Page précédente Table des matières Page suivante


Les forestiers et l'éducation forestière dans le monde

PAR LA DIVISION DES FORÊTS ET DES PRODUITS FORESTIERS

LE remède au déficit mondial du bois réside dans l'application de meilleures politiques nationales, et l'application de ces politiques elles-mêmes nécessite un personnel suffisant. Il était donc normal que la Division des Forêts et des produits forestiers cherchât à faire dès le début, le point de ces questions.

Quelques mois seulement après son organisation, la Division des Forêts et des produits forestiers de la FAO, désireuse de se rendre compte de l'importance actuelle du nombre des forestiers, des développements envisagés par les pays et des possibilités dont disposent chacun d'eux pour la formation de ce personnel, a entrepris une vaste enquête sur ce sujet.

Cette première expérience, si elle a fourni quelques résultats intéressants, montre la difficulté de telles enquêtes.

L'enquête a touché 65 pays. Des réponses distinctes ont été demandées à ceux qui administrent des territoires situés hors des limites de la métropole pour chacun de ces territoires ou tout au moins pour l'ensemble de ceux-ci. Il a été reçu une cinquantaine de réponses. En outre, pour les territoires dont les forêts sont sous l'administration britannique, quelques tableaux ont dû être complétés à l'aide des renseignements fournis par un récent numéro de l'Empire Forestry Review. L'ensemble des renseignements obtenus couvre seulement 66 pour cent environ de la surface boisée productive du monde. La faiblesse de ce chiffre tient surtout au fait que l'U.R.S.S. n'a pas répondu au questionnaire, et la surface boisée de ce pays représente à elle seule plus de 25 pour cent de l'étendue totale des forêts du globe.

On donnera ci-après, sous forme de tableaux, les réponses parvenues. Dans ceux-ci les pays ont été groupés de façon à faire apparaître certains faits jugés particulièrement intéressants.

TABLEAUX I (A) ET I (B)

Le Tableau I (A) montre les réponses reçues concernant le nombre des forestiers attachés à la gestion des forêts, soit de formation technique supérieure, soit à titre d'agents subalternes.

Seule la comparaison du nombre des forestiers avec l'étendue des forêts productives présente évidemment un intérêt. Il faut tenir compte, dans cette comparaison, que, pour l'ensemble du monde, 46 pour cent de l'étendue totale des forêts productives sont encore considérées comme inaccessibles. Toutefois, même les forêts inaccessibles, qui constituent des réserves pour l'avenir, nécessiteraient, en principe, certains soins, par exemple un certain degré de protection contre l'incendie.

Si l'on se base donc, comme on l'a fait au Tableau I (A), sur l'ensemble des forêts productives, le monde posséderait un ingénieur forestier pour 104.000 hectares de forêts, et un subalterne pour 32.000 hectares, alors que le Danemark possède un ingénieur forestier pour 1.800 hectares et Un subalterne pour 900 hectares.

Il est frappant de constater le retard en cette matière de l'hémisphère Sud à l'exception du Pacifique. C'est ce que mettent en relief les quatres premières colonnes du Tableau I (B). L'Europe et l'Amérique du Nord ensemble possèdent respectivement 82 et 84 pour cent des ingénieurs et des subalternes forestiers du monde.

A l'examen de la cinquième colonne de ce tableau, on ne peut manquer d'être frappé par la variation des proportions entre le personnel subalterne et le personnel technique; cette variation serait plus marquée encore si l'on se bornait aux seuls services gouvernementaux. En Europe, les pays nordiques comptent seulement dans ces services environ 2 subalternes pour un technicien, et cette proportion se retrouve dans l'Amérique du Nord. Pour les autres pays de l'Europe, on trouve 6 subalternes pour un technicien. L'Asie, surtout en raison de l'organisation du Service forestier de l'Inde, et l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, présentent aussi des proportions relativement élevées. Ces proportions paraissent être surtout en relation avec la densité de la population et sans doute aussi avec l'attitude de celle-ci vis-à-vis de la forêt, les pays relativement peu boisés et dont les boisements sont relativement accessibles ressentant la nécessité d'une surveillance plus étroite de leurs massifs.

A ce sujet, les trois dernières colonnes du Tableau I (B) fournissent également une indication. Mais il convient de ne pas en tirer des conclusions trop hâtlves. Les pays à population dense sont généralement pauvres en forêts, ou bien elles se trouvent hors de portée des centres d'agglomération, de sorte qu'on ne peut s'attendre à une relation très nette entre le nombre d'habitants et le nombre des techniciens de la forêt. Néanmoins, ces colonnes sont indicatrices de l'intérêt que les diverses régions attachent actuellement à la conservation et à la bonne gestion de leurs forêts. Cet intérêt est surtout marqué également dans l'hémisphère Nord, mais la région du Pacifique présente des chiffres comparables, qui montrent bien le développement de l'attention apportée dans cette zone aux problèmes forestiers.

