire globale. Au moment de la mission, le Comité OING des semences et des outils vérifiait les résultats de la récolte de 1998 en examinant les questionnaires d'enquête agricole parvenus de tous les districts agricoles. Le dépouillement devrait être achevé en février 1999 et il sera peut-être nécessaire de rectifier les conclusions de la mission pour tenir compte de ces résultats.
Selon les estimations de la mission, la production de paddy en 1998 devrait atteindre 210 100 tonnes, soit 25 pour cent de plus que les estimations pour 1997 et environ 70 pour cent de plus que la moyenne 1986/90, avant les troubles civils. La production de manioc est estimée à 313 300 tonnes (poids frais), soit environ 96 pour cent de la moyenne enregistrée avant la crise. Divers facteurs ont contribué à laccroissement de la production de paddy et de manioc, et notamment, lexpansion des superficies cultivées (du fait du retour dun grand nombre de familles dagriculteurs sur leurs terres), laccroissement des rendements (dû à un accès facilité aux intrants fournis par les ONG - essentiellement des semences et des outils), et une amélioration des techniques culturales (les services de vulgarisation disponibles étant plus nombreux). En outre, il est devenu plus facile de se procurer des variétés améliorées de manioc auprès dun certain nombre de projets appuyés par des ONG.
Sur la base dune population estimée à environ 2,8 millions dhabitants en 1999 et dune consommation quotidienne par personne évaluée à 101 kg, la mission a calculé que le Libéria devra importer 155 000 tonnes de céréales pour faire face à ses besoins de consommation. Les importations commerciales devraient porter sur 100 000 tonnes de riz et 5 000 tonnes de blé. Le solde, soit 50 000 tonnes, devra être pris en charge par laide alimentaire que lon évalue à 30 000 tonnes de blé et à 20 000 tonnes de produits dérivés du maïs, (farine et mélange maïs-soja) qui seront distribués aux personnes vulnérables déplacées. Il na pas été envisagé de fournir une aide alimentaire sous forme de riz.
Normalement, les précipitations ne représentent pas un facteur contraignant pour la production agricole, leur niveau annuel étant de 2 000 mm dans la zone montagneuse située au nord, et denviron 3 500 à 4 500 mm dans les plaines côtières et la région des collines. Il nexiste pas de statistiques détaillées sur les
précipitations, mais les images satellitaires indiquent que la récolte de 1998 a bénéficié, en début de campagne, de précipitations normales à supérieures à la normale, bien réparties sur lensemble du pays. En juin/juillet, comme cela se produit souvent, les précipitations ont diminué, et bien que cette situation de sécheresse relative se soit poursuivie jusquau mois daoût, on na enregistré aucun effet négatif sur le développement des cultures.
Au cours des sept années de troubles civils, la production agricole a été gravement affectée par le départ de plusieurs centaines de milliers de personnes qui se sont réfugiées dans les pays voisins et par le déplacement à lintérieur du territoire de 1,6 million de personnes (selon les estimations) disséminées dans lensemble du pays. Les fermes ont été détruites, les semences et les outils ont disparu et la production agricole, de subsistance et commerciale, sest effondrée. Afin de venir en aide aux populations touchées au cours de ces périodes de troubles, la communauté internationale est intervenue non seulement par le biais de laide alimentaire mais aussi en fournissant des intrants agricoles afin dencourager le plus grand nombre possible de familles à subvenir elles-mêmes à leurs besoins alimentaires. Depuis 1995, le programme de fourniture dintrants est coordonné par le Comité OING des semences et des outils composé des représentants des principaux donateurs, du Ministère de lagriculture, de la FAO, du PAM ainsi que des OING chargées de la mise en place.
