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1/ Sont indiqu�s en caract�res gras les pays dont les perspectives de r�colte pour les cultures en cours sont mauvaises et/ou ceux dont les approvisionnements alimentaires sont d�ficitaires pendant la campagne en cours et qui n�cessitent une assistance exceptionnelle ou d'urgence. Les pays qui sont victimes ou menac�s de mauvaises r�coltes ou de p�nuries alimentaires pendant plusieurs campagnes de suite sont signal�s par un ast�risque (*).
La r�colte des c�r�ales de 2001 a �t� men�e � bien. Selon les premi�res estimations, la production totale devrait �tre de 2,6 millions de tonnes, soit une nette am�lioration par rapport � l�ann�e derni�re, o� la r�colte avait subi le contrecoup de la s�cheresse. La r�colte de bl� s�est chiffr�e � environ 2,0 millions de tonnes, par rapport � 750 000 tonnes l�ann�e pr�c�dente, alors que le rendement en orge, c�r�ale essentiellement utilis�e comme fourrage, a augment�, passant de 300 000 tonnes � 573 000 tonnes.
Malgr� ce redressement de la production, d�importantes importations de c�r�ales sont n�cessaires pour r�pondre aux besoins nationaux. On pr�voit des importations d�environ 5 millions de tonnes de bl� et d�environ 600 000 tonnes d�orge pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin).
La r�colte de bl� irrigu� de 2001 s�est achev�e au mois de juillet. On pr�voit une production l�g�rement au-dessus de la moyenne (6,3 millions de tonnes), mais inf�rieure � la r�colte satisfaisante de 2000, qui s��tait chiffr�e � 6,6 millions de tonnes. La r�colte de ma�s est d�j� bien entam�e, alors que celle du riz ne fait que commencer. Les perspectives sont bonnes et la production de ma�s devrait fr�ler le rendement record de l�ann�e pr�c�dente. Pour le riz irrigu�, les premi�res pr�visions indiquent une r�colte de 5,4 millions de tonnes, soit l�g�rement en hausse par rapport � la moyenne.
Pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin), on pr�voit des importations de bl� d�environ 6,6 millions de tonnes, soit environ 200 000 tonnes de plus que l�ann�e pr�c�dente, et une baisse de 600 000 tonnes des importations de ma�s, qui devraient s��tablir � environ 3,8 millions de tonnes.
Pour 2001, on estime que la production de bl� sera sup�rieure � la moyenne avec 3,3 millions de tonnes, soit plus du double de la production de 2000, qui avait subi le contrecoup de la s�cheresse. La production d�orge a �galement marqu� une nette hausse par rapport � l�ann�e pr�c�dente, o� elle s��tait av�r�e faible. Cependant, avec 1,2 million de tonnes, elle se situe n�anmoins nettement en dessous de la moyenne des cinq derni�res ann�es, principalement en raison de la baisse des volumes sem�s due � l�insuffisance de pluies au printemps, notamment dans le sud et l�est du pays. La hausse de la production enregistr�e cette ann�e a surtout �t� sensible dans le nord du pays.
Pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin), on pr�voit des importations de bl� d�environ 3 millions de tonnes, par rapport � 3,3 millions de tonnes l�ann�e pr�c�dente. Les importations d�orge devraient marquer un fl�chissement, passant de 1,1 million � environ 600 000 tonnes, ce qui refl�te nettement la reprise de la production cette ann�e. Les importations de ma�s devraient se maintenir au niveau de l�ann�e derni�re, soit 800 000 tonnes.
La r�colte des cultures d�hiver de 2001 a �t� men�e � terme. On pr�voit des productions de bl� et d�orge respectives d�environ 900 000 tonnes et 350 000 tonnes. On observe une hausse d�environ 15 pour cent de la production totale par rapport � l�ann�e derni�re, o� les cultures avaient souffert du manque de pluie. Cependant, la production se situe nettement en dessous de la moyenne des cinq derni�res ann�es, r�sultat de deux ann�es cons�cutives de s�cheresse particuli�rement �prouvantes pour le centre et le sud du pays.
Pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin), les importations de bl� devraient approcher des niveaux de l�ann�e pr�c�dente, soit environ 1 million de tonnes. On pr�voit un fl�chissement des importations d�orge, qui devraient passer de 300 000 tonnes � environ 250 000 tonnes, et une l�g�re hausse des importations de ma�s.
Amorc�es � la mi-mars dans le sud du pays, les pluies ont �t� r�guli�res et g�n�ralis�es en avril et sup�rieure � la normale en mai. Leur intensit� a faibli au d�but du mois de juin dans le sud et le centre du pays, mais les pr�cipitations �taient sup�rieures � la normale dans le nord. Pendant les vingt premiers jours d�ao�t, on a observ� un net affaiblissement, mais le nord a enregistr� un regain de pr�cipitations � la fin du mois d�ao�t. Le mil et le sorgho en sont au stade de la maturation. Les perspectives globales des cultures sont favorables.
Suite � une r�colte de c�r�ales nettement sup�rieure � la moyenne en 2000, la situation globale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante. L�arriv�e sur les march�s de la premi�re r�colte de ma�s en juin/juillet s�est traduite par un renforcement des approvisionnements, mais les prix sont en g�n�ral demeur�s sup�rieurs aux niveaux de la p�riode correspondante de l�ann�e pr�c�dente. Ils ont commenc� � baisser en juillet/ao�t lorsque la premi�re r�colte de ma�s et les stocks de riz provenant de l�aide alimentaire ont �t� mis en vente. Pour la campagne de commercialisation 2001, on pr�voit des importations de c�r�ales pour usage national et des r�exportations de l�ordre de 136 000 tonnes et des besoins en aide alimentaire se chiffrant � 11 000 tonnes.
Apr�s avoir �t� faibles � la fin du mois de juillet et au d�but du mois d�ao�t, les pluies ont redoubl� d�intensit� au milieu du mois d�ao�t, notamment dans le centre et le nord du pays, mais sont demeur�es g�n�ralis�es et plus abondantes que la moyenne dans la seconde partie du mois. Le centre et le sud ont b�n�fici� de pluies abondantes � la fin du mois ao�t et au d�but du mois de septembre. Les r�serves d�humidit� du sol �taient propices � un bon d�veloppement des cultures c�r�ali�res. Dans l�ensemble, le ma�s en est au stade de l��piaison, mais la r�colte des premiers semis a d�marr� � certains endroits. En g�n�ral, le mil et le sorgho en sont au stade de l��piaison ou aux premi�res phases de maturation. Les vari�t�s ayant fait l�objet d�un semis h�tif sont en cours de r�colte et les perspectives de r�colte sont bonnes. L�incidence des ravageurs est limit�e.
Suite � la r�colte m�diocre de 2000, le total des approvisionnements alimentaires �tait pr�caire pendant la p�riode de soudure dans plusieurs zones d�ficitaires, notamment dans le nord, le centre et l�est. Cette situation a �t� confirm�e par une mission conjointe CILSS/FEWS- NET/FAO/PAM organis�e � l��chelle locale � la mi-juillet. La vente de 14 400 tonnes de c�r�ales � prix subventionn�s, l��coulement des stocks des agriculteurs et les r�sultats optimistes pr�vus pour la r�colte 2001 ont stabilis� le prix des c�r�ales sur les march�s au mois d�ao�t.
Apr�s avoir �t� r�guli�res et g�n�ralis�es � compter de la mi-juillet, les pr�cipitations ont redoubl� d�intensit� sur toutes les �les agricoles au premier tiers du mois d�ao�t. On a observ� une baisse d�intensit� � partir de la mi-ao�t, mais les pluies sont n�anmoins demeur�es g�n�ralis�es. Le ma�s se d�veloppe de mani�re satisfaisante dans les zones humides des �les de Brava, Fogo, Santiago et S�o Nicolau. Dans les zones semi-arides, des p�riodes de s�cheresse ont perturb� le d�veloppement du ma�s sem� tardivement. Les pr�cipitations se sont nettement accentu�es � la fin du mois d�ao�t et au d�but du mois de septembre dans les principales �les agricoles. Aucune incidence notable de ravageurs n�a �t� signal�e. La situation des approvisionnements alimentaires totaux est satisfaisante et le prix des c�r�ales est stable depuis la fin du mois d�ao�t.
Les pluies, qui ont d�but� � la fin du mois de f�vrier dans le sud, ont nettement forci en mars et en avril. En mai, les pr�cipitations ont �t� g�n�ralis�es et sup�rieures � la normale, puis elles se sont att�nu�es au deuxi�me tiers du mois de juin, notamment dans le nord. Elles sont demeur�es r�guli�res et g�n�ralis�es � la fin du mois de juin et au d�but du mois de juillet. � partir du deuxi�me tiers de juillet et au mois d�ao�t, le sud a �t� confront� � des p�riodes de s�cheresse. Dans l�ensemble, le d�veloppement des cultures est satisfaisant.
La situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires est bonne. Outre les 120 000 r�fugi�s lib�riens qui se trouvaient d�j� dans l�ouest du pays, une vague de nouveaux r�fugi�s a �t� signal�e � la suite des combats qui ont r�cemment fait rage dans le comt� de Lofa au Lib�ria.
Apr�s une p�riode de s�cheresse � la fin du mois de juillet, les pluies ont �t� nettement plus abondantes au cours du premier tiers d�ao�t dans l�ouest. � la mi-ao�t, leur intensit� a faibli dans tout le pays. Mais pendant le dernier tiers du mois d�ao�t, elles se sont intensifi�es jusqu�� devenir g�n�ralis�es et au-dessus de la normale, notamment dans le centre et l�est du pays. Les pr�cipitations sont demeur�es satisfaisantes au d�but du mois de septembre. L�arriv�e des pluies a eu des r�percussions b�n�fiques sur le d�veloppement des cultures. Le mil et le sorgho en sont au stade de l��mergence et du tallage, alors que le riz repiqu� est en phase d��tablissement. On a signal� des sauteriaux dans le centre du pays. On pr�voit une r�colte sup�rieure � la normale, voire record.
La situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante. Cependant, � la fronti�re entre la Gambie et le S�n�gal, le nombre croissant de r�fugi�s en provenance de Casamance a �t� pr�judiciable aux approvisionnements alimentaires.
Les premi�res pluies ont d�but� dans le sud � la fin du mois de f�vrier et au d�but du mois de mars. Les pr�cipitations ont redoubl� d�intensit� les dix derniers jours du mois de mars et les vingt premiers jours d�avril. En mai, le pays a connu des pluies g�n�ralis�es au-dessus de la normale. Leur intensit� a faibli dans le nord au cours du deuxi�me tiers du mois, mais les pr�cipitations ont repris de plus belle les dix derniers jours de juin. Le nord n�a essuy� que de faibles pluies en juillet et en ao�t, alors que le sud subissait des p�riodes de s�cheresse. Les conditions de croissance des c�r�ales secondaires �taient satisfaisantes dans l�ensemble et les perspectives de r�colte sont bonnes.
Suite aux mauvaises r�coltes enregistr�es dans plusieurs r�gions en 2000, la situation des approvisionnements alimentaires est pr�caire dans certaines zones. En juillet, des pluies abondantes se sont sold�es par des inondations dans le sud et dans la capitale, entravant les activit�s de commercialisation. Le gouvernement a annonc� des plans visant � diminuer de moiti� les importations de riz en 2001, gr�ce � l�am�nagement de plus d'un million d�hectares de bas-fond pour la riziculture. Le pays abrite toujours environ 10 000 r�fugi�s lib�riens et jusqu�� 2 500 r�fugi�s sierra-l�oniens.
La saison des pluies a d�marr� dans le sud � la fin du mois de mars, pour s��tendre � l�ensemble du pays en mai. Les pr�cipitations sont demeur�es g�n�ralis�es et au-dessus de la normale en juin, et abondantes les dix premiers et derniers jours de juillet, notamment dans l�ouest et le centre. Leur intensit� a faibli dans l�ouest au cours du deuxi�me tiers d�ao�t, mais les dix derniers jours du mois ont connu des pluies g�n�ralis�es et au-dessus de la normale. La maturation des c�r�ales est satisfaisante. Les perspectives de r�colte sont favorables.
La situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante et les march�s bien approvisionn�s dans l�ensemble, � l�exception du sud-est, o� les incursions p�riodiques de rebelles en provenance de la Sierra Leone ont gravement perturb� l�agriculture et les activit�s de commercialisation.
Les zones jouxtant la Sierra Leone ont vu leur s�curit� renforc�e. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les r�fugi�s a men� � bien l��vacuation des r�fugi�s du Bec de Perroquet vers les nouveaux camps install�s en Haute-Guin�e, dans les pr�fectures d�Albadaria (camps de Boreah, Kountaya et Telikoro) et de Dabola (camp de Sembakounya), et a ferm� le camp de Massakoundou, qui abritait officiellement quelque 25 000 r�fugi�s. Le camp de Mambia, pr�s de Kindia, est devenu centre de transit pour les r�fugi�s sierra-l�oniens susceptibles de demander un rapatriement. Des r�fugi�s ont pr�f�r� rester au Bec de Perroquet ou rentrer en Sierra Leone par leurs propres moyens, au lieu d��tre transf�r�s dans un camp en Haute-Guin�e. Certains ont commenc� � cultiver la terre, alors que d�autres travaillent comme journaliers. Plusieurs organisations d�aide humanitaire continuent � �uvrer dans le secteur.
La r�cente vague de violence qui a d�ferl� dans le comt� avoisinant de Lofa, au Lib�ria, a forc� les r�fugi�s lib�riens � franchir la fronti�re guin�enne pr�s de Macenta et de N'Zerekore. Selon les estimations, le camp de Kouankan, dans la pr�fecture de Macenta, h�berge 13 500 r�fugi�s. En outre, on compte environ 180 000 personnes d�plac�es. Gr�ce au renforcement de la stabilit� et aux efforts de reconstruction entrepris � Gueckedou, le principal march� r�gional, de nombreuses personnes d�plac�es ont commenc� � rentrer chez elles, afin de pouvoir recommencer � cultiver leurs champs et dans l�espoir d�une reprise de la demande pour les produits agricoles.
Depuis septembre 2000, quelque 75 000 Sierra-l�oniens ont quitt� la Guin�e pour rentrer dans leur pays. Un camp de transit a �t� �tabli � Conakry en vue d�organiser le rapatriement par bateau des r�fugi�s vers Freetown, o� des installations sont pr�vues pour les accueillir. La route Conakry � Freetown ayant �t� rouverte, les organisations d�aide humanitaire envisagent la possibilit� de rapatrier les r�fugi�s par voie terrestre.
Apr�s avoir �t� faible � compter de la moiti� du mois de juillet, les pr�cipitations ont nettement redoubl� d�intensit� en ao�t, notamment au cours des vingt premiers jours, o� elles ont �t� r�guli�res et �galement r�parties dans tout le pays. Les pluies �taient abondantes au dernier tiers du mois d�ao�t et au d�but du mois de septembre. Le repiquage du riz en zone inond�e est sur le point de s�achever. Le riz repiqu� en d�but de saison en est au stade du tallage, alors que le mil, le sorgho et le riz pluvial en sont au stade de la montaison et de l��piaison. La premi�re r�colte de ma�s a �t� amorc�e dans les r�gions de Bafata et de Gabu. Les perspectives de r�colte sont bonnes, notamment dans les r�gions orientales. Cependant, des invasions de criquets sont signal�es dans des rizi�res du sud, pr�s de Catchaque et de Mato Faroba.
Au d�but du mois d�ao�t, une �valuation conjointe FAO/PAM, portant sur la campagne 2001 et la s�curit� alimentaire nationale et organis�e � l��chelle locale, a indiqu� que les disponibilit�s alimentaires subissaient le contrecoup de l��chec de la commercialisation de la noix de cajou en 2000. La situation des approvisionnements alimentaires le long de la fronti�re avec le S�n�gal �tait pr�caire en raison de l�ins�curit� ambiante.
Les pluies, qui ont d�but� fin f�vrier dans le sud, ont progress� vers le nord en mars, pour devenir abondantes en avril. En mai et d�but juin, les pr�cipitations �taient r�guli�res et sup�rieures � la normale. Elles ont peu � peu diminu� � partir du deuxi�me tiers de juin, mais sont demeur�es g�n�ralis�es dans le nord � partir de la mi-ao�t. Le sud a connu des p�riodes de s�cheresse en ao�t. Dans l�ensemble, les conditions sont bonnes, et donc propices � un d�veloppement satisfaisant du riz. La r�colte du riz est sur le point d��tre effectu�e et les perspectives sont bonnes dans l�ensemble.
Les probl�mes d�approvisionnement alimentaire perdurent, la production nationale ne s��tant pas enti�rement relev�e de plusieurs ann�es de guerre civile. Selon les estimations, il y aurait au total environ 70 000 r�fugi�s sierra-l�oniens et 360 000 r�fugi�s lib�riens dans le pays, principalement dans le comt� de Lofa, qui figure parmi les principales zones de riziculture du Lib�ria. Les combats qui ont fait rage r�cemment dans le comt� de Lofa ont perturb� l�agriculture et provoqu� le d�placement de milliers de personnes. Les distributions alimentaires ont �t� amorc�es dans les camps pour personnes d�plac�es, mais certaines r�gions demeurent inaccessibles aux organisations d�aide humanitaire.
Dans l�ensemble, les pr�cipitations ont �t� g�n�ralis�es et abondantes en juillet et en ao�t. On a observ� un fl�chissement au d�but du mois d�ao�t, mais les pluies ont redoubl� pendant les vingt derniers jours du mois. Le sud-est a connu des pluies abondantes � la fin du mois d�ao�t. Le cumul des pr�cipitations est sup�rieur � l�ann�e derni�re et au-dessus de la normale. Les images satellites de la premi�re semaine de septembre montrent des pluies au-dessus de la normale dans le nord-ouest des r�gions agricoles. Le d�veloppement des cultures se d�roule sans heurts et le riz irrigu� en est au stade du tallage. Aucune activit� de criquets p�lerins n�est signal�e. On pr�voit une r�colte sup�rieure � la normale, voire record.
La situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires est bonne. Cependant, presque 400 000 personnes ont �t� class�es "� risque alimentaire" par le SAP (syst�me national d�alerte pr�coce) et ont b�n�fici� d�une aide alimentaire dans les r�gions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal.
Apr�s avoir �t� faibles � la fin du mois de juillet, les pluies se sont nettement renforc�es dans le sud au d�but du mois d�ao�t, pour n�anmoins faiblir au cours du deuxi�me tiers. Les r�gions septentrionales des zones de production ont connu des pluies sup�rieures � la normale � la fin du mois d�ao�t. Dans certains �tablissements de Gorgol et Brakna, les pluies ont �t� anormalement fortes, causant des d�g�ts aux cultures, qui en �taient aux premiers stades de d�veloppement. � l�inverse, dans le sud, la plupart des zones de production n�ont connu que des pluies faibles au cours des vingt derniers jours d�ao�t. � la fin du mois, le cumul des pr�cipitations �tait inf�rieur � l�ann�e derni�re et � la moyenne. Les pluies irr�guli�res du mois d�ao�t ont perturb� le d�veloppement des cultures tardives. Le mil et le sorgho h�tifs en sont au stade v�g�tatif, alors que le riz irrigu� en est au stade de l��piaison.
� l�exception des d�partements de Maghama (sud-est de Gorgol) et de S�libaby (Guidimakha), dans la plupart des zones de p�turage, la r�g�n�ration des p�turages a �t� entrav�e par la p�riode de s�cheresse de la mi-ao�t. Des traitements contre les oiseaux granivores ont �t� appliqu�s � Trarza et Gorgol. De petites colonies isol�es de criquets p�lerins sont signal�es dans le sud du pays. M�me si des phases de reproduction ont �t� signal�es � quelques endroits, celles-ci ne devraient pas prendre d�ampleur.
Dans l�ensemble, la situation des approvisionnements alimentaires est bonne, malgr� la hausse du prix des importations de riz et d�autres denr�es de base enregistr�e en juillet et en ao�t. Au d�but du mois d�ao�t, une mission conjointe CILSS/FEWS-NET/FAO/PAM a signal� une d�gradation de la situation alimentaire dans de nombreuses zones de l�Aftout et de la vall�e du fleuve S�n�gal et recommand� qu�une aide alimentaire soit dispens�e dans ces zones vuln�rables.
Apr�s avoir �t� sup�rieures � la normale � la fin du mois de juillet, les pluies ont quelque peu faibli au d�but du mois d�ao�t. Elles se sont nettement renforc�es pendant le deuxi�me tiers du mois, notamment dans le centre du pays, o� elles ont �t� abondantes. Les pr�cipitations sont demeur�es g�n�ralis�es et au-dessus de la normale � la fin du mois d�ao�t et au d�but du mois de septembre. � partir de la fin du mois d�ao�t, le cumul des pluies �tait en g�n�ral au-dessus des niveaux de l�ann�e derni�re et de la normale. Le d�veloppement des cultures est satisfaisant dans toutes les zones agricoles. Des invasions de sauteriaux et d�autres insectes sont signal�es dans plusieurs d�partements et des traitements localis�s sont appliqu�s. Aucune pr�sence de criquet p�lerin n�a �t� signal�e. Les premi�res r�coltes de mil ont d�but� dans la r�gion de Zinder. On pr�voit une r�colte sup�rieure � la moyenne, voire record.
Suite � une r�colte inf�rieure � la moyenne en 2000, une mission conjointe CILSS/FEWS-NET/FAO/PAM, organis�e � l��chelle locale, a mis en exergue le prix �lev� des c�r�ales et la pr�carit� de la situation alimentaire dans les r�gions de Ouallam, Filingu� et Loga. On a observ� une nette hausse du prix des c�r�ales, qui est demeur� sup�rieur � la moyenne pendant la p�riode de soudure. Parmi les zones les plus sensibles figurent les arrondissements de Tchiroz�rine, Ma�n�-Sorea, N�Guigmi, Filingu� et Ouallam. Au total, environ 53 000 tonnes de c�r�ales ont �t� distribu�es ou vendues � des prix subventionn�s gr�ce � l�aide internationale et � des initiatives gouvernementales. Plus de 1 milliard de francs CFA ont �t� d�bloqu�s par le Fonds national pour la s�curit� alimentaire et le Fonds commun des bailleurs de fonds pour assurer l�achat de c�r�ales. En outre, 2 000 tonnes de semences ont �t� distribu�es dans les zones sinistr�es. Une aide financi�re a �galement �t� d�bloqu�e pour les cultures irrigu�es de contre-saison.
