Excellence, Mesdames et Messieurs les
Ministres,
Excellence, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Messieurs les Représentants des ONG et des organisations
internationales,
Madame la Représentante de la FAO au Togo,
Madame la
Représentante résidente de la Banque Mondiale-RPTES au Togo,
Monsieur le
Chargé d'affaires de la délégation de la Commission européenne,
Monsieur le
Représentant de l'Agence Intergouvernementale de l'Environnement et de la
Francophonie (IEPF),
Honorables Députés à l'Assemblée
Nationale,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Qu'il me soit d'abord permis de saisir l'opportunité qui m'est offerte, pour souhaiter au nom du Président de la République, Son Excellence Gnassingbe Eyadema, Président en exercice de l'Organisation de l'Unité Africaine, au nom du Gouvernement ainsi qu'en mon nom personnel, la cordiale bienvenue aux Illustres et éminentes personnalités qui ont fait le déplacement de Lomé, afin de prendre part au « 2ème Atelier Régional sur l'Information bois-énergie en Afrique francophone ».Le Chef de l'Etat, le Gouvernement et le peuple togolais apprécient hautement le grand honneur que la Communauté internationale a bien voulu faire à notre pays, en choisissant Lomé, carrefour grandes rencontres, pour abriter les travaux de cet Atelier.
Permettez-moi donc d'adresser par la même occasion mes sincères félicitations à la FAO, à la Banque Mondiale-RPTES, au CIRAD-Forêt, à l'IEPF et au Programme des Nations Unies pour l'Environnement, pour la qualité des rapports permanents de partenariat qu'ils entretiennent avec le Togo et également pour l'important travail qu'ils abattent quotidiennement afin de donner plein effet aux principes d'actions pour la gestion durable de la forêt dans les pays ACP. Mes remerciements vont également à la Représentation de la FAO au Togo, aux experts organisateurs et à toutes les bonnes volontés pour les sacrifices consentis dans la préparation des présentes assises.
Je voudrais enfin saluer la présence parmi nous des délégations des pays amis, des organisations régionales et internationales et leur rassurer de l'entière disponibilité du Togo à œuvrer et à coopérer pour le succès des actions de protection de l'environnement.
Excellence, Mesdames et Messieurs,
Le choix de mon pays pour abriter les présentes assises sur le bois-énergie vient à point nommé, étant donné que le Togo se situe en Afrique sub-saharienne, partie intégrante de la région tropicale où le bois-énergie continue de jouer un rôle de premier plan dans la production de l'énergie primaire.
En effet, le bois de feu est utilisé à plus de 95% pour la satisfaction des besoins en énergie domestique en Afrique, situation qui ne cesse d'accroître la demande en bois-énergie dans la région tropicale tandis que les ressources en bois sont limitées.
Au Togo, les statistiques des années 90 ont révélé que la consommation de charbon de bois et de bois de chauffe se situe à 1.800.000 tonnes par an.
Il s'agit là d'une situation de dépendance en bois-énergie des foyers togolais, face à un épuisement de plus en plus préoccupant des ressources forestières que confirment malheureusement certaines études en cours de réalisation grâce à l'appui de certains partenaires du Togo, tels que la FAO et la Banque Mondiale.
Excellence, Mesdames et Messieurs,
Face à cette situation, vous conviendrez avec moi que le déficit de nos pays en bois-énergie constitue aujourd'hui un sujet préoccupant qui nous interpelle tous et dont la satisfaction nécessite une redéfinition des politiques et stratégies d'action dans la perspective d'une bonne planification de la gestion des ressources forestières.
Toutefois, la tâche qui nous incombe s'annonce lourde et délicate, eu égard à la multitude de difficultés que connaissent les pays d'Afrique tropicale en matière de gestion de l'information sur le bois-énergie.
Mais d'ores et déjà, je reste convaincu que les résultats du présent Atelier, en ce qui concerne la maîtrise de l'information en tant qu'élément essentiel dans l'élaboration des politiques et programmes de développement et la disponibilité des données statistiques fiables et périodiquement actualisées, aboutiront à une harmonisation des expériences et des points de vue et permettront de mieux outiller les institutions nationales et régionales dans leurs actions futures de gestion durable du secteur forestier.
