FAO/SMIAR - Perspectives de l'Alimentation No.2 - avril 2001 - P. 6

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Commerce1/


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/ Le commerce mondial du blé et des céréales secondaires est fondé sur l'évaluation des importations effectuées au 30 juin de l'exercice commercial juillet-juin. Certains achats effectués tard pendant la campagne peuvent être affectés à la campagne suivante si les livraisons ont lieu après le 30 juin. En général, les exportations et les importations sont calculées sur la base des expéditions et des livraisons effectuées pendant la campagne commerciale juillet-juin et peuvent donc ne pas être égales au cours d'une année donnée en raison du délai s'écoulant entre l'expédition et la livraison. Pour la première année indiquée, le commerce de riz est présenté selon une année calendrier.

Le commerce mondial en 2000-2001 pourrait descendre légèrement au-dessous du niveau atteint pendant la saison précédente

Les prévisions concernant le commerce mondial des céréales en 2000-2001 ont été revues à la baisse ce mois-ci pour s'établir à 233 millions de tonnes, ce qui représente environ 3 millions de moins qu'en février. Selon les estimations actuelles, le commerce mondial de céréales en 2000-2001 devrait être inférieur de 2 millions de tonnes par rapport à la saison précédente, qui avait atteint un niveau record. Parmi les céréales, c'est le commerce du blé qui devrait être le plus florissant tandis que l'on prévoit une légère baisse des importations de riz en 2001. En revanche, les importations mondiales de céréales secondaires devraient se maintenir au niveau record atteint l'année dernière.

Les prévisions relatives au commerce mondial de blé et de farine de blé (en équivalent céréales) en 2000-2001 (juillet-juin) ont été abaissées d'un million de tonnes pour se stabiliser à 107 millions de tonnes. À ce niveau, les importations mondiales de blé accuseront une baisse de 2 millions de tonnes par rapport à l'année précédente. La FAO a continuellement abaissé ses prévisions relatives aux importations de blé au cours des derniers mois, ce qui s'explique largement par la situation de la Chine. La forte diminution de la production de ce pays en 2000 avait laissé présager une forte augmentation de ses importations de blé pendant cette campagne, mais l'abondance des stocks a permis en fait de les limiter à un volume relativement restreint de farine de haute qualité, destinée à des mélanges.

En Asie, le total des importations de blé en 2000-2001 est estimé à 48 millions de tonnes, ce qui représente un fléchissement de 3 millions de tonnes par rapport à 1999-2000. La Chine, qui importera probablement moins qu'au cours de la campagne précédente, ainsi que l'Inde et le Pakistan, qui sont généralement des pays importateurs de blé, ont obtenu en 2000 des récoltes exceptionnelles et exportent une partie de leur excédent. Toutefois, tous les pays d'Asie ne réduiront pas leurs importations au cours de cette campagne. Dans certains pays touchés par la sécheresse, comme la République islamique d'Iran, les importations devraient se maintenir au niveau record qu'elles avaient atteint l'année dernière. L'Iraq accroîtra probablement ses importations de blé, en raison non seulement d'une production nationale plus faible mais également des prix plus élevés atteints par le pétrole que le pays exporte en échange de denrées alimentaires dans le cadre de l'accord des Nations Unies. Les importations de blé par la République de Corée devraient également augmenter, mais il s'agira probablement essentiellement de blé destiné à l'alimentation animale.

En Afrique, les prévisions relatives aux importations globales de blé ont été revues à la hausse et devraient atteindre 25 millions de tonnes, soit plus d'un million de tonnes par rapport à l'année antérieure et un peu plus que par rapport à février. La progression prévue correspond à un accroissement des importations réalisées par les pays d'Afrique du Nord touchés par la sécheresse, en particulier l'Algérie, où l'on s'attend à ce que les importations atteignent un nouveau niveau record. Les importations totales effectuées par les pays de l'Afrique subsaharienne devraient approcher les 8 millions de tonnes, un peu moins qu'en 1999-2000 mais un peu plus que prévu auparavant. La plus grande partie de la révision à la hausse de ce mois résulte de prévisions plus élevées pour l'Éthiopie. En dépit d'une meilleure production de blé en Éthiopie, près de 6,5 millions de personnes vont avoir besoin d'une aide alimentaire. Par conséquent, la plus grande partie des fortes importations de cette année, soit environ 900 000 tonnes, prendra la forme d'une aide alimentaire.