TABLEAU I (A) FORESTIERS DU MÉTIER EMPLOYÉS (ENSEIGNEMENT NON COMPRIS)

TABLEAU I (A) FORESTIERS DU MÉTIER EMPLOYÉS (ENSEIGNEMENT NON COMPRIS) (fin)

TABLEAU I (B). - PROPORTION DES INGÉNIEURS ET SUBALTERNES FORESTIERS PAR RÉGION POUR L'ENSEMBLE DES PAYS FIGURANT AU TABLEAU I (A)

1 Officiers et techniciens
2 Subalternes,

Enfin, si l'on revient au Tableau I (A) et qu'on considère l'Europe seule, on constate que les forêts privées y sont l'objet de soins sensiblement moins attentifs que les forêts publiques. Encore, la question posée paraît-elle avoir été parfois mal comprise, et il semble que certains pays européens aient inclus dans cette catégorie des techniciens du bois alors que par «forestiers employés dans l'industrie», le questionnaire entendait le personnel technique et subalterne employé par les industries et personnes privées propriétaires de massifs forestiers ou de droits de coupe en vue d'assurer la gestion de ceux-ci.

Quoi qu'il en soit, seuls les pays du nord de l'Europe ont un peu plus d'ingénieurs et beaucoup plus de subalternes employés sur les forêts privées que sur les forêts publiques. Il est vrai que la surface des premières y représente 72 pour cent de la surface productive totale, de telle sorte que les forêts privées ne disposent que d'un technicien pour 26.000 hectares et un subalterne pour 6.000 hectares tandis que, dans les forêts publiques, on trouve un technicien pour 11.000 hectares et un subalterne pour 5.600 hectares. Mais ce déséquilibre est bien plus marqué pour les autres pays d'Europe ayant répondu à l'enquête. Là, la forêt privée représente 60 pour cent de la surface productive totale et, si les forêts privées disposent d'un technicien pour 11.000 hectares et un subalterne pour 3.600 hectares, les forêts publiques y ont un technicien pour 3.300 hectares et un subalterne pour 550 hectares. Evidemment, dans beaucoup de pays européens, le personnel des services gouvernementaux exerce un certain contrôle sur les forêts privées. Il n'en reste pas moins que ces chiffres sont significatifs d'un retard considérable dans le développement de la forêt privée, malgré les progrès importants réalisés, à ce point du vue, dans les pays scandinaves.

Pour l'Amérique Nord, la proportion des forêts privées est relativement très faible au Canada (12 pour cent). Par contre, aux Etats-Unis, elle s'élève à 72 pour cent et, tandis que les forêts publiques disposent d'un technicien pour 12.000 hectares et d'un subalterne pour 6.000 hectares, les forêts privées n'ont qu'un technicien pour 70.000 hectares et un sutalterne pour 35. Le retard de la forêt privée y est donc encore beaucoup plus important qu'en Europe.

TABLEAUX II (A) ET II (B)

Les questions posées relatives à l'accroissement du nombre des forestiers avaient pour but de rechercher les tendances de la politique forestière des différents pays à ce point de vue. Bien que des interprétations très divergentes aient été données à ces questions, on peut, grâce aux tableaux qui précèdent, où sont inclus tous les pays figurant au Tableau I (A), avoir une idée de ces tendances pour les grandes régions du monde.

Tous les pays paraissent en fait désireux de compléter leurs services forestiers, et cette constatation est valable même pour les pays les plus pauvres en forêts, comme ceux du Moyen-Orient. Ce ne sont assurément là que des prévisions et bien des circonstances sont susceptibles d'empêcher les pays de les réaliser. Néanmoins :(voir Tableau II (B) ) dans le cas le plus favorable, il y aurait en 1950 environ un forestier technicien pour 78.000 hectares de forêts productives contre un forestier pour 104.000 hectares actuellement.

Les progrès pour la forêt privée seront ici probablement un peu plus lents, ainsi que pour les services gouvernementaux dans l'ensemble. Cependant, dans la plupart des régions, le taux d'augmentation prévu est analogue pour tous deux.

