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LIVRES

Gestion participative des ressources des hautes terres

Cette étude du Projet interrégional FAO/Italie pour la conservation et la mise en valeur participatives des hautes terres (PUCD) se concentre sur les systèmes d'aménagement participatif et intégré des bassins versants, mis en place par le projet dans des zones sélectionnées de cinq pays en développement (Bolivie, Burundi, Népal, Pakistan et Tunisie). L'introduction retrace l'histoire du projet PUCD, notamment le processus d'identification des critères de sélection des institutions et des zones du projet, par le gouvernement donateur, la FAO et les contreparties nationales. La première partie présente la conception du projet, et décrit la constitution et les tâches des équipes nationales de terrain, qui sont chargées de son exécution.

La deuxième partie expose les méthodes adoptées par les équipes de terrain du projet PUCD pour mettre en route et soutenir le processus d'aménagement participatif intégré des bassins versants, qui inclut des activités de gestion et de mise en valeur des ressources naturelles. Elle décrit le processus de définition des buts et des interventions des acteurs locaux, l'exécution du projet et les résultats préliminaires.

La troisième partie est consacrée au processus mis en place pour garantir la continuité des activités du projet après le retrait de l'assistance internationale, ainsi qu'aux méthodes mises au point pour élargir le partage d'expériences. Les concepts de participation, d'intégration et de gestion des bassins versants sont analysés et ajustés compte tenu des résultats du projet.

La présente publication examine la gestion participative et intégrée des bassins versants comme un exemple spécifique de gestion collective des ressources naturelles. Cet ouvrage s'adresse spécifiquement aux personnes qui s'intéressent à la mise en valeur des montagnes, en particulier dans les zones déshéritées, mais peut aussi intéresser un plus large public, plusieurs aspects de cette expérience et des enseignements tirés du projet étant applicables à d'autres types de gestion collective des ressources naturelles.

La substitution des produits forestiers

Le présent rapport a été préparé dans le cadre du Subgroup Substitution Project de l'Équipe mixte FAO/Commission économique pour l'Europe (CEE) de spécialistes des relations publiques dans le secteur de la foresterie et des industries forestières. Son objet est de comparer la compétitivité de l'industrie des produits forestiers par rapport à celles d'autres produits, comme le plastique, l'aluminium, l'acier, le béton et le gypse, en insistant sur les aspects écologiques. L'analyse couvre la production, la structure, les parts de marché et les tendances, les problèmes, la promotion écologique et les campagnes publicitaires des industries forestières et de celles des produits susmentionnés. L'étude a été entreprise dans un contexte où les produits d'emballage en bois et en papier étaient de plus en plus souvent remplacés par des matériaux concurrents, en raison de considérations techniques et d'un changement dans les préférences des consommateurs.

Le rapport fournit un large éventail d'informations visant à mieux faire comprendre le concept de substitution. Il donne un aperçu général des industries des produits forestiers, des matières plastiques, de l'aluminium, de l'acier, du béton et du gypse (volumes produits, production par pays, propriété, taille, structure et fragmentation). Lorsque cela est possible, le rapport présente aussi l'évolution des prix, sur les 20 dernières années, des produits concurrents des diverses industries couvertes par l'étude. Il analyse les politiques gouvernementales qui ont une incidence sur la substitution des produits ligneux par d'autres produits concurrents, et décrit la sensibilisation croissante des consommateurs aux problèmes d'environnement, ainsi que les activités et les positions des organisations non gouvernementales, principalement européennes et nord-américaines, qui s'occupent de la promotion des industries ou des problèmes d'environnement d'origine industrielle. Tout au long du livre, des exemples de campagnes d'information et de promotion mettent en évidence les avantages écologiques des produits ligneux ou de leurs substituts.

