BURKINA FASO :

Les semis ont bénéficié de pluies supérieures à la moyenne mais les précipitations réduites de début juillet pourraient entraîner des stress hydriques. Suite à des pluies généralement supérieures à la normale durant la première et la troisième décade de mai, les précipitations ont diminué durant la première décade de juin puis sont devenues abondantes et bien réparties à la mi-juin. Elles ont à nouveau diminué à la fin juin sauf dans l'est et sont restées en général inférieures à la normale début juillet. Le cumul des pluies à la fin juin est en général supérieur à celui de l'année dernière et à la normale. Les conditions ont donc été bonnes pour les semis de mil et de sorgho dans le nord et pour leur levée dans le reste du pays mais de meilleures pluies sont nécessaires pour éviter des stress hydriques suite à la baisse du régime pluviométrique à la fin juin/début juillet, notamment dans les provinces de Kossi, Mouhoun et Sourou, dans le nord-ouest, et dans celles de Gnagna, Namentenga et Ganzourgou, dans l'est.

Les pâturages commencent à reverdir et les points d'eau à se remplir. Aucune activité de ravageurs n'a été signalée.

Images satellite (durée de présence des nuages à sommets froids) pour les 3 dernières décades.

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