Au cours des quatre années de fonctionnement du Comité, le nombre de familles dagriculteurs vulnérables ayant bénéficié de la fourniture de semences et doutils est passé d'environ 64 000 en 1995 à 118 000 en 1998. Chaque famille reçoit 25 kg de semences de paddy, des semences de légumes variés et un jeu de 4 ou 5 outils ainsi quune ration de blé bulgur ou de mélange maïs-soja, afin déviter que les semences ne soient consommées. Un processus complexe denregistrement a été établi afin de sassurer que les agriculteurs vulnérables qui reçoivent de laide une année, n'en bénéficient plus les années suivantes. En général cette aide a considérablement favorisé laccroissement de la production végétale dans le pays et en particulier la sécurité alimentaire au niveau des ménages. Le tableau 1 fournit des indications détaillées sur le nombre de bénéficiaires du programme et sur les quantités dintrants agricoles distribuées dans chaque comté en 1998.
Comté
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Semences de riz paddy | Outils agricoles 1/ | ||
Familles dagriculteurs | Tonnes | Familles dagriculteurs | Nombre doutils | |
Bomi | 6 117 | 154 | 5 075 | 26 000 |
Bong | 9 861 | 247 | 13 294 | 70 400 |
Cape Mount | 9 221 | 231 | 10 755 | 53 300 |
Grand Bassa | 6 092 | 152 | 9 961 | 57 800 |
Grand Gedeh | 17 216 | 363 | 17 294 | 74 400 |
Grand Kru | 3 931 | 98 | 5 781 | 15 700 |
Lofa | 31 910 | 773 | 38 003 | 182 200 |
Margibi | 3 577 | 89 | 2 634 | 14 400 |
Maryland | 6 111 | 153 | 6 121 | 15 000 |
Montserrado | 1 550 | 39 | 1 655 | 8 700 |
Nimba | 11 933 | 298 | 12 054 | 62 300 |
Rivercess | 2 396 | 60 | 3 384 | 13 500 |
Sinoe | 8 000 | 200 | 9 872 | 49 100 |
Total | 117 915 | 2 857 | 135 883 | 642 800 |
Source: Comité OING des semences et des outils
1/ Machettes, houes, limes, haches, seaux et pelles.
Le Libéria produit une grande variété de cultures vivrières. Le riz, denrée de base, est cultivé dans tous les comtés aussi bien sous forme de riz pluvial de montagne ou de mangrove que comme riz irrigué. La deuxième denrée de base par ordre dimportance est le manioc, qui dans certaines régions occupe même la première place dans lalimentation. Dautres racines et tubercules, comme les ignames, les patates douces et les taros ont aussi une grande importance, tout comme les bananes et les plantains. Le maïs est aussi cultivé en petites quantités, essentiellement dans les régions du nord-ouest, mais il est consommé frais, en épis. Ce rapport ne concerne toutefois que les deux principales denrées de base, le riz et le manioc.
Les statistiques relatives à la superficie ensemencée en cultures vivrières ne sont pas disponibles pour les années les plus récentes. Toutefois, certaines moyennes davant le conflit, relatives à la superficie et à la production de riz et de manioc de 1986 à 1990, peuvent être trouvées dans les annuaires nationaux des statistiques agricoles. Ces données, ainsi que les conclusions des deux missions du SMIAR en 1995 et 1996, et les chiffres fournis par le Bureau du Représentant de la FAO pour la campagne de 1997, constituent la base à partir de laquelle la mission a établi ses prévisions pour la récolte de 1998. Du fait de linsécurité et du déplacement des familles dagriculteurs, la superficie ensemencée a diminué nettement pendant la durée de la guerre civile. Avec la fin des hostilités, on assiste à une inversion de tendance, un grand nombre dagriculteurs retournant sur leurs terres. Le taux de réinstallation des agriculteurs est lun des principaux facteurs déterminant laccroissement de la superficie ensemencée en cultures vivrières.
Les statistiques détaillées de la population, tout comme celles portant sur dautres secteurs, sont rares au Libéria. Une estimation de la population effectuée en 1997 par le Groupe interorganisations sur la population a été rectifiée par le Bureau des Nations Unies pour la coordination de lassistance humanitaire au Libéria et a permis, en tenant compte des mouvements de personnes déplacées à lintérieur du territoire et des réfugiés, dobtenir néanmoins, une répartition de la population par comté en 1998 et 1999 (tableau 2).