Les pluies ont d�marr� dans le sud-est du pays au d�but du mois de mars et couvert la totalit� du pays � la fin du mois d�avril. Les pr�cipitations ont �t� particuli�rement abondantes dans le sud et le centre en avril et en mai. Apr�s un fl�chissement � la mi-juin, les pluies sont devenues g�n�ralis�es et sup�rieures � la normale � la fin du mois de juin et en juillet. En ao�t, elles sont demeur�es r�guli�res et g�n�ralis�es dans le nord, mais tr�s faibles dans le sud. La plupart des c�r�ales en sont au stade de la maturation. Les principales r�coltes de ma�s et de riz ont d�but� dans certaines r�gions.
Dans l�ensemble, la situation des approvisionnements alimentaires est bonne.
Apr�s des pluies faibles dans le nord et le centre � la fin du mois de juillet, on a observ� un net regain lors du premier tiers du mois d�ao�t. Du 10 au 22 ao�t, la majeure partie du pays a connu une p�riode de s�cheresse ayant entra�n� un stress hydrique pour les premi�res cultures de mil, principalement dans le centre et le nord du pays. Les pluies ont repris la derni�re semaine du mois d�ao�t et sont demeur�es r�guli�res et g�n�ralis�es au d�but du mois de septembre, ce qui a permis aux cultures de se r�tablir, notamment dans le centre et le sud. � la fin du mois d�ao�t, le cumul des pr�cipitations �tait dans l�ensemble inf�rieur � celui de l�ann�e derni�re et � la normale. Les images satellites pour la premi�re semaine de septembre montrent un renforcement des pluies, principalement dans le sud-est. Dans le sud et l�est, le mil et le sorgho en sont au stade de l��piaison, alors que dans le nord, ils en sont au stade du tallage et de la montaison. Hormis pour la r�gion de Louga, les p�turages sont satisfaisants dans l�ensemble. Des invasions d�insectes sont signal�es dans de nombreuses zones du sud-est, du centre et du nord-ouest. Des traitements localis�s ont �t� amorc�s.
� l�exception de certaines zones des r�gions de Louga et de Saint-Louis, la situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante. Les march�s sont bien approvisionn�s. On a observ� une hausse saisonni�re du prix du mil et du sorgho, alors que le prix du riz demeurait g�n�ralement stable. Cependant, les combats faisant p�riodiquement rage dans le sud ont d�sorganis� le r�seau d�approvisionnement alimentaire.
Apr�s de faibles pluies en mars, les pr�cipitations ont progress� � partir de l�est vers l�ouest � la mi-avril. Les pluies ont redoubl� d�intensit� les vingt derniers jours de mai et le premier tiers de juin. Pendant les vingt derniers jours de juin, elles ont �t� inf�rieures � la moyenne. Puis, elles se sont intensifi�es au d�but du mois de juillet, ont diminu� � la mi-juillet, et repris de l�intensit� � la fin du mois. Elles ont nettement faibli au deuxi�me tiers du mois d�ao�t, mais se sont g�n�ralis�es et �taient sup�rieures � la normale au centre et dans le nord � la fin du mois d�ao�t. On s�attend � ce que la production de riz soit sup�rieure � l�ann�e derni�re, en raison de l�augmentation des volumes sem�s par les agriculteurs revenus au pays et de l�am�lioration des conditions de distribution des intrants.
La situation des approvisionnements alimentaires demeure pr�caire. Environ 400 000 personnes d�plac�es et rapatri�es sont h�berg�es dans plusieurs camps, pour la plupart dans les principales villes et dans les environs de Tonkili et Port Loko. Gr�ce au renforcement de la s�curit�, l�acc�s aux populations vuln�rables est devenu plus facile. Le PAM pr�voit la distribution de plus de 50 000 tonnes d�aliments � environ 544 000 personnes en 2001. Les ONG pr�voient �galement la distribution de quelque 37 000 tonnes au cours de la m�me p�riode. Le gouvernement a amorc� un programme de r�installation � Freetown, Port Loko, Kenema et Pejehun.
Apr�s avoir �t� abondantes � la fin du mois de juillet, les pr�cipitations ont l�g�rement faibli au d�but du mois d�ao�t, tout en restant n�anmoins g�n�ralis�es et sup�rieures � la normale. Les pr�cipitations ont nettement forci pendant le deuxi�me tiers du mois d�ao�t pour devenir abondantes au cours du dernier tiers. On a signal� des inondations dans les champs de sorgho des basses terres des sous-pr�fectures de Mangalm�, Doum-Doum et des deux Logones. � la fin du mois d�ao�t, le cumul des pr�cipitations �tait nettement sup�rieur � celui de l�ann�e derni�re et au-dessus de la moyenne. Les r�serves d�humidit� du sol sont abondantes et les cultures se d�veloppent de mani�re satisfaisante. Le mil et le sorgho en sont au stade de l��piaison et de la maturation dans la zone soudanienne, et au stade du tallage et de la montaison dans la zone sah�lienne. Les perspectives des cultures sont bonnes, ce qui refl�te la r�gularit� et l��tendue des pluies dans toutes les zones agricoles.
Apr�s une r�colte inf�rieure � la moyenne en 2000, la situation des approvisionnements alimentaires est demeur�e pr�caire pendant la p�riode de soudure dans les r�gions de d�ficit chronique de la zone sah�lienne. En ao�t, une mission d��valuation conjointe CILSS/FEWS-NET/PAM s�est rendue dans les zones � risque qui avaient enregistr� de mauvaises r�coltes en 2000. Les prix du mil ont subi une hausse fulgurante pendant la p�riode de soudure. L�aide alimentaire re�ue jusqu�� pr�sent n�a pas permis de r�pondre aux besoins. Une op�ration d�urgence du PAM est en cours. Elle a pour objectif de fournir 27 000 tonnes d�aide alimentaire � 375 000 personnes dans huit d�partements de la zone sah�lienne. On a observ� une l�g�re mod�ration des prix des c�r�ales � la fin du mois d�ao�t, en �cho aux bonnes r�coltes anticip�es pour 2001.
Les premi�res pluies ont d�but� dans le sud � la fin du mois de f�vrier, pour ensuite progresser vers le nord en mars et couvrir l�ensemble du pays en avril et en mai. Le centre du pays a b�n�fici� de pluies abondantes les vingt premiers jours d�avril. Les pluies ont faibli dans le nord � la mi-juin, mais sont demeur�es g�n�ralis�es en juillet. Le mois d�ao�t a connu de faibles pluies et des p�riodes de s�cheresse ont pr�valu dans le sud. Dans le centre et le nord, le ma�s, le mil et le sorgho ont b�n�fici� de conditions de croissance convenables et le rendement devrait �tre satisfaisant.
Dans l�ensemble, la situation des approvisionnements alimentaires est bonne.
La saison des pluies a d�marr� dans le sud en mars et les pr�cipitations sont devenues particuli�rement abondantes dans le sud et le centre � la mi-avril. Les pluies ont progress� vers le nord et se sont g�n�ralis�es pour ensuite devenir sup�rieures � la normale en mai. � partir de juin, elles ont peu � peu faibli dans le sud, mais ont �t� r�guli�res et sup�rieures � la normale dans le nord et le centre en juillet et en ao�t. Le nord-est a connu des pluies abondantes � la fin du mois de juillet et en ao�t, alors que le sud �tait particuli�rement sec. Dans le centre et le nord, les r�serves en humidit� du sol sont convenables et les perspectives de culture sont bonnes.
Dans l�ensemble, la situation des approvisionnements alimentaires est satisfaisante, � l�exception de l�extr�me nord. Une mission d��valuation conjointe FAO/PAM effectu�e � la fin du mois de mai a permis d�estimer les besoins en aide alimentaire � 19 000 tonnes pour 80 000 familles, qui subissent le contrecoup des mauvaises r�coltes dues � la s�cheresse, aux inondations et aux invasions de ravageurs dans les provinces du nord et de l�extr�me nord. Pour la campagne de commercialisation 2001, on estime les importations de c�r�ales � usage national � 300 000 tonnes (principalement bl� et riz).
CONGO, R�PUBLIQUE D�MOCRATIQUE DU* (7 septembre)
L�ins�curit� qui r�gne dans l�est du pays s�est aggrav�e au cours des derni�res semaines. Une s�rie de violents incidents ont �clat� pr�s de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, et occasionn� de nouvelles pertes civiles et des d�placements de population. Le nombre de personnes d�plac�es en raison du conflit national, qui �tait estim� � 2 050 000 personnes, ne cesse d�augmenter. La situation nutritionnelle et sanitaire de ces populations demeure un sujet de vive pr�occupation. Moins de la moiti� des personnes d�plac�es ont directement acc�s � des secours. En d�autres termes, plus d'un million de personnes sont d�plac�es et ne b�n�ficient d�aucune aide ext�rieure. Des rapports r�cents montrent que la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans a atteint un taux alarmant de 26 pour cent dans l�est du pays, sous contr�le des rebelles. La situation alimentaire dans les grandes villes de l�ouest est �galement particuli�rement pr�occupante, notamment � Kinshasa et dans les environs. Dans l�ensemble, tous les secteurs de l�activit� �conomique du pays p�tissent du conflit et l�on estime que plus d�un tiers de la population, soit 16 millions de personnes, pr�sente des besoins alimentaires critiques en raison de d�placements prolong�s, de l�isolement, de l�absence de d�bouch�s commerciaux, de la rupture des circuits d�approvisionnement alimentaire, de la hausse des prix et de la chute du pouvoir d�achat. Des �valuations �tablies r�cemment soulignent une d�gradation de la situation alimentaire dans la r�gion de Mbandaka, dans la province de l��quateur. Certes, on a, au cours des derniers mois, observ� une am�lioration de l�acc�s aux populations d�plac�es dans les zones contr�l�es par le gouvernement, gr�ce � l�application partielle de l�Accord de paix de Lusaka, au retrait des arm�es �trang�res et au renforcement des troupes de maintien de la paix de l�ONU (MONUC). Mais les zones contr�l�es par les rebelles demeurent inaccessibles en raison du climat de violence qui y r�gne en permanence.
CONGO, R�PUBLIQUE DU* (7 septembre)
Apr�s avoir �t� sup�rieures � la normale � la fin du mois de mai, les pluies ont peu � peu faibli en juin et en juillet. Le sud a �t� particuli�rement sec en ao�t et au d�but du mois de septembre.
La situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires s�est am�lior�e. Toutes les r�gions sont d�sormais accessibles aux organismes d�aide humanitaire. Dans la majorit� des cas, les personnes d�plac�es en raison de la guerre civile sont rentr�es chez elles. Environ 100 000 r�fugi�s originaires de la province de l��quateur (R�publique d�mocratique du Congo) se trouvent dans les r�gions septentrionales, principalement � Betou, pr�s de la fronti�re avec la R�publique centrafricaine. On signale �galement des r�fugi�s rwandais, burundais et angolais. Une op�ration d�urgence du PAM a �t� mise en �uvre au b�n�fice de 50 000 r�fugi�s originaires de la R�publique d�mocratique du Congo, pour une dur�e de 6 mois. En outre, quelque 120 000 personnes re�oivent une aide alimentaire � Brazzaville, � Pointe Noire et dans d�autres grandes villes.
Apr�s des pluies r�guli�res en mai, on a observ� une diminution notoire des pr�cipitations en juin et juillet, notamment dans le centre et le sud du pays. � la fin du mois d�ao�t et au d�but du mois de septembre, les pluies ont �t� faibles dans le nord-est. Les principales cultures vivri�res sont le manioc et le plantain, mais, dans une moindre mesure, le pays produit �galement du ma�s (pr�s de 25 000 tonnes). La majeure partie des besoins en c�r�ales, qui sont estim�s � environ 87 000 tonnes en 2001, est couverte par des importations commerciales.
GUIN�E �QUATORIALE (7 septembre)
Apr�s des pluies g�n�ralis�es sup�rieures � la normale au mois de mai, les pr�cipitations ont marqu� une nette baisse en juin. � partir de la fin du mois d�ao�t, le pays a connu des p�riodes de s�cheresse. Les cultures de base sont la patate douce, le manioc et le plantain. Les besoins d�importation en c�r�ales pour la campagne de commercialisation de 2001 sont estim�s � 10 000 tonnes de riz et de bl�.
R�PUBLIQUE CENTRAFRICAINE (7 septembre)
Les pluies ont faibli lors des dix premiers jours du mois de juillet, notamment dans l�est du pays. On a observ� une nette reprise des pr�cipitations lors du deuxi�me tiers de juillet, et les pluies sont demeur�es g�n�ralis�es en ao�t. La fin ao�t et le d�but de septembre ont connu des pluies abondantes et g�n�ralis�es.
La situation des approvisionnements alimentaires demeure bonne. Les besoins en importation de c�r�ales pour la campagne de commercialisation 2001 sont estim�s � 33 000 tonnes, principalement du bl�.
Le rendement de la campagne B de 2001 �tait satisfaisant. Une mission FAO/PAM/UNICEF, organis�e � l��chelle locale, a estim� la production � 175 000 tonnes de c�r�ales, 187 000 tonnes de l�gumineuses, 864 000 tonnes de racines et tubercules et 681 000 tonnes de bananes et de plantains. Soit respectivement 10 pour cent, 24 pour cent, 14 pour cent et 4 pour cent de plus que pour la campagne B de 2000. La production totale de cultures vivri�res a connu une hausse de 10 pour cent par rapport � l�ann�e derni�re.
Malgr� le climat d�ins�curit� qui r�gne dans certaines r�gions, notamment les zones jouxtant la Tanzanie, le sud de la province de Gitega, les provinces de Mwaro et de Muramvya, les zones voisines de la for�t de Kibira et la commune de Mutimbuzi dans la zone rurale de Bujumbura, la situation est g�n�ralement stable dans le reste du pays et les activit�s agricoles ont pu �tre amorc�es normalement. La distribution de semences s�est effectu�e en temps opportun avec l�aide de la communaut� internationale. Les pluies, qui ont �t� abondantes et r�guli�res jusqu�au mois de juin, ont eu des r�percussions positives sur la maturation des cultures tardives. Ces facteurs ont entra�n� une augmentation des volumes sem�s et des rendements pour la campagne B de 2001.
Le rendement de la premi�re campagne de 2001 �tait �galement satisfaisant et les pr�visions actuelles indiquent de bons r�sultats pour la troisi�me campagne 2001. Par cons�quent, on pr�voit une am�lioration de la situation des approvisionnements alimentaires au second semestre. La situation nutritionnelle a �galement connu une am�lioration, avec une baisse du nombre de personnes b�n�ficiant de l�aide des centres de nutrition. Malgr� cette tendance g�n�rale � l�am�lioration, la situation alimentaire d�environ 580 000 personnes d�plac�es et d�autres groupes vuln�rables est pr�occupante. La distribution d�aide alimentaire se poursuit pour un total de 596 299 personnes vuln�rables. L�aide alimentaire demeure n�cessaire pour le restant de l�ann�e.
La r�colte 2001 des c�r�ales et l�gumineuses est sur le point de d�marrer. Le cumul des pr�cipitations pendant la grande saison des pluies �tait normal � sup�rieur � la normale dans les principales zones de production des c�r�ales. Selon les pr�visions, le rendement de la campagne agricole en cours devrait �tre sup�rieur � celui de l�ann�e derni�re, qui �tait nettement inf�rieur � la moyenne. Cependant, comme une grande partie des populations agricoles d�plac�es par la guerre n�est toujours pas en mesure de revenir et comme de grandes portions de terres restent inaccessibles en raison de la pr�sence de mines terrestres, il est impossible pour le pays de tirer profit au maximum des pluies actuelles, pourtant b�n�fiques. Depuis avril 2001, quelque 170 000 personnes d�plac�es sont rentr�es chez elles dans les r�gions de Debub et de Gash-Barka, alors qu�environ 70 000 personnes sont toujours h�berg�es dans des camps.
La situation alimentaire demeure pr�caire en raison de la guerre livr�e � l��thiopie et de la s�cheresse de l�an pass�. La r�colte de c�r�ales de 2000 a subi une brusque baisse, principalement en raison du d�placement de centaines de milliers d�agriculteurs arrach�s des r�gions aux terres agricoles fertiles de Gash Barka et Debub, qui repr�sentent plus de 70 pour cent de la production totale de c�r�ales du pays.
Deux op�rations d�urgence ont �t� approuv�es conjointement en avril et en mai 2001 par la FAO et le PAM. Elles portent sur une aide alimentaire visant environ 1,8 million de personnes souffrant de la guerre et de la s�cheresse, pour un total de 77 millions de dollars �.-U. r�partis sur 10 mois (mai 2001 � f�vrier 2002). La lenteur de la r�ponse � la demande d�aide rendue publique par le gouvernement en f�vrier 2001 est particuli�rement pr�occupante. En effet, � date, le pays n�a touch� qu�une infime partie de l�aide demand�e, qui portait sur environ 224 millions de dollars �.-U. pour quelque 2 millions de personnes pendant douze mois.
Les perspectives sont bonnes pour la campagne principale de c�r�ales "meher" de 2001, dont la r�colte s�effectuera � la fin du mois d�octobre. Les pluies abondantes des mois de juillet et ao�t ont �t� b�n�fiques aux cultures en plein d�veloppement dans les principales zones de production. Cependant, dans certaines r�gions, les pluies abondantes et les inondations ont fait des morts et caus� des d�g�ts localis�s aux cultures.
Les derniers chiffres officiels portant sur les cultures vivri�res secondaires de la campagne "belg" de 2001, dont la r�colte a �t� effectu�e en juin, annoncent une bonne r�colte et une r�elle reprise par rapport � l�ann�e derni�re. Cependant, l�invasion de chenilles l�gionnaires qu�a connue l�est du pays plus t�t dans la saison et les invasions d�oiseaux dans le sud sont susceptibles d�avoir occasionn� des d�g�ts localis�s. Les cultures de la campagne "belg" repr�sentent de 7 � 10 pour cent de la production totale de c�r�ales du pays, mais elles jouent un r�le important dans plusieurs r�gions, o� elles repr�sentent la majeure partie des approvisionnements alimentaires annuels.
� l�inverse, dans les zones d��levage du sud et de l�est de l��thiopie, le d�but de la grande saison des pluies a �t� retard� d�environ un mois et la saison s�est achev�e plus t�t que de coutume. Les faibles pr�cipitations enregistr�es dans certaines zones des r�gions de Gode, de Liban, de Werder et d�Afder, qui avaient essuy� de graves p�nuries alimentaires l�an pass�, sont particuli�rement pr�occupantes. Des enqu�tes nutritionnelles r�alis�es r�cemment indiquent des taux �lev�s de malnutrition aigu� g�n�ralis�e, preuve de p�nuries alimentaires soutenues.
La situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires est stable, gr�ce � la r�colte exceptionnelle de c�r�ales et de l�gumineuses de la campagne "meher" de l�ann�e derni�re. Cependant, la brusque baisse du prix des c�r�ales dans les principales zones de production a �t� gravement pr�judiciable aux revenus des m�nages des zones rurales. Second� par des bailleurs de fonds, le gouvernement a tent� d�apporter son appui aux march�s locaux par l�achat de c�r�ales. Selon les pr�visions, le nombre de personnes n�cessitant une aide alimentaire devrait fl�chir par rapport aux premi�res estimations, qui �taient de 6,5 millions de personnes. Ces b�n�ficiaires de l�aide alimentaire ont subi les affres de la dramatique s�cheresse des deux derni�res ann�es et de la guerre avec l��rythr�e voisine.
Une op�ration d�urgence (EMOP), dont l�enveloppe est d�environ 90 millions de dollars �.-U., a �t� approuv�e conjointement par la FAO et le PAM en mars 2001. Elle porte sur une aide d�urgence alimentaire au b�n�fice de 2,5 millions de petits exploitants et �leveurs souffrant de la s�cheresse, sur une p�riode de 10 mois (avril 2001 � janvier 2002). En outre, une op�ration d�urgence r�vis�e, approuv�e conjointement en avril 2001, a permis d�aider, jusqu�� la fin du mois de juillet 2001, 323 000 personnes d�plac�es en raison de la guerre, gr�ce � un montant d�environ 55 millions de dollars �.-U.
Les pluies cl�mentes qui ont arros� les principales r�gions de production aux mois de juillet et d�ao�t ont �t� b�n�fiques au d�veloppement des cultures c�r�ali�res de la grande saison des pluies de 2001. Dans la vall�e du Rift et les provinces de l�Ouest et de Nyanza, l��tat de la r�colte de ma�s semble satisfaisant. Les pr�visions officielles provisoires pr�voient un rendement de ma�s de 2,3 millions de tonnes, soit une hausse d�environ 20 pour cent par rapport � la faible r�colte de l�ann�e derni�re. Si l�on part de l�hypoth�se que la production de la petite saison des pluies sera normale au d�but de l�ann�e prochaine, le rendement total de ma�s pour 2001/02 devrait se chiffrer � environ 2,8 millions de tonnes. Gr�ce � des stocks substantiels estim�s � 180 000 tonnes par le Conseil national des c�r�ales et de la production (NCPB), aux stocks priv�s et au commerce transfrontalier, le total des approvisionnements devrait permettre de couvrir les besoins de consommation.
En r�ponse � la bonne r�colte pr�vue et aux niveaux convenables des stocks, le prix du ma�s, culture de base dans le pays, a subi une nette baisse, qui devrait continuer � s�accentuer. Le gouvernement a r�cemment demand� aux bailleurs de fonds d�augmenter le volume des achats locaux pour soutenir le march�.
La situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires s�est nettement am�lior�e dans la majeure partie du pays. Cependant, les �leveurs de l�est et du nord continuent � �tre confront�s � de graves probl�mes d�approvisionnement alimentaire, qui devraient perdurer au moins jusqu�� la r�colte de la petite saison des pluies dont le d�but est pr�vu les premiers jours de d�cembre. La s�cheresse aigu� de 1999/2000 a �t� gravement pr�judiciable � la s�curit� alimentaire de 4,4 millions de personnes, notamment dans les zones d��levage, et a donn� naissance � une gigantesque op�ration de secours. On a signal� une nette am�lioration des taux de malnutrition infantile � la suite des interventions d�urgence.
Une op�ration d�urgence (EMOP) a �t� approuv�e conjointement en ao�t 2001 par la FAO et le PAM dans le but de garantir une aide alimentaire � 3,16 millions de personnes souffrant des r�percussions de la s�cheresse. Cependant, des retards de livraison sont signal�s depuis janvier 2001.