TABLEAU II (A).-TENDANCES POUR L'AVENIR

Augmentations jugées nécessaires pour 1948 (ingénieurs et officiers des services gouvernementaux seulement)

Régions

Nombre actuel

Augmentations prévues

Taux d'accroissement par rapport au chiffre (pourcentage)

Europe

4,447

845

19

Amérique du Nord

4,617

699

15

Asie

1,407

176

12

Afrique

306

58

19

Afrique du N. et Moyen-Orient

160

140

87

Pacifique

252

87

35

Amérique latine

315

155

49

Total

11,504

2,160

19

TABLEAUX III (A) ET III (B)

La question posée avait pour but de déterminer, pour chaque pays, le nombre de forestiers jugé nécessaire pour soumettre l'ensemble de ses forêts à un aménagement régulier.

Elle était évidemment susceptible d'interprétations diverses: il eût fallu peut-être préciser s'il s'agissait uniquement des forêts productives et, parmi celles-ci, des seules forêts dès maintenant accessibles.

L'imprécision de la question explique sans doute les écarts considérables qui ressortent du Tableau III (A) relativement au nombre d'hectares dont la gestion, sous aménagement régulier, est jugée susceptible d'être assurée par un forestier. Ce chiffre varie en effet de 7.000 hectares pour l'Europe à 467.000 pour l'Amérique latine et 644.000 pour l'Afrique.

Néanmoins, si l'on se borne, comme on l'a fait au Tableau III (B), à certains pays où les hésitations qu'on pouvait avoir concernant l'étendue des forêts envisagées étaient plus réduites, et où déjà le développement des méthodes sylvicoles atteint un haut degré de perfectionnement technique, on est encore frappé des écarts enregistrés. Tandis que le Danemark estime nécessaire un technicien pour 1.700 hectares, la Suède estime suffisant un technicien pour 21.400 hectares, les Etats-Unis un technicien pour 23.900 hectares et l'Australie un technicien pour 37.500 hectares.

Il serait évidemment impossible, par exemple, aux EtatsUnis, d'envisager des chiffres analogues à celui du Danemark, puisque cela nécessiterait pour ce pays un personnel technique de 112.000 officiers et ingénieurs forestiers, alors qu'il n'en a actuellement que 6.295. Force est donc de reconnaître que la nature de l'aménagement auquel un pays peut prétendre n'est pas fonction seulement du perfectionnement que les techniques sylvicoles y ont atteint, mais aussi des conditions économiques générales du pays et de facteurs tels que le développement des routes et moyens de transport, la densité de la population, l'extension des marchés.

TABLEAU II (B). - TENDANCES POUR L'AVENIR

Nombre d'ingénieurs et officiers jugés nécessaires pour 1950

TABLEAU III (A). - EVALUATION DU NOMBRE D'OFFICIERS ET INGÉNIEURS INGÉNIEURS POUR L'AMÉNAGEMENT DES FORÊT

TABLEAU III (B). - EVALUATION POUR QUELQUES PAYS DU NOMBRE DE FORESTIERS NÉCESSAIRES POUR ASSURER L'AMÉNAGEMENTS RÉGULIER DE L'ENSEMBLE DE LEURS FORÊTS

Cependant, c'est une réponse trop facile que de dire que tout dépend de l'«intensité d'aménagement» que Maque pays juge désirable pour ses forêts. Qu'entend-on exactement par là ? La perfection en matière d'aménagement, et donc aussi des soins donnés à la forêt, est-elle donc purement relative? Si. pour tirer de la forêt le volume maximum de produits forestiers, un aménagement «très intensif>' est nécessaire, les pays qui possèdent de vastes étendues forestières doivent-ils donc se résigner à n'en tirer qu'un revenu plus faible? Ne s'agirait-il pas plutôt de conceptions différentes de l'aménagement?

Cette partie du questionnaire de la FAO aura du moins eu l'intérêt d'attirer l'attention sur ce problème, dont l'importance n'échappera à aucun forestier. Le mot «aménagements paraît avoir. d'un pays à l'autre, des sens différents et une stricte définition semble s'imposer pour l'avenir.

TABLEAUX IV (A) ET IV (B)

Les questions relatives au nombre de forestiers servant dans l'enseignement paraissent avoir été souvent mal interprétées. Le questionnaire avait pour but de déterminer le nombre de professeurs spécialisés en exercice dans les écoles forestières. Certains pays européens ont fourni des chiffres très faibles, qui ne correspondent évidemment pas à la réalité.

