FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires 04/00 - NIGÉRIA (29 mars)

NIGÉRIA (29 mars)

Des pluies substantielles ont inauguré la saison dans le sud au cours de la deuxième décade de mars, permettant la préparation des terres et des semis de la première récolte de maïs. On estime la production céréalière de 1999 à 23,2 millions de tonnes (riz en équivalent paddy).

La situation globale des disponibilités alimentaires est satisfaisante. Toutefois, en raison des fortes pluies, trois barrages hydroélectriques ont dû déverser une partie de leurs eaux dans les fleuves Kaduna, Benue et Niger au début du mois d’octobre, ce qui a eu pour effet d’inonder les villages situés sur les rives de ces fleuves. Selon les estimations du Gouvernement nigérian, 300 000 personnes environ ont été affectées par les inondations et plusieurs milliers d’hectares ont été submergés dans cinq États (Sokoto, Adamwara, Borno, Kwara et Niger). Le sud-est de l’État de Bayelsa et cinq districts du delta du Niger (dans les municipalités de Patani, Oshimili Sud, Ndokwa Est, Burutu et Bomadi) ont également été affectés par les inondations. La crue des eaux du lac Tchad a également laissé, selon les estimations, 25 000 personnes sans abri dans le nord du Nigéria. Fin 1999, le gouvernement a approuvé l’achat de 55 000 tonnes de céréales locales dans le cadre des réserves alimentaires stratégiques du pays.

Le 11 février, le gouvernement a décidé de lever les droits à l’importation et la taxe sur la valeur ajoutée qui pesaient sur tous les intrants agricoles, notamment les engrais. Le gouvernement ne participera plus aux activités d’importation et de distribution des engrais.


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