La r�colte des c�r�ales de la principale campagne de 2001 est sur le point de s�achever et les perspectives sont bonnes, suite � des pluies normales. La premi�re saison des pluies battait son plein � la mi-mars dans la plupart des r�gions du sud, ce qui a permis aux cultures de b�n�ficier de l�humidit� dont elles ont besoin. Dans le nord-est et l�est, r�gions frapp�es par une s�rie de mauvaises r�coltes cons�cutives et par l�ins�curit�, des pluies abondantes ont �t� b�n�fiques aux cultures et aux p�turages. L�am�lioration des conditions de s�curit� dans les districts de Bundibugyo, Kasese et Kabarole � l�ouest, et de Gulu et Kitgum au nord, a permis d�augmenter les superficies emblav�es.
Dans l�ensemble, la situation des approvisionnements alimentaires est bonne. Le prix des haricots et du ma�s reste stable. Cependant, on signale des probl�mes alimentaires dans certaines r�gions du district de Katakwi, o� quasiment un tiers de la population a �t� d�plac� en raison de l�ins�curit� ambiante. Cette population d�plac�e originaire des districts de Bundibugyo, Gulu et Kitgum semble, outre sa propre production, b�n�ficier d�une aide ad�quate de la part des programmes alimentaires du PAM.
Selon les estimations d�une mission conjointe Gouvernement/FAO/PAM/EU-PASAR/FSRP/FEWS-NET organis�e � l��chelle locale, la production alimentaire devrait �tre de 2,7 millions de tonnes pour la campagne B de 2001. Bien que ce rendement soit inf�rieur de 10 pour cent � celui de la campagne correspondante de l�ann�e derni�re, en �quivalent c�r�ales, il est sup�rieur de 9 pour cent, ce qui refl�te une production c�r�ali�re particuli�rement satisfaisante, notamment en ce qui concerne le sorgho, principale culture c�r�ali�re de la campagne B. Les zones d�j� touch�es par une s�cheresse soutenue (Bugesera, Mayaga, Kibungo et Umutara) ont notamment enregistr� une bonne r�colte cette saison.
Deux facteurs expliquent ces bons r�sultats: une hausse de 7,5 pour cent de la superficie emblav�e et des pluies normales et bien r�parties pendant la campagne. Cependant, l�exc�dent de pr�cipitations dans le nord et l�est a eu des r�percussions n�gatives sur les l�gumineuses. Dans les provinces de Giseny et de Ruhengeri (nord-ouest), ainsi que dans la province de Kibuye, la production alimentaire �tait meilleure cette saison, ce qui refl�te une am�lioration de la situation alimentaire. � la fin juillet, les prix du sorgho, de la patate douce, du manioc, du ma�s et des bananes � cuire �taient semblables � ceux de l�ann�e pr�c�dente et tendaient � la baisse.
Au second semestre, les besoins d�exportation ont diminu� par rapport � la p�riode correspondante de l�ann�e derni�re, pour s��tablir � 143 000 tonnes en �quivalent c�r�ales, volume qui devrait �tre enti�rement couvert par des importations commerciales. Les foyers vuln�rables sont n�anmoins susceptibles d�avoir besoin d�aide alimentaire.
La r�colte des c�r�ales de la principale campagne ("Gu") de 2001 est sur le point de s�achever. Dans les principales zones de production du sud, les cultures ont subi le contrecoup de pluies faibles et inf�rieures � la normale. Les premi�res pr�visions indiquent un rendement en sorgho d�environ un tiers de celui de l�ann�e derni�re pour la campagne "Gu" et de moins de la moiti� de la moyenne de l�apr�s-guerre. Parmi les r�gions les plus sinistr�es figurent les zones de culture pluviale de Gedo, Hiran, Bay et Bakool. On pr�voit n�anmoins une bonne r�colte de ma�s dans les zones irrigu�es des vall�es fluviales de Juba et de Shabelle. Les chiffres li�s aux r�coltes devraient bient�t �tre disponibles, apr�s la divulgation des r�sultats de l��valuation du mois d'ao�t effectu�e par l�Unit� d��valuation de la s�curit� alimentaire (FSAU).
Dans l�ensemble, la mauvaise campagne "Gu", la difficult� des foyers � r�cup�rer apr�s plusieurs p�riodes de s�cheresse et les r�percussions � long terme de longues ann�es d�ins�curit� sont autant de facteurs responsables de graves probl�mes alimentaires. En outre, l�injection soutenue d�une nouvelle devise sur le march�, conjugu�e � la d�pr�ciation du shilling somalien qui en d�coule, ont entra�n� une brusque hausse du prix des denr�es alimentaires, minant le pouvoir d�achat d�une grande partie de la population.
Dans le nord du pays, la gravit� des p�nuries d�eau et la d�gradation des conditions de p�turage, dues � la faiblesse des pluies, ont engendr� des migrations inhabituelles et pr�coces de personnes et de b�tail. Les faibles pluies de la r�gion voisine de l��thiopie ont aggrav� la situation, puisqu�elles ont intensifi� la concurrence pour des p�turages pourtant limit�s. L�interdiction d�importer du b�tail en provenance d�Afrique de l�Est appliqu�e par les pays de la p�ninsule arabique en raison de la fi�vre de la vall�e du Rift continue � engendrer des pertes substantielles de revenus et a eu des r�percussions n�fastes sur la subsistance d�une grande partie des foyers d��leveurs.
En r�ponse aux mauvaises r�coltes pr�vues, au tarissement des stocks et � l�insuffisance de l�aide alimentaire disponible, le PAM et d�autres organisations d�aide humanitaire ont fait appel � la communaut� internationale pour une aide alimentaire suppl�mentaire. Plus t�t cette ann�e, plusieurs agences de l�ONU ont lanc� un appel visant � d�bloquer 130 millions de dollars �.-U. pour am�liorer les conditions de subsistance des populations et stimuler la reprise du pays.
Apr�s deux ann�es cons�cutives de s�cheresse aigu�, des inondations �tendues dans le nord et le sud du Soudan ont entra�n� le d�placement de dizaines de milliers de personnes, d�truit les cultures et aggrav� une situation alimentaire pourtant d�j� pr�caire dans les zones sinistr�es. Les pluies abondantes qui ont arros� le bassin versant du Nil bleu dans les zones d�altitude de l��thiopie ont fait d�border le Nil, submergeant de nombreux villages et �tablissements humains. Malgr� l�annonce d�un r�pit, le niveau du Nil a d�pass� ceux de 1988, ann�e o� le fleuve avait d�bord�, causant de lourds d�g�ts. Les r�gions les plus �prouv�es se trouvent dans le nord et l�est du pays, le long du Nil, et notamment dans les environs de la capitale Khartoum. Certaines r�gions du sud et de l�ouest ont �galement subi les assauts de pluies torrentielles et d�inondations. De nombreuses personnes ont �t� �vacu�es. L�acc�s aux populations sinistr�es a �t� rendu difficile par les d�g�ts caus�s aux principales routes et aux ponts.
Dans les zones sinistr�es, la situation humanitaire serait critique et il est urgent de d�ployer une aide internationale pour venir au secours des personnes en difficult� et leur fournir notamment de la nourriture, de l�eau potable et des m�dicaments. Plusieurs zones n��tant pas accessibles, des op�rations de transport a�rien sont n�cessaires pour atteindre les populations isol�es. Les pertes de r�colte et les d�g�ts caus�s aux cultures n�ont pas encore �t� enti�rement �valu�s, mais tout semble indiquer de lourdes pertes en ce qui concerne les cultures et le b�tail.
Dans l�ensemble, les perspectives pour la principale campagne de c�r�ales de 2001, dont la r�colte s�effectue d�habitude � compter d�octobre, �taient d�j� mauvaises avant les d�g�ts occasionn�s par les inondations. L�arriv�e tardive des pluies dans certaines r�gions et les d�placements de population dus � l�intensification du conflit au sud du pays ont provoqu� une baisse des superficies emblav�es et des rendements potentiels. Les pertes et baisses de rendement occasionn�es par les inondations devraient ternir encore plus les perspectives de r�colte, pourtant d�j� sombres.
La FAO et le PAM vont organiser une mission conjointe dans le pays en octobre/novembre 2001, dans le but d��valuer le rendement de la r�colte de cette ann�e et la perspective des approvisionnements alimentaires pour 2001/02 (novembre/octobre), et d�effectuer notamment une estimation des besoins d�importations alimentaires du pays et des besoins en aide alimentaire des populations sinistr�es.
La r�colte des c�r�ales de la campagne principale de 2001 a �t� men�e � terme. L�enqu�te nationale sur les cultures et les approvisionnements alimentaires pr�vue pour les mois de juillet et ao�t n�a pas �t� effectu�e, mais les premi�res informations �manant des bureaux sur le terrain indiquent une production sup�rieure � la moyenne, gr�ce � des pr�cipitations ad�quates. Les conditions de croissance ont �t� bonnes dans l�ensemble, avec un cumul des pluies normal � sup�rieur � la normale dans la majeure partie du pays. Dans les zones � pr�cipitations bimodales du nord et du nord-est, les pluies, satisfaisantes depuis avril malgr� un d�marrage tardif, ont eu des r�percussions b�n�fiques sur les cultures de la campagne "Masika". L��tat des p�turages et du b�tail est satisfaisant gr�ce aux pluies, qui ont �t� abondantes dans l�ensemble.
Dans l�ensemble, la situation des approvisionnements alimentaires est bonne. Les r�coltes des zones � pr�cipitations bimodales et les r�coltes en cours dans les zones � pr�cipitations monomodales permettent aux agriculteurs de gonfler leurs stocks et garantissent un meilleur acc�s aux denr�es alimentaires en raison de la faiblesse des prix. La situation des �leveurs s�est �galement am�lior�e, gr�ce � l�intensification des approvisionnements d�eau et des p�turages.
En juillet et ao�t, les pluies les plus importantes que l'on ait connues en un demi-si�cle dans la province du Cap occidental ont entra�n� des inondations dans certains quartiers du Cap, au point que plusieurs ont �t� d�clar�s zones sinistr�es � la fin du mois d'ao�t. Le Gouvernement a allou� des fonds pour venir en aide � quelque 18 000 personnes et des organismes humanitaires distribuent une aide alimentaire et non alimentaire aux populations d�plac�es. L'abondance des pluies n'a pas nui aux cultures de bl� qui seront r�colt�es � partir d'octobre.
Selon les derni�res estimations concernant les r�centes r�coltes de ma�s, la production serait de 7,2 millions de tonnes contre 10,1 millions de tonnes l'an dernier (ann�e sup�rieure � la moyenne). Cette baisse correspond � une diminution de 17 pour cent de la superficie ensemenc�e et � une baisse des rendements du fait de s�cheresses prolong�es � la mi-saison. Cependant, la qualit� du grain serait excellente. Les prix du ma�s auraient augment� de 40 pour cent entre mai et juillet en raison de la baisse de la production. Les minotiers craignent une diminution de la demande de farine de ma�s li�e � la hausse des cours.
Compte tenu de ces chiffres, et sachant que les stocks de report sont de 2,1 millions de tonnes, on peut estimer � 1,27 million de tonnes la quantit� de ma�s disponible pour l'exportation. Les stocks seraient alors ramen�s � un niveau de 750 000 tonnes � la fin de la campagne de commercialisation (mai/avril). Le montant total des exportations d�pendra de l'importance des stocks de report dont le pays souhaite disposer. Le niveau projet� des exportations est insuffisant pour r�pondre aux besoins d'importations de ma�s qui ont augment� cette ann�e dans la sous-r�gion et il faudra peut-�tre satisfaire une partie des besoins par des importations ext�rieures � celle-ci.
D�s maintenant, il semblerait que les r�coltes de bl� qui seront moissonn�es � partir du mois prochain devraient �tre satisfaisantes en raison de l'abondance de l'eau d'irrigation. Selon des pr�visions avanc�es, la r�colte serait en moyenne de l'ordre de 2,2 millions de tonnes, ce qui est l�g�rement sup�rieur aux chiffres de l'ann�e pr�c�dente.
La superficie ensemenc�e ayant augment� de 13 pour cent, et gr�ce � des conditions m�t�orologiques g�n�ralement favorables et � une am�lioration de la distribution des produits agricoles, la production de c�r�ales pour 2001 �tait, selon les estimations de la mission FAO/PAM d'�valuation des cultures et des approvisionnements alimentaires de mai dernier, de l'ordre de 581 000 tonnes, soit 15 pour cent de plus que l'ann�e pr�c�dente. L'augmentation de la surface ensemenc�e a correspondu � une am�lioration relative de la s�curit�, qui a permis de mieux r�partir les terres entre les personnes d�plac�es � l'int�rieur des zones s�curis�es. Selon les estimations, la production de ma�s serait de 429 000 tonnes, soit 9 pour cent de plus qu'en 2000. La production de mil et de sorgho a augment� de pr�s d'un tiers, atteignant 148 000 tonnes. La r�colte de manioc a, elle aussi, augment� sensiblement. En revanche, la production de haricots a diminu� de 10 pour cent du fait de p�riodes de s�cheresse dans le nord.
Pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (avril/mars), les besoins d'importation de c�r�ales ont diminu� par rapport � l'ann�e pr�c�dente et ne sont que de 581 000 tonnes, dont 176 000 tonnes d'aide alimentaire. Malgr� l'am�lioration de la production nationale, l'acc�s aux disponibilit�s alimentaires reste difficile pour les 2,7 millions de personnes d�plac�es. Si un grand nombre d'entre elles ont re�u des terres, tr�s peu ont pu rentrer chez elles. Le mouvement des personnes et des biens reste limit� en raison de la persistance de l'ins�curit� et de la pr�sence de mines. Selon la mission FAO/PAM, environ 1,34 million de personnes d�plac�es ont encore besoin d'une aide alimentaire. Or, jusqu'� pr�sent, les annonces de contributions sont bien inf�rieures aux besoins. Selon le PAM, si dans le mois � venir il n'y a pas davantage d'annonces de contributions, les disponibilit�s d'aide alimentaire seront �puis�es � la fin de l'ann�e. La reprise des combats au d�but de septembre dans plusieurs zones - en particulier dans la province de Lunda-Sul, au nord et, au sud, dans les provinces de Benguela et Huambo - a �galement aggrav� une situation alimentaire d�j� pr�caire.
En 2001, la production de c�r�ales serait, selon les estimations, de 10 000 tonnes, essentiellement du sorgho. C'est la moiti� de la r�colte de l'ann�e pr�c�dente, et tr�s nettement en dessous de la moyenne en raison d'une p�riode de s�cheresse prolong�e entre la fin d�cembre et le d�but f�vrier. Les rendements ont beaucoup souffert dans la plupart des zones de culture et, dans certains endroits, il n'y a rien eu � r�colter. Cependant, m�me les ann�es normales, le pays importe l'essentiel des c�r�ales dont il a besoin.
Selon les estimations, les besoins d'importation pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (avril/mars) seront de 263 000 tonnes, dont 197 000 tonnes de c�r�ales secondaires et 66 000 tonnes de bl�. S'il semble possible de satisfaire ces besoins sur le plan commercial, les m�nages devraient conna�tre des difficult�s alimentaires dans les zones touch�es par d'importantes pertes de production.
Du fait des intemp�ries, la production c�r�ali�re devrait consid�rablement diminuer en 2001. Les gel�es du d�but du mois de janvier, qui ont gravement endommag� les r�coltes, ont �t� suivies d'une p�riode de s�cheresse prolong�e apr�s la mi-janvier, d'une vague de chaleur et d'averses de gr�le dans certaines zones. Selon une mission FAO/PAM d'�valuation des r�coltes et des approvisionnements alimentaires qui s'est rendue dans le pays � la fin du mois de mai, la production c�r�ali�re pour 2001 serait de 80 000 tonnes, soit 47 pour cent de moins que l'ann�e pr�c�dente et 60 pour cent en dessous de la moyenne des cinq derni�res ann�es. La r�colte de ma�s serait de 58 000 tonnes, et celles de bl� et de sorgho de 11 000 tonnes chacune.
Les r�coltes ayant diminu�, les besoins d'importation de c�r�ales ont consid�rablement augment� et sont pass�s � 332 000 tonnes de c�r�ales, dont 93 000 tonnes de bl�, 236 000 tonnes de ma�s et 3 000 tonnes de riz. La plupart de ces besoins devraient �tre satisfaits sur le plan commercial. Si, selon la mission, il n'est pas n�cessaire d'apporter une aide alimentaire importante, il faut une assistance dans les districts montagneux o� le gel a eu les effets les plus graves. Les zones les plus touch�es sont celles de Mokhotlong, Thaba-Tseka, Mohaale's Hoek et Quthing, o� les fermiers ont perdu leurs r�coltes et o� nombre d'entre eux n'ont pas les moyens de s'acheter de la nourriture. Ce groupe, qui repr�sente de 10 � 15 pour cent des foyers ruraux, aura besoin d'aide alimentaire et de semences pour la campagne prochaine.
La r�colte des cultures c�r�ali�res de 2001 est rentr�e. Les conditions de croissance ont �t� en g�n�ral favorables et les criquets n'ont pas affect� sensiblement la production. Pour la r�colte de riz, les pr�visions donnent des chiffres proches de la moyenne, sup�rieurs � ceux de l'ann�e pr�c�dente, o� la r�colte avait subi le contrecoup d'une s�rie d'ouragans. La production de ma�s et d'autres c�r�ales devrait �galement �tre sup�rieure au bas niveau de 2000.
La situation g�n�rale des disponibilit�s alimentaires dans le pays pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (avril/mars) devrait rester relativement stable, m�me dans les zones du sud sujettes � la s�cheresse. Les prix des denr�es alimentaires de base, notamment du riz, du ma�s, du manioc et de la pomme de terre irlandaise, ont baiss� en juillet dans les zones m�ridionales, et le nombre de personnes ayant besoin d'une aide alimentaire a diminu� (117 150). Les besoins d'aide alimentaire pour ces zones sont estim�s � 3 163 tonnes de ma�s.
Les estimations officielles concernant les cultures c�r�ali�res en 2001 ont �t� r�vis�es � la baisse: 1,83 million de tonnes, soit 30 pour cent de moins par rapport aux r�coltes exceptionnelles des deux ann�es pr�c�dentes. Selon les estimations, la r�colte de ma�s sera de 1,71 million de tonnes, soit un tiers (788 000 tonnes) de moins qu'en 2000. La production a �t� affect�e par des pluies trop abondantes sur l'ensemble du pays, qui ont entra�n� des inondations dans plusieurs zones et ont consid�rablement r�duit les rendements. Au sud et au centre du pays, la s�cheresse de janvier a �galement affect� les rendements du ma�s.
De ce fait, le pays, exportateur de ma�s au cours des deux ann�es pass�es, devra en importer environ 160 000 tonnes sur le march� au cours de la campagne de commercialisation 2001/2002 (avril/mars) pour pouvoir satisfaire les besoins de consommation normaux. En raison de la diminution des r�coltes, le prix du ma�s a augment� tr�s sensiblement le mois dernier, emp�chant de nombreuses personnes vuln�rables de s'acheter de la nourriture. Des p�nuries alimentaires sont signal�es dans certains districts. Les 208 500 personnes les plus touch�es par les inondations continuent de recevoir une aide alimentaire d'urgence.
La production c�r�ali�re en 2001 serait, selon les estimations officielles, de 1,5 million de tonnes (7 pour cent de plus que l'ann�e pr�c�dente). La r�colte de ma�s serait de 1,14 million de tonnes, soit 12 pour cent de plus, essentiellement en raison de l'augmentation de la superficie ensemenc�e. S'il faut d�plorer des inondations graves dans les provinces du centre, qui ont entra�n� des pertes de r�colte localis�es, et une s�cheresse prolong�e dans les provinces du sud, les pluies abondantes qui ont arros� les principales zones de culture du nord ont �t� favorables � la production de ma�s.
� ce niveau de production, le pays disposera d'un exc�dent exportable de 100 000 tonnes de ma�s pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (avril/mars). Les cours du ma�s ont augment� sensiblement depuis la mi-mai, en particulier au nord, et ils sont bien sup�rieurs � ceux de l'ann�e pr�c�dente. L'augmentation la plus forte a �t� enregistr�e dans la province de Tete (au nord), o� les prix du march� �taient de 155 pour cent au-dessus de leur niveau de juillet. La raison essentielle en est la forte demande au Malawi, pays voisin o� la production a connu une baisse sensible.
En revanche, on estime � 227 000 tonnes et 140 000 tonnes, respectivement, les besoins d'importation de bl� et de riz, c�r�ales pour lesquelles le Mozambique conna�t un d�ficit structurel.
Malgr� une situation globalement satisfaisante de l'approvisionnement en denr�es alimentaires, des p�nuries ont �t� signal�es dans les provinces du sud (Maputo, Gaza et Inhambane), touch�es par la s�cheresse au cours de la saison 2000/2001. La situation est d'autant plus grave que ce sont ces zones qui ont �t� le plus touch�es par les graves inondations de l'ann�e pr�c�dente, et les ressources d'adaptation des m�nages sont en voie d'�puisement. Dans le district de Chowke, 20 000 personnes auraient du mal � se procurer de la nourriture. Le gouvernement travaille � dresser un bilan pr�cis de la situation dans les provinces touch�es. Cependant, le PAM apporte d�j� une aide alimentaire dans ces zones, consid�r�es comme souffrant d'une p�nurie alimentaire chronique, et il envisage d'y renforcer ses op�rations.
Selon les derni�res estimations officielles, la production c�r�ali�re serait en 2001 de 107 000 tonnes, soit 24 pour cent de moins que l'ann�e pr�c�dente qui avait, elle aussi, connu une diminution. La production a �t� affect�e par un mois de janvier particuli�rement sec. Par la suite, les grosses pluies sont venues trop tard pour emp�cher les baisses de rendement. Cependant, les pr�cipitations abondantes de f�vrier et mars ont �t� b�n�fiques pour les p�turages et, dans l'ensemble du pays, on signale que le b�tail est en g�n�ral en bon �tat.
Les r�coltes ayant �t� inf�rieures, la quantit� de c�r�ales � importer au cours de la campagne de commercialisation 2001/2002 (mai/avril) a consid�rablement augment�, passant � 178 000 tonnes (57 000 tonnes de bl� et 120 000 tonnes de ma�s). Cependant, les minoteries ne pr�voient jusqu'� pr�sent de n'importer que 100 000 tonnes. D'o� un d�ficit qu'il faudra compenser par des importations suppl�mentaires sur le march� au cours de la campagne de commercialisation. Des difficult�s d'approvisionnement en denr�es alimentaires ont �t� signal�es dans les communaut�s o� la r�colte a �t� mauvaise et chez les populations vuln�rables des zones urbaines.