Comté | 1984 (Recensement) |
1997 (Groupe interorga-nisations sur la population) |
1998 (Bureau des NU pour la coordination de lassistance humanitaire) |
1999 (Bureau des NU pour la coordination de lassistance humanitaire) |
Bomi | 66 420 | 27 600 | 105 254 | 114 316 |
Bong | 255 783 | 262 342 | 290 820 | 299 825 |
Cape Mount | 79 322 | 68 770 | 114 632 | 120 141 |
Grand Bassa | 159 648 | 207 361 | 213 626 | 215 338 |
Grand Gedeh | 102 810 | 33 700 | 65 522 | 94 497 |
Grand Kru | 62 791 | 30 000 | 36 836 | 39 062 |
Lofa | 247 641 | 212 628 | 318 867 | 351 492 |
Margibi | 151 792 | 205 465 | 216 539 | 219 417 |
Maryland | 69 267 | 30 111 | 61 670 | 71 977 |
Montserrado | 491 078 | 990 477 | 854 637 | 843 783 |
Nimba | 313 050 | 269 594 | 331 958 | 338 887 |
Rivercess | 37 849 | 32 266 | 37 115 | 38 167 |
Sinoe | 64 147 | 69 652 | 77 257 | 79 241 |
Total | 2 101 598 | 2 439 966 | 2 724 733 | 2 826 143 |
En associant les données sur les mouvements de population dans chaque comté aux informations sur les taux de distribution de semences et doutils, il a été possible détablir certaines estimations pour réviser (essentiellement à la hausse) le nombre dhectares ensemencés, par rapport aux années précédentes. Cette approche qualitative a été examinée de manière approfondie avec les ONG et les donateurs qui disposent de connaissances détaillées sur le pays et même souvent sur les superficies ensemencées dans certains comtés.
Comme indiqué aux tableaux 3 et 4 (estimations de production du riz et du manioc) en 1998, la superficie ensemencée en riz aurait augmenté de 20 pour cent, et celle des semis de manioc de 10 pour cent, dans lensemble du pays. On estime à présent que l'étendue des semis de riz et de manioc représentent respectivement 65 et 75 pour cent environ des niveaux d'avant la crise. Le retour progressif à la sécurité, labondance de terres agricoles et les nouveaux intrants agricoles fournis aux agriculteurs qui se réinstallent, devraient permettre de récupérer en deux ou trois ans, le niveau davant les hostilités.
Comté | Moyenne 1986/90 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 (Estimations) | |||
en milliers d'hectares | en milliers de tonnes | en milliers de tonnes | en milliers de tonnes | en milliers dhectares | en milliers de tonnes | en milliers dhectares | en milliers de tonnes | |
Bomi | 7,5 | 10,2 | 1,8 | 0,2 | 1,3 | 1,8 | 4,0 | 4,4 |
Bong | 43,0 | 57,5 | 12,1 | 28,2 | 32,7 | 45,5 | 37,0 | 51,8 |
Cape Mount | 10,3 | 14,8 | 7,8 | 0,7 | 3,6 | 5,4 | 6,0 | 8,4 |
Grand Bassa | 18,0 | 16,2 | 4,8 | 4,6 | 18,6 | 19,6 | 19,0 | 20,9 |
Grand Gedeh | 22,8 | 26,0 | 1,1 | 1,6 | 2,4 | 3,3 | 5,0 | 7,0 |
Grand Kru | 7,1 | 9,3 | - | 0,5 | 2,6 | 3,6 | 3,0 | 4,2 |
Lofa | 40,8 | 45,0 | 9,9 | 11,5 | 20,2 | 24,0 | 25,0 | 32,5 |
Margibi | 7,5 | 9,3 | 0,6 | 2,6 | 7,9 | 9,8 | 8,0 | 10,0 |
Maryland | 10,3 | 13,9 | 3,4 | 0,3 | 2,0 | 2,8 | 5,0 | 7,0 |
Montserrado | 4,5 | 5,3 | 6,9 | 7,6 | 4,0 | 5,1 | 5,0 | 6,5 |
Nimba | 60,6 | 68,2 | 6,7 | 33,8 | 32,6 | 38,0 | 36,0 | 45,0 |
Rivercess | 4,5 | 3,9 | 0,5 | 0,1 | 4,3 | 4,8 | 4,5 | 5,4 |
Sinoe | 10,5 | 14,8 | 0,5 | 2,8 | 3,3 | 4,7 | 5,0 | 7,0 |
Total | 247,4 | 294,4 | 56,2 | 94,5 | 135,5 | 168,4 | 162,5 | 210,1 |
Source: Moyenne 1986/90: Divers annuaires nationaux des statistiques agricoles.
