FAO/SMIAR - Perspectives de l'Alimentation No.2 - Avril 2000 - P. 5

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Production actuelle et perspectives de récolte

Situation par région

· Asie

Extrême-Orient: La récolte du blé de 2000, qui démarrera en avril, devrait être en léger recul par rapport à 1999, car les principaux pays producteurs ont accusé une baisse de la production. En Chine, cette baisse est due à une diminution de 7 pour cent des emblavures, les agriculteurs ayant opté pour des cultures plus lucratives. Toutefois, compte tenu du temps favorable durant l'hiver, les dernières indications laissent prévoir des rendements plus élevés, ce qui pourrait compenser en partie la réduction des superficies, et la production pourrait être supérieure aux prévisions initiales. Le blé d'hiver assure environ 85 pour cent de la production totale de blé du pays, le reste venant du blé de printemps semé en mars/avril. En Inde, la production de blé de 2000 devrait également fléchir très légèrement par rapport aux estimations révisées de 1999, en raison d'une réduction des superficies ensemencées d'environ 2 pour cent. En revanche, le temps favorable au Pakistan devrait donner une récolte de blé exceptionnelle, quelque 11 pour cent de plus que l'an dernier. La production au Bangladesh se maintiendra probablement au niveau record de l'an passé de 1,9 million de tonnes.

La production de céréales secondaires de 2000 devrait demeurer proche du niveau réduit de l'an dernier. Si le mauvais temps a provoqué une contraction des superficies et des rendements en 1999, la tendance des agriculteurs à se retirer de la culture de céréales au profit d'autres cultures, en particulier en Chine, devrait empêcher toute reprise significative de la production en 2000. En Chine, la production de maïs de 1999 est officiellement estimée à environ 124 millions de tonnes, quelque 7 pour cent de moins qu'en 1998. En Inde, l'essentiel des céréales secondaires est produit durant la mousson qui a lieu de juin/juillet à novembre. Bien que certaines récoltes secondaires soient encore en cours, les dernières estimations font état d'une production de 1999 d'environ 28,6 millions de tonnes, soit un recul de quelque 10 pour cent dû aux pluies de mousson intermittentes dans certaines zones productrices. Après une sécheresse prolongée liée au phénomène El Niño il y a deux ans, le rétablissement de la production de maïs aux Philippines et en Indonésie devrait se poursuivre en 2000, si le temps reste favorable.

Dans certaines régions d'Asie, la campagne principale de riz de 2000/01 est en bonne voie, tandis que dans d'autres, les agriculteurs sont encore en train de rentrer les céréales secondaires de 1999/2000. Dans de nombreux pays de la région, la nouvelle campagne ne devrait démarrer véritablement qu'à l'arrivée de la mousson et le résultat final dépendra en grande partie de l'échelonnement, de l'ampleur et de la répartition des pluies de mousson.

Dans l'hémisphère austral et la ceinture équatoriale, la campagne de riz de 2000/01 est en bonne voie. En Indonésie, la récolte du riz de la campagne principale est en cours et devrait se poursuivre jusqu'en juin. Sur la base des dernières informations officielles, les superficies ensemencées en riz ont diminué de 3,5 pour cent par rapport à la campagne précédente.Toutefois, des conditions de croissance favorables et une meilleure disponibilité et utilisation d'engrais durant la campagne pourrraient se traduire par de meilleurs rendements, qui compenseraient en partie la contraction des superficies. Ainsi, la production globale pourrait, en dernière analyse, être proche de l'objectif du gouvernement de 51 millions de tonnes. En Malaisie, on annonce pour 2000/01 une production relativement stable d'environ 2 millions de tonnes, proche de la moyenne des cinq dernières années.

En Chine, le plus grand producteur mondial de riz, la campagne rizicole de 2000/01 est en cours avec les semis de riz précoce. Dans l'ensemble, la production de riz devrait fléchir en 2000/01 car les superficies devraient être réduites de 2 pour cent. L'essentiel de la baisse sera dû au riz précoce, compte tenu de la politique actuelle du gouvernement de réduire la production de céréales de qualité inférieure, y compris le riz précoce, dont les superficies pourraient reculer de 6 pour cent. En Thaïlande, la nouvelle campagne ne démarrera pas avant mai, mais selon les estimations provisoires du gouvernement, la production de riz devrait légèrement baisser, car les semis pourraient être réduits par rapport à l'année précédente. Au Japon, les semis du riz de 2000 devraient démarrer en mai. Le gouvernement a annoncé une nouvelle réduction de 2,7 pour cent par rapport à 1999 des prix de soutien, qui s'établiraient à environ 252 yens le kg, même si l'objectif de mise hors cultures sera maintenu à 963 000 hectares. Le gouvernement de la République de Corée a fixé l'objectif de production de riz pour 2000 à environ 7 millions de tonnes -3 pour cent de moins que le résultat de 1999. En Inde, la campagne du riz de 2000/01 devrait démarrer en mai avec les semis kharif (campagne principale). Bien qu'on ne dispose encore que d'informations limitées concernant les intentions de semis, la production dépassera - ou atteindra - difficilement le record de 1999/2000. Dans le reste de la région, la campagne du riz attend l'arrivée des pluies de mousson, généralement prévue pour mai/juin.