Une mission FAO/PAM d'�valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires qui s'est rendue dans le pays en mai dernier a estim� la r�colte de c�r�ales 2001 � 80 000 tonnes, presque uniquement de ma�s. La production serait alors proche du chiffre peu �lev� de l'ann�e pr�c�dente. Cette mauvaise r�colte est due � la p�riode de s�cheresse prolong�e qui, � la mi-saison, a affect� les rendements. De ce fait, il faut pr�voir des importations �lev�es de c�r�ales, � hauteur de 123 000 tonnes, dont 48 000 tonnes de bl� et 68 000 tonnes de ma�s. L'essentiel de ces besoins devrait �tre satisfait par le march� mais une assistance alimentaire sera peut-�tre n�cessaire pour aider les m�nages les plus touch�s, en particulier dans les provinces du Middleveld et du Lowerveld.
En 2000/2001, la production de c�r�ales a souffert des pluies abondantes et continuelles qui, en certains endroits, ont caus� des inondations, en particulier le long du Zamb�ze et du Luangwa, en m�me temps qu'elle a �t� affect�e par la s�cheresse qui a s�vi dans le sud du pays. On ne dispose pas encore d'estimations d�finitives pour le ma�s, qui est la culture de base du pays. Les premi�res pr�visions de la FAO laissent entrevoir une r�colte de 950 000 tonnes, soit 28 pour cent de moins que l'ann�e pr�c�dente. � ce niveau, et compte tenu des stocks disponibles, il y aura un d�ficit de 300 000 tonnes de ma�s pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (mai/avril), qui devra �tre compens� par des importations commerciales et par de l'aide alimentaire. � la mi-juillet, le gouvernement a lanc� un appel � la communaut� internationale et a demand� 98 000 tonnes de denr�es alimentaires pour venir en aide � 2 millions de personnes dans les 42 districts (sur les 73 que compte le pays) o� l'�tat d'urgence a �t� d�clar�. Cependant, les �valuations de vuln�rabilit� que le PAM a entreprises donnent � penser que les besoins des 1,28 million de personnes des 23 districts les plus touch�s s'�l�vent � 42 000 tonnes de c�r�ales. Les donn�es d�finitives de l'�valuation seront disponibles dans les semaines � venir.
La production ayant diminu�, les cours du ma�s ont commenc� � s'�lever en juin, soit un peu plus t�t qu'on ne le pensait. � la mi-ao�t, les prix du ma�s � la livraison dans les minoteries de Lusaka �taient de l'ordre de 136- 158 dollars la tonne. Le gouvernement a annonc� qu'il prendrait des mesures pour que les prix du ma�s n'augmentent pas davantage et il a commenc� � distribuer du ma�s � l'est du pays. Il a �galement annonc� qu'il interdirait les exportations de ma�s au d�but du mois de septembre.
La violence a repris le mois dernier dans le secteur des exploitations � orientation commerciale, tandis que les confiscations de terre se multipliaient, entra�nant de nouveaux abandons de fermes et, pour les ouvriers agricoles, des pertes d'emplois. Selon les estimations, au d�but du mois de septembre quelque 70 000 ouvriers agricoles et propri�taires ont �t� forc�s de quitter leurs fermes en raison des op�rations d'occupation, et leur nombre ne fait que cro�tre. Cependant, des espoirs de normalisation se sont dessin�s � la suite d'une r�union r�cente organis�e dans le cadre du Commonwealth � Abuja (Nigeria), au cours de laquelle le Royaume-Uni et le Zimbabwe se sont entendus sur une r�forme agraire. Aux termes de cet accord, le Royaume-Uni a promis de financer un programme de r�installation de populations agricoles en �change d'une cessation des occupations ill�gales de terres et de la restauration de l'�tat de droit.
La r�colte de ma�s 2001, qui repr�sente plus de 90 pour cent de la production totale de c�r�ales, a chut�. Selon les estimations faites en mai par la mission FAO/PAM d'�valuation des r�coltes et des approvisionnements alimentaires, la production de ma�s serait de 1,5 million de tonnes, soit 28 pour cent de moins que l'ann�e derni�re et bien en dessous du niveau moyen. Cette baisse s'explique pour l'essentiel par une diminution de 54 pour cent de la superficie ensemenc�e dans les grandes exploitations commerciales, et ce en raison des perturbations apport�es par les confiscations de terre. Dans les fermes artisanales, les plantations ont subi le contrecoup des retards de paiement du Grain Marketing Board, les rendements souffrant pour leur part de la s�cheresse s�v�re de mi-saison suivie de pluies excessives, en particulier dans le sud du pays.
Les perspectives concernant la r�colte de bl� 2001 qui doit �tre moissonn�e � partir d'octobre sont incertaines. La superficie ensemenc�e est estim�e � 52 000 hectares, soit 14 pour cent de plus que l'an dernier, et la production devrait �tre de 275 000 tonnes, soit 8 pour cent de plus qu'en 2000. Cependant, la reprise des hostilit�s dans le secteur d'agriculture commerciale, qui assure l'ensemble de la production de bl� pourrait perturber les activit�s agricoles et avoir un effet dommageable pour ce qui est des quantit�s produites en d�finitive.
Les prix des denr�es alimentaires de base, tels que le pain, l'huile de cuisine, le lait, le sucre, les c�r�ales, les l�gumes et le b�uf, ont augment� de 20 � 70 pour cent au cours du mois pass�, et de plus de 300 pour cent depuis juin. Les prix de la farine de ma�s ont augment� de 10 pour cent en ao�t dans les zones urbaines mais, dans certaines zones rurales, le prix du ma�s aurait plus que doubl�. Cette �volution est imputable � la baisse de la production c�r�ali�re, � l'augmentation de 70 pour cent du prix des combustibles, � la p�nurie de devises pour importer et, en g�n�ral, � la crise �conomique que conna�t le pays.
Le gouvernement a interdit les ventes priv�es de c�r�ales depuis le milieu du mois de juillet, exigeant que tous les stocks soient vendus � l�Office de commercialisation des c�r�ales. Afin d�acc�l�rer les livraisons, il a aussi relev� le cours d�achat du ma�s de 13 pour cent et annonc� que le pays importera 100 000 tonnes de ma�s de l�Afrique du Sud voisine mais les restrictions budg�taires limitent l�ensemble des importations alimentaires. Il n�y a pas actuellement de p�nuries de ma�s au niveau national, mais elles pourraient survenir plus avant dans la campagne de commercialisation (mars/avril) si les importations ne se concr�tisent pas. Toutefois, il existe d�j� des difficult�s alimentaires dans certaines zones o� les r�coltes ont �t� mauvaises. Des p�nuries alimentaires ponctuelles sont signal�es dans certaines parties des provinces des Midlands et de Matabelenland South, le district de Bulilimamangwe pr�s de la fronti�re du Botswana �tant l�un des plus touch�s. La situation des travailleurs agricoles qui ont perdu leur emploi � la suite de l�occupation des exploitations ou de l�acquisition des terres, et celle du nombre croissant des personnes vuln�rables dans les zones urbaines sont particuli�rement pr�occupantes.
La situation alimentaire est dans l�ensemble tr�s grave, une grande partie de la population �tant menac�e de famine. Apr�s trois ann�es cons�cutives de s�cheresse, la plupart des habitants ayant �puis� leurs m�canismes de survie sont oblig�s de partir de chez eux et vont rejoindre les rangs des personnes d�plac�es ou des r�fugi�s. Cette situation alarmante devrait s�aggraver du fait des d�placements r�cents et de l��vacuation de l�ensemble du personnel des Nations Unies devant la possibilit� d�attaques apr�s les �v�nements du 11 septembre aux �tats-Unis. Les indicateurs de famine sont observ�s un peu partout, comme la consid�rable r�duction des apports alimentaires, l�effondrement du pouvoir d�achat, la disparition du b�tail, l��puisement sur une grande �chelle des avoirs personnels, l�explosion des prix des c�r�ales vivri�res, la croissance rapide du nombre de personnes d�munies, et le grossissement ininterrompu des rangs des personnes d�plac�es et des r�fugi�s.
Une mission FAO/PAM d'�valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires s�est rendu dans le pays en mai 2001 et a constat� que les trois ann�es cons�cutives de production vivri�re inf�rieure � la moyenne du fait de la s�cheresse, la poursuite du conflit civil et la rigueur de l�hiver ont cr�� une grave crise alimentaire. Les cultures pluviales (bl� et orge) ont presque toutes �taient mauvaises, sauf tr�s localement dans diff�rentes r�gions. Selon les estimations, la production de bl� pluvial en 2001 se situe environ 40 pour cent au-dessous de la tr�s faible r�colte de l�an dernier. La production de c�r�ales irrigu�es de 2001 a �t� aussi, comme en 2000, tr�s affect�e par la s�cheresse. La mission a donc estim� la production c�r�ali�re totale pour 2001 � 2,03 millions tonnes �soit environ 12 pour cent de plus qu�en 2000, mais 37 pour cent de moins qu�en 1999. Les besoins d�importations de c�r�ales pour la campagne commerciale 2001/02 (juillet/juin) sont donc estim�s � environ 2,2 millions de tonnes, dont 1,4 million de tonnes d�aide alimentaire.
En ao�t 2001 la FAO et le PAM ont approuv� conjointement une op�ration d�urgence visant � fournir une aide alimentaire � environ 5,6 millions de personnes victimes de la s�cheresse, pour un montant total de 150,7 millions de dollars E.-U. pour une p�riode de 12 mois (novembre 2001 � octobre 2002).
ARABIE SAOUDITE (10 septembre)
La production de bl� 2001 devrait s��tablir � 1,8 million de tonnes, soit un volume analogue � celui de l�an dernier, ce qui, ajout� aux stocks, devrait suffire � couvrir les besoins du pays. Le prix d�achat du bl� garanti par le gouvernement aux producteurs est rest� � 400 dollars E.-U. la tonne. Avec une production d�orge annuelle d�environ 200 000 tonnes, l�Arabie saoudite continue � �tre le plus grand importateur mondial d�orge, assurant pr�s d�un tiers du commerce mondial de cette c�r�ale. � l�heure actuelle, le total des importations c�r�ali�res pour 2001/02 (juillet/juin) est estim� � 6,2 millions de tonnes, dont quelque 5 millions de tonnes d�orge.
Des pr�cipitations plus abondantes et une meilleure humidit� des sols ont contribu� au redressement de la production c�r�ali�re par rapport � la tr�s faible r�colte de l�an dernier due � la s�cheresse. La FAO estime que la production c�r�ali�re atteindra en principe 352 000 tonnes pour une superficie cultiv�e estim�e � 189 000 hectares (2000: 225 000 tonnes avec une superficie cultiv�e de 181 000 ha). La production de bl� en 2001, avec 275 000 tonnes est presque le double de l�an dernier (151 000 tonnes). Selon les estimations officielles, la r�colte de bl� atteindrait 340 000 tonnes. L�insuffisance des semences am�lior�es et des engrais, ainsi que la s�cheresse, notamment dans les provinces m�ridionales � la fronti�re de l�Iran et de l�Azerba�djan, expliqueraient les niveaux de production inf�rieurs � la moyenne, malgr� les consid�rables efforts d�ploy�s pour accro�tre les superficies c�r�ali�res.
La production de pommes de terre, l�une des grandes cultures vivri�res de base, est estim�e cette ann�e � 287 000 tonnes, soit un niveau analogue � celui de 2000 mais qui se situe plus de 30 pour cent en dessous de la production moyenne des ann�es 90. Les besoins d�importations de c�r�ales en 2001/02 devraient atteindre 398 000 tonnes, dont 101 000 tonnes d�aide alimentaire. Les importations c�r�ali�res ont �t� de 369 000 tonnes en 2000/01.
Le PAM a prolong� l�aide alimentaire d�urgence apport�e aux victimes de la s�cheresse jusqu�� la fin d�cembre 2001, aide qui a �t� enti�rement int�gr�e dans l�Intervention prolong�e de secours et de redressement (IPSR) lanc�e le 1er juillet 2001. Dans le cadre de ce programme d�une dur�e de deux ans, le PAM pr�voit de livrer plus de 60 000 tonnes de denr�es alimentaires � 280 000 b�n�ficiaires (140 000 par ann�e). Les zones cibl�es comprennent les provinces de Gegharkunik, Syunik, Tavush, Shirak et la capitale Erevan, ainsi que les r�gions victimes de la s�cheresse dans les r�gions m�ridionales de l�Arm�nie.
La r�cente r�colte de c�r�ales d�hiver a �t� dans l�ensemble satisfaisante, et n�a pas souffert de la s�cheresse ou de p�nuries d�eau. L�accroissement attendu des superficies des cultures de printemps ne s�est toutefois pas concr�tis�. En cons�quence, la FAO pr�voit � titre provisoire que la production c�r�ali�re s��tablira � environ 1,6 million de tonnes, soit environ 130 000 tonnes de plus que l�an dernier et pr�s de 500 000 tonnes de plus qu�en 1999. Ces bons r�sultats s�expliquent principalement par l�augmentation des superficies sous c�r�ales, pr�s de 700 000 hectares en 2001 contre 648 000 hectares en 2000, aux d�pens du coton et des cultures fourrag�res. La production c�r�ali�re comprend 1,3 million de tonnes de bl�, 200 000 tonnes d�orge et 100 000 tonnes de ma�s.
Les besoins d�importations de c�r�ales devraient se situer � 720 000 tonnes contre 796 000 tonnes en 2000/01; il s�agira pour l�essentiel d�importations commerciales. Les populations vuln�rables et d�plac�es � l�int�rieur du pays restent tributaires d�une aide alimentaire cibl�e. Le PAM a engag� quelque 47 880 tonnes d�aide alimentaire au titre d�un projet de trois ans (intervention prolong�e de secours et de redressement) qui a d�marr� en juillet 1999 � l�appui de 485 000 b�n�ficiaires.
Au d�but ao�t, des inondations provoqu�es par de fortes pluies saisonni�res (juillet/septembre), ont laiss� plus de 1 000 villageois sans abri et submerg� les terres de culture au nord et au nord-est du pays. Les districts de Sylhet, Sunamganj et Netrokona ont �t� les plus touch�s. Les inondations auraient endommag� le riz aman qui venait d��tre repiqu�, mais aucune �valuation d�taill�e des d�g�ts n�a encore �t� communiqu�e.
La principale culture sur pied est actuellement le riz aman de mousson, qui est normalement plant� en juin/juillet pour �tre r�colt� � partir d�octobre. Il s�agissait auparavant de la plus importante des trois r�coltes de paddy du pays, mais ces derni�res ann�es le riz boro irrigu�, qui est plant� en janvier pour r�colte en avril/mai, a gagn� du terrain, gr�ce � l�expansion de l�irrigation � l�aide de puits tubulaires. La plus petite des r�coltes de paddy, la r�colte aus, s�est achev�e r�cemment. Selon les pr�visions actuelles, la production de paddy de l�an 2001 devrait �tre exceptionnelle avec 36,6 millions de tonnes (24,4 millions de tonnes en �quivalent riz usin�), soit un niveau proche de la r�colte tr�s sup�rieure � la moyenne de l�an 2000.
La r�colte de bl� rentr�e plus t�t cette ann�e devrait atteindre 2 millions tonnes, chiffre qu�il faut comparer � la production moyenne de l�an 2000 de 1,8 million de tonnes et � la moyenne des cinq derni�res ann�es de 1,7 million de tonnes. Les importations de bl� pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) devraient se situer aux m�mes niveaux que l�an dernier, soit 1,3 million de tonnes, du fait essentiellement de la fermet� de la demande int�rieure et des prix attrayants dans les pays voisins.
Les pluies torrentielles et les inondations g�n�ralis�es qui ont s�vi durant la plus grande partie du mois d�ao�t continuent d�affecter le pays. Le nombre de d�c�s est officiellement estim� � 35 et plus de 700 000 personnes, habitant pour la plupart le long du M�kong, ont d� quitter leur foyer. Selon des sources officielles, plus de 135 000 personnes auraient besoin d�aide alimentaire. Une grande partie des d�bordements du fleuve sont dus aux pluies qui se sont abattues en amont au Viet Nam, en Tha�lande et au Laos. Le gouvernement fournit une aide d�urgence et a demand� des secours aux institutions humanitaires internationales. Le secteur agricole, les habitations et l�infrastructure rurale auraient subi des dommages consid�rables qui, selon une estimation du gouvernement, d�passeraient largement 20 millions de dollars E.-U.
Les pluies torrentielles sont arriv�es apr�s un mois de juillet particuli�rement sec, en particulier dans plusieurs provinces au sud et � l�ouest du pays o� les pr�cipitations ont �t� tr�s inf�rieures � la moyenne de juillet enregistr�e ces 30 � 40 derni�res ann�es. Selon les chiffres officiels, dans 9 des 24 provinces du pays, 13 216 hectares de riz et 2 776 hectares de plantules, soit au total pr�s de 16 000 hectares, ont �t� affect�s par la s�cheresse, ce qui a ralenti la plantation du riz aquatique de la campagne principale dont la r�colte est pr�vue en d�cembre. (Pour l�instant, 12 provinces sont encore affect�es par la s�cheresse.) La campagne de la saison des pluies compte pour environ 80 pour cent de la production de paddy. Le riz repr�sente quelque 84 pour cent de la production vivri�re annuelle et couvre environ 90 pour cent des superficies cultiv�es, notamment dans le bassin central et le delta du M�kong et dans les plaines du Tonle Sap.
Malgr� les d�g�ts subis, les premi�res pr�visions font �tat d�une production de paddy pour l�an 2001 d�environ 4,3 millions de tonnes (2,7 millions de tonnes en �quivalent riz usin�), soit quelque 274 000 tonnes de plus que la r�colte moyenne de l�an dernier. La r�colte du ma�s de cette ann�e vient � peine de d�marrer et la production devrait en principe s��tablir � 165 000 tonnes, soit un niveau sup�rieur � la moyenne.
Les fortes pluies torrentielles saisonni�res qui se sont abattues depuis d�but juillet ont provoqu� des crues �clairs et des coul�es de boues, notamment dans le sud, tandis qu�une s�cheresse particuli�rement grave a s�vi dans l�ouest et le nord du pays, dont ont souffert des dizaines de millions de personnes et d�animaux.
Les pluies torrentielles des premiers jours de juillet, provoqu�es par les typhons �Durian� et �Utor�, ont touch� surtout les provinces de Guangdong et de Guangxi Zhuang, an�antissant les r�coltes du riz d��t� � la fin juillet. Selon les premi�res �valuations, environ 560 000 hectares dans le Guangdong et 670 000 hectares dans le Guangxi ont �t� d�vast�s par les inondations. Pr�s de 15 millions de personnes, dont un grand nombre de victimes, ont �t� sinistr�es. L�infrastructure rurale aurait �t� fortement endommag�e. Des pluies torrentielles pendant la troisi�me semaine d�ao�t ont aggrav� la situation, en particulier dans la province du Yunnan au sud-ouest du pays, o� l�on signale un nombre croissant de victimes ainsi que des d�g�ts importants dans les habitations et l�infrastructure. � la fin d�ao�t, une temp�te tropicale �Fitow� a de nouveau apport� des pluies torrentielles dans les provinces m�ridionales de Guangdong et de Hainan, endommageant les cultures, principalement le riz et la canne � sucre, et les p�cheries c�ti�res.
On signale, par ailleurs, que la province occidentale du Sichuan est victime de la plus grave s�cheresse enregistr�e depuis 50 ans. Environ 5,5 millions de personnes, pr�s de 6 millions de bovins et plus de 3,25 millions d�hectares de cultures, principalement du riz, un peu de soja et de ma�s, ont �t� affect�s. On estime que sur pr�s de 500 000 hectares, les rendements seront � peu pr�s nuls. En revanche, les pluies sont arriv�es fin juillet dans les autres provinces touch�es par la s�cheresse de Heilongjiang et de Jilin, les principales r�gions productrices de soja et de ma�s, respectivement, qui se trouvent dans le nord-est du pays.
Selon les pr�visions officielles, la production de bl� de l�an 2001 se situe � 93,9 millions de tonnes contre 99,6 millions de tonnes l�an dernier, soit tr�s en dessous de la moyenne de 111,4 millions de tonnes des cinq derni�res ann�es. La production de ma�s devrait atteindre � peu pr�s 111,4 millions de tonnes, soit quelque 5 pour cent au-dessus de l�an dernier mais tr�s en dessous de la moyenne quinquennale de 120 millions. Les pr�visions officielles font �tat d�une production de paddy en 2001 de 179 millions de tonnes, contre 187,9 millions de tonnes en 2000 et une moyenne quinquennale de pr�s de 196 millions de tonnes.
La production globale de bl� et d�orge de 2001 est estim�e � 97 000 tonnes, soit l�g�rement au-dessus de la moyenne de ces cinq derni�res ann�es. Selon les pr�visions, les importations de bl� en 2001/02 (mai/avril) s��tabliront � 100 000 tonnes, et les importations globales d�orge et de ma�s � 540 000 tonnes, sans modification par rapport � l�an dernier.
COR�E, R�PUBLIQUE DE (4 septembre)
La r�colte de riz de la campagne 2001 devrait d�buter en octobre et se poursuivre jusqu�au mois de novembre. Les fortes pluies de la mi-juillet ont provoqu� des inondations et des glissements de terrain, et ont fait plusieurs victimes et endommag� les habitations et l�infrastructure. Les pluies ont �t� particuli�rement fortes dans la capitale, S�oul, et sont arriv�es apr�s des mois de s�cheresse, la plus grave que le pays ait connue. Il n�a pas �t� communiqu� d��valuation d�taill�e des d�g�ts, mais selon des sources officielles quelque 1 600 hectares de rizi�res ont �t� inond�s. On pr�voit malgr� tout une production de paddy moyenne cette ann�e, avec 7,2 millions de tonnes (5.3 millions de tonnes en �quivalent riz usin�). Des productions moyennes de ma�s et d�orge sont aussi provisoirement estim�es.