C'est dire que cette maîtrise de l'information et de données statistiques s'impose aux gestionnaires, aux acteurs en développement et aussi aux opérateurs économiques que sont les exploitants et commerçants des produits forestiers. Car, mieux on connaît l'état présent du marché, le niveau de consommation ou de production des ressources, mieux on peut entrevoir les grandes tendances et ainsi envisager des choix judicieux pour le futur.
Aujourd'hui, au moment où de nouveaux programmes forestiers nationaux et régionaux se mettent progressivement en place, la gestion de l'information devient un passage préalable obligé pour assumer le processus d'élaboration de suivi évaluation des projets forestiers dans des conditions d'efficacité minimale.
Le débat récent sur la nécessité de développer une gestion durable des forêts renforce encore la nécessité de disposer d'informations fiables sans lesquelles l'on ne peut disposer d'une connaissance sûre des ressources forestières existantes.
Excellence, Mesdames et Messieurs,
Les présentes assises, don't les travaux porteront essentiellement sur les points suivants :
· Renforcer les capacités nationales à collecter,
analyser et disséminer les données statistiques et les informations sur le
bois-énergie et les combustibles ligneux;
· Renforcer les capacités
nationales à faire une bonne planification du secteur bois-énergie; y compris
la coordination et les synergies institutionnelles nécessaires, l'évaluation
de la demande et la durabilité de l'approvisionnement;
· Présenter les
principaux résultats des activités déjà effectuées dans le cadre du projet et
d'autres initiatives régionales importantes;
· Discuter des principales activités à entreprendre.
doivent exhorter les pays africains à engager davantage des actions concrètes pour atténuer, voire arrêter, l'évolution inquiétante de la dégradation des ressources naturelles. Comment peut-il en être autrement, puisqu'il s'agit d'un phénomène qui touche directement à la vie sur Terre.
Excellence, Mesdames et Messieurs,
Pour sa part, le Togo est résolument engagé dans le noble combat de défense et de protection de l'environnement et ceci, bien avant les années 90. Pour se faire, les pays africains francophones sont invités à renforcer leur coopération afin de faire face efficacement aux différents problèmes de dégradation de l'environnement.
Par ailleurs, permettez-moi de vous rappeler qu'à l'heure où l'Afrique se trouve devant l'impérieux devoir de s'ouvrir au monde grâce à la libéralisation et à la privatisation de ses économies fragiles, la pauvreté continue de manière dramatique à amenuiser les efforts d'amélioration de son cadre de vie.
J'invite par conséquent toutes les institutions ici présentes, à savoir, la FAO, la Banque Mondiale- RPTES, le CIRAD-Forêt, l'IEPF et le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, à plus de mobilisation des financements pour les actions en faveur de l'environnement et à un soutien plus accru en vue d'une annulation pure et simple de la dette extérieure de l'Afrique.
Le Gouvernement togolais sous l'impulsion du Chef de l'Etat, Son Excellence le Général Gnassingbe Eyadema, particulièrement attentif au problème de l'environnement, s'emploiera dans le processus du Plan National d'Action pour l'Environnement à développer de nouvelles stratégies afin d'imprimer davantage un nouvel essor aux projets sectoriels de gestion durable des ressources naturelles.
Pour gagner ce pari, nous entendons obtenir l'implication permanente et efficace des collectivités locales, des ONG et de la société civile dans cette lutte. Comme le disait un grand homme politique «Ce sont les œuvres privées qui permettent à l'action officielle de donner des résultats».
Excellence, Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi enfin de vous associer aux v_ux ardents que je formule pour le succès des politiques nationales de gestion de bois-énergie, source de vie et espoir d'un développement durable.
C'est avec la conviction que les travaux de cet Atelier nous aideront à mieux préserver les ressources naturelles pour un meilleur cadre de vie sur Terre pour les générations présentes et futures, que je déclare ouvert le 2ème Atelier information sur le bois-énergie dans les pays francophones d'Afrique.
Je vous remercie.