Proche-Orient: Un relèvement de la production de blé est annoncé dans plusieurs pays du Proche-Orient pour 2000, après les récoltes touchées par la sécheresse de l'an dernier. Les conditions se sont améliorées en Jordanie, en Syrie et en Arabie saoudite avec l'arrivée de pluies récentes. En Turquie, des précipitations favorables tombées récemment et un bon couvert de neige sont particulièrement salutaires pour le blé qui sera moissonné à partir de juin, après le temps sec qui a régné durant le reste de la campagne. Les conditions sont également favorables en République islamique d'Iran. En revanche, en Afghanistan, outre les effets néfastes des troubles intérieurs continus et de la faible disponibilité d'intrants agricoles, la production de céréales d'hiver de 2000 devrait souffrir du temps sec prolongé dans une bonne partie du sud et du centre du pays. En Iraq, même si quelques pluies bénéfiques sont tombées en début d'année, la sécheresse prolongée et la pénurie d'intrants agricoles continuent à nuire à la production céréalière.

CEI d'Asie: Dans sept des huit pays de la CEI d'Asie, les cultures de blé d'hiver de 2000 ont été semées. Les superficies se sont accrues légèrement au Turkménistan et en Ouzbékistan mais sont demeurées stables ou ont reculé dans la plupart des autres pays. Il semble que la faible rentabilité du blé se soit traduite par une nouvelle réduction des emblavures dans le Caucase. Au Kazakhstan, le plus grand producteur de la région, l'essentiel du blé ne sera semé qu'à partir de mai. D'après les premières indications, même si les emblavures totales n'accusent pas de fortes diminutions, un retour à des rendements moyens au Kazakhstan, après les niveaux exceptionnels de l'an passé, pourrait se traduire par une baisse de la récolte totale dans ces 8 pays, provisoirement estimée à environ 17 millions de tonnes, contre 19 millions de tonnes en 1999. De même, la production de céréales secondaires pourrait aussi reculer. En revanche, les superficies totales ensemencées en riz devraient augmenter, avec des semis beaucoup plus importants en prévision au Turkménistan et en Ouzbékistan.

· Afrique

Afrique du Nord: Les perspectives de la récolte du blé de 2000, qui sera rentré à partir de mai, sont défavorables dans plusieurs pays, car un temps sec a régné de mi-janvier à mars, et faisant suite à des précipitations précoces pour la saison généralement bonnes. En Algérie, des pluies modérées tombées en mars, en particulier dans les zones productrices de l'est, ont été un grand soulagement après la période de sécheresse prolongée depuis mi-janvier, qui avait empêché une bonne levée des cultures et le début de la croissance. Les perspectives de récolte sont médiocres dans les zones centrales et occidentales et il faudra de nouvelles pluies pour conjurer d'autres pertes potentielles de rendement. Au Maroc, les perspectives de récolte sont défavorables en dépit de bonnes pluies tombées dès novembre et décembre. Une période sèche prolongée depuis la mi-janvier et une vague de chaleur en février ont gravement endommagé les cultures dans de nombreuses zones productrices. On s'attend à une récolte céréalière réduite pour la deuxième année consécutive. En Tunisie, la campagne a été inégale jusqu'à présent. Un démarrage tardif dû au retard des précipitations a été suivi d'une amélioration des conditions fin 1999 et début 2000 avec des pluies modérées, avant le retour du temps sec en février et en mars, à l'exception des zones septentrionales et des régions voisines de la Libye. Les perspectives de récolte sont incertaines dans ces pays et de bonnes pluies au cours des prochaines semaines seront cruciales pour éviter une nouvelle réduction des rendements potentiels et améliorer le résultat de la campagne. En Égypte, la récolte de céréales d'hiver de 2000 s'annonce bonne. Les conditions de végétation sont satisfaisantes pour le blé essentiellement irrigué qui sera moissonné à partir de la mi-mai, et la production devrait être supérieure à celle de l'année dernière, compte tenu des dispositions visant à encourager la culture de nouvelles variétés et l'utilisation de pratiques améliorées. Les cultures de céréales secondaires dans la sous-région en 2000 devraient également subir les effets négatifs des conditions météorologiques actuelles et la production totale pourrait se maintenir -ou être inférieure- au niveau de l'an dernier qui était inférieur à la moyenne.