COR�E, R�PUBLIQUE POPULAIRE D�MOCRATIQUE DE* (3 septembre)
Apr�s avoir enregistr� l�hiver le plus froid depuis des d�cennies, la R�publique populaire d�mocratique de Cor�e a �t� victime d�une s�cheresse grave et prolong�e au printemps de cette ann�e. � la fin juillet et au d�but ao�t, de fortes pluies en m�me temps que le manque de r�seaux de drainage ad�quats ont provoqu� des inondations dans la province du Sud Hwanghae, l�une des principales provinces productrices de riz. Dans les districts de Yonan et de Peachin, les r�gions les plus touch�es, on estime qu�environ la moiti� des rizi�res ont �t� submerg�es pendant au moins trois jours. En outre, au milieu du mois d�ao�t, plus de 24 000 hectares de terres cultiv�es ont �t� recouvertes d�eau ou de boue lorsque de fortes pluies se sont abattues sur les provinces c�ti�res du Kangwon et du Nord Hamgyong, laissant plus de 10 000 personnes sans abri. Des b�timents publics ont aussi �t� d�truits. Les pluies torrentielles et les inondations qui ont suivi la p�riode de s�cheresse prolong�e, ont rapidement laiss� pr�voir une forte r�duction des r�coltes c�r�ali�res, ce qui aggravera l�ins�curit� alimentaire qui r�gne dans le pays.
En juin 2001, la FAO et le PAM ont envoy� une mission conjointe d��valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires en RPD de Cor�e, qui a constat� qu�il n�y avait pratiquement pas eu de pluies pendant la p�riode allant de mars � la mi-juin 2001. Dans de nombreuses zones, la s�cheresse a dur� 100 jours, la plus longue enregistr�e � ce jour, qui a entra�n� une perte importante d�humidit� du sol et l��puisement des r�servoirs. Les cultures de bl�, d�orge et de pommes de terre de la campagne hiver/�t� 2000/01 ont �t� gravement compromises. On estime qu�environ 10 pour cent des superficies plant�es ont �t� abandonn�es, tandis que les rendements sur les superficies restantes ont �t� tr�s inf�rieures � la normale. Les rendements de bl� et d�orge sont tomb�s � 0,85 tonnes/hectare contre 2 tonnes/hectare en temps normal, tandis que les rendements de pommes de terre ont chut� � 3,77 tonnes/hectare contre une moyenne r�cente de 10 tonnes/hectare. La production globale des cultures hiver/printemps, estim�e � 172 000 tonnes, est tr�s inf�rieure aux 493 000 tonnes pr�vues. Quelque 45 pour cent des cultures de ma�s ont souffert de la s�cheresse, une part importante des premiers semis ayant avort� il a fallu faire deux autres semis. La mission a constat� que les ma�s �taient fr�quemment en mauvais �tat et irr�guliers, ce qui ne laisse pas pr�sager une bonne r�colte en septembre. Selon les premi�res indications, la production sera faible cette ann�e. Les perspectives � court et � moyen terme restent sombres, compte tenu des importantes p�nuries d�engrais et de produits chimiques pour l'agriculture, de la d�t�rioration et du vieillissement de l�infrastructure, du mat�riel et de l��quipement agricoles. Tant que ces contraintes n�auront pas �t� surmont�es gr�ce � une assistance internationale appropri�e, le pays pourra difficilement renverser la baisse tendancielle de la productivit� agricole.
�tant donn� les pertes de production enregistr�es dans les cultures d�hiver et de printemps, la production estimative de 2,92 millions de tonnes (en �quivalent c�r�ales) de la mission d�octobre 2000 a d� �tre ramen�e � 2,57 millions de tonnes. Compte tenu des contrats d�importation de c�r�ales et de l�aide alimentaire d�j� livr�e ou annonc�e, la mission estime que la RPD de Cor�e devra faire face � un d�ficit alimentaire de 564 000 tonnes pendant les quatre derniers mois de la campagne commerciale 2000/01. Outre l�important d�ficit alimentaire de la campagne commerciale en cours, la mission estime pr�occupantes les perspectives concernant les disponibilit�s alimentaires pour l�an prochain. �tant donn� les pr�visions peu encourageantes concernant la r�colte principale en octobre, il faudra � nouveau un volume important d�aide alimentaire et d�importations � des conditions de faveur en 2002. Tout d�ficit cons�quent dans la mobilisation de cette aide risquera d�aggraver la crise alimentaire dans le pays l�an prochain.
Une autre mission FAO/PAM d'�valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires devrait se rendre prochainement dans le pays afin de faire le point sur la situation de la s�curit� alimentaire dans le pays et de d�terminer l�aide alimentaire requise compte tenu des pluies et des inondations d�vastatrices du mois d�ao�t et des cons�quences de la s�cheresse prolong�e du printemps.
La production c�r�ali�re s�est consid�rablement redress�e apr�s la mauvaise r�colte due � la s�cheresse de l�an 2000, du fait de conditions m�t�orologiques favorables et de la disponibilit� d�intrants agricoles, ceux-ci �tant fournis par l�aide internationale. Selon les estimations de la FAO, la production c�r�ali�re s��tablit � 613 000 tonnes (2000: 391 000 tonnes), dont 200 000 tonnes de bl�, 350 000 tonnes de ma�s et 50 000 tonnes d�orge. Toutefois, la s�cheresse qui a s�vi dans l�ouest du pays cet �t� a entra�n� la perte partielle ou totale du ma�s et des cultures mara�ch�res dans certaines zones.
Compte tenu des besoins de la consommation c�r�ali�re dans le pays, qui s��l�vent � pr�s de 1,2 million de tonnes pour la campagne de commercialisation 2001/02, les besoins d�importation, surtout du bl�, sont estim�s � environ 510 000 tonnes, dont 81 000 tonnes d�aide alimentaire. Les importations de c�r�ales pour 2000/01 s��levaient � 657 000 tonnes.
Suite � un appel lanc� pour fournir 66 000 tonnes d�aide alimentaire � 696 000 personnes vuln�rables et victimes de la s�cheresse, les contributions annonc�es s��l�vent 42 500 tonnes de denr�es alimentaires dont 68 pour cent sont d�j� arriv�s dans le pays et le reste (13 482 tonnes) arrivera au milieu du mois d�octobre. Pr�s de 65 pour cent du financement de l�op�ration d�urgence est assur�. Depuis f�vrier 2001, le PAM a distribu� 25 500 tonnes de farine de bl�, d�huile v�g�tale et de haricots � 540 300 b�n�ficiaires dans 6 r�gions victimes de la s�cheresse situ�es � l�ouest et � l�est de la G�orgie. Actuellement, la troisi�me et derni�re phase de la distribution de vivres est en voie d�ach�vement dans deux r�gions. Le PAM pr�voit de poursuivre l�aide alimentaire dans une r�gion situ�e � l�ouest de la G�orgie o� les agriculteurs de subsistance doivent faire face � une seconde ann�e de s�cheresse. Dans le m�me temps le PAM poursuit l�ex�cution de l�IPSR 6122.01. Dans le cadre de la composante redressement de l�intervention, les projets du PAM ont d�marr� dans deux r�gions situ�es dans l�ouest de la G�orgie avec des activit�s de remise en �tat des cultures de rente, des r�seaux de drainage et d�irrigation et des infrastructures publiques.
Dans la plupart du pays, les pluies de la mousson qui sont tomb�es depuis le mois de juin ont �t� sup�rieures � la normale; elles ont �t� excessives et provoqu� de graves inondations en particulier dans l�est du pays, dans les �tats de l�Orissa et du Bihar. Selon les derni�res sources officielles, plus de 8,7 millions de personnes ont �t� affect�es dans le seul �tat de l�Orissa, qui se relevait des d�vastations caus�es par un cyclone il y a deux ans, tandis que 2,16 millions de personnes ont �t� sinistr�es dans l��tat du Bihar. Plus de 240 000 habitations ont �t� endommag�es ou d�truites et 40 000 personnes sont sans abri. On signale un nombre croissant de victimes. Des centaines de villages ont �t� litt�ralement submerg�s par les crues des principaux fleuves, et les rizi�res ont �t� inond�es et les cultures d�truites. Au nord, dans l��tat montagneux de l�Himachal Pradesh, dans la r�gion himalayenne, on signale aussi des glissements de terrain caus�s par les pluies ininterrompues ainsi que des victimes. Au d�but du mois de septembre de fortes pluies se sont �galement abattues sur l��tat de l�Uttar Pradesh, au nord du pays, o� l�on signale des victimes ainsi que des habitations endommag�es. Le gouvernement et les institutions humanitaires internationales apportent une aide de secours.
Le riz et les c�r�ales secondaires sont les principales cultures sur pied actuellement qui seront r�colt�es � partir de septembre. Les chiffres de production pour 2001/02 sont provisoires, aucune �valuation des dommages subis par les cultures n�ayant encore �t� communiqu�e; toutefois, on pr�voit � titre provisoire des hausses de la production c�r�ali�re en ce qui concerne la campagne 2000/01. La production de paddy devrait atteindre 131 millions de tonnes (87,8 millions de tonnes en �quivalent riz usin�), bien au-dessus de la production de l�an dernier de 128,8 millions de tonnes. La production de ma�s devrait s��tablir � un niveau presque record de 12 millions de tonnes, tandis que les productions de mil et de sorgho seraient chacune de 9 millions de tonnes. On pr�voit quelque 1,5 million de tonnes d�orge.
Le pays est en pleine saison s�che, mais des pluies anormalement abondantes ont provoqu� d�but ao�t des inondations et des glissements de terrain, faisant au moins 60 morts et 800 disparus dans l��le de Nias, situ�e � 1 325 km au nord-ouest de Djakarta. Cinq villages ont �t� balay�s et des centaines d�habitations endommag�es ou d�truites.
Les pluies pr�coces de juillet ont �t� b�n�fiques pour les semis de la seconde campagne de riz dans l��le de Java, la principale r�gion de production, mais on ignore dans quelle mesure les inondations affecteront le d�veloppement v�g�tatif. Le riz de la principale campagne sera sem� entre novembre et janvier afin de co�ncider avec la mousson du nord-est. La production de paddy en 2001 est provisoirement estim�e � 50,2 millions de tonnes (31,6 millions de tonnes en �quivalent riz usin�), alors que la production de l�an dernier �tait de 51,9 millions de tonnes (32.7 millions de tonnes en �quivalent riz usin�). La production de c�r�ales secondaires, principalement du ma�s, devrait approcher les 9,2 millions de tonnes r�colt�s l�an dernier, ce qui la situe � un niveau moyen.
La situation alimentaire est dans l�ensemble satisfaisante, mais les conflits persistants et les d�placements de population continuent de cr�er une ins�curit� alimentaire dans les zones concern�es.
IRAN, R�PUBLIQUE ISLAMIQUE D' (3 septembre)
Le 10 ao�t 2001, des crues �clairs ont frapp� les provinces de Golestan, Khorasan et Semnan, au nord-est du pays, faisant, selon les estimations, 1,2 million de sinistr�s dans le Golestan, la province la plus touch�e. Les pertes financi�res dans le secteur agricole (y compris l��levage) sont estim�es � 23 millions de dollars E.-U., et environ 752 000 hectares de terres agricoles ont �t� gravement endommag�es. Le 15 ao�t, le gouvernement a fait appel � l�aide internationale pour faire face � la catastrophe.
Par ailleurs, les cons�quences d�sastreuses de trois ann�es cons�cutives de s�cheresse, continuent de se faire sentir dans tous les secteurs de l��conomie. Selon un r�cent rapport interinstitutions des Nations Unies, publi� en juillet, 90 pour cent de la population (urbaine, rurale, et nomade) a �t� gravement affect�e. Le manque d�eau dans les rivi�res et la baisse rapide des nappes phr�atiques ont provoqu� une grave p�nurie d�eau potable dans les zones urbaines et rurales. Dans les provinces sinistr�es, d�importants groupes de la population rurale avec leurs troupeaux ont commenc� � migrer vers d�autres r�gions � la recherche d�eau. On estime que 200 000 �leveurs nomades ont perdu leur unique source de subsistance.
La production de bl� est provisoirement estim�e � 7,5 millions de tonnes pour 2001 alors que la moyenne des cinq derni�res ann�es est de 9,7 millions de tonnes. La production d�orge, de ma�s et de paddy devrait aussi �tre inf�rieure � la moyenne.
La s�cheresse, aujourd�hui dans sa troisi�me ann�e cons�cutive, et l�insuffisance des intrants agricoles essentiels, notamment dans les r�gions centrales et m�ridionales, devraient continuer de peser sur la production c�r�ali�re en 2001. L�an dernier, une mission FAO/PAM/OMS d��valuation des disponibilit�s alimentaires et de la situation nutritionnelle a constat� que, dans les r�gions les plus affect�es, situ�es au centre et au sud du pays, non seulement les semis �taient r�duits, mais aussi que 75 pour cent des superficies sous bl� et orge �taient en tr�s mauvais �tat et servaient pour la plupart de p�turage au b�tail. Les rendements c�r�aliers �taient � des plus bas historiques. En cons�quence, la production c�r�ali�re de 2000, estim�e � 796 000 tonnes, �tait inf�rieure de 47 pour cent � celle de 1999 et de 60 pour cent � la moyenne des cinq derni�res ann�es.
Les importations c�r�ali�res au titre de la R�solution 986 du Conseil de s�curit� (Accord p�trole-contre-vivres) ont nettement am�lior� la situation des disponibilit�s alimentaires. Cependant, on continue de signaler d�importants retards dans le flux des importations alimentaires. Aussi, malgr� l�augmentation marqu�e des rations alimentaires depuis l�application de la R�solution 986, les taux de malnutrition infantile dans le centre et le sud du pays ne semblent pas s��tre r�ellement am�lior�s et les probl�mes nutritionnels restent graves et g�n�ralis�s.
La production de bl� de 2001 devrait �tre l�g�rement sup�rieure aux faibles niveaux enregistr�s ces derni�res ann�es. Trois ann�es cons�cutives de s�cheresse ont d�vast� les cultures c�r�ali�res, essentiellement le bl�. L�an dernier, la production de bl� s�est �tablie � 50 000 tonnes, soit environ la moiti� de la moyenne quinquennale. La production int�rieure de bl� dans les ann�es normales couvre moins d�un cinqui�me des besoins totaux, le reste �tant import� commercialement.
Les importations c�r�ali�res en 2001/02 (juillet/juin) devrait s��tablir � 2,9 millions de tonnes.
Un typhon lent et puissant a travers� le sud-ouest du Japon pendant la troisi�me semaine du mois d�ao�t laissant derri�re lui des habitations inond�es et perturbant le trafic a�rien et maritime dans diff�rentes r�gions, notamment � l�ouest dans la ville d�Osaka, la deuxi�me zone m�tropolitaine du pays. Quelques victimes et des habitations et infrastructures endommag�es ont �t� signal�es.
La principale r�colte de riz doit commencer en octobre et se poursuivra jusqu�au mois de novembre. Dans le cadre du programme d�ajustement des superficies rizicoles, on s�attend � une r�duction des rizi�res et donc de la production par rapport � l�an dernier. Selon de premi�res estimations, la production en 2001 se situera � 10,8 millions de tonnes (7,9 millions de tonnes en �quivalent riz usin�) contre 11,9 millions de tonnes (8,6 millions de tonnes en �quivalent riz usin�) l�an dernier.
Les importations de bl� pour la campagne commerciale de 2001/02 (avril/mars) devraient s��tablir � environ 6 millions de tonnes, soit un niveau proche de celui de la campagne commerciale 2000/01.
Des pluies irr�guli�res et des temp�ratures tr�s �lev�es, environ 10 degr�s C au-dessus de la moyenne, ont eu de tr�s graves cons�quences sur les productions de bl�, d�orge, de l�gumes et de fruits en 2001. La propagation inhabituelle de certains ravageurs des v�g�taux, du fait essentiellement de la vague de chaleur, a aussi aggrav� les dommages notamment dans les cultures mara�ch�res et les arbres fruitiers sous irrigation. Cette situation fait suite � la grave s�cheresse de 1999 et 2000 qui a �galement gravement touch� les cultures c�r�ali�res et horticoles. La r�colte de bl� 2001 devrait s��tablir � 13 000 tonnes, soit 54 et 60 pour cent au-dessous de la mauvaise r�colte de l�an dernier et de la moyenne quinquennale, respectivement. De m�me la r�colte d�orge, estim�e � 17 000 tonnes, se situe environ 77 pour cent au-dessous de la moyenne. Le secteur de l��levage a �t� aussi fortement touch�, les �leveurs de mouton �tant les plus �prouv�s.
Les r�coltes se d�roulent dans de bonnes conditions et, selon les estimations provisoires de la FAO, la production c�r�ali�re de 2001 s��tablit � 11,7 millions de tonnes avec une superficie de 12,4 millions d�hectares (2000: 11,6 millions de tonnes). La production de bl� devrait atteindre 9,2 millions de tonnes, soit environ 109 000 tonnes de plus que l�an dernier, tandis que la production de c�r�ales secondaires de 2,3 millions de tonnes est �gale aux estimations de l�an dernier. Les fortes pluies de juin et d�but juillet dans le nord, o� sont cultiv�es 80 pour cent des c�r�ales, ont compromis les rendements.
Les criquets, qui ont envahi pr�s de 65 000 hectares de terres cultivables dans la r�gion de Kustanay, ont eu un impact r�duit sur les cultures cette ann�e. On craint cependant que les maladies et les conditions m�t�orologiques ne compromettent les r�coltes et la production pr�vue.
Les exportations c�r�ali�res devraient s��lever � 4,65 millions de tonnes au total cette ann�e. La demande d�importation russe, compte tenu de la meilleure r�colte de cette ann�e, devrait �tre faible, tandis que la demande en provenance de la Communaut� d'�tats ind�pendants (CEI) d�Asie centrale devrait rester soutenue, compte tenu de la s�cheresse et des faibles niveaux de production.
La r�colte du riz de la saison des pluies doit commencer en octobre. Selon les premi�res estimations, la production devrait s��tablir � quelque 2,2 millions de tonnes (1,3 million de tonnes en �quivalent usin�), soit un niveau proche de la r�colte sup�rieure � la moyenne de l�an dernier. Le riz de la saison des pluies est cultiv� principalement dans les terres basses du bassin du M�kong, tandis que le riz de mousson dont le rendement est moins int�ressant est cultiv� dans les zones d�altitude. Compte tenu de l�importance accord�e � la production vivri�re et � l�autosuffisance, les superficies consacr�es au riz de la saison des pluies (basses terres et terres d�altitudes) ont augment� de 17 pour cent depuis 1996/97, et sont pass�es de 535 000 hectares � 630 000 hectares.
Les inondations, fr�quentes pendant la saison des pluies, sont le principal risque en ce qui concerne les cultures de mousson dans les basses terres. Les disponibilit�s en riz sont satisfaisantes en 2001, mais la situation alimentaire reste pr�caire dans les m�nages victimes des inondations de l'an dernier, lorsque 43 000 hectares sur les 520 000 hectares de riz de bas-fond ont �t� enti�rement d�vast�s par les inondations.
La production de bl� et d'orge est estim�e � 69 000 soit un r�sultat moyen. Les importations de bl� pour 2000/01 (juillet/juin) s'�tabliront aux alentours de 0,5 million de tonnes.
En juillet, des pr�cipitations normales, voire sup�rieures � la normale, ont �t� enregistr�es dans la majeure partie de la p�ninsule; toutefois, une pluviom�trie inf�rieure � la normale a �t� signal�e dans certains secteurs de Johor nord, de Perak nord-ouest, de Terengganu sud, dans les zones septentrionales de Kedah et Perlis , ainsi que Negeri Sembilan est. Ces r�gions s�ches ont re�u moins de 20 mm de pluie, ce qui est insuffisant pour l�ensemble des besoins de l�agriculture. Selon les rapports, la majeure partie de la p�ninsule a b�n�fici� de 6 � 8 jours de pluie tandis que d�autres en ont re�u moins de 5. Les semis de paddy de la campagne principale, dont la r�colte se d�roulera � partir de d�cembre, sont en cours. Le pays produit en moyenne 2,1 millions tonnes de paddy par an, 60 pour cent �tant issus de la campagne principale et 40 pour cent, de la culture de contre saison. La production en 2001/02 devrait atteindre 2,3 millions de tonnes (1,5 million de tonnes en �quivalent riz usin�), contre une moyenne de 2,1 millions de tonnes en 2000/01. En temps normal, le pays importe un tiers de la consommation de riz nationale. Presque tous les besoins en bl� et ma�s sont couverts par des importations. La production de ma�s devrait l�g�rement s�accro�tre par rapport � la r�colte exceptionnelle de 1,4 million de tonnes obtenue l�an dernier, mais les importations de ma�s pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) devraient toutefois augmenter, en raison de la reprise graduelle du secteur avicole local.
La r�colte de bl� de 2001, qui est pour ainsi dire la seule c�r�ale produite dans le pays et dont les semis ont �t� effectu�s par un temps peu cl�ment en avril/mai, a d�but�. La production devrait s��tablir � 190 000 tonnes, ce qui est l�g�rement inf�rieur � la moyenne et proche du volume de l�an 2000. Dans l�ensemble, la production a fl�chi de mani�re progressive, du fait essentiellement de la persistance de conditions m�t�orologiques d�favorables, des changements structurels de l��conomie et du manque d�un syst�me agricole int�gr�. Les superficies ensemenc�es, les rendements et la production totale ont fortement diminu�. Selon les derni�res estimations, les superficies ensemenc�es en bl�, denr�e principale, ont r�gress�, passant de 325 000 hectares en 1996 � environ 290 000 hectares en 2001, tandis que la production, au cours de la m�me p�riode, est tomb�e de 215 000 tonnes � 190 000 tonnes. L�effet conjugu� d�un hiver rigoureux pour la deuxi�me ann�e cons�cutive et des probl�mes sous-jacents au secteur agricole risquent d�accro�tre la d�pendance vis-�-vis de l�aide alimentaire internationale. Un appel des Nations Unies et du gouvernement a �t� lanc� � la communaut� internationale en janvier dernier pour venir en aide aux victimes de la s�cheresse dans 73 comt�s.
La r�colte du paddy de la campagne principale (mousson), sem� en mai dans des conditions favorables, devrait commencer fin septembre et se poursuivre jusqu�en novembre.
En temps normal, le paddy de mousson repr�sente environ 85 pour cent de la production totale, les 15 pour cent restants provenant de la deuxi�me campagne ou campagne s�che, dont les semis sont effectu�s en octobre/novembre pour une r�colte en avril/mai. La production de paddy en 2001 devrait �tre de l�ordre de 20,6 millions de tonnes (13,1 millions de tonnes en �quivalent riz usin�), soit environ 500 000 tonnes de plus que le volume presque record enregistr� en 2000. La production de ma�s est provisoirement estim�e � 300 000 tonnes.