Excellence, Mesdames, Messieurs les
Ministres,
Excellence, Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Madame le
Représentant de la FAO au Togo,
Monsieur le chargé d'Affaires de la
délégation de la Commission Européenne au Togo,
Madame le Représentant
Résident de la Banque Mondiale-RPTES,
Madame le Représentant du Programme
des Nations Unies pour le Développement (PNUD),
Monsieur le Représentant de
l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie du BRAO et l'Institut de
l'énergie et de l'Environnement de la Francophonie (IEPF),
Monsieur le
Représentant du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique
(CIRAD),
Mesdames, Messieurs les Représentants des Bailleurs de
Fonds,
Mesdames, Messieurs les Responsables d'Organisations non
gouvernementales et d'institutions publiques et privées,
Honorables invités,
L'insigne honneur m'échoit en ce jour, en l'absence du Ministre de l'Environnement et des Ressources Forestières, de procéder à la cérémonie de clôture du 2ème Atelier régional sur l'information en bois-énergie en Afrique francophone. Le Ministre aurait bien voulu présider personnellement ladite cérémonie, mais un empêchement de dernière minute l'a contraint à s'absenter de Lomé ; aussi vous saurais-je gré d'accepter, à sa demande, les excuses qu'il me charge de vous présenter pour ce contretemps indépendant de sa volonté.
Ceci étant dit, Excellence, Mesdames et Messieurs, Honorables Invités, c'est avec un réel et agréable plaisir que je prends la parole au nom de Son Excellence le Général Gnassingbe Eyadema, Président de la République, Président en Exercice de l'OUA, au nom du Gouvernement togolais, et à celui du Ministre de l'Environnement et des Ressources Forestières, pour vous témoigner ma déférente reconnaissance pour avoir, une fois de plus, manifesté votre entière disponibilité à œuvrer aux côtés du peuple togolais pour la recherche de solutions adéquates au problème des énergies traditionnelles en Afrique.
Excellence, Mesdames et Messieurs, partenaires promoteurs du présent Atelier, chers participants,
Vous voici arrivés au terme de cinq jours de durs labeurs, empreints parfois de privations et d'abnégation, temps qui devait vous permettre de trouver des approches de solutions aux objectifs visés par le présent Atelier. En effet, les interrogations étaient multiples à l'ouverture officielle de cet Atelier, liées à la problématique de la gestion de l'information aux fins de maîtriser l'utilisation rationnelle de Bois-Energie, dans la perspective d'une atténuation de la dégradation des Ressources Naturelles, aujourd'hui très limitées.
A ce propos, il est à noter, en tout premier lieu, que le Bois-Energie constitue la première source d'énergie pour la majorité des populations africaines, représentant 61 à 82 % de la consommation d'énergie totale et 90 à 98 % des besoins en énergie ménagère, selon les études de la Banque Mondiale.
Mais très tôt, il s'est avéré que son prélèvement a des implications tant pour l'équilibre de l'environnement que pour la réduction de la pauvreté parmi les populations impliquées. En second lieu, il est à souligner que l'absence de données fiables dans le sous-secteur biomasse-énergie, n'a pas toujours facilité les travaux de planification, de formulation de politique et l'élaboration de projets/ programmes, visant l'approvisionnement des populations de nos pays africains en combustibles domestiques.
C'est dire que les approches de solutions à toute cette problématique au cours du présent Atelier devraient permettre, au niveau de chaque pays africain représenté, d'envisager des politiques dont la mise en œuvre aboutirait à la préservation des ressources naturelles en vue d'asseoir une Filière Bois-Energie Durable.
· Pour ce faire, les démarches entreprises durant ces
cinq jours devaient se traduire par :
· la présentation des diagnostics
des capacités nationales à circonscrire l'interface `'Besoins en bois- énergie
et réduction des ressources ligneuses due à la dégradation des ressources
forestières'' ;
· la présentation des activités en cours d'exécution selon
le programme Bois-Energie dans les centres relais, du Centre de Ressources et
d'Etudes des stratégies du Secteur des Energies traditionnelles (CRETAS),
installés dans certains de nos pays ;
· les discussions liées à
l'impact des données sur la prise de décision en matière de planification du
secteur forestier ;
· la dynamisation du réseau régional existant, dénommé
Groupe Africain d'Appui, ayant une structure et des objectifs bien déterminés aux fins de prendre en charge, le secteur énergétique en Afrique.