Production mondiale de céréales - Prévision pour 2000

 
Blé Céréales secondaires Riz (paddy) Total
 
1999 2000 1999 2000 1999 2000 1999 2000
 
(. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . millions de tonnes . . . . . . . . . . . . . . . . . .)
Asie
259,7 260 213,1 215 542,8   1 015,6  
Afrique
15,2 16 76,6 79 17,4   109,2  
Amérique centrale
3,2 3 28,8 28 2,3   34,3  
Amérique du Sud
19,0 18 58,9 61 21,3   99,2  
Amérique du Nord
89,5 86 290,8 293 9,5   389,8  
Europe
178,3 189 199,4 214 3,1   380,8  
Océanie
24,3 23 8,9 10 1,4   34,6  
TOTAL MONDIAL
589,2 595 876,5 900 597,9 590 1/ 2 063,6 2 085
 
        (400) 2/ (395) 2/ (1 865) 3/ (1 890) 3/
Pays en déve-
               
loppement
275,8 278 364,5 369 571,7 564 1 211,9 1 212
Pays développés
313,4 317 512,0 531 26,3 26 851,7 873

Afrique de l'Ouest: Après la publication des estimations de production finale par plusieurs pays, la production totale de céréales pour les neuf pays du Sahel en 1999 est estimée à un niveau record de 11,6 millions de tonnes, soit 8 pour cent de plus qu'en 1998 et 23 pour cent de plus que la moyenne des cinq années précédentes. Il s'agit là d'un résultat exceptionnel pour la deuxième année consécutive. Des récoltes record ont été rentrées au Burkina Faso, au Cap-Vert, en Gambie, au Mali, en Mauritanie et au Sénégal, tandis qu'une production supérieure à la moyenne est prévue au Tchad et au Niger. La production devrait demeurer inférieure à la moyenne en Guinée-Bissau en raison des conflits intérieurs et des déplacements de population en 1998. Les bonnes récoltes devraient permettre aux agriculteurs de reconstituer leurs stocks. Les stocks de sécurité nationale ont été reconstitués dans plusieurs pays. Les marchés sont bien approvisionnés et les prix des céréales ont enregistré une baisse sensible depuis la récolte.

Dans les pays côtiers du golfe de Guinée, la saison des pluies vient de démarrer et les semis de la première campagne de maïs de 2000 ont commencé au sud. Des récoltes records de céréales ont été rentrées en 1999 au Bénin, en Guinée, au Nigéria et au Togo. La production est demeurée moyenne en Côte d'Ivoire et au Ghana, et inférieure aux niveaux d'avant la guerre civile au Libéria et en Sierra Leone. La production céréalière totale de 1999 pour les huit pays bordant le golfe de Guinée est estimée aux alentours de 29,8 millions de tonnes, contre 29,3 millions de tonnes en 1998. Le Libéria et la Sierra Leone restent fortement tributaires de l'aide alimentaire internationale.

Afrique centrale: Les troubles intérieurs en République du Congo et en République démocratique du Congo continuent à entraver l'agriculture et les activités de commercialisation. En République du Congo, les inondations ont frappé le nord et la capitale Brazzaville en novembre/décembre. La situation nutritionnelle des personnes déplacées est inquiétante.

Afrique de l'Est: La moisson du blé de 2000 est en cours au Soudan. Même si les conditions de croissance sont favorables -avec des températures et des disponibilités d'eau pour l'irrigation adéquates- on prévoit une récolte inférieure à la moyenne à cause des semis réduits. Néammoins, au dernier niveau de prévisions d'environ 288 000 tonnes, la production serait nettement supérieure au niveau réduit de l'an dernier. Les semis du blé de 2000 devraient avoir lieu dans les deux prochains mois au Kenya et en Éthiopie.

La récolte totale de blé de la sous-région pour 1999 est estimée à 1,5 million de tonnes, environ 24 pour cent de moins que la moyenne des cinq années précédentes. Au Soudan, la production a subi un fort recul (167 000 tonnes), tandis qu'au Kenya, les dernières estimations indiquent un chiffre de 135 000 tonnes, sensiblement moins qu'en 1998, pour cause de sécheresse. En Éthiopie, la récolte de blé de 1999 est estimée à 1,2 million de tonnes, quelque 5 pour cent de plus que l'année précédente.