1995 and 1996: Missions de la FAO (données sur les superficies ensemencées, non disponibles).
1997: Représentants de la FAO sur la base du rapport TCP/LIR/5611
Comté | Moyenne 1986/90 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 (Estimations) | |||
en milliers d'hectares | en milliers de tonnes | en milliers de tonnes | en milliers de tonnes | en milliers d' hectares | en milliers de tonnes | en milliers d' hectares | en milliers de tonnes | |
Bomi | 2,7 | 15,5 | | | 1,4 | 0,8 | 4,2 | 2,0 | 10,4 |
Bong | 10,1 | 57,0 | | | 25,1 | 5,7 | 30,4 | 5,7 | 30,4 |
Cape Mount | 4,3 | 26,2 | | | 10,0 | 2,2 | 17,4 | 3,0 | 23,7 |
Grand Bassa | 6,5 | 24,6 | | | 14,8 | 5,8 | 38,4 | 5,8 | 38,4 |
Grand Gedeh | 5,7 | 27,3 | | | 4,4 | 1,0 | 7,3 | 3,0 | 21,9 |
Grand Kru | 2,7 | 15,2 | | | 2,1 | 2,1 | 16,4 | 2,1 | 16,4 |
Lofa | 4,8 | 22,4 | ND | 7,3 | 3,2 | 18,4 | 3,2 | 18,4 |
Margibi | 4,3 | 22,2 | | | 16,1 | 2,6 | 14,3 | 2,6 | 14,3 |
Maryland | 3,5 | 20,0 | | | 2,0 | 2,0 | 10,9 | 2,5 | 13,8 |
Montserrado | 3,3 | 16,4 | | | 44,8 | 5,7 | 38,0 | 5,7 | 38,0 |
Nimba | 12,1 | 57,4 | | | 79,8 | 9,3 | 68,1 | 9,3 | 68,1 |
Rivercess | 1,3 | 4,8 | | | 1,6 | 1,5 | 7,7 | 1,5 | 7,7 |
Sinoe | 2,7 | 16,1 | | | 4,2 | 1,6 | 11,8 | 1,6 | 11,8 |
Total | 64,0 | 325,1 | 175,0 | 213,6 | 43,5 | 283,3 | 48,0 | 313,3 |
Source: Moyenne 1986/90: Divers annuaires nationaux des statistiques agricoles.
1995 and 1996: Missions de la FAO (données sur les superficies
ensemencées, non disponibles).
1997: Représentants de la FAO, sur la base du rapport TCP/LIR/5611
Selon les estimations, les rendements moyens du riz dans le pays devraient avoir augmenté au cours des deux dernières campagnes, passant dun niveau de 1 190 kg par hectare avant la guerre à 1 240 et 1290 kg par hectare en 1997 et 1998. Ces résultats reflètent principalement lintroduction de variétés de semences à haut rendement, de techniques culturales améliorées, (du fait dune plus grande disponibilité de main-d'uvre agricole, les emplois dans les mines et les plantations ayant diminué) et des services de vulgarisation fournis par un certain nombre dONG dans leurs zones dintervention. Il existe néanmoins des différences importantes, dun comté à lautre, et au sein dun même comté, et de nombreuses améliorations sont encore possibles.
Les rendements du manioc ont également augmenté. Il est devenu
plus facile de se procurer les semences de variétés améliorées
qui sont fournies par un certain nombre de projets soutenus par des ONG.
Les tableaux 3 et 4 fournissent les indications détaillées sur la production, par comté, du riz et du manioc. Avec un accroissement à la fois des superficies ensemencées et des rendements, la récolte de paddy atteindrait en 1998, selon les estimations, 210 100 tonnes, soit 25 pour cent de plus que la récolte de 1997 et environ 70 pour cent de plus qu'avant les hostilités. La production de manioc a également augmenté en 1998 et lon prévoit quelle devrait atteindre 313 300 tonnes, soit pratiquement le niveau de la période précédant le conflit, traduisant ainsi pour lessentiel, lamélioration des rendements.