Globalement, le rapport fournit de précieuses informations plaidant en faveur des produits forestiers «écologiques» et rentables du point de vue de l'équilibre énergétique. Cependant, il met aussi en évidence le degré de fragmentation très élevé de l'industrie des produits forestiers, qui compromet toute tentative de promotion généralisée des produits forestiers. L'étude conclut en exhortant les industries forestières à se regrouper en réseaux internationaux pour promouvoir les produits des forêts, pour leurs qualités «écologiques» et leur caractère de ressources renouvelables.

Intégrer la protection de l'environnement et le progrès économique

Ce livre présente une évaluation économique des stratégies de conservation des forêts basées sur la promotion d'activités économiques durables, à l'intérieur ou aux alentours des habitats menacés.

Dans sa première partie, cet ouvrage étudie la déforestation et ses causes, ainsi que les défis auxquels se heurtent les activités économiques durables liées aux forêts. Le Chapitre 1 passe en revue l'étendue de la déforestation et ses conséquences. Le deuxième chapitre analyse plusieurs facteurs qui favorisent les changements d'utilisation des sols, notamment la croissance de la population et du revenu, le manque de garantie des droits de propriété, le développement des infrastructures, le manque d'attention de ceux qui déboisent pour les conséquences écologiques de leur activité, et les subventions directes et indirectes au défrichage des terres. La construction de chemins d'exploitation forestière qui ouvrent des zones auparavant inaccessibles est mise au premier plan. Le Chapitre 3 étudie la contribution potentielle des projets intégrés de conservation et de développement à la sauvegarde des habitats.

La deuxième partie, qui représente le cœur de l'analyse, est constituée de quatre études de cas. La première, sur la récolte des produits forestiers non ligneux, fait une distinction entre ceux qui tirent profit de cette activité (essentiellement industriels et exportateurs) et ceux qui n'en retirent rien (souvent, les ménages locaux qui se chargent des opérations de récolte et de transformation primaire). La deuxième étude porte sur la production de bois «écologique», et décrit différents modes de coupe et de récolte du bois, principalement en Amazonie orientale. La troisième examine le potentiel des matières premières des forêts d'Amérique latine pour la recherche biomédicale ou la fabrication de produits pharmaceutiques. Enfin, la quatrième se concentre sur l'écotourisme au Costa Rica et aux Îles Galapagos et note que, si ces deux régions ont attiré de nombreux visiteurs du monde entier et rapporté des bénéfices conséquents aux économies de ces pays, les avantages directs pour les communautés locales ont été plus modestes.

La troisième et dernière section de l'ouvrage énonce les éléments essentiels d'une stratégie intégrée de protection des habitats et de progrès économique. Elle insiste sur les possibilités offertes par une telle approche, car c'est probablement la seule qui permette d'élever le niveau de vie général.

Textes de base et références à l'usage des francophones

Cet ouvrage de référence rassemble pour la première fois en français les textes de base complets des initiatives, déclarations et accords internationaux et régionaux concernant directement ou indirectement la foresterie. Il a été préparé par plusieurs organisations qui se consacrent à la diffusion de l'information en langue française, à savoir: l'Association forestière francophone internationale (AFFI), l'Agence intergouvernementale de la francophonie et son organisation subsidiaire, l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la francophonie.

Le recueil contient, entre autres, les textes de base de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, de la Convention sur la diversité biologique, de la Convention-cadre sur les changements climatiques et de la Convention sur la lutte contre la désertification. On y trouve également des textes de la Communauté européenne ayant trait à la foresterie, les textes de certaines conférences ministérielles et de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. Enfin, un aperçu général résume les caractéristiques communes des initiatives internationales, et donne des définitions des termes fréquemment utilisés.

Les textes de base sont précédés d'un annuaire des organisations nationales
et internationales gouvernementales et non gouvernementales, des institutions des Nations Unies, des services forestiers nationaux des pays francophones et des institutions de recherche et d'enseignement supérieur.

Enfin, de précieuses annexes contiennent une liste détaillée des sigles, en français et en anglais, une bibliographie des principales publications en langue française, un répertoire des revues forestières publiées en français et une liste des sites Internet sur les forêts.