En Europe, le total des importations devrait être inférieur à celui de la campagne précédente. Dans l'ensemble, la chute probable des importations de la Fédération de Russie de cette année, résultant essentiellement de l'amélioration de la campagne de 2000, devrait contrebalancer largement la hausse spectaculaire attendue des importations de la CE, de la Pologne et de la Roumanie. Les prévisions de ce mois concernant les importations de la CE ont été revues à la hausse pour tenir compte de la forte demande de blé d'usinage. En Pologne, à la suite d'une chute de la production de 2000, les importations devraient doubler cette année dans le cadre de l'accord autorisant l'importation d'un million de tonnes sans taxes. De même, le déclin de la production que connaît la Roumanie joint à de faibles stocks exigeront des importations considérables avant la récolte d'été. Dans la région Amérique latine et Caraïbes, on attend du Mexique qu'il diminue ses importations en raison d'une récolte nationale importante. En revanche, les importations du Brésil, qui est le plus gros importateur de blé de la région, devraient nettement dépasser celles de l'année dernière. Cette hausse des importations serait due également à un accroissement probable des importations de diverses variétés de blé tendre par les États-Unis résultant de la décision du gouvernement brésilien, en mars, de lever les restrictions phytosanitaires sur les importations de blé en provenance des États-Unis.

Bien que le commerce mondial du blé en 2000-2001 soit inférieur aux prévisions optimistes faites au début de la campagne, il occupe néanmoins la deuxième place en volume après le record de l'année dernière. Du point de vue des principaux exportateurs, cette campagne est particulièrement favorable, en particulier pour les États-Unis et l'Argentine. Leurs exportations de blé (sur la base des chiffres de juillet-juin) pourraient s'accroître respectivement de 4 et de 1 million de tonnes. Par contre, ni l'Australie ni le Canada ne seront en mesure d'assurer le même volume d'exportations record que l'année dernière, principalement en raison des moindres disponibilités en matière d'exportation. Compte tenu du rythme languissant des ventes de la CE jusqu'à présent, ses exportations ne dépasseront probablement pas celles de l'année dernière et pourraient même être inférieures. Une forte demande intérieure pendant la première moitié de la campagne, le plafond imposé aux exportations par l'OMC de 14,4 millions de tonnes de blé subventionnées et des cours internationaux qui se maintiennent à la baisse expliquent en grande partie cette évolution.

Parmi les autres exportateurs, le déclin de la production en 2000 dans plusieurs pays d'Europe en dehors de la CE a considérablement réduit leurs stocks destinés à l'exportation. Ainsi la Pologne et la Roumanie n'exporteront pas de blé au cours de cette campagne, et l'Ukraine et la Hongrie ne pourront qu'effectuer des ventes limitées sur les marchés mondiaux. Ailleurs, les exportations de la Turquie resteront probablement au niveau du volume réduit de l'année passée du fait des faibles stocks nationaux. Par contre, l'Inde et le Pakistan disposent pour la présente campagne de réserves importantes pour l'exportation. Les exportations de l'Inde devraient être importantes si l'on en juge par la vente récente faite à la Fédération de Russie (550 000 tonnes). Ses exportations totales devraient approcher maintenant l'objectif de 2 millions de tonnes fixé par le gouvernement. Les ventes importantes qu'elle a effectuées lui ont permis d'exporter au cours des derniers mois une partie de son excédent mais la concurrence croissante des grands pays exportateurs pourrait fortement les ralentir pendant la deuxième moitié de cette campagne.