Par contre il na été procédé à aucune tentative destimation pour la production dautres denrées de base comme les patates douces, les ignames, les taros, les plantains et les bananes. Les visites que la mission a effectuées sur les marchés à Monrovia et dans ses environs et les renseignements recueillis concernant lintérieur du pays permettent tout de même dattester que ces produits, sont normalement disponibles et peuvent fournir une part importante de lalimentation quotidienne.
Des conditions climatiques favorables à la production vivrière et la disponibilité de terres laissées en friche pour les cultures, devraient permettre au Libéria de couvrir ses besoins en produits alimentaires de base. Toutefois, au cours de la guerre civile, la production agricole a été gravement affectée et le pays dépendait dans une large mesure des importations, aussi bien commerciales que daide alimentaire. Ainsi, de 1994 à 1996, les importations ont couvert environ 90 pour cent de la consommation céréalière du pays. Lamélioration de la production de riz et dautres produits alimentaires de base à partir de 1996 a modifié radicalement la situation et en 1998, 57 pour cent seulement des besoins en céréales du pays étaient couverts par les importations. Le tableau 5 présente les estimations du bilan de loffre et de la demande de céréales au Libéria en 1999 (janvier/décembre).
Blé | Riz1/ | Céréales secondaires |
Total | |
Disponibilités intérieures | 15,6 | 163,1 | 1,2 | 179,9 |
Stocks douverture 1.1.99 | 15,6 | 23,0 | 0,2 | 38.8 |
Production de 1998 (riz usiné) | - | 140,1 | 1,0 | 141,1 |
Utilisation intérieure | 50,6 | 263,1 | 21,2 | 334,9 |
Alimentation humaine | 43,6 | 222,9 | 20,1 | 286,5 |
Alimentation animale | - | - | - | - |
Autres | 2,0 | 25,2 | 0,1 | 27,4 |
Stocks de clôture 31.12.99 | 5,0 | 15,0 | 1,0 | 21,0 |
Besoins dimportations | 35,0 | 100,0 | 20,0 | 155,0 |
Importations commerciales | 5,0 | 100,0 | - | 105,0 |
Besoins daide alimentaire | 30,0 | - | 20,0 | 50,0 |
1/ Riz usiné.
Avec lamélioration de la récolte de céréales en 1998, on estime que la consommation céréalière par personne devrait sétablir à 101 kg environ, en 1999. La population dépassant légèrement, selon les estimations, les 2,8 millions dhabitants, les besoins de céréales destinées à lalimentation devraient se monter à 286 500 tonnes. Les pertes après récolte et les besoins de semences sont estimés à 27 400 tonnes, et les stocks à la fin de 1999 devraient s'élever à 21 000 tonnes. Ces éléments représentent une utilisation intérieure totale de 334 900 tonnes en 1999.
Les besoins dimportations céréalières se montent à 155 000 tonnes, soit la différence entre lutilisation et les disponibilités intérieures et devraient être couverts par des importations commerciales (100 000 tonnes de riz et 5 000 tonnes de blé selon les estimations). Le solde, soit 50 000 tonnes devra être couvert par laide alimentaire sous forme de 30 000 tonnes de blé (essentiellement du blé bulgur mais aussi une certaine quantité de farine) et 20 000 tonnes de produits dérivés du maïs (farine et mélange maïs-soja) destinés aux personnes déplacées vulnérables. Il nest pas prévu de procéder à des importations de riz au titre de laide alimentaire.
Le présent rapport a été établi sous la responsabilité du Secrétariat de la FAO à partir dinformations provenant de sources officielles et officieuses. La situation pouvant évoluer rapidement, prière de sadresser, pour tout complément dinformation, à: M. Abdur Rashid, Chef, SMIAR, FAO (Télex 610181 FAO I; Télécopie: 0039-06-5705-4495, Mél: [email protected]). |
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