FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires 06/00 - MAURITANIE (12 juin)

MAURITANIE (12 juin)

Un temps sec de saison règne actuellement. Les semis débuteront avec l’arrivée des pluies en juin/juillet. Des semis en sec sont en cours dans le sud-est (Hodh El Chargui). Les semences sont en général disponibles en quantité suffisante grâce aux bonnes récoltes irriguées engrangées en 1999 dans la plupart des régions. Au cours de la première semaine de mai, des rapports non confirmés ont relevé la présence de quelques essaims de criquets pèlerins en vol à Adrar, à l’est de Oudane. Aucune autre activité acridienne n’a été signalée ce mois-ci. Des populations résiduelles dispersées pourraient persister dans les quelques enclaves de verdure subsistant le long des oueds dans les régions de Bir Moghrein et El Hank. Au fur et à mesure que la végétation se dessèche, ces populations devraient migrer en direction du sud, vers les zones de ponte d’été à Tagant et dans les deux Hodhs ils devraient continuer à se développer et se reproduire au moment de la venue des pluies. Les cultures de décrue walo ont été gravement endommagées par des infestations de ravageurs. La production céréalière totale pour 1999/2000 a été estimée à 250 900 tonnes (riz, équivalent paddy), soit 28 pour cent de plus qu’en 1998/99 et un volume nettement supérieur à la moyenne. La situation des approvisionnements alimentaires s’est améliorée dans les zones rurales grâce à la bonne récolte engrangée dans les régions pratiquant une agriculture pluviale en 1999. Les populations affectées par les graves inondations qui se sont produites fin 1999 à Brakna, Gorgol, Tagant et Trarza ont bénéficié de distributions alimentaires. Les marchés sont bien approvisionnés et le cours des céréales a nettement baissé après la récolte. Certains secteurs d’Aftout et d’Affolé, de Tagant, du Assaba Sud et des deux Hodhs sont également vulnérables. Les besoins en importations céréalières pour la campagne de commercialisation 1999/2000 sont estimés à 260 000 tonnes (réexportations non comprises) et les besoins en aide alimentaire à 25 000 tonnes.


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