Par rapport à la moyenne des années 1935-1939, le nombre des diplômés, ingénieurs ou officiers. sortis des écoles en 1946, a sensiblement fléchi. Ce fléchissement est dû surtout à l'Amérique du Nord et a visiblement sa cause dans les perturbations apportées par la guerre au cours des études. Par contre, pour 1950, le nombre prévu sera plus de deux fois et demi supérieur aux moyennes 1935-1939, et plus de trois fois supérieur au chiffre de 1946.

On s'est efforcé, au Tableau IV (B) de rechercher si les prévisions pour 1950 étaient en bon accord avec la politique d'augmentation du nombre des forestiers embauchés, ainsi qu'on l'a vu plus haut, dans tous les pays du monde. Le nombre total des techniciens passerait en trois ans de 16.562 à 22.195. On peut grossièrement évaluer les pertes subies durant ces trois années par le jeu des retraites et décès à 9 pour cent de l'effectif actuel. Le nombre des diplômés sortants devra donc combler un déficit de 22.195-16.562 (1-0,09) = 7.124. Si l'on considère que durant ces trois ans, le chiffre moyen annuel des diplômés sortants sera égal à la moyenne des chiffres de 1946 et de 1950, ce chiffre sera égal à assez voisin du précédent.

Cependant, si cette vérification, toute approximative qu'elle soit, est assez satisfaisante pour l'ensemble du monde, le Tableau IV (B) permet de constater qu'une concordance analogue n'est pas réalisée pour les différentes parties du monde. Pour l'Europe, notamment, la politique d'éducation de certains pays est nettement insuffisante pour faire face à l'augmentation du nombre de techniciens désirés pour 1950.

TABLEAU IV (A). - CORPS ENSEIGNANT ET DIPLÔMÉS

Régions

Nombre de professeurs

Nombre annuel de diplômés ingénieurs forestiers

Proportion de diplômés par professeur

Actuel

Prévu pour 1950

Moyenne 1935-39

1946

Prévu pour 1950

1946

Pour 1950

Europe

217

230

335

454

749

2.1

3.3

Amérique du Nord

286

612

923

322

2,042

1.1

3.3

Asie

303

480

89

129

543

0.4

1.1

Afrique

9

19

15

23

30

2.6

1 6

Afrique du Nord et Moyen-Orient

0

12

3

1

152

...

12 7

Pacifique

9

18

10

16

65

1.8

3.6

Amérique latine

44

29

43

2.7

1.0



Totaux et moyennes

840

1,415

1,404

988

3,626

1.2

2.6

TABLEAU IV (B). - L'ÉDUCATION PAR RAPPORT AN RECRUTEMENT DES OFFICIERS ET INGÉNIEURS

Si l'on se reporte au Tableau IV (A), on constate aussi que l'augmentation prévue pour 1950 dans le nombre de professeurs ne paraît pas correspondre à l'augmentation prévue pour le nombre de diplômés. Ces augmentations ne sont pas, bien entendu, nécessairement proportionnelles. Cependant, tandis que l'Amérique du Nord augmente de plus du double le nombre de ses professeurs pour un nombre plus que doublé de ses diplômés entre 1950 d'une part, et la moyenne 1935-1939 d'autre part, pour l'ensemble du monde, l'augmentation du nombre de professeurs n'est que de 69 pour cent contre une augmentation prévue de 158 pour cent du nombre des diplômés dans la même période.

Il est vrai de dire, cependant, comme le montrent les deux dernières colonnes du Tableau IV (A), que la proportion du nombre des diplômés au nombre des professeurs, très disparate entre les diverses régions pour 1946, se trouvera ainsi ramenée, pour 1950, à des chiffres plus comparables.

D'une façon générale, le nombre des étudiants comparé au nombre de professeurs paraît très faible. C'est là une question qui devra faire l'objet d'un examen plus approfondi.

Enfin, beaucoup de pays ne disposent pas d'écoles forestières et doivent compter, pour augmenter le nombre de leurs forestiers, sur les études que leurs élèves pourront faire à l'étranger.

TABLEAUX V (A) ET V (B)

Les tableaux qui suivent montrent que de nombreux pays sont en effet désireux d'envoyer des étudiants à l'étranger, soit pour y acquérir leurs diplômes supérieurs d'étude, soit pour s'y perfectionner.

Les offres, dans ce domaine, sont, en fait, insuffisantes par rapport aux demandes, ce qui montre la nécessité, pour les pays non pourvus d'écoles forestières, d'en organiser au plus tôt pour assurer le développement de leurs services forestiers.

Toutefois, il existe cependant des opportunités et il est probable qu'elles ne sont pas mises à profit avec toute l'extension désirable.