La récolte des céréales secondaires de la deuxième campagne de 1999/2000 touche à sa fin dans la sous-région, sauf en Éthiopie. Selon les dernières estimations de la FAO, la production totale de la sous-région en 1999 s'établit à environ 18,5 millions de tonnes, soit 10 pour cent de moins que le bon résultat de 1998. Compte tenu d'une sécheresse prolongée durant la campagne de croissance, des récoltes inférieures à la moyenne ont été rentrées dans la plupart des pays. En Éthiopie, la récolte meher (principale), qui assure quelque 90 pour cent de la production annuelle, était inférieure d'environ 6 pour cent à celle de 1998. La sécheresse prolongée menace également les semis de la campagne secondaire belg. Au Kenya, la récolte totale de céréales secondaires de 1999/2000 est estimée à 2,3 millions de tonnes, environ 15 pour cent de moins que la moyenne des cinq campagnes précédentes. En Érythrée, les céréales secondaires de 1999 sont estimées à environ un tiers de la récolte record de 436 000 tonnes en 1998 et devraient être inférieures d'environ 23 pour cent à la moyenne. Au Soudan également, la récolte de céréales secondaires de 1999, évaluée à 3,6 millions de tonnes, est inférieure de 35 pour cent environ à celle de 1998. En Ouganda, selon les estimations provisoires, la production de céréales secondaires est d'environ 1,6 million de tonnes, quelque 3 pour cent de moins qu'en 1998 et 9 pour cent de moins que la moyenne. En Tanzanie, la récolte de céréales secondaires, estimée à 3,2 millions de tonnes, est supérieure d'environ 10 pour cent à celle de 1998 et inférieure de 5 pour cent à la moyenne. La production de céréales secondaires en Somalie est estimée à 242 000 tonnes, environ 24 pour cent de plus qu'en 1998 mais près de 17 pour cent de moins que la moyenne des cinq années précédentes.

Afrique australe: La récolte totale de blé de la sous-région, rentrée fin 1999, est estimée à 2 millions de tonnes, en recul de près de 10 pour cent par rapport à celle de l'année précédente inférieure à la moyenne. Ceci s'explique par une forte baisse en Afrique du Sud, le plus grand producteur de la sous-région, où on estime la récolte à quelque 1,6 million de tonnes, contre 1,8 million de tonnes en 1998, baisse due à la conversion des terres vers des cultures plus lucratives. En revanche, la production a enregistré un accroissement sensible au Zimbabwe et en Zambie.

Les perspectives de la récolte de céréales secondaires de 2000 dans l'ensemble de la sous-région, qui sera rentrée à partir d'avril, sont favorables. En dépit des vastes dégâts causés dans certaines zones par les ouragans Eline et Gloria en février/mars, les inondations ont épargné les principales zones productrices de maïs, et les pluies abondantes ont fait du bien à certaines cultures qui avaient souffert précédemment du temps sec. Toutefois, la situation varie d'un pays à l'autre et demeure incertaine dans l'attente d'une évaluation de l'impact des fortes pluies, mais aussi de précipitations intermittentes et insuffisantes dans plusieurs régions.

En Afrique du Sud, qui assure plus de la moitié de la production de céréales secondaires de la sous-région, les dernières prévisions officielles indiquent une récolte exceptionnelle de maïs de 9,5 millions de tonnes, contre 7,1 millions de tonnes l'an dernier, en dépit des pertes subies par certaines provinces. Au Mozambique, les inondations ont épargné les grandes zones productrices du nord, qui ont reçu de bonnes pluies en mars.Les perspectives de récolte se sont néammoins détériorées avec les dégâts provoqués aux cultures au sud et au centre. Au Zimbabwe, la production de maïs de cette année devrait régresser, car les semis ont été réduits et les fortes pluies tombées en février et en mars pourraient avoir nui aux rendements. Au Malawi, malgré des pertes de récolte dans le sud, des pluies abondantes tombées à partir de la deuxième décade de février ont amélioré les perspectives de la récolte de maïs dans les zones centrales et septentrionales qui avaient été victimes du temps sec durant la campagne. Selon les prévisions officielles, la production de maïs de 2000 sera d'environ 2,3 millions de tonnes, soit 6 pour cent de moins que le record de l'an dernier. Au Swaziland, les perspectives de la récolte sont médiocres compte tenu de pluies excessives en décembre et de graves inondations début février. La production de maïs devrait reculer de 37 pour cent et tomber à un niveau inférieur à la moyenne. Au Botswana, les perspectives sont incertaines à cause des fortes pluies des deux derniers mois et des graves inondations fin février. En Zambie, des pluies abondantes tombées depuis la mi-février ont fait du bien au maïs de la campagne principale, qui avait souffert précédemment de précipitations irrégulières. En Namibie, les perspectives demeurent incertaines; de fortes pluies à la mi-février dans les principales zones productrices du nord ont été suivies de précipitations inférieures à la moyenne jusqu'à la deuxième décade de mars. Il faudra d'autres pluies pour éviter une baisse des rendements. Les perspectives sont également incertaines en Angola, compte tenu de précipitations inférieures à la normale depuis février dans les grandes zones productrices du centre, et des mouvements continus de population dus à la guerre civile, durant la campagne de végétation. Au Lesotho, même si de bonnes pluies sont tombées dans l'ensemble depuis la mi-février, les rendements des céréales secondaires pourraient avoir souffert d'une période de sécheresse prolongée en début de campagne, suivie d'inondations dans les plaines.

