FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires 06/99 - GÉORGIE* (25 mai)

GÉORGIE* (25 mai)

La prévision actuelle relative à la production ne dépasse pas les 800 000 tonnes de l’an dernier. Les céréales d’hiver, principalement blé et orge, ont profité des conditions très satisfaisantes, mais selon les rapports officiels, la superficie ensemencée en blé d’hiver a diminué encore de 18 000 hectares, passant à 107 000 hectares. Même avec des rendements moyens, selon les prévisions officielles, la récolte de blé de 1999 s’établira à environ 150 000 tonnes, contre 160 000 tonnes en 1998. Toutefois, les estimations officielles tendent à sous-estimer la production effective. En même temps, les rendements risquent de rester faibles en raison de problèmes structurels tels que le manque de crédit, des installations de commercialisation et de transformation inadéquates et des systèmes d’irrigation et de drainage mal entretenus. La demande commerciale de denrées alimentaires et la disponibilité de fonds pour l’achat d’intrants ont souffert de la dépréciation du lari, de l’aggravation du déficit budgétaire et de la désorganisation du commerce avec la Fédération de Russie. En conséquence, l’aide humanitaire aux groupes vulnérables sera encore nécessaire en 1999/2000.

Les livraisons de céréales à titre d’aide alimentaire durant la campagne de commercialisation 1998/99 se sont montées à quelque 90 000 tonnes, principalement de blé. Le solde des besoins d’importations céréalières devrait être couvert par des importations commerciales. On peut constater que les importations enregistrées de blé et de farine ont fortement chuté après l'extension au blé de la TVA de 20 pour cent déjà appliquée sur les importations de farine. Néanmoins, la situation générale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante, mais dans le climat économique plus difficile qui s’est instauré après la crise financière en Russie, les populations vulnérables continueront d’avoir besoin d’aide.

Le PAM a prévu de fournir 18 000 tonnes d’aide alimentaire à 180 000 personnes vulnérables et a ciblé des programmes vivres-contre-travail sur une période d’un an à partir de juillet 1999, avec une nouvelle phase de l’opération de secours et de redressement prolongée. La nouvelle phase vise principalement à augmenter le nombre des bénéficiaires des programmes vivres-contre-travail pour aider les personnes vulnérables à couvrir leur besoins alimentaires en cette période de baisse du pouvoir d’achat.


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