Excellence, Mesdames et Messieurs,
A l'issue de toutes ces journées de réflexion, agrémentées d'une visite de terrain qui vous a certainement permis de renouveler l'air plus ou moins chargé de la ville de Lomé, par l'air pur basé sur le parfum des jeunes plants de teck verdoyants du projet de reboisement et d'aménagement forestier de Haho-Baloé, vous avez retenu des recommandations pertinentes au regard des objectifs que vous vous êtes assignés.
La mise en application desdites conclusions interpellent à la fois partenaires promoteurs ici présents et les participants représentant nos pays africains respectifs.
Aussi, c'est vu l'importance que revêt la poursuite des discussions entamées dans le cadre de ce 2ème Atelier sur le Bois-Energie, dans un cadre concerté, en vue d'améliorer plus tard l'efficacité du Programme de la `'biomasse-énergie'', que je lance ici un appel aux partenaires promoteurs et aux ONG afin que l'effort commun puisse se pérenniser dans l'avenir.
Car nul doute que la convergence des points de vue et des approches de solutions, le partage des expériences des différents participants provenant des pays africains francophones, avec leurs homologues anglophones, dans une confiance soutenue et renouvelée, devait permettre de maîtriser la gestion de l'information sur le Bois-Energie pour le bien-être de nos populations.
Excellence, Mesdames et Messieurs,
Le Gouvernement togolais, sous l'impulsion du chef de l'Etat, Son excellence le Général Gnassingbe Eyadema, Président en exercice de l'OUA, apprécie à sa juste valeur et appuie sans réserve, la mobilisation des synergies et des ressources des différentes institutions ayant facilité l'organisation et le déroulement du présent Atelier, à Lomé, et ne ménagera aucun effort dans la perspective de l'instauration de la filière Bois-Energie durable aux fins de garantir des ressources ligneuses pour les générations présentes et à venir dans nos pays africains.
Je voudrais, pour terminer, adresser mes sincères et vifs remerciements aux institutions et bailleurs de fonds ici présents, notamment, l'Union Européenne, la FAO, la Banque Mondiale-RPTES, l'Institut de l'Energie et de l'Environnement de la Francophonie, le CIRAD-Forêt, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, pour le sérieux et le pragmatisme avec lesquels la problématique de maîtrise de Bois-Energie est abordée en Afrique, continent regorgeant de ressources mais non exempt d'incertitudes quant à son développement intégral.
Mes remerciements s'adressent également aux participants de cet Atelier, à nos honorables invités, aux responsables de ce majestueux cadre de travail et de réconfort que représente l'hôtel 2 février, aux représentants des ONG, des institutions, notamment les représentations locales de la FAO et de la Banque Mondiale, ayant encadré l'organisation et le déroulement du présent Atelier, sans oublier les Secrétaires, chacune à son niveau, ayant eu à apporter sa pierre, pour la pleine réussite de cette importante assise.
Tout en étant convaincu que les objectifs de l'Atelier sont amplement atteints, et en vous souhaitant un bon retour dans vos foyers respectifs,
Je déclare clos les travaux du 2ème Atelier Régional sur l'information en Bois-Energie en Afrique francophone.
Je vous remercie.
Monsieur le Ministre de l'Environnement et des
Ressources Forestières du Togo,
Madame la Représentante résidente de la
FAO,
Madame la Représentante résidente de la Banque
Mondiale-RPTES,
Monsieur le Chef de la délégation de l'Union
Européenne,
Monsieur le Représentant de l'IEPF,
Mesdames et Messieurs,
En ce jour célébrant la Journée Mondiale de l'Environnement, l'Agence intergouvernementale de la Francophonie est heureuse de participer au 2ème Atelier Régional francophone sur l'Information en Bois-énergie en Afrique, réunion importante regroupant plusieurs experts de ses pays membres.
Permettez-moi à cet effet de vous transmettre les meilleures salutations et les v_ux de succès à vos travaux de M. Roger Dehaybe, Administrateur Général de l'Agence de la Francophonie.
Les questions qui seront débattues dans cet Atelier revêtent un intérêt particulier pour l'Agence ainsi que pour les 18 pays francophones qui y sont représentés. La problématique de la consommation du bois-énergie a des implications tant pour l'équilibre de l'environnement que pour la réduction de la pauvreté parmi nos populations et leur développement.