Les perspectives de la récolte de riz de 2000/01 dans la sous-région sont défavorables. Madagascar et le Mozambique, les deux principaux pays producteurs, ont été les plus durement frappés par les récentes pluies torrentielles et inondations. Au Mozambique, ce sont les provinces du sud et du centre, où est concentré l'essentiel de la riziculture, qui ont le plus souffert. À Madagascar, les pertes liées aux inondations ont aggravé les perspectives de la campagne de riz , déjà loin d'être optimales à cause de la sécheresse qui a sévi de fin décembre à début février et qui a nui aux semis. Une évaluation des pertes de récolte sera effectuée dès que les conditions le permettront, mais on s'attend à une chute sensible de la production de riz dans les deux pays.

· Amérique centrale et Caraïbes

Les perspectives de récolte du blé de 2000 se sont légèrement améliorées dans les principales zones de production irriguée du nord-ouest du Mexique, pratiquement le seul producteur de la sous-région. La récolte, qui démarrera sous peu, est, selon les estimations provisoires, légèrement inférieure à la moyenne, compte tenu du temps défavorable lors des semis, suivi d'une longue période de sécheresse.

Dans les pays d'Amérique centrale, les préparatifs des terres sont en cours en vue des semis des céréales secondaires et des haricots de la première campagne de 2000/2001, qui devraient démarrer avec l'arrivée des premières pluies en avril. Les intentions de semis au Costa Rica, au Salvador, au Guatémala et au Nicaragua devraient être proches des semis moyens ou supérieurs à la moyenne de 1999/2000. Au Honduras, cependant, les perspectives sont incertaines pour le maïs en particulier, car les producteurs se heurtent à des obstacles financiers. Dans les Caraïbes, un temps relativement sec a régné au cours des dernières semaines, mais aucun impact négatif sur le développement des cultures céréalières n'est signalé ni en République dominicaine, ni en Haïti, où la récolte devrait démarrer en avril et où on prévoit des productions moyennes. À Cuba, le temps sec a favorisé la récolte de canne à sucre, source importante de devises étrangères, ainsi que celle de pommes de terre et d'autres cultures vivrières secondaires.

· Amérique du Sud

La récolte du blé de 1999/2000 est achevée dans les pays du sud de la sous-région (Argentine, Brésil, Chili, Paraguay et Uruguay), après quelques retards dans les principales zones productrices dus aux aléas climatiques. La production totale est estimée à 18,5 millions de tonnes, contre la moyenne de 5 ans de 17,8 millions de tonnes. À l'heure qu'il est, les terres sont en train d'être préparées dans tous les pays du sud en vue des semis du blé de la campagne de 2000/2001, tandis qu'au Brésil, les semis ont récemment démarré. Dans les pays andins, des récoltes moyennes de blé de 1999 ont été rentrées en Équateur, en Colombie et en Bolivie, même si la production dans ce dernier pays est inférieure à celle de l'année précédente. Le Pérou a obtenu une récolte exceptionnelle de blé de 1999. Les semis du blé de 2000 sont en cours dans ces pays, à l'exception de la Bolivie où la récolte de la première campagne de cette année (semée fin 1999) est sur le point de commencer.

La récolte des céréales secondaires de 2000, essentiellement de maïs, a démarré dans le sud de la sous-région. En Argentine, les conditions météorolo-giques favorables qui ont régné récemment ont favorisé le développement des cultures et, d'après les premières prévisions, la production serait supérieure à la moyenne (entre 15 et 15,5 millions de tonnes). Ceci s'explique principalement par l'accroissement des semis pour faire face à l'augmentation prévue des exportations. Au Brésil, la récolte du maïs, qui a démarré en février, est actuellement estimée à quelque 32,2 millions de tonnes, chiffre moyen, bien qu'inférieur aux estimations précédentes. Une période prolongée de temps sec, en particulier dans les principales zones productrices du sud, a été néfaste pour les semis. En Uruguay, les superficies ensemencées ont souffert également du temps sec et la production restera vraisemblablement inférieure à la moyenne. Au Chili, de fortes pluies et des vents violents en janvier ont été signalés, sans avoir causé de graves dégâts jusqu'à présent au maïs, pour lequel on prévoit un relèvement de la récolte après le niveau réduit par la sécheresse de l'an dernier. Dans les pays andins, en Bolivie, la récolte du maïs de la première (principale) campagne de 2000 a démarré par un temps généralement sec, en particulier dans le département oriental de Santa Cruz. En revanche, dans le département méridional de Tarija, les cultures ont souffert des fortes pluies. En Équateur, des pluies normales en février ont favorisé le développement des cultures de maïs. La récolte du maïs (jaune) de la première campagne de 2000 est sur le point de démarrer; d'après les premières prévisions, elle serait moyenne. En Colombie, de fortes pluies début mars dans les zones occidentales du pays ont retardé les semis du maïs de la campagne principale de 2000. D'après les premières estimations, les intentions de semis sont moyennes. Au Venezuela, les programmes de relèvement et de reconstruction se poursuivent dans les États frappés par les coulées de boue et les inondations en décembre. Avec le rétablissement d'un temps normal, les semis de maïs de la campagne principale devraient démarrer en avril.