Depuis le dernier rapport, les prévisions des échanges mondiaux de céréales secondaires en 2000-2001 (juillet-juin) ont été revues à la baisse et ont été amputées de 1 million de tonnes pour atteindre environ 104 millions de tonnes. À ce niveau, les importations mondiales de céréales secondaires seraient analogues au volume record atteint au cours de l'année précédente. Les importations totales de céréales secondaires par pays en Asie sont estimées à plus de 56 millions de tonnes, soit 2 millions de tonnes de moins que l'année passée, ce qui représente un niveau légèrement inférieur aux attentes. Le fléchissement observé depuis le dernier rapport reflète les légers ajustements à la baisse apportés aux prévisions concernant les importations de maïs dans plusieurs marchés importants et les achats d'orge, en particulier par la Chine et l'Arabie saoudite.

Les importations globales par pays en Afrique, estimées actuellement à 14 millions de tonnes, soit 800 000 tonnes de plus qu'en 1999-2000, se situent à un niveau légèrement inférieur aux prévisions précédentes. La hausse enregistrée par rapport à l'année dernière peut être largement imputée à de plus fortes importations d'orge par le Maroc et de maïs par le Kenya, ces deux pays ayant connu une chute de leur production nationale causée par la sécheresse. Celle-ci a mis en péril la sécurité alimentaire de plus de 4 millions de personnes au Kenya et une opération massive d'aide alimentaire dirigée par les Nations Unies est en cours. Alors que les importations de céréales secondaires par la plupart des autres pays d'Afrique ne devraient pas différer grandement de celles de la campagne précédente, plusieurs pays d'Afrique australe, en particulier la Zambie et le Zimbabwe, qui ont connu un redressement net de leur production en 2000, pourraient fortement réduire leurs importations pendant la présente campagne commerciale qui se termine en juillet. Les importations augmenteront néanmoins, selon toutes les probabilités, en 2001-2002 si l'on en croit les dernières estimations de la FAO qui prévoient une réduction drastique de la production en 2001 dans la région d'Afrique australe. Le Botswana, le Lesotho et le Swaziland seront contraints de maintenir leurs importations à un niveau élevé à cause de deux mauvaises récoltes, et l'Angola, du fait de la guerre civile.

Les importations de céréales secondaires par pays en Europe devraient dépasser 9 millions de tonnes, un bon million de plus que lors de la campagne précédente. Cette hausse provient de l'accroissement des besoins de pays d'Europe centrale et orientale, notamment la Roumanie et la Pologne, en raison des médiocres récoltes de l'année dernière. Par contre, les importations de la Fédération de Russie devraient fortement baisser, la production intérieure s'étant nettement améliorée. Les importations par la CE resteront probablement inchangées par rapport à l'année dernière et ne seront pas touchées dans l'ensemble par les problèmes actuels dus aux épizooties. Par ailleurs, la plus grande partie des importations de la CE sont destinées à l'Espagne et au Portugal, en vertu de l'accord spécial de quota préférentiel d'importation qui leur a été accordé lorsque ces deux pays sont entrés dans la Communauté.

Les importations totales de céréales secondaires par les pays d'Amérique latine et des Caraïbes pourraient se situer au-dessous de celles de l'année dernière pour atteindre un peu moins de 20 millions de tonnes. Les importations totales du Mexique, le deuxième importateur mondial de céréales secondaires après le Japon, devraient toucher un nouveau record de 10 millions de tonnes, afin de faire face à la croissance extrêmement rapide de la demande en provenance du secteur de l'élevage, en particulier dans le domaine aviaire qui avait connu un fort ralentissement en 1999 dû à des épidémies. En revanche, une récolte exceptionnelle de maïs est attendue au Brésil, qui pourrait non seulement entraîner une chute des importations mais aussi transformer le pays en exportateur de maïs pour la première fois depuis près de deux décennies. Les perspectives d'exportation de maïs sont bonnes, compte tenu principalement de l'accroissement de la demande d'importation de maïs non OGM par certains grands marchés.