Cette publication, qui est la première du genre et sera complétée par des éditions futures, facilitera le dialogue entre les forestiers de tous les pays francophones.

Études de cas sur l'évolution de la politique forestière

Dans le secteur forestier, l'inefficacité des politiques est à la racine de beaucoup de problèmes communs à de nombreux pays - disparition continue des forêts naturelles, conditions inéquitables d'accès aux forêts, manque d'information du public et institutions financières inefficaces et dotées de fonds insuffisants. Le présent rapport tente de déterminer comment refondre les politiques forestières pour fournir un cadre qui serve les intérêts des forêts et des populations, c'est-à-dire qui soit en mesure de résoudre les problèmes des forêts et de procurer des avantages équitables et durables. Les conclusions de six monographies nationales (Costa Rica, Ghana, Inde, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Zimbabwe) sont analysées et mises en relation avec un examen des initiatives de politique internationale.

Les monographies illustrent, à l'aide d'exemples de succès et d'échecs, un certain nombre de thèmes communs aux «bonnes» politiques: changement des instances dirigeantes au fil du temps, réformes des politiques établies (une approche qui a ses inconvénients); redéfinition des rôles de l'État; association des communautés qui «font» le changement; réorientation des priorités, des forêts classées vers les petits exploitants; amélioration de la formation en matière de politiques; résolution des tensions liées à la décentralisation; et création de communautés politiques.

Le passage suivant est un examen des avantages pouvant être retirés des initiatives de politique internationale (accords multilatéraux sur l'environnement, élaboration de critères et indicateurs, certification, programmes forestiers nationaux et accords régionaux ciblés), et des instruments de politique (notamment mécanismes visant à accroître la capacité de négociation locale, et modification des droits de propriété).

Dans le dernier chapitre, l'auteur résume les caractéristiques d'une bonne politique et identifie sept conditions permettant d'y parvenir: forum de discussion et processus participatif, définition nationale de l'aménagement durable des forêts et de ses buts; accord sur les modalités d'établissement des priorités; engagement extrasectoriel; suivi et information sur les ressources forestières, la demande et l'utilisation; décentralisation du pouvoir décisionnel; et accès démocratique au savoir et à la technologie. Enfin, les étapes de la mise en place de ces processus sont décrites. L'ouvrage est complété par six annexes présentant des méthodes détaillées permettant d'analyser et d'influencer les politiques.

Une histoire illustrée de la foresterie en Amérique

The greatest good est une histoire illustrée en grand format de la foresterie aux États-Unis, publiée à l'occasion du centenaire de la Société des forestiers américains. Le texte concis est abondamment illustré de photographies en noir et blanc et en couleurs, de gravures historiques, de citations et de dates mettant en relief des événements clés.

Le Chapitre 1 souligne l'importance du bois pour les Américains du XIXe siècle et montre qu'ils se souciaient déjà de s'approvisionner en bois sans détruire les forêts. Le Chapitre 2 décrit l'essor de la profession de forestier aux États-Unis, la création du Service forestier des États-Unis, ainsi que les controverses qui ont souvent éclaté à propos des nouvelles pratiques et réglementations. Le Chapitre 3 examine les nouveaux défis auxquels s'est heurtée la foresterie après la seconde guerre mondiale, dans le contexte d'une augmentation de la demande de produits ligneux, mais aussi d'une prise de conscience croissante des problèmes d'environnement. Le Chapitre 4 conduit le lecteur jusqu'à nos jours, en insistant plus spécifiquement sur les progrès du dernier quart de siècle, notamment le recyclage, les biotechnologies et l'adhésion généralisée au concept de foresterie durable.

The greatest good célèbre les bienfaits que la société américaine a tirés des forêts. Les illustrations montrent surtout les «bonnes» pratiques, mais rappellent aussi celles qui n'ont pas marché. La publication souligne la nécessité d'un engagement continu envers une approche souple et dynamique pour affronter les défis futurs de la foresterie. 


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