La récolte du riz de 2000 a commencé en Amérique du Sud, mais des conditions de croissance défavorables dans certains pays ont nui aux cultures de riz à différents degrés. En outre, il semblerait que la baisse des prix durant la campagne précédente ait provoqué un remplacement des cultures de riz dans la sous-région. Au Brésil, le plus grand producteur de riz de la sous-région, les superficies ensemencées auraient diminué de 3 pour cent, s'établissant à environ 3,6 millions d'hectares.Toutefois, la production de riz ne reculera que légèrement car on attend un accroissement des rendements. En Argentine, le gouvernement a estimé la baisse des superficies ensemencées en riz pour 2000 à environ 200 000 hectares (31 pour cent), compte tenu d'une conversion des terres au profit du soja. L'humidité insuffisante des sols lors des semis qui s'est traduite par une germination inégale des cultures pourrait également contribuer à une réduction des rendements, de sorte qu'on prévoit une chute de la production totale de riz d'environ 37 pour cent. Les superficies ensemencées en riz au Pérou auraient régressé de 9 pour cent et la production devrait diminuer de 12 pour cent. En revanche, les cultures de riz au Chili ont progressé de 35 pour cent par rapport à 1999, s'établissant à environ 20 000 hectares, compte tenu de meilleures disponibilités d'eau et de prix à la production plus élevés.

· Amérique du Nord

Aux États-Unis, la production de blé pourrait reculer encore légèrement en 2000 après la forte baisse enregistrée en 1999. D'après les dernières estimations officielles, les superficies ensemencées en blé d'hiver sont d'environ 17,5 millions d'hectares, presqu'autant que les superficies réduites de l'année précédente. L'état des cultures s'est amélioré considérablement fin mars à la suite de pluies généralisées tombées dans la zone des Plaines, qui avait manqué d'humidité depuis les semis. Néammoins, dans certaines des zones les plus touchées, les cultures de blé endommagées seront vraisemblablement remplacées par d'autres céréales au printemps. Les premières indications pour les semis de blé de printemps dans le Rapport des perspectives de semis de l'USDA font état d'une réduction de 5 pour cent des superficies qui s'établissent à quelque 7,5 millions d'hectares. Si les prévisions d'emblavures de printemps se concrétisent et un temps normal règne durant le reste de la campagne, la FAO estime actuellement la production totale de blé de 2000 aux États-Unis à environ 60 millions de tonnes. Au Canada, l'essentiel du blé de 2000 sera semé de mai à juin. Les superficies ensemencées devraient augmenter légèrement car les producteurs convertissent les terres des oléagineux au blé, jugé plus rentable. Toutefois, un retour à des rendements moyens après les niveaux exceptionnels de 1999, devrait compenser les accroissements de superficies, et la production globale de blé est provisoirement estimée à environ 26 millions de tonnes, contre 26,8 millions en 1999.

Aux États-Unis, certaines céréales secondaires précoces sont déjà semées dans le sud, mais l'essentiel des semis de maïs dans les États du "Corn Belt" démarre à partir de fin avril. D'après les premières indications du Rapport des perspectives de semis de l'USDA, les semis de maïs gagneraient 1 pour cent, tandis que ceux de sorgho perdraient 3 pour cent. Même si des pluies généralisées sont tombées fin mars dans certains États du "Corn Belt", il faudra davantage de précipitations pour garantir des conditions satisfaisantes pour les semis. Au Canada, l'essentiel des céréales secondaires sera semé en mai-juin. Les premières indications font état d'un accroissement marginal des superficies ensemencées en orge.

Aux États-Unis, les semis du riz de cette campagne devraient commencer en avril. Étant donné le bas niveau de prix et les stocks élevés, les superficies cultivées en riz devraient diminuer de quelque 5-7 pour cent par rapport à la campagne précédente.

· Europe

Dans la CE, les dernières indications continuent à faire état d'un accroissement des superficies ensemencées en céréales pour la récolte de 2000, en grande partie au détriment des oléagineux. Les emblavures totales de blé devraient augmenter d'environ 4 pour cent et passer à quelque 17,5 millions d'hectares. Les conditions météorologiques auraient été généralement favorables dans l'ensemble de la Communauté jusqu'à présent, et si le temps reste normal, la production totale de blé devrait progresser d'environ 7 pour cent, s'établissant à près de 105 millions de tonnes. La récolte des céréales secondaires sera fortement liée au résultat des semis de printemps/été, qui ne font que commencer. A ce stade précoce, la FAO estime provisoirement la récolte totale de céréales secondaires de 2000 dans la Communauté à environ 104 millions de tonnes, légèrement mieux qu'en 1999. La campagne du riz est en bonne voie. Depuis 1996, les superficies ensemencées en riz de la Communauté se sont stabilisées à environ 400 000 hectares, et la production avoisine les 2,6 millions de tonnes. Les superficies, comme la production, pour la campagne actuelle ne devraient pas réserver de surprise.