Les pluies incessantes de la mousson depuis juin, qui ont entra�n� des crues soudaines et des glissements de terrain, ont fait au moins 200 victimes dans le pays. Les logements et l�infrastructure rurale ont subi d�importants d�g�ts. Les inondations ont transform� les champs de paddy en mar�cages, endommag� les canaux d�irrigation et emport� les routes dans plusieurs endroits. Les crues �clairs et les glissements de terrain sont des ph�nom�nes courants dans le pays car les contreforts de l�Himalaya perdent rapidement leur couvert forestier, en raison de la pression accrue d�une population en pleine croissance.
Les semis de paddy de 2001 ont �t� r�cemment termin�s. La r�colte devrait se d�rouler � partir de novembre et d�apr�s les estimations provisoires, la production devrait �tre l�g�rement sup�rieure � la moyenne, pour s��tablir � environ 4,1 millions de tonnes (2,7 millions de tonnes en �quivalent riz usin�), ce qui est analogue au volume de l�ann�e pr�c�dente. La r�colte de ma�s de 2001 est en cours et les pr�visions initiales font escompter une production proche de la moyenne (1,4 million de tonnes).
De graves p�nuries d�eau et une s�cheresse pendant deux ann�es cons�cutives ont consid�rablement r�duit la production vivri�re. Le d�bit des deux principales sources d�irrigation, l�Amu et le Syr, est inf�rieur d�environ 40 pour cent � la moyenne, alors qu�un temps exceptionnellement chaud et sec a accru la demande d�eau d�irrigation. De plus, on signale que l�eau, d�j� rare, a un taux de salinit� �lev�.
Les derniers rapports confirment que le total de la production c�r�ali�re ne d�passera pas 3,4 millions de tonnes, soit 500 000 tonnes de moins que la faible r�colte de l�an dernier et environ 1 million de tonnes de moins qu�en 1999, ann�e o� la production a �t� consid�r�e moyenne. La production de bl� est estim�e � 3,2 millions de tonnes et celle de riz, � 100 000 tonnes, contre 3,6 millions de tonnes de bl� et 421 000 tonnes de riz en 1999. Les zones les plus touch�es sont les r�gions autonomes de Karakalpakie et de Khorezm, o� les superficies consacr�es aux cultures de printemps et la production ont diminu� de moiti�. L�objectif officiel de production pour le coton, principale culture d�exportation, qui a �t� fix� � 3,9 millions de tonnes (graines de coton), ne pourra �tre atteint.
Les besoins d�importations pour 2001/02 sont provisoirement estim�s � pr�s de 0,9 million de tonnes, soit environ 293 000 tonnes de plus que l�an dernier. Le gouvernement a fait appel � l�aide de la communaut� internationale pour r�nover le r�seau d�irrigation, fournir du mat�riel de dessalement et distribuer une aide alimentaire cibl�e dans certaines r�gions. Selon les estimations de l�UNOCHA, pr�s de 600 000 personnes, notamment dans les r�gions de Karakalpakie et de Khorezm, risquent d��tre confront�es � des p�nuries alimentaires, si elles ne re�oivent pas de secours. Une mission conjointe FAO/PAM en octobre 2000 a not� que 45 000 personnes, rien que dans la r�gion de Karakalpakie, souffrent de graves p�nuries alimentaires.
Des pluies de mousson mod�r�es, voire fortes, ont commenc� � tomber dans les derni�res semaines de juin et d�but juillet, notamment au nord-est, dans les r�gions du Pendjab et du Cachemire; toutefois, au cours de la derni�re d�cade de juillet, des pluies torrentielles se sont abattues � Potohar, dans la province de la fronti�re du nord-ouest et dans d�autres zones septentrionales. Les inondations qui ont suivi ont fait de nombreuses victimes et laiss� des centaines de personnes sans abri. Le gouvernement a fourni des secours d�urgence aux zones sinistr�es.
Apr�s les pluies g�n�ralis�es, les activit�s principales consistent actuellement � transplanter le paddy et � engager la r�colte de ma�s de 2001. Les pr�cipitations ont �t� b�n�fiques aux cultures vivri�res (ma�s, paddy, canne � sucre, arachides, fruits) et les rendements sont satisfaisants.
Les pluies ont apport� un soulagement � une longue vague de s�cheresse. Une mission FAO/PAM d��valuation des r�coltes et des approvisionnements alimentaires, qui s�est rendue dans le pays du 23 mai au 18 juin 2001, a not� que la pluviom�trie a �t� de 50 � 80 pour cent inf�rieure � la normale dans la plupart des r�gions durant la campagne agricole de l�hiver dernier (janvier-mars). L�an dernier, les pluies de mousson (juillet-septembre) ont �t� �galement inf�rieures de 40 pour cent par rapport � la norme, ce qui s�est fait ressentir sur l�agriculture pluviale et les p�turages.
La production de bl� pluvial, estim�e � pr�s de 541 000 tonnes cette ann�e, est inf�rieure d�environ 70 pour cent � la moyenne des cinq derni�res ann�es et de 62 pour cent � la r�colte r�duite de l�an dernier. Toutefois, 90 pour cent de la culture de bl� �tant irrigu�e, l�incidence g�n�rale de la s�cheresse, bien que notable, n�est pas trop forte. Selon la mission, la production totale de bl� (irrigu� et pluvial) sera de 18,735 millions de tonnes cette ann�e, contre 21 millions de tonnes l�an dernier. La production de riz 2001, sem� en mai et r�colt� en octobre/novembre, devrait tomber � 3,9 millions de tonnes (usin�), du fait de p�nuries d�eau dans les p�rim�tres d�irrigation, alors qu�elle s��levait � 4,8 millions de tonnes en 2000 et � 4,6 millions de tonnes, en moyenne, au cours des cinq derni�res ann�es. Avec une production d�environ 1,9 million de tonnes de c�r�ales secondaires, la production c�r�ali�re en 2001/02 devrait se monter, au total, � pr�s de 24,6 millions de tonnes.
Sur le plan national, le total des approvisionnements couvrira juste les besoins de consommation pour la campagne de commercialisation 2001/02. La consommation int�rieure et les autres besoins d�utilisation devraient �tre assur�s par la production actuelle et par le pr�l�vement des stocks de bl�, qui sont abondants suite aux bonnes r�coltes de l�an dernier. Du bl� devrait �tre �galement export�, du fait de contrats ant�rieurs. Les exportations de riz devraient baisser par rapport aux 2 millions de tonnes de l�ann�e pr�c�dente. La persistance de la s�cheresse a cependant gravement compromis la s�curit� alimentaire d�un grand nombre d�agriculteurs, notamment dans le B�loutchistan et dans certaines zones des provinces du Sindh et de Cholistan, dans le Pendjab.
Des dizaines de milliers de villageois ont regagn� leur foyer apr�s la cessation de l�activit� volcanique qui avait d�but� en mai et qui les avaient oblig�s � fuir.
D�but juillet, le typhon �Feira� (Utor) a fait 121 morts et bless� quelque 130 personnes; 44 personnes ont �galement �t� port�es disparues. Le typhon a provoqu� le d�placement de pr�s de 900 000 personnes et provoqu� de graves dommages aux logements et � l�infrastructure. Environ 175 000 familles ont �t� affect�es et de vastes superficies sous riz et ma�s ont �t� inond�es. La ville de Baguio, o� l�eau parvenait � hauteur du genou, et parfois de la taille, dans le quartier central des affaires et les zones r�sidentielles, a �t� plus particuli�rement touch�e. De plus, la vall�e de Cagayan, la r�gion de Lu�on centre et l�agglom�ration de Manille ont �t� durement frapp�es. L�exploitation foresti�re g�n�ralis�e et men�e sans discernement ainsi que le mauvais �tat du r�seau de drainage auraient contribu� aux inondations. Une �valuation pr�cise des d�g�ts subis par l�agriculture et l��levage n�est pas encore disponible.
� la mi-ao�t, des pluies torrentielles et des inondations ont submerg� des dizaines de villages, notamment dans la province de Negros Occidental et dans l��le de Mindanao, principale zone de production de ma�s du pays. De nombreuses victimes ont �t� signal�es. Plus de 60 000 personnes ont d� quitter leur domicile pour se rendre dans des foyers d�accueil d�urgence. Selon les rapports, les cultures, les logements et l�infrastructure ont �t� gravement endommag�s.
Les semis de riz et de ma�s de la campagne principale de cette ann�e se sont achev�s en juillet et la r�colte devrait se d�rouler � partir de novembre. Malgr� les inondations, les premi�res pr�visions font �tat d�une production de paddy de l�ordre de 12,5 millions de tonnes (8,2 millions de tonnes en �quivalent riz usin�), ce qui est sup�rieur � la moyenne, et d�une production de ma�s d�environ 4,1 millions de tonnes, volume l�g�rement inf�rieur � la moyenne.
R�PUBLIQUE KIRGHIZE (10 septembre)
La s�cheresse et les p�nuries d�eau ont eu un impact moins grave au Kirghizistan que dans d�autres pays de la r�gion, gr�ce surtout aux rivi�res de montagne qui approvisionnent toute la r�gion en eau d�irrigation. Selon la FAO, la production c�r�ali�re devrait s��tablir � 1,57 million de tonnes, soit � peu pr�s l��quivalent de la bonne r�colte de l�an dernier, dont 1 million de tonnes de bl�, 160 000 tonnes d�orge et 375 000 tonnes de ma�s.
Bien que la production c�r�ali�re de cette ann�e soit inf�rieure de 175 000 tonnes aux pr�visions (1,7 million de tonnes), la situation des disponibilit�s alimentaires devrait dans l�ensemble rester satisfaisante. L�acc�s aux denr�es alimentaires devrait continuer � �tre difficile pour les strates les plus pauvres de la population compte tenu du manque de pouvoir d�achat et de moyens de subsistance. Toutefois, l�indice des prix alimentaires pour le premier semestre de l�ann�e est rest� stable et amorce une tendance � la baisse par rapport � l�ann�e pr�c�dente.
La persistance d�une forte s�cheresse, la pire enregistr�e en cinquante ans, touche environ 1,5 million de personnes dans sept des 25 districts du pays. Le district d�Hambantota dans la province du sud et l�un des plus pauvres du pays a �t� particuli�rement frapp�, suivi, dans une moindre mesure, de Kurunegala, Puttlam, Monaragala, Badulla, Ratnapura et Ampara. Une �valuation rapide de la situation dans le district d�Hambantota r�v�le que pr�s de 55 000 familles souffrent des cons�quences de la s�cheresse. Le paddy est la principale culture du district, notamment dans les basses terres o� des p�rim�tres d�irrigation, principaux et secondaires, sont utilis�s. D�autres cultures (piments, haricot mungo, arachides, dolique et ma�s) sont �galement produites sur les basses et les hautes terres. Du fait de la s�cheresse aigu�, environ 14 355 hectares dans les basses terres et 53 000 hectares dans les hautes terres ont �t� abandonn�s depuis la derni�re campagne yala (s�che) de 2000. Les cultures de la campagne yala sont sem�es entre avril et mai, et r�colt�es en ao�t et septembre. Les principaux p�rim�tres d�irrigation (Walawa et Lunugamwehera, par exemple) sont m�me gravement atteints. On signale �galement que l��levage est touch�. La population manque aussi cruellement d�eau, que ce soit pour boire ou � des fins domestiques. Certaines mesures de secours, dont la distribution de riz (50 kg par famille), ont �t� r�cemment prises par les autorit�s.
Les pluies de la campagne (humide) maha sont attendues prochainement, � l��poque des semis d�octobre � novembre pour une r�colte en mars, mais de nombreux agriculteurs touch�s par la s�cheresse ne seront pas en mesure d�acqu�rir les intrants n�cessaires, faute de revenus en esp�ces.
En raison de la r�duction consid�rable des ressources vivri�res et des revenus en esp�ces, une grande partie des personnes en difficult� ne peuvent se nourrir convenablement. Une �valuation de la FAO men�e sur place pour d�terminer l�aide requise par les agriculteurs affect�s est en cours. Jusqu�� pr�sent, le gouvernement n�a pas sollicit� l�assistance de la communaut� internationale.
Trois ann�es cons�cutives de s�cheresse ont gravement nui � l�agriculture et � l��levage. Les pr�cipitations sont apparemment plus abondantes que l�an dernier mais il subsiste des secteurs o� les pluies n�ont pas �t� suffisantes pour compenser la s�cheresse du sol.
En 1999 et en 2000, une s�cheresse aigu� a d�vast� les c�r�ales et fait sensiblement augmenter le taux de mortalit� des ovins, ce qui a consid�rablement diminu� les revenus des m�nages. D�apr�s les derniers rapports, la production de bl� de 2000 s��l�vera � 3,1 millions de tonnes, soit environ 15 pour cent de plus que la faible r�colte de l�an dernier, mais 9 pour cent de moins que la moyenne. La production d�orge, cultiv� pour ainsi dire exclusivement en sec, est estim�e � 213 000 tonnes, soit 74 pour cent de moins que la moyenne quinquennale.
La s�cheresse, des p�nuries d�eau, le mauvais �tat du r�seau d�irrigation et des probl�mes structurels ont aggrav� la situation alimentaire cette ann�e alors que l�an dernier avait d�j� �t� marqu� par un d�ficit alimentaire important et par de tr�s fortes difficult�s d�approvisionnement. Le d�bit des deux principaux fleuves, l�Amu et le Syr, qui alimentent le vaste r�seau d�irrigation du pays, a diminu� de pr�s de 50 pour cent par rapport � la moyenne. Selon les estimations, la pluviom�trie n�a �t� que de 60 pour cent par rapport � la moyenne annuelle, notamment au cours des mois critiques de mars et avril pour le bl�. Des intrants agricoles, des semences de qualit� et des engrais manquent, et ne sont en g�n�ral pas disponibles pour les cultures c�r�ali�res. Les �quipements agricoles sont peu nombreux et ne suffisent pas � r�pondre aux besoins. En outre, pr�s de 40 � 50 pour cent des machines � �lever l�eau et environ 60 pour cent du mat�riel lourd utilis� pour drainer les canaux ne fonctionnent plus, ce qui a fortement r�duit l�efficacit� et la rentabilit� du r�seau d�irrigation.
Une mission conjointe FAO/PAM d��valuation des r�coltes et des approvisionnements alimentaires, qui s�est rendue dans le pays de juin � juillet 2001, a estim� que la production c�r�ali�re s��tablirait, au total, � 303 000 tonnes, contre 355 000 tonnes en 2000. La production de bl�, principale denr�e de base, devrait se chiffrer � 233 000 tonnes cette ann�e, contre 283 000 tonnes l�an dernier et 366 000 tonnes en 1999.
Les besoins d�importations c�r�ali�res (bl� principalement) pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) sont estim�s � 788 000 tonnes. En tenant compte d�une capacit� d�importations commerciales de 400 000 tonnes et d�annonces d�aide alimentaire �gales � 43 000 tonnes, le d�ficit des besoins d�aide alimentaire devrait se chiffrer � 345 000 tonnes. S�il est n�glig�, un d�ficit alimentaire d�une telle ampleur risque d�avoir des cons�quences dramatiques pour une population appauvrie. En raison d�une situation similaire l�an dernier et du manque d�autres sources de revenus, de nombreux m�nages ont �puis� les m�canismes de survie dont ils disposent et auront besoin de secours alimentaires d�urgence l�an prochain.
Depuis octobre 2000, le PAM fournit une aide alimentaire d�urgence � 1,6 million de personnes au titre d�un programme d�alimentation en faveur des groupes vuln�rables (910 000 personnes) et d�un projet vivres contre reconstitution des avoirs (250 000 personnes). L�op�ration d�urgence devrait prendre fin en d�cembre 2001. � cette date, 72 468 tonnes de farine de bl�, 2 050 tonnes d�huile v�g�tale, 1 200 tonnes de l�gumineuses et 700 tonnes de sel auront �t� distribu�es.
Selon les rapports, les pluies torrentielles de la mousson et les inondations qui se sont produites au cours de la deuxi�me semaine d�ao�t ont fait 170 morts, d�plac� plus de 6 660 villageois et d�truit des milliers de maisons dans les villages ainsi que des routes de campagne. La province de Phetchabun, au centre-nord, dont plus de 125 habitants ont p�ri, a �t� la plus durement frapp�e, suivie de Udon Thani, au nord-est, et de Chiang Mai, au nord. � l�heure actuelle, le gouvernement et des organisations internationales fournissent des secours d�urgence.
Les pluies ont touch� quelque 200 000 hectares de terres agricoles, mais n�ont pas eu d�incidence sur les semis de 2001/02 qui sont en cours. La r�colte d�butera en novembre et selon les premi�res pr�visions, la production de paddy s��tablira � 24,1 millions de tonnes (16 millions de tonnes en �quivalent riz usin�), ce qui est proche du volume de 2000/01. Le pays est le premier exportateur mondial de riz et l�on pr�voit que les exportations s��l�veront � 6,6 millions de tonnes pour la campagne de commercialisation 2001/02 (novembre/octobre).
La principale activit� agricole pour l�instant est la r�colte du ma�s de contre-saison, et la plantation du riz de contre-saison. Les perspectives sont relativement encourageantes du fait de la pluviosit� ad�quate, ainsi que de la disponibilit� accrue des semences et des superficies cultivables.
La pr�paration du terrain pour la prochaine campagne d�butera en octobre, les semis devant �tre effectu�s entre novembre et janvier.
La s�cheresse r�gionale et les p�nuries d�eau d�irrigation qui s�vissent depuis deux ann�es cons�cutives ont entra�n� une baisse sensible de la production cette ann�e par rapport � 2000. Selon les estimations officielles, la production de bl� d�hiver, cultiv� sur 775 000 hectares (10 pour cent), sera de 2 millions de tonnes, soit environ 17 pour cent de plus que l'an dernier (soit 10 pour cent). L�augmentation des emblavures ne correspond pas � une r�duction correspondante des estimations officielles concernant les superficies consacr�es � d�autres cultures, tel le coton, ou aux terres vierges mises en production. De plus, les r�servoirs aliment�s par l�Amu, qui couvre pr�s de 90 pour cent des besoins d�irrigation du pays, ont un niveau nettement plus bas que l�an dernier, tandis que le Murghab, qui approvisionne en eau la province de Mary, a �t� pour ainsi dire � sec pendant la majeure partie de la campagne agricole cette ann�e.
Selon les estimations provisoires de la FAO, la production c�r�ali�re se chiffrera donc � environ 1,5 million de tonnes, ce qui est similaire � ses estimations de 2000, dont 1,4 million tonnes de bl�, 50 000 tonnes d�orge, 20 000 tonnes de ma�s et 20 000 tonnes de riz. La production c�r�ali�re reste � la hauteur de celle de l�an dernier, du fait d�une l�g�re augmentation des emblavures de bl�. Les zones les plus touch�es sont � nouveau la province Mary (en bordure de l�Iran et de l�Afghanistan) et Dashowuz (adjacente � la r�gion de Karakalpakie en Ouzb�kistan). Les besoins d�importations c�r�ali�res pour 2001/02 sont estim�s � quelque 40 000 tonnes. Malgr� les premiers rapports faisant �tat de p�nuries alimentaires et d�une situation tendue au niveau des approvisionnements, le gouvernement n�a pas demand� l�aide de la communaut� internationale.
La production de bl� de 2001, estim�e � pr�s de 15 millions de tonnes, est inf�rieure d�environ 17 pour cent par rapport � celle de l�an dernier, du fait de conditions m�t�orologiques d�favorables par endroits. Toutefois, des pr�cipitations normales dans les zones de production de ma�s permettent d�escompter une production de l�ordre de 2 millions de tonnes, ce qui est analogue � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Les importations de bl� en 2001/02 devraient se monter � environ 1,5 million de tonnes et celles de ma�s, � 950 000 tonnes.
Des pluies torrentielles de saison et des typhons au cours de la premi�re moiti� d�ao�t ont provoqu� de graves inondations et glissements de terrain, notamment dans la province de Ha Tinh, sur la c�te au centre-nord, faisant de nombreuses victimes et laissant des milliers de personnes sans abri. Les inondations ont d�vast� des milliers d�acres de paddy et d�autres r�coltes dans cette province ainsi que dans celles de Nghe An et de Quang Binh. Les fortes inondations qui se sont produites fin ao�t dans le delta du M�kong et dans les hautes r�gions du centre ont oblig� des milliers de personnes � quitter leur foyer; le paddy d��t�/automne n�a cependant subi aucun d�g�t, la r�colte ayant �t� pour ainsi dire termin�e dans les principales zones de production. Le caf�, cultiv� sur les hautes terres, a �t� �galement �pargn�. Les inondations risquent toutefois d�entraver les semis de la troisi�me campagne du Delta. La situation d�pendra largement des pluies de septembre.
Les semis de paddy du dixi�me mois se poursuivent, apr�s avoir �t� l�g�rement d�sorganis�s par de fortes pluies dans le nord. � l�heure actuelle, la production de paddy 2001 devrait s��tablir � 31,8 millions de tonnes, soit un volume l�g�rement inf�rieur � celui de l�an dernier mais cependant sup�rieur � la moyenne quinquennale.
Le gouvernement aurait d�cid� de ramener l�objectif d�exportation de riz de 4 millions de tonnes � 3,5 millions de tonnes, du fait d�une baisse de la production nationale et de prix peu �lev�s. Le fl�chissement de la production est essentiellement attribuable aux agriculteurs qui ont consacr� une partie des superficies � des cultures plus rentables.
De fortes pluies et des inondations fin juillet ont fait plusieurs morts et gravement nui � la production et � l�infrastructure agricoles. Les provinces les plus touch�es sont Hajah, Hadramout, Dhamar, Ibb et Sa�ada. Le sorgho et le mil de 2001, qui seront prochainement r�colt�s, se d�veloppaient normalement avant les inondations.
La production c�r�ali�re de 2000 devrait atteindre, au total, 700 000 tonnes, ce qui est inchang� par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es.
La situation acridienne demeure calme mais quelques criquets p�lerins sont sans doute pr�sents et les pluies qui sont r�cemment tomb�es dans les plaines le long de la c�te de la mer rouge risquent de cr�er une situation favorable � la reproduction.
La r�colte de ma�s 2001 a d�but� en ao�t et les premi�res pr�visions qui laissaient escompter une augmentation de la production de ma�s blanc de 12 pour cent ont �t� revues � la baisse, suite aux d�g�ts provoqu�s par une vague de s�cheresse en juin et juillet. � l�heure actuelle, il semble que la production sera identique � celle de l�an dernier, soit environ 18 000 tonnes. La r�colte de paddy de la premi�re campagne est en cours et selon les estimations provisoires, la production devrait �tre analogue � celle de l�an dernier.