Les bonnes perspectives commerciales de cette campagne seront profitables aux cinq principaux exportateurs, à l'exception peut-être de la CE, où les exportations d'orge semblent avoir surtout souffert jusqu'ici principalement de la lenteur de l'octroi des licences d'exportation et d'un fléchissement probable de la demande de l'Arabie saoudite, qui constitue le plus grand importateur d'orge fourragère et le plus grand marché pour la CE. Les ventes de l'Argentine et des États-Unis devraient dépasser le niveau de l'année dernière en raison principalement de la forte demande d'importation de maïs au niveau mondial. Toutefois, les prévisions concernant les exportations des États-Unis ont été réduites de près de 2 millions de tonnes depuis le rapport précédent, pour les ajuster à la baisse des prévisions se rapportant au commerce mondial. Tandis que les exportations du Canada et de l'Australie ne différeront pas beaucoup de celles de l'année dernière, la Chine, le Brésil et la République d'Afrique du Sud connaîtront probablement une forte augmentation de leurs ventes pendant la campagne 2000-2001. Un niveau plus élevé de leurs exportations devraient compenser la forte diminution des réserves destinées à l'exportation dans certains pays d'Europe, comme la Hongrie et la Roumanie.

La demande mondiale languissante en riz et les faibles prix pratiqués continuent à dominer le marché international du riz pendant le premier trimestre de 2001. Les prévisions présentées par la FAO dans son rapport précédent pour 2001 ont donc dû être abaissées de 900 000 tonnes à 22,3 millions de tonnes. À ce niveau, le volume des échanges cette année serait quelque peu inférieur à celui de 2000, rendant compte essentiellement d'une moindre demande d'importation de l'Asie.

Compte tenu de la production satisfaisante obtenue pendant la campagne 2000 et de stocks importants d'ouverture, l'Indonésie devrait restreindre ses achats de riz de 800 000 tonnes pour atteindre 1,2 million de tonnes, soit 600 000 tonnes de moins que prévu. Cette révision résulte de l'introduction récente de nouvelles restrictions d'importation et d'un affaiblissement de la devise locale, qui rendront les marchandises étrangères moins compétitives sur le marché intérieur. Les prévisions concernant le Bangladesh, qui a engrangé des récoltes exceptionnelles au cours des trois dernières années, ont dû également être abaissées de 200 000 tonnes pour atteindre 300 000 tonnes, le niveau le plus bas enregistré depuis 1997. Les achats prévus de riz par le Sri Lanka se montent à 100 000 tonnes, chiffre qui constitue la moitié de la quantité prévue à l'origine mais est nettement supérieur aux estimations officielles de 27 000 tonnes pour 2000. En revanche, les importations de l'Iraq en 2001 devraient atteindre 1,2 million de tonnes, volume égal à celui de l'année dernière, mais supérieur de 200 000 tonnes aux premières estimations. En ce qui concerne les autres principaux importateurs de la région, les prévisions restent inchangées depuis le dernier rapport et se situent à 1,2 million de tonnes pour la République islamique d'Iran et 700 000 tonnes pour la Malaisie et les Philippines. A la suite de l'annonce en février d'une hausse des tarifs, qui passent de 50 à 75 pour cent, les prévisions concernant les importations du Nigeria pour 2001 ont été réduites de 100 000 tonnes et se situent maintenant à 800 000 tonnes, au même niveau que l'année passée. Les estimations officielles pour la Guinée placent les importations en 2000 à 150 000 tonnes, rendant compte de la bonne récolte engrangée pendant la dernière campagne, en dépit des conflits et des désastres naturels. Les prévisions pour 2001 ont été révisées à la baisse, passant de 240 000 tonnes à 150 000 tonnes, en attendant des informations plus précises sur la production de ce pays pendant la présente campagne. Par contre, les prévisions pour la Côte d'Ivoire ont été quelque peu relevées passant à 800 000 tonnes, ce qui représente encore 100 000 tonnes de moins que l'année dernière. Les livraisons au Sénégal et à l'Afrique du Sud ont baissé par rapport au dernier rapport de 90 000 tonnes pour les deux pays. En Amérique latine et aux Caraïbes, les prévisions des importations du Brésil n'ont pas changé et restent de 800 000 tonnes en 2001, soit 140 000 tonnes de plus que l'année dernière en prévision d'un fléchissement de la production. Les livraisons au Guatemala devraient également s'accroître légèrement depuis la dernière année en raison d'une augmentation du quota d'accès préférentiel dont la plus grande partie devrait être formée de riz paddy. Les prévisions pour le Pérou, fondées sur les estimations officielles, ont, de leur côté, été réduites de 80 000 tonnes pour se stabiliser à 97 000 tonnes. Aucune révision majeure n'a été effectuée pour les autres pays de la région.