Parmi les principaux pays producteurs de la CE, les superficies ensemencées en blé devraient augmenter de quelque 2 pour cent en France, de 11 pour cent en Allemagne, et d'environ 14 pour cent au Royaume-Uni. En Italie, les semis de blé tendre auraient diminué d'environ 6,6 pour cent car le temps d'automne a été défavorable dans les zones productrices du nord, tandis que les semis plus tardifs de blé dur dans les zones centrales et méridionales se sont accrus. En Espagne, les rapports officiels font état d'un très léger recul des superficies ensemencées en blé par rapport à celles de l'année précédente.Toutefois, les perspectives se sont détériorées ces dernières semaines à la suite du temps sec qui a régné pendant tout l'hiver.

Ailleurs en Europe, les perspectives de récolte des céréales de 2000 sont mitigées. En Albanie, des conditions météorologiques généralement plus favorables pour les semis de céréales d'automne laissent entrevoir une reprise possible de la production céréalière après que le mauvais temps ait nui aux superficies et à la production de 1999. En Bosnie-Herzégovine, les emblavures de blé devraient continuer à diminuer en réponse aux prix de soutien peu rémunérateurs, tandis que les superficies ensemencées en céréales secondaires (essentiellement de maïs) pourraient augmenter davantage. En Bulgarie, les superficies ensemencées en blé d'hiver sont estimées à 1,1 million d'hectares et la production à 3,2 millions de tonnes, légèrement mieux que la campagne précédente. D'après les premières indications, les superficies et la production des céréales secondaires semées au printemps (essentiellement de maïs) seraient semblables à la campagne précédente. En Croatie, même si les pénuries d'engrais persistent, la récolte du blé de 2000 devrait se rétablir quelque peu après le bas niveau de 1999 (0,6 million de tonnes). Les semis de céréales d'hiver en République tchèque seraient supérieurs d'environ 15 pour cent à la campagne précédente, le blé d'hiver représentant l'essentiel de cet accroissement. Les emblavures sont estimées à plus de 900 000 hectares qui, si le temps reste normal, devraient garantir une récolte excédentaire de 4 millions de tonnes pour la deuxième année consécutive. Dans l'ex-République yougoslave de Macédoine, on ne prévoit aucun changement significatif de la production céréalière en 2000. La production de blé est provisoirement estimée à quelque 380 000 tonnes.

En Hongrie, les superficies ensemencées en blé d'hiver sont estimées à environ 1 million d'hectares, quelque 35 pour cent de plus que le niveau réduit de l'année précédente. Si le temps reste normal, la production de blé pourrait atteindre quelque 4 millions de tonnes en 2000. En Pologne, d'après les premières indications, il y aurait une baisse de la production céréalière en 2000 car les perspectives des prix à la production sont médiocres, en raison principalement d'une forte baisse de la demande de céréales fourragères. D'après les rapports officiels, les superficies totales ensemencées en céréales d'hiver seraient évaluées à 5,1 millions d'hectares, en recul de 4 pour cent. Les superficies ensemencées en blé d'hiver sont estimées à environ 1,8 million d'hectares, et celles de seigle à 2,2 millions d'hectares. En Roumanie, les dernières estimations font état d'un accroissement des superficies ensemencées en blé d'hiver, après le niveau réduit de la campagne précédente qui était d'environ 1,8 million d'hectares. Si le temps reste normal, la production pourrait s'élever à environ 5 millions de tonnes (contre 4,7 millions de tonnes en 1999). En République de Slovaquie, des conditions météorologiques favorables pour les semis de céréales d'hiver laissent supposer un relèvement des semis de céréales d'hiver et de la production de 2000 après le niveau réduit de 1999. De même, en Slovénie, on prévoit cette année un redressement de la production céréalière après le résultat médiocre de l'an dernier, dû au mauvais temps.

En République fédérative de Yougoslavie, (Serbie et Monténégro), une inflation galopante et des pénuries de fonds, de gazole, d'engrais et de machines en état de fonctionnement pourraient se traduire par des superficies ensemencées et des rendements faibles. Les superficies ensemencées en blé de 2000 auraient légèrement augmenté, demeurant toutefois inférieures à la moyenne. Les estimations officielles de la récolte céréalière de 1999 ont été révisées à la baisse (8,6 millions de tonnes), un peu moins que la production de 1998.