Les besoins d�importations de bl� pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) devraient augmenter pour s��tablir � 200 000 tonnes, contre 120 000 tonnes l�an dernier, du fait de la faiblesse des stocks de report. Les importations de ma�s blanc et de haricots ne devraient pas changer par rapport � l�an dernier. Traditionnellement, le Costa Rica importe du ma�s blanc et des haricots des pays voisins, mais les importateurs chercheront d�autres d�bouch�s cette ann�e, en raison d�une vague de s�cheresse qui a affect� les cultures de premi�re campagne dans l�ensemble des pays d�Am�rique centrale.
L�agriculture a souffert l�an dernier et en d�but d�ann�e de ce que certains consid�rent comme la pire des s�cheresses enregistr�es depuis dix ans. Des pluies mod�r�es en juillet et ao�t ont am�lior� la situation et ont �t� b�n�fiques aux cultures de c�r�ales secondaires, de paddy et de caf� de la premi�re campagne, qui seront r�colt�es � partir de septembre. Selon les premi�res pr�visions, la production de ma�s augmentera de 15 pour cent par rapport � la r�colte de l�an dernier, r�duite par la s�cheresse. La r�colte de caf� a d�but� en ao�t et la production devrait progresser de 15 pour cent.
Les importations de riz pour la campagne de commercialisation 2001 (janvier/d�cembre) devraient s��tablir � 440 000 tonnes, ce qui est identique � l�an dernier.
Les violents s�ismes de janvier et f�vrier, qui ont provoqu� des d�g�ts � l�infrastructure routi�re et aux logements, et entrav� le transport et la commercialisation des produits agricoles, ont consid�rablement r�duit les ressources disponibles pour les semis de la troisi�me campagne en janvier et f�vrier. La FAO, en collaboration avec le gouvernement, a fourni des intrants agricoles pour effectuer les semis de la premi�re campagne en mai et juin. Toutefois, les premi�res estimations concernant la production de ma�s de la premi�re campagne, la plus importante, ont �t� r�duites de 18 pour cent, du fait de la s�cheresse, et la production c�r�ali�re devrait fl�chir, au total, de 7 pour cent par rapport � l�an dernier. Les besoins d�importations de ma�s blanc pour la campagne de commercialisation 2001/02 devraient augmenter de 50 000 tonnes par rapport � l�ann�e pr�c�dente et �tre couverts par des importations commerciales.
Avant la s�cheresse, la communaut� internationale fournissait d�j� une aide alimentaire � 200 000 victimes des s�ismes par le biais d�achats locaux. Le PAM, en coop�ration avec le gouvernement, vient au secours de 25 000 familles touch�es par la s�cheresse dans 31 districts, tandis que des pr�paratifs sont en cours pour aider 10 000 familles suppl�mentaires dans 29 districts en collaboration avec des ONG partenaires.
Les pr�cipitations en juin ont �t� inf�rieures de 60 pour cent par rapport � la moyenne et environ 8 pour cent des emblavures de ma�s et de haricots dans les d�partements du centre et de l�est du pays ont �t� d�vast�es. Pr�s de 13 000 agriculteurs de subsistance auraient perdu au moins 80 pour cent des cultures de premi�re campagne dans certains endroits. La production c�r�ali�re en 2001 devrait diminuer, au total, de 9 pour cent par rapport au volume moyen de l�an dernier. Le gouvernement a d�clar� l��tat d�urgence dans les d�partements sinistr�s et la communaut� internationale fournit actuellement une aide � la population en difficult� par le biais d�achats locaux. Bien que les prix aient montr� des signes de stabilisation � l�arriv�e des r�coltes de la premi�re campagne sur le march�, une augmentation de la demande de ma�s et de haricots en provenance des pays voisins (El-Salvador et Costa Rica) pourrait se traduire par une hausse des prix avant la fin de l�ann�e.
Les perspectives pour les c�r�ales et les haricots de la premi�re campagne, en cours de moisson, sont encourageantes. Les semis de paddy de la deuxi�me campagne ont d�marr� en ao�t et devraient se poursuivre en septembre. L�an dernier, le pays a souffert de la s�cheresse, mais la situation alimentaire se stabilise � l�heure actuelle, � la suite du temps favorable � la croissance des cultures qui a r�gn� en mai, juin et juillet. Cependant, une d�gradation de l�index NDVI dans les provinces productrices de ma�s de Sud et Grand Anse et dans les zones de production de haricots � l�est de Port-au-Prince a �t� not�e en ao�t. La communaut� internationale continue � distribuer une aide alimentaire par le biais de projets de d�veloppement en faveur de certains secteurs de la population.
Le Honduras a �t� le pays le plus durement touch� par l�ouragan �Mitch� en 1998 et pr�s de 250 000 personnes b�n�ficiaient d�une aide alimentaire jusqu�en juin cette ann�e, au moment o� la s�cheresse s�est install�e. Les premi�res vagues de chaleur en juin ont nui au d�veloppement initial des cultures. Vingt-huit mille agriculteurs auraient subi de lourdes pertes dans les r�gions du centre et du sud du pays. Environ 42 000 hectares de ma�s (soit 20 pour cent du total des emblavures) ont �t� perdus, ce qui risque d�entra�ner une chute de production de 38 000 tonnes. Vingt mille hectares de sorgho et 8 000 hectares de haricots ont �t� �galement perdus. Le gouvernement a pr�lev� sur les r�serves strat�giques de ma�s et de haricots pour accro�tre les disponibilit�s des c�r�ales de base, et le PAM a distribu� plus de 1 000 tonnes de vivres aux victimes de la s�cheresse. En d�pit des d�g�ts provoqu�s par la s�cheresse, la production c�r�ali�re totale en 2001 ne devrait diminuer que de 2,6 pour cent par rapport au volume l�g�rement inf�rieur � la moyenne de l�an dernier, � condition que les r�sultats de la deuxi�me campagne soient normaux.
La r�colte du ma�s pluvial d��t� de 2001 a commenc� en septembre et devrait se poursuivre jusqu�en janvier. L�an dernier, une vague de s�cheresse a nui au ma�s et les rendements ont �t� inf�rieurs aux pr�visions initiales. Cette ann�e, les pr�cipitations ont � nouveau �t� inf�rieures � la moyenne durant la campagne agricole et les premi�res pr�visions qui laissaient escompter une augmentation de la production de ma�s du fait de l�accroissement des emblavures sont d�sormais remises en question. Plus tard dans l�ann�e, il faudra sans doute �galement revoir les premi�res pr�visions laissant escompter une production moyenne de paddy qui, essentiellement cultiv� en sec, se r�colte en septembre.
Les importations c�r�ali�res pour la campagne de commercialisation 2000/01 (juillet/juin) devraient �tre de l�ordre de 2,8 millions de tonnes de bl�, 5,6 millions de tonnes de ma�s et 4,8 millions de tonnes de sorgho. Les importations de riz pour la campagne de commercialisation 2000/01 (janvier/d�cembre) sont estim�es � 440 000 tonnes.
Les r�gions occidentales du Nicaragua, qui ont souffert de l�ouragan �Mitch� en octobre 1998, ont �t� touch�es par la s�cheresse cette ann�e. Pr�s de 45 000 agriculteurs auraient perdu au moins 50 pour cent de leurs cultures dans les d�partements de Le�n et Chinandega. En ce qui concerne l�ensemble du pays, les premi�res estimations qui anticipaient une r�colte de ma�s exceptionnelle en 2001 ont �t� r�vis�es � la baisse de 15 pour cent, et on pr�voit � l�heure actuelle que la production se chiffrera � 272 000 tonnes, soit environ 8 pour cent de moins que le volume de l�an dernier, r�duit par la s�cheresse. Malgr� la baisse de production, le total des importations c�r�ali�res ne devrait pas beaucoup augmenter. Les importations de ma�s pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) sont estim�es � 90 000 tonnes, soit 10 pour cent de plus que l�an dernier. Les besoins d�importations rizicoles pour la campagne de commercialisation 2001 (janvier/d�cembre) ne devraient pas changer par rapport � la moyenne quinquennale de 80 000 tonnes.
Le pays ne devrait pas avoir besoin de secours alimentaires d�urgence au cours des prochains mois. La situation alimentaire de la population rurale en difficult� est toutefois particuli�rement tendue en raison de la fermeture g�n�rale des plantations de caf� dans le pays. Cette fermeture r�sulte de la faiblesse des prix internationaux du caf� et des bas rendements pr�vus, ce qui d�courage la production. La migration temporaire des femmes vers les villes en qu�te de travaux domestiques et celle des hommes � la recherche d�emplois ind�pendants dans le secteur non structur� constituent les m�canismes de survie utilis�s � l�heure actuelle. Le PAM fournit une aide alimentaire � 9 000 victimes de la s�cheresse par le biais d�achats locaux, mais ce chiffre devrait augmenter dans les semaines � venir. La FAO, en collaboration avec le gouvernement du Nicaragua, fournit des intrants agricoles � 7 000 cultivateurs en vue de la deuxi�me campagne, dont les semis sont en cours.
Une s�cheresse s�est abattue sur l�Am�rique centrale au cours des premiers mois de la saison des pluies. Les r�gions les plus touch�es du Panama sont la p�ninsule d�Azuero, la province de Cocl� et les zones c�ti�res du golfe. Environ 2 000 t�tes de b�tail ont �t� perdues et la production de paddy devrait fl�chir par rapport � l�an dernier. La s�cheresse n�a pas permis de pr�parer les sols en temps voulu pour respecter le calendrier des semis de paddy et le total des emblavures est plus faible que l�an dernier. La s�cheresse a �galement nui aux plantations de caf�, de plantains et de bananes.
R�PUBLIQUE DOMINICAINE (3 septembre)
La r�colte des c�r�ales secondaires de 2001 a d�marr� en juillet et devrait se poursuivre jusqu�au d�but de l�an prochain. La production devrait l�g�rement augmenter par rapport � l�an dernier, du fait de l�accroissement des semis et de conditions m�t�orologiques favorables. La r�colte importante de paddy de printemps s�est achev�e en ao�t et les semis de la deuxi�me campagne sont en cours. On pr�voit une r�colte de paddy exceptionnelle de pr�s de 620 000 tonnes, soit 3 pour cent de plus que le volume de l�an dernier. On signale �galement une l�g�re augmentation de la production de plantains, de yuccas, de haricots et de volaille.
Les importations de bl� pour la campagne de commercialisation 2000/01 (juillet/juin) devraient atteindre 305 000 tonnes, tandis que celles de ma�s jaune (utilis� pour alimenter le b�tail) devraient �tre similaires � celles de l�an dernier (environ 700 000 tonnes).
Selon les pr�visions, les semis de bl� devraient s'�tendre cette ann�e sur 7,2 millions d'hectares, dont 90 pour cent avaient �t� emblav�s � la fin du mois d'ao�t. Les bonnes conditions m�t�orologiques de l'hiver favorisent le d�veloppement des cultures et les estimations provisoires font �tat d'une production de 18,0 millions de tonnes, sup�rieure de quelque 9 pour cent � celle de l'an dernier. On annonce �galement une expansion de pr�s de 40 pour cent des superficies consacr�es � l'orge par rapport � l'ann�e pass�e. La r�colte de ma�s s'est achev�e en juin et d'apr�s les estimations actuelles la production atteindrait 15,7 millions de tonnes, environ 8 pour cent de moins que l'ann�e pr�c�dente. Selon les sources officielles, 134 000 hectares de paddy auraient �t� r�colt�s, avec une production estimative de 640 000 tonnes, soit 30 pour cent de moins que l'an dernier.
Les cultures d'hiver se d�veloppent normalement dans les vall�es de Santa Cruz. Le niveau de l'eau des r�servoirs, qui �taient pleins en d�but d'hiver gr�ce aux pluies abondantes de l'�t�, devrait monter au printemps par effet du d�gel, apr�s un hiver caract�ris� par des chutes de neige particuli�rement intenses. La superficie consacr�e aux cultures d'hiver est rest�e stationnaire par rapport � l'an pass�, avec 110 000 hectares de bl�, 131 000 hectares de pommes de terre et 30 000 hectares de haricots. Dans les hauts plateaux, les inondations enregistr�es plus t�t dans l'ann�e auraient endommag� 40 000 hectares de cultures de subsistance, d'apr�s les estimations. La situation des approvisionnements alimentaires devrait se d�t�riorer, �tant donn� qu'aucun semis n'est effectu� dans les hautes terres durant l'hiver et que les cultivateurs doivent attendre la prochaine r�colte, en mai. Les d�partements les plus touch�s par les inondations ont �t� ceux de La Paz, Cochabamba, Potos� et Oruro. Selon les sources officielles, il y aurait �galement de faibles disponibilit�s de semences pour les cultures de la prochaine campagne d'�t� dont les semis sont pr�vus en octobre et novembre.
Les importations de bl� de la campagne de commercialisation 2000/01 (juillet/juin) sont estim�es � environ 300 000 tonnes. Selon les pr�visions, les besoins d'importations de bl� pendant la campagne de commercialisation en cours devraient d�passer 300 000 tonnes.
Les conditions des cultures c�r�ali�res sont bonnes dans les �tats m�ridionaux du Br�sil. On pr�voit que la production de bl� atteindra 3,4 millions de tonnes (contre 1,6 million de tonnes l'an dernier) gr�ce � une expansion de 57 pour cent des semis et � un hiver normal. Les estimations concernant les emblavures de ma�s de la deuxi�me campagne (safrinha) ont �t� r�vis�es � la hausse; la production devrait augmenter de 59 pour cent par rapport � l'ann�e pr�c�dente, pour atteindre 6,1 millions de tonnes. Les perspectives pour les cultures du Nord-Est ne sont gu�re favorables. L'agence gouvernementale pour le d�veloppement du Nord-Est, SUDENE, informe qu'un temps tr�s sec a r�gn� dans la r�gion en juillet et en ao�t. On attend une aggravation de la s�cheresse au cours du semestre d�marrant en septembre. Les cultures de haricots de la deuxi�me campagne ont �t� gravement affect�es par la s�cheresse. Selon les estimations de l'IBGE, l'Institut br�silien de statistiques et de g�ographie, les pertes repr�sentent 11 pour cent de la r�colte dans le Cear�, 57 pour cent dans le Rio Grande do Norte et 85 pour cent dans le Para�ba. Les pertes enregistr�es dans l'important �tat producteur de Bahia n'ont pas encore �t� quantifi�es. Le temps sec devrait persister jusqu'en novembre. Les premi�res pr�visions indiquant un volume de 7 millions de tonnes pour les importations de bl� de la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin), restent inchang�es malgr� l'augmentation annonc�e de la production.
Les intentions de semis pour le bl� d'hiver, indiquant 438 000 hectares, pourraient ne pas se concr�tiser en raison d'un retard dans les op�rations d'ensemencement d� � des pluies intenses en juin et juillet. Pour le ma�s blanc, les intentions de semis restent inchang�es par rapport � l'an dernier, tandis qu'elles annoncent une progression de 14 pour cent des emblavures de ma�s jaune. La r�colte du paddy de 2001 s'est achev�e en avril et les estimations concernant la production ont �t� r�vis�es � la hausse par rapport aux pr�c�dentes et indiquent maintenant un volume de 140 000 tonnes. Les faibles prix actuels du riz ne sont gu�re int�ressants pour les cultivateurs, dont les intentions de semis ont fl�chi de pr�s de 30 pour cent par rapport aux 26 000 hectares qui, selon les estimations, ont �t� consacr�s � cette culture l'an pass�.
Les besoins d'importations pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) sont estim�s � 300 000 tonnes de bl�, 1,1 million de tonnes de ma�s (surtout jaune) et 70 000 tonnes de riz.
Les conditions m�t�orologiques de ces derniers mois ont permis un d�veloppement normal des cultures dans l'ensemble du pays. La r�colte du paddy de la campagne principale a d�marr� en ao�t et devrait se poursuivre tout au long du mois de septembre. Les prix � la production du paddy �taient d�j� faibles avant la r�colte principale, aussi le gouvernement a-t-il bloqu� les importations de riz jusqu'� l'an prochain, dans le but de prot�ger les agriculteurs. En ao�t, le gouvernement a suspendu les pourparlers avec l'Arm�e de lib�ration nationale (ENL), le deuxi�me principal groupe de gu�rilla, et une mission interinstitutions des Nations Unies effectu�e r�cemment dans le pays a constat� une recrudescence des d�placements de populations. La mission a not� une amplification de ce ph�nom�ne, � la fois en nombre, en extension g�ographique et en complexit� politique, et a insist� sur le besoin urgent de protection et d'aide humanitaire des populations touch�es.
Les importations pendant la campagne de commercialisation 2000/01 (juillet/juin) sont estim�es � 1,2 million de tonnes de bl� et � 2,1 millions de tonnes de ma�s, destin�es principalement � l'alimentation des animaux. Les besoins d'importations de ces deux produits pour la prochaine campagne de commercialisation devraient augmenter d'environ 5 pour cent.
Des pluies d'hiver inf�rieures de quelque 30 pour cent � la normale, ont nui au d�veloppement des cultures c�r�ali�res dans les provinces andines de Pichincha, Tungurahua, Azuay et Chimborazo, et l'on pr�voit des rendements en baisse de 20 pour cent par rapport � l'an dernier. Les rapports indiquent que les cultures de pommes de terre n'ont pas �t� affect�es et que les rendements obtenus sont moyens. Ailleurs, le temps ad�quat a permis le d�veloppement normal des cultures. Des pluies intensives en juin dans les provinces amazoniennes ont caus� des inondations localis�es qui ont affect� les cultures de subsistance sur 6 000 hectares. Le volcan Tungurahua a repris son activit� au d�but du mois d'ao�t et les retomb�es de cendres ont rendu n�cessaire l'�vacuation d'environ 20 000 personnes et 16 000 t�tes de b�tail. Quelque 6 000 bovins ont �t� tu�s et environ 48 000 hectares de p�turages et de terres cultivables ont �t� endommag�s dans les provinces de Tungurahua et de Chimborazo. La communaut� internationale apporte une aide alimentaire aux populations touch�es. L'activit� volcanique s'est affaiblie � la fin d'ao�t et certaines familles ont d�j� regagn� leur domicile.
Les besoins d'importations pendant la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) sont estim�s � 450 000 tonnes de bl� et 200 000 tonnes de ma�s.
Un tremblement de terre de force 7,9 sur l'�chelle de Richter a frapp� le sud du P�rou le 23 juin 2001, int�ressant les d�partements d'Arequipa, Moquegua, Tacna et Ayacucho. Le s�isme a endommag� le r�seau d'irrigation sur environ 116 000 hectares, cultiv�s par 60 000 agriculteurs. Un raz de mar�e a par ailleurs d�truit pr�s de 2 000 hectares de cultures c�ti�res, notamment de haricots, ma�s, pommes de terre et autres l�gumes, et caus� des d�g�ts � l'�quipement de p�che d'un millier de petits p�cheurs. On ne signale pas de dommages notables � la principale culture commerciale de la r�gion (le paddy), car la r�colte �tait quasiment termin�e au moment des faits. Selon les estimations provisoires concernant l'ensemble du pays, la production de paddy serait sup�rieure de 10 pour cent � celle de l'an dernier, gr�ce � une expansion des semis et � d'abondantes disponibilit�s en eau.
Les besoins d'importations pendant la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) sont estim�s � 1,3 million de tonnes de bl� et � 1 million de tonnes de ma�s (principalement de ma�s jaune).
Les estimations concernant les emblavures de bl� ont �t� r�vis�es � la baisse et indiquent actuellement une superficie de 150 000 hectares, � la suite d'un retard dans les travaux de pr�paration du sol d� � des pluies intensives au d�but de l'hiver et � des difficult�s financi�res. Cette �tendue repr�sente une expansion de 22 pour cent par rapport aux semis de l'an dernier. On estime que les semis d'orge s'�tendent sur 115 000 hectares, soit une progression de 31 pour cent par rapport � l'ann�e pr�c�dente. Ces deux cultures ont �t� favoris�es par un hiver froid et pluvieux, et elles apparaissent en bon �tat. En ao�t, de fortes pluies ont rendu n�cessaire l'�vacuation d'environ 3 000 personnes dans le d�partement d'Artigas, dans le nord du pays. Pr�c�demment, les pluies abondantes de juin avaient caus� des inondations localis�es et laiss� 8 000 personnes sans abri dans cette r�gion.
La r�colte de ma�s a d�marr� en juillet et devrait se poursuivre jusqu'au d�but de l'ann�e prochaine. Il s'agit pour l'essentiel de ma�s blanc, destin� � la consommation humaine. La production de ma�s blanc avait sensiblement augment� l'an dernier et le gouvernement avait d� intervenir pour soutenir les prix � la production. D'apr�s les estimations provisoires, la production de 2002 devrait �tre inf�rieure de 10 pour cent � celle de 1,1 million de tonnes obtenue en 2001, par suite d'une diminution des semis.
Les importations de bl� et de ma�s jaune pendant la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) devraient s'�tablir dans l'un et l'autre cas aux alentours de 1,3 million de tonnes.
Dans la Communaut�, les averses et les temp�ratures �lev�es enregistr�es � la fin du mois d'ao�t et au d�but de septembre, ont �t� favorables aux cultures de ma�s d'�t�, mais elles ont caus� quelques interruptions dans les op�rations de r�colte des petites c�r�ales, qui ne sont pas encore termin�es dans certaines r�gions, en particulier dans le nord. Les toutes derni�res informations continuent de faire �tat pour 2001 d'une r�colte c�r�ali�re de 204 millions de tonnes � l'�chelle de la Communaut�, un volume inf�rieur aux 217 millions de tonnes engrang�es l'ann�e pr�c�dente. La production totale de bl� est actuellement estim�e � 92,6 millions de tonnes environ, soit 5 millions de tonnes de moins que les 97 millions de tonnes pr�vus avant l'�t�, et un recul de 13 millions de tonnes par rapport � la r�colte 2000. L'essentiel du fl�chissement de la production de bl� a �t� enregistr� en France, au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie, sous l'effet conjugu� d'une diminution des emblavures et d'un temps d�favorable. Pour les c�r�ales secondaires, les pr�visions concernant la r�colte globale de la Communaut� en 2001 ont �t� l�g�rement r�vis�es � la hausse au cours des deux derniers mois, passant � environ 109 millions de tonnes, un volume proche de celui de l'an pass�. Cette derni�re r�vision refl�te principalement des conditions m�t�orologiques relativement favorables pour les cultures de ma�s d'�t� au cours des semaines pass�es. Les bonnes perspectives de rendement pour le ma�s et l'expansion des semis devraient aboutir � une augmentation de pr�s de 5 pour cent de la production de ma�s, tandis que l'on pr�voit une baisse de la production d'orge et d'avoine cette ann�e.