Parmi les pays qui offrent de recevoir des étudiants étrangers, seuls, il est vrai, les Etats-Unis ont signalé qu'ils disposent d'un certain nombre de bourses d'études offertes par diverses organisations gouvernementales ou privées. Toutefois, pour certains pays qui désirent à la fois recevoir des étudiants et envoyer quelques-uns de leurs propres étudiants à l'étranger, un système d'échange pourrait peutêtre être organisé.

AUTRES RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE

Les autres questions posées ont reçu en général des réponses vagues et très incomplètes ou bien il n'y a pas été répondu. Nous nous contenterons de signaler quelques points qui pourront paraître intéressants.

A peu près seuls 5 pays européens se sont déclarés, avec les Etats-Unis et l'Australie, susceptibles d'envoyer en mission dans d'autres pays des professeurs et professionnels forestiers. Les Etats-Unis n'ont pas précisé lé nombre exact de ceux-ci; pour l'Europe et l'Australie, les chiffres sont les suivants:

TABLEAU V (A).-PAYS SUSCEPTIBLES DE RECEVOIR DES ÉTUDIANTS POUR FAIRE DES ÉTUDES ( ÉTUDES SUPÉRIEURES)

 

Nombre d'étudiants

par an

Europe


Bulgarie

3


Finlande

5


France

30


Grèce

5


Italie

3


Suède

5


Suisse

10


Tchécoslovaquie

25

Amérique du Nord


Canada

45


Etats-Unis

106

Asie


Philippines

3

Afrique


France (pour les territoires africains)

6

Pacifique


Australie

2


Nouvelle-Zélande

2 (après 1950)

Amérique du Sud


Brésil

3



Total

253

Bulgarie

2 professionnels

2 subalternes

Danemark

12 professionnels


Finlande

50 professionnels


France (y compris territoires africains)

15 professionnels

25 subalternes

Italie

6 professionnels

10 subalternes

Suède

5 professionnels


Australie

1 professionnels

1 subalternes

En ce qui concerne le nombre de professeurs et de forestiers étrangers désirés dans chaque pays, on ne peut signaler que quelques réponses intéressantes:

Argentine


50 professionnels

100 subalternes

Iran

5 professeurs

18 professionnels

20 subalternes

Chili

3 professeurs

6 professionnels

20 subalternes

Suède


5 professionnels


Irak

1 professeurs

3 professionnels


Pérou


2 professionnels


France:


1 professionnels


Les Philippines et la Nouvelle-Zélande disposent d'un nombre limité de professionnels, sans précision chiffrée

TABLEAU V (B). - PAYS DÉSIREUX D'ENVOYER DES ÉTUDIANTS A L'ÉTRANGER


Pour diplôme supérieur de 1948 à 1950

Pour perfectionnement sans diplôme

Europe


Autriche

3 par an



Finlande

2 par an



France


3 par an .


Grèce

5 par an

5 par an


Italie

2 par an

3 par an


Luxembourg

4 en 1949



Pays-Bas

10 par an



Pologne

7 en '48; 9 en '49 et '50

38 en '48; 35 en '49 et '50


Tehécoslovaquie


30 par an

Amérique du Nord


Canada

15 par an

5 par an


Etats-Unis

128 par an


Asie


Chine

14 par an

16 par an


Inde

17 par an



Indonésie

10 par an



Philippines

4 par an

4 par an


Siam

2 par an

2 par an

Afrique


Union Sud-Africaine

2 en 1950

2 en 1950


Afrique du Nord et Moyen-Orient


Iran

30 par an



Irak

2 par an

7 par an


Maroc

2 par an

1 par an


Syrie

1 par an

1 par an

Pacifique


Australie

3 en '48-'49; 2 en '50

4 par an


Nouvelle-Zélande

1 en 1950

4 par an

Amérique latine


Argentine

3 en '48-'49; 2 en '50

7 en '48; 6 en' 49 et '50


Brésil

10 en '48-'49;

4 en '50


Chili

2 en '49 et '50

4 en 1950


Cuba

1 par an

2 par an


Pérou

3 par an



Porto Rico

1 en '48; 2 en '49 et '50




Totaux (environ)

274

131

Un peuplement serré de sapins Douglas dans la «Clemens Tree Farm» (Etat de Washington), où l'idée de la ferme forestière a pris naissance. Au premier plan, sur une route forestière sur laquelle passait autrefois une voie ferrée utilisée pour l'exploitation, se tient un emplolyé de la ferme forestière avec son camion equipé pour la lutte contre le feu.

Les photographies qui illustrent cet article nous ont été aimablement fournies par l'«American Forest Products Industries, Inc.»


Page précédente Début de page Page suivante