Vue d'ensemble des importations mondiales de céréales - Prévision pour 2000/01

   
Blé
Céréales secondaires
Riz (usiné)
Total
1999/2000
2000/01
1999/2000
2000/01
2000
2001
1999/2000
2000/01
 
(. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . millions de tonnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .)
Asie
51,0
47,9
58,6
56,4
11,6
11,1
121,1
115,4
Afrique
23,7
25,1
13,2
14,0
5,7
5,8
42,6
44,9
Amérique centrale
6,0
5,8
12,9
13,4
1,6
1,6
20,4
20,8
Amérique du Sud
12,6
13,0
7,2
6,4
1,0
1,1
20,8
20,6
Amérique du Nord
2,6
2,6
3,6
4,1
0,6
0,6
6,7
7,3
Europe
12,9
12,1
8,2
9,4
1,7
1,7
22,7
23,1
Océanie
0,5
0,5
0,1
0,1
0,4
0,3
1,0
0,9
MONDE
109,2
107,0
103,7
103,7
22,5
22,3
235,4
233,1
Pays en développement
82,4
80,8
69,0
67,8
18,7
18,4
170,1
166,9
Pays développés
26,8
26,3
34,7
35,9
3,8
3,9
65,3
66,1

Depuis le dernier rapport, les prévisions de 2001 concernant les exportations de la Chine ont été abaissées de 500 000 tonnes et se situent maintenant à 3 millions de tonnes, c'est-à-dire environ le même niveau que l'année dernière. Les livraisons effectuées par l'Inde ont également été réduites de près de 400 000 tonnes pour atteindre 1,3 million de tonnes. Bien que le pays ait autorisé la vente de 2 millions de tonnes de riz à prélever sur les réserves du gouvernement destinées à l'exportation, les prix minimums appliqués pour les retirer des stocks restent trop élevés pour que le riz indien puisse soutenir la concurrence sur les marchés mondiaux. En revanche, les exportations de la Thaïlande ont été accrues de 200 000 tonnes pour atteindre 6,2 millions de tonnes qui est l'objectif du nouveau gouvernement, ce qui reste encore inférieur aux 6,6 millions de tonnes exportées l'année dernière. La baisse de la production lors de la dernière campagne pourrait inciter le Pakistan a réduire ses ventes, passant de 2 millions de tonnes au cours de l'année dernière à 1,9 million de tonnes, montant inchangé depuis le dernier rapport. Les prévisions d'exportation pour l'Argentine et l'Uruguay ont été réduites de 50 000 tonnes pour chaque pays, en prévision de récoltes moins abondantes cette année. Il s'ensuit que leurs exportations devraient être réduites respectivement de 150 000 et 65 000 tonnes par rapport à l'année dernière. Les exportations du Viet Nam ont également été abaissées de 500 000 tonnes pour se situer à 3,5 millions de tonnes, à peine 100 000 tonnes de plus qu'en 2000 et bien au-dessous de l'objectif des 4 millions de tonnes fixé pour 2001. Le pays a récemment annoncé des prix très bas pour l'exportation. Ainsi, le prix du riz à 25 pour cent de brisures est fixé à 140 dollars des États-Unis la tonne, ce qui est peu en comparaison avec les prix prévalant sur les marchés internationaux. Par contre, les prévisions concernant les exportations de l'Égypte ont été augmentées de 150 000 tonnes et atteignent 500 000 tonnes, ce qui est notablement plus élevé que les 350 000 tonnes exportées l'année dernière. Les prévisions en ce qui concerne l'Australie ont été relevées de 150 000 tonnes et se situent à 700 000 tonnes. Si les prévisions se réalisent, le pays aurait exporté 200 000 tonnes de plus qu'en 2000 et connaîtrait une année record. Les exportations des États-Unis restent officiellement prévues à 2,7 millions de tonnes, soit 100 000 tonnes de moins qu'en 2000.


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