Selon les estimations provisoires, la production c�r�ali�re de 2001 devrait rester stationnaire entre 550 000 et 600 000 tonnes, soit un volume semblable � celui de l'an dernier et des ann�es pr�c�dentes. �tant donn� les revenus actuellement limit�s dont les agriculteurs disposent pour les c�r�ales, les investissements dans l'agriculture sont dirig�s vers des cultures non c�r�ali�res plus lucratives et les fluctuations dans la superficie consacr�e aux c�r�ales et au niveau de la production tendent � relever avant tout de facteurs m�t�orologiques. La campagne 2000/01 a �t� relativement favorable pour les cultures c�r�ali�res.
La r�colte des c�r�ales de printemps est bien avanc�e et la production devrait �tre sup�rieure � celle de l'an dernier. Les pr�visions provisoires de la FAO annoncent une production c�r�ali�re de 5 millions de tonnes, soit environ 200 000 tonnes de plus que les estimations de l'ann�e pass�e. La production c�r�ali�re est constitu�e principalement d'orge (1,75 million de tonnes), de seigle (1,5 million de tonnes), de bl� (0,75 million de tonnes) et d'avoine (0,6 million de tonnes). Les pr�visions officielles font toutefois �tat d'une r�colte c�r�ali�re de 6 millions de tonnes, un volume que les informations concernant la superficie, le rendement et les disponibilit�s en intrants ne justifient pas.
Les importations de c�r�ales, en provenance de la CEI principalement, devraient atteindre un volume de 691 000 tonnes cette ann�e, contre 734 000 tonnes pendant la campagne de commercialisation 2000/01. Les achats de bl� repr�sentent pr�s de 80 pour cent des importations c�r�ali�res totales.
BOSNIE-HERZ�GOVINE* (3 septembre)
Les inondations et la gr�le enregistr�es en mai dans le nord de la Bosnie-Herz�govine et dans les r�gions voisines de la Republika Srpska, ont d�vast� de vastes �tendues de cultures et compromis les moyens de subsistance. Une mission de la FAO s'est rendue dans la r�gion du nord-est � fin juillet pour �valuer l'ampleur des d�g�ts caus�s par ces ph�nom�nes. Les zones les plus touch�es �taient celles de Tuzla, Zenica, Doboj, Posavina et Brcko. Plus de 14 640 m�nages avaient �t� victimes des inondations, tandis que dans les zones int�ress�es les d�g�ts aux cultures repr�sentaient entre 15 et 35 pour cent de la superficie cultiv�e. La FAO pr�voit donc pour l'ann�e 2001 une production c�r�ali�re de 924 000 tonnes, proche du volume r�duit par la s�cheresse de l'ann�e pr�c�dente. Les r�percussions au niveau de la production c�r�ali�re globale sont limit�es car le ma�s n'a �t� que partiellement affect� par les inondations, tandis que le bl�, gravement touch�, n'est pas la culture principale dans la r�gion concern�e.
Les importations c�r�ali�res de 2001/02 devraient rester au niveau de la campagne 2000/01, avec un volume de 290 000 tonnes dont 100 000 tonnes d'aide alimentaire.
La r�colte c�r�ali�re a augment� en 2001 en Bulgarie, gr�ce � une expansion des semis et � une am�lioration des conditions m�t�orologiques par rapport � l'ann�e 2000. Le temps est cependant rest� tr�s variable pendant toute la campagne dans l'ensemble du pays et a �t� g�n�ralement peu favorable, surtout dans les principales zones productrices. La production de bl� de 2001 est provisoirement estim�e � 3,5 millions de tonnes environ: bien que la superficie r�colt�e ait certainement augment� par rapport � l'ann�e 2000, on signale toutefois des rendements tr�s in�gaux selon les r�gions qui rendent incertain le volume global de la r�colte dans le pays. Pour ce qui concerne les cultures de ma�s d'�t�, la superficie finale � r�colter n'est pas �tablie, certaines zones ayant � nouveau souffert de la s�cheresse; toutefois, dans l'ensemble, la production finale pourrait �tre l�g�rement sup�rieure � celle de l'an dernier, avec un volume d'environ 1,1 million de tonnes.
Les estimations provisoires indiquent une am�lioration de la production c�r�ali�re en 2001, apr�s la r�colte r�duite par la s�cheresse de l'ann�e ant�rieure. Les pluies abondantes de juin ont nui aux cultures de bl� et selon les estimations actuelles, la production pourrait ne pas d�passer 912 000 tonnes, contre un volume estimatif de 929 000 tonnes pour l'ann�e 2000. On estime toutefois que la r�colte c�r�ali�re atteindra 3 millions de tonnes, contre 2,6 millions de tonnes en 2000. La production de ma�s devrait augmenter de 700 000 tonnes cette ann�e, par rapport � l'ann�e 2000. Les exportations de c�r�ales s'�tabliraient � 185 000 tonnes (contre 50 000 tonnes en 2000), dont 15 000 tonnes de bl� et 170 000 tonnes de ma�s.
Les perspectives concernant la r�colte c�r�ali�re de 2001 sont satisfaisantes et l'on pr�voit un volume �gal au bon r�sultat de l'ann�e pr�c�dente. La production de c�r�ales est estim�e � 0,6 million de tonnes (comme en 2000), dont 140 000 tonnes de bl�, 275 000 tonnes d'orge et 100 000 tonnes d'avoine. Les importations c�r�ali�res pendant la campagne de commercialisation 2001/02 sont estim�es � 197 000 tonnes (253 000 tonnes en 2000), y compris 140 000 tonnes de bl� et 40 000 tonnes d'orge.
F�D�RATION DE RUSSIE (7 septembre)
La r�colte de printemps est bien avanc�e et progresse � un rythme nettement plus rapide que l'an dernier. Les pr�visions de la FAO �tablissent la r�colte c�r�ali�re de cette ann�e � environ 74 millions de tonnes, soit quelque 3 millions de tonnes de plus qu'en 2000 (71 millions de tonnes). Des conditions de croissance favorables et une humidit� ad�quate des sols pour les cultures de printemps et d'hiver ont contribu� � am�liorer les rendements, en particulier dans les r�gions centrales et dans le bassin de la Volga. �tant donn� que le temps favorable persiste et qu'un mat�riel de r�colte ad�quat est disponible, il est probable que le volume de production c�r�ali�re pr�vu sur la base d'une superficie ensemenc�e de pr�s de 48 millions d'hectares soit atteint (46 millions d'hectares de cultures c�r�ali�res en 2000). Dans certaines zones de la Sib�rie et dans les r�gions les plus � l'est, des inondations et des pluies torrentielles ont caus� de grandes difficult�s et des d�g�ts aux biens, mais elles ne devraient pas avoir de r�percussions au niveau de la production c�r�ali�re totale.
Les prix des c�r�ales ont continu� � baisser au cours des derniers mois, confirmant ainsi les perspectives d'une meilleure r�colte. Les importations c�r�ali�res devraient tomber � 2,4 millions de tonnes pendant la campagne de commercialisation 2001/02 (8,4 millions de tonnes en 1999/00) par suite de la chute des prix int�rieurs et gr�ce � des r�coltes plus abondantes. Les exportations de c�r�ales, bl� et orge principalement, devraient atteindre 1,53 million de tonnes au cours de la campagne 2001/02 (contre 0,64 million de tonnes en 1999/00).
En Tch�tch�nie, les troubles civils continuent de perturber les conditions de vie et d'entraver la production agricole. Les populations d�plac�es et les personnes affect�es par le conflit en Tch�tch�nie et en Ingoutchie d�pendent de l'aide alimentaire de base et compl�mentaire fournie par le PAM et les ONG. Le PAM a distribu� environ 20 500 tonnes de produits alimentaires � 268 000 b�n�ficiaires dans ces deux R�publiques, entre janvier et ao�t 2001.
En Hongrie, la production c�r�ali�re s'est largement redress�e apr�s la s�cheresse de l'an dernier. La r�colte de bl� est actuellement estim�e � environ 5 millions de tonnes, contre 3,7 millions en 2000. On signale toutefois que les pr�cipitations abondantes enregistr�es pendant la p�riode de r�colte ont affect� une grande partie de la production au niveau de la qualit� et que le pourcentage de bl� fourrager est sup�rieur � la normale. Les pluies de l'�t� ont �t� cependant tr�s b�n�fiques aux cultures de ma�s et cette ann�e la production devrait d�passer 7 millions de tonnes, apr�s la r�colte r�duite, inf�rieure � 5 millions de tonnes, de l'an dernier. La production c�r�ali�re totale de 2001 devrait atteindre environ 14 millions de tonnes, soit l'une des meilleures r�coltes des dix derni�res ann�es.
De bonnes pr�cipitations au cours de l'hiver et du printemps ont cr�� des conditions favorables aux cultures. Selon les pr�visions provisoires de la FAO, la production c�r�ali�re atteindra 909 000 tonnes pour une superficie de 420 000 hectares, � l'�gal des estimations pour l'ann�e 2000. La r�colte c�r�ali�re comprend cette ann�e 390 000 tonnes de bl�, 270 000 tonnes d'orge et 120 000 tonnes de seigle. Les besoins d'importations de c�r�ales pendant la campagne de commercialisation 2001/02 sont estim�s � 45 000 tonnes, un volume �gal � celui de l'ann�e pr�c�dente mais inf�rieur de moiti� aux achats effectu�s en 1999/00. Ces importations consistent principalement en c�r�ales de qualit� alimentaire.
L'EX-R�PUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MAC�DOINE (10 septembre)
Dans l'ex-R�publique yougoslave de Mac�doine, un temps sec persistant en 2001 a caus� un nouveau fl�chissement de la production c�r�ali�re par rapport au niveau d�j� faible de l'an dernier. La production globale pourrait �tre bien inf�rieure � 500 000 tonnes, avec quelque 200 000 tonnes de bl�, 100 000 tonnes d'orge et 100 000 tonnes de ma�s.
Les perspectives concernant la r�colte de 2001 sont satisfaisantes, gr�ce � des pr�cipitations ad�quates et une bonne humidit� des sols. La production c�r�ali�re est estim�e � 2,7 millions de tonnes, un volume �gal � la r�colte de l'ann�e 2000. La r�colte totale de c�r�ales est constitu�e cette ann�e de 2 millions de tonnes de bl� et d'orge, 450 000 tonnes de seigle, 90 000 tonnes de l�gumineuses et 85 000 tonnes d'avoine. On estime que les exportations resteront stables au niveau de l'an dernier, soit 110 000 tonnes, principalement de bl� (100 000 tonnes) et d'orge (10 000 tonnes).
La production c�r�ali�re de la Pologne s'est sensiblement redress�e en 2001 apr�s la r�colte r�duite de l'ann�e derni�re, gr�ce � des conditions m�t�orologiques favorables qui ont permis de retrouver des rendements normaux. La r�colte totale de bl� est estim�e � 9,4 millions de tonnes, quelque 10 pour cent de plus qu'en 2000. L'importante culture de seigle du pays a elle aussi repris, d�passant les 5 millions de tonnes, contre � peine 4 millions de tonnes l'an dernier et l'on pr�voit une augmentation de 29 pour cent de la production d'orge qui atteindrait environ 3,6 millions de tonnes. La production c�r�ali�re totale est estim�e � pr�s de 26 millions de tonnes, quelque 16 pour cent de plus qu'en 2000 et un volume sup�rieur � la moyenne des cinq derni�res ann�es.
R�PUBLIQUE DE MOLDOVA (6 septembre)
Les perspectives pour la production c�r�ali�re sont satisfaisantes cette ann�e et indiquent une r�colte de 2,6 millions de tonnes, soit quelque 600 000 tonnes de plus que l'an pass�. La production totale comprend plus d'un million de tonnes de bl�, 1,2 million de tonnes de ma�s et 260 000 tonnes d'orge.
R�PUBLIQUE SLOVAQUE (10 septembre)
En R�publique slovaque, la production c�r�ali�re devrait reprendre tout � fait apr�s la r�colte r�duite par la s�cheresse de l'an dernier. Selon les indications, l'essentiel des op�rations de r�colte avait �t� men� � bien d�s la fin du mois d'ao�t, et la production totale de c�r�ales devrait avoisiner les 3 millions de tonnes, dont environ 2 millions de tonnes de bl�.
R�PUBLIQUE TCH�QUE (10 septembre)
On estime qu'en R�publique tch�que, la r�colte c�r�ali�re de 2001 atteindra 7,2 millions de tonnes, volume qui repr�sente une avanc�e d'environ 12 pour cent par rapport � l'ann�e pr�c�dente et le meilleur r�sultat depuis 1991. L'expansion des semis et des conditions m�t�orologiques favorables dans l'ensemble pendant toute la campagne, sont les principales raisons de cette progression. On ignore toutefois encore quel sera le v�ritable impact des fortes pluies et des temp�tes enregistr�es pendant la p�riode de r�colte, et outre des r�percussions probables au niveau de la qualit� des r�coltes c�r�ali�res de cette ann�e, le volume estimatif de la production finale pourrait �tre revu � la baisse dans une certaine mesure au cours des prochaines semaines.
La production c�r�ali�re s'est sensiblement redress�e en 2001 apr�s la r�colte fortement r�duite par la s�cheresse de l'an dernier. Les toutes derni�res estimations officielles indiquent une production totale de bl� en 2001 de 7,8 millions de tonnes, sup�rieure de plus de 3 millions de tonnes � celle de 2000, gr�ce � une expansion des semis et � des conditions m�t�orologiques nettement plus favorables. Si selon certaines sources officieuses la r�colte de bl� pourrait ne pas �tre aussi abondante, toutes les sources indiquent n�anmoins des chiffres qui repr�sentent une avanc�e d'au moins 50 pour cent par rapport � l'ann�e pr�c�dente. Les cultures de ma�s d'�t� ont �t� � nouveau affect�es par la s�cheresse � partir de d�but juillet. Toutefois, mises � part les r�gions les plus touch�es dans le sud-est du pays, les d�g�ts n'ont pas �t� aussi importants que l'an dernier lorsque la s�cheresse avait s�vi tout au long de la campagne agricole. Selon des estimations non officielles, la r�colte de ma�s s'�tablirait cette ann�e entre 6 et 7 millions de tonnes, contre pr�s de 4,2 millions de tonnes en 2000. Consid�rant les perspectives actuelles de l'offre et de la demande pendant la campagne de commercialisation 2001/02, la Roumanie ne devrait pas importer de grandes quantit�s de c�r�ales car elle pourrait avoir quelques exc�dents exportables de bl�, d'orge et de ma�s.
La production c�r�ali�re s'est redress�e en 2001 apr�s s'�tre ressentie des effets de la s�cheresse l'ann�e pr�c�dente. La r�colte de bl� est estim�e � environ 135 000 tonnes, dont quelque 120 000 tonnes de qualit� panifiable.
La r�colte de c�r�ales est sur le point de s'achever, sauf pour le ma�s et dans les r�gions occidentales du pays. La FAO pr�voit provisoirement pour cette ann�e une production c�r�ali�re de 31 millions de tonnes, soit pr�s de 8 millions de tonnes de plus que ses estimations pour l'ann�e 2000. Les pr�visions pour 2001 font notamment �tat de 18 millions de tonnes de bl�, de 6,6 millions de tonnes d'orge et de 3 millions de tonnes de ma�s. Toutefois, les estimations finales d�pendront de la progression des r�coltes, des conditions m�t�orologiques et de la production de ma�s. D'apr�s les premiers rapports, la r�colte de ma�s pourrait �tre nettement inf�rieure aux attentes, en raison d'un temps froid et pluvieux en mai et juin, suivi par une chaleur excessive en juillet. Les estimations officielles �tablissent la production c�r�ali�re totale de 2001 � environ 35 millions de tonnes, avec un rendement moyen de 2,99 tonnes par hectare (contre 1,99 tonnes/ha en 2000).
Si les objectifs de production sont atteints, les exportations de c�r�ales en 2001/02 pourraient s'�lever � pr�s de 5 millions de tonnes (1,7 million de tonnes en 2000/01), tandis que les importations devraient fl�chir, passant d'environ 880 000 tonnes en 2000/01 � 150 000 tonnes pendant la campagne de commercialisation 2001/02.
YOUGOSLAVIE, R�P. F�D. DE (SERBIE ET MONT�N�GRO)* (5 septembre)
Une mission conjointe FAO/PAM d'�valuation des r�coltes et des approvisionnements alimentaires s'est rendue en Serbie pendant la derni�re semaine de juin 2001. Durant la campagne 2000/01 la production agricole a marqu� une forte reprise apr�s �tre tomb�e � un niveau particuli�rement bas l'ann�e pr�c�dente. Des semis optimums, des disponibilit�s de carburant et autres intrants agricoles, des pluies diffuses au printemps et au d�but de l'�t�, ainsi qu'une ann�e pratiquement �pargn�e par les insectes, les ravageurs et les maladies, ont contribu� au net redressement de la production agricole observ� cette ann�e. Selon les estimations de la FAO, la production c�r�ali�re atteindrait environ 8,8 millions de tonnes (5,2 millions de tonnes en 2000), dont 2,9 millions de tonnes de bl� et 5,5 millions de tonnes de ma�s. Les rendements en bl� ont augment� en moyenne d'environ 1 tonne par hectare par rapport aux r�sultats obtenus en 2000, passant ainsi � 3,8 tonnes, tandis que le rendement moyen en ma�s est pass� de 3,15 tonnes l'hectare en 2000 � 4,5 tonnes en 2001.
Consid�rant le volume actuel de l'utilisation et de la production int�rieures de c�r�ales, on estime qu'environ 700 000 tonnes d'exc�dent seront disponibles pour l'exportation, dont 400 000 tonnes de bl� et 300 000 tonnes de ma�s. Le gouvernement a autoris� l'exportation d'environ 115 150 tonnes de bl� et de 150 000 tonnes de ma�s au cours du second semestre 2001.
Le PAM fournit actuellement une aide alimentaire � quelque 575 000 b�n�ficiaires, dont 215 000 r�fugi�s et 360 000 cas sociaux. � la suite d'une mission conjointe PAM/HCR d'�valuation des besoins alimentaires effectu�e cette ann�e, la strat�gie mise en �uvre est de cesser graduellement le programme d'aide alimentaire d'ici la fin de 2002. Le HCR et ECHO mettront bient�t progressivement fin � leurs programmes de distribution de produits alimentaires frais, tandis que le programme de soupes populaires du CICR devait �tre repris par la Croix Rouge serbe en juillet 2001.
Les perspectives concernant les cultures c�r�ali�res de 2001 se sont sensiblement d�t�rior�es en juillet et en ao�t du fait de la s�cheresse enregistr�e dans les principales r�gions productrices. � la fin du mois d'ao�t, la r�colte de bl� d'hiver �tait bien avanc�e et les rendements signal�s jusqu'� pr�sent sont nettement inf�rieurs � la moyenne. Les toutes derni�res estimations officielles concernant la production totale de bl� de 2001 indiquent un volume de 21,5 millions de tonnes, soit 20 pour cent de moins que la bonne r�colte de l'an pass� et un r�sultat inf�rieur � la moyenne, bien que la superficie ensemenc�e soit rest�e stable. Concernant l'orge, les semis ont diminu� et les rendements devraient �tre en baisse, aussi les estimations indiquent-elles pour 2001 une r�colte bien inf�rieure � celle de l'ann�e pr�c�dente et � la moyenne, d'� peine 11,6 millions de tonnes. En revanche, on pr�voit une augmentation de plus de 20 pour cent de la r�colte de ma�s qui atteindrait environ 8,4 millions de tonnes.
�TATS-UNIS D'AM�RIQUE (12 septembre)
Selon le dernier rapport (septembre) du D�partement am�ricain de l'agriculture sur la production agricole, la production totale de bl� des �tats-Unis s'�tablirait en 2001 � 54 millions de tonnes, quelque 10 pour cent de moins que l'ann�e pr�c�dente et un volume bien inf�rieur � la moyenne, refl�tant principalement une nouvelle contraction des emblavures, qui ont ainsi atteint leur plus bas niveau depuis 1971. Au d�but de septembre, les semis de bl� d'hiver pour la r�colte de 2002 venaient de d�marrer dans certains �tats du sud, tandis que la r�colte de ma�s avait � peine commenc� dans la r�gion du Corn Belt. Les pr�visions indiquent maintenant pour la production totale de c�r�ales secondaires un volume de 257 millions de tonnes, environ 7 pour cent de moins que l'an dernier. Sur ce total, le ma�s repr�senterait 235 millions de tonnes, contre 253 millions un an auparavant.
Des pluies favorables en juillet et en ao�t ont am�lior� les perspectives pour les cultures d'hiver apr�s un temps sec prolong� � la fin des semis et pendant la p�riode d'implantation. Selon les toutes derni�res pr�visions officielles, la r�colte de bl� de 2001 devrait atteindre 20,1 millions de tonnes, contre 21,2 millions de tonnes en 2000. Les pr�visions les plus r�centes reposent sur des rendements inf�rieurs � ceux qui �taient attendus au d�but des semis. Pour l'orge, la deuxi�me principale c�r�ale d'hiver, on pr�voit une production en l�g�re hausse, passant � 5,9 millions de tonnes, soit environ 5 pour cent de plus que l'an dernier, gr�ce � une expansion des semis. L'orge a un long d�lai d'ensemencement et les agriculteurs privil�gient cette culture lorsque la p�riode de plantation est tardive comme c'�tait le cas cette ann�e.
PAPOUASIE-NOUVELLE-GUIN�E (18 septembre)
Les inondations dues � de fortes pluies de mousson et � des raz de mar�e en ao�t ont caus� des d�g�ts consid�rables aux cultures dans plusieurs �les, notamment dans celle de Bougainville. Selon les indications, quelque 50 000 habitants de Bougainville et de Carterets seraient en situation de p�nurie alimentaire. Un appel urgent � l'aide a �t� lanc� au gouvernement central par les autorit�s provinciales de Bougainville.
Le temps sec enregistr� en ao�t a consid�rablement r�duit les disponibilit�s d'eau sur l'�le. Le niveau de la rivi�re qui alimente en eau la capitale, Apia, est au plus bas, suscitant de vives pr�occupations pour certaines couches de la population.