Dans les pays Baltes, on assisterait à un fort redressement des superficies ensemencées en céréales d'hiver (essentiellement blé et seigle), qui seront récoltées en 2000, et la production céréalière pourrait atteindre 4 millions de tonnes environ, dont 1,3 million de tonnes de blé. D'après les estimations officielles, la récolte céréalière de 1999 serait inférieure de 21 pour cent à celle de 1998, s'établissant à 3,4 millions de tonnes. La production totale de blé est en recul de 23 pour cent (1,2 million de tonnes, contre 1,6 million de tonnes en 1998), tandis que celle des céréales secondaires aurait diminué de 20 pour cent (3,4 millions de tonnes). Les trois pays ont accusé une baisse de la production, mais la réduction est plus marquée en Lituanie où la récolte céréalière de 1999 s'établit à 2,1 millions de tonnes (contre 2,7 millions de tonnes en 1998). En Lettonie, la récolte totale a chuté de près de 20 pour cent, se chiffrant à 787 000 tonnes.

Dans les pays de la CEI à l'ouest de l'Oural, les gouvernements s'efforcent d'affronter la nécessité d'accroître la récolte céréalière de 2000 (céréales et légumineuses) après les résultats décevants de 1999 au Bélarus, en Moldova et en Ukraine, et une situation précaire des approvisionnements en céréales également en Fédération de Russie. D'après les premières indications provisoires, la récolte totale de céréales de 2000 dans ces quatre pays pourrait être légèrement supérieure, grâce à une certaine reprise en Fédération de Russie, si les conditions météorologiques restent normales. Ailleurs, en l'absence d'un temps particulièrement favorable, les récoltes pourraient demeurer à de bas niveaux à cause des problèmes économiques chroniques du secteur.

Les perspectives de la récolte des céréales d'hiver (essentiellement de blé et de seigle, mais aussi un peu d'orge), qui sera rentrée cet été, se sont légèrement améliorées et les travaux des champs de printemps sont en train de démarrer. En Fédération de Russie, les céréales d'hiver ont bénéficié de bonnes conditions de croissance jusqu'à présent; on signale que l'état de 13 millions d'hectares ou presque de céréales est bon ou satisfaisant et les pertes dues au gel limitées à 1 million d'hectares. Les prix élevés des céréales dus à la récolte inférieure à la moyenne de l'an dernier pour la deuxième année consécutive (estimée par la FAO à 60 millions de tonnes de céréales et de légumineuses) et l'application plus rigoureuse des directives du gouvernement central visant à garantir des intrants pour la récolte de céréales de 2000, pourraient se traduire par un accroissement des superficies ensemencées en céréales de printemps et, s'il règne un temps normal, par un nouveau relèvement de la production, estimé à 70 millions de tonnes. En Ukraine, les perspectives de la récolte des céréales de 2000 demeurent incertaines. Un temps anormalement doux pour la saison a permis le développement des semis tardifs de céréales d'hiver; les dégâts dus au gel pourraient être inférieurs à 1 million d'hectares, mais une utilisation insuffisante d'intrants pourrait maintenir les rendements à de bas niveaux. Les prix élevés du carburant, la réorganisation des fermes et les sources de crédit incertaines pour les achats d'intrants pourraient faire chuter les superficies ensemencées au printemps avec pour résultat une autre mauvaise récolte, à peine supérieure aux 27 millions de tonnes estimées récoltées en 1999. Au Bélarus et en Moldova, même si le temps est plus favorable durant cette campagne agricole, les difficultés économiques qui ont frappé le secteur en 1999 pourraient également se traduire par des récoltes céréalières en 2000 inférieures à la moyenne.

· Océanie

En Australie, les semis des cultures principales de blé et de céréales secondaires de 2000 devraient démarrer en mai. D'après les premières prévisions officielles, la production de blé serait en baisse (environ 22,7 millions de tonnes) après la récolte record de 1999, actuellement estimée à un peu plus de 24 millions de tonnes. Les estimations se fondent sur des prévisions de semis de 11,8 millions d'hectares, soit légèrement moins que les 11,95 millions d'hectares de la campagne précédente, et sur des hypothèses de temps normal pour la saison, ce qui donnerait un rendement moyen d'environ 1,9 tonne/hectare (2,01 tonnes/hectare en 1999). En ce qui concerne l'orge, la principale céréale secondaire d'hiver, les premières prévisions indiquent une forte hausse de la production, qui passerait des 4,3 millions de tonnes de 1999 à 5,3 millions de tonnes, compte tenu de perspectives de prix relativement meilleures que pour les autres cultures. La récolte des céréales secondaires de la campagne d'été de 1999 - essentiellement sorgho et maïs - est en cours. La production de sorgho est estimée à environ 1,3 million de tonnes contre 1,7 million de tonnes en 1999, à la suite d'une réduction des semis. La récolte du riz de 2000 est en cours et, d'après les estimations officielles, la production devrait reculer de 20 pour cent par rapport à la campagne précédente et s'établir à environ 1,1 million de tonnes. Ceci s'explique en grande partie par une baisse des superficies ensemencées car les problèmes de disponibilités d'eau pour l'irrigation ont incité à abandonner la riziculture.


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