La biomasse-énergie reste la première source d'énergie pour la majorité de ces populations, pour lesquelles ce secteur apporte des solutions énergétiques adaptées et durables, même si les études sur la consommation et le bilan général des ressources forestières ont montré des tendances plus ou moins préoccupantes.
Les politiques passées ayant été de portée limitée, que ce soit en matière de substitution, de gestion de l'offre et de la demande de bois-énergie, aujourd'hui il est crucial d'envisager ces politiques en tenant compte à la fois du respect des cultures de nos populations et de leur relation à leurs environnements.
Comprenant l'importance que revêtent ces questions pour ses pays membres, c'est logiquement que l'Agence a voulu participer activement à cette réunion, entreprise commune avec d'autres partenaires en développement, la FAO, la Banque mondiale-RPTES, l'UE, le PNUD et le PNUE, la Banque Africaine de Développement. Il y a lieu de se féliciter de cet esprit de collaboration, tant les problèmes de développement y feront de plus en plus appel.
L'Agence de la francophonie, à travers l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la francophonie (IEPF), a mené diverses actions dans le secteur de la biomasse-énergie en se référant aux conclusions du Symposium africain de décembre 1999 à Abidjan et en collaboration avec les partenaires impliqués dans ce secteur.
Ces actions de l'IEPF couvrent les métiers de base de l'Agence que sont :
· 1 étude sur les inventaires en bois-énergie, Côte
d'Ivoire, Mali, Sénégal (1989-1992) ;
· 1 étude de faisabilité sur la
gazéification de la biomasse au Burkina Faso (1998-1999).
· Le 1er Guide technique en français sur la
biomasse-énergie (diffusé en 1995, en cours de réédition
(2001-2003) ;
· Plusieurs journées scientifiques (Belgique-Région
Wallonne, Côte d'Ivoire, Québec-Canada, France, République Démocratique du Congo, Sénégal) dans le domaine en Afrique (1988-1998).
· 5 sessions de formation régionale (à Abidjan) en valorisation énergétique de la biomasse (1993 à 1998) : 150 personnes formées provenant d'une douzaine de pays.
· 1 symposium international africain sur la
biomasse-énergie (décembre1999) ;
· 1 groupe d'experts Bioénergie et
Environnement - GBE (1988 à 1998) en appui à l'IEPF.
L'action de l'Agence dans le secteur bois-énergie s'appuie sur des données bien connues : environ 80 % de l'énergie consommée par les ménages provient du bois-énergie et de la biomasse agricole ; les rémanents forestiers et agricoles, de même que les résidus ligneux et agro-alimentaires qui encombrent parfois dangereusement les sols et les cours des usines ; les technologies de foyers améliorés, de fours à bois, de systèmes de combustion et de gazéification du bois sont disponibles en Afrique et ailleurs dans le monde.
Ce constat invite aujourd'hui à passer à l'étape de la valorisation du potentiel énergétique de la matière ligneuse et agricole, et de l'amélioration de ces technologies.
Ce processus passe par la recherche d'une meilleure gestion des ressources. La pérennisation et l'amélioration des stocks ligneux devraient être ici des objectifs de toute action de nos pays touchant aux forêts. Ce qui permettrait de satisfaire les besoins immédiats des populations et des entreprises consommatrices sans compromettre la satisfaction des besoins des générations futures.
La gestion efficiente préconisée exige d'abord une connaissance des stocks qui permettrait l'élaboration de modalités d'aménagement rationnel de la forêt. C'est pourquoi cet Atelier constitue un effort commun afin de revoir d'abord les modalités d'accès et de traitement des données relatives au bois-énergie, pour une planification optimale de ce secteur.
Les travaux réalisés par la FAO depuis plusieurs années serviront aujourd'hui de base à nos actions futures. La convergence des approches des différents intervenants nationaux, régionaux, internationaux et des ONG devrait dorénavant nous permettre d'appréhender plus facilement cette question d'information sur le bois-énergie en Afrique.
L'Agence, à travers l'IEPF, souhaite contribuer à cet effort afin de permettre à nos pays membres de bénéficier des expériences des autres, de partager les leurs, d'optimiser les moyens et le temps et de mieux valoriser les ressources tout en éliminant les ponctions anarchiques et néfastes aux massifs forestiers. Nos pays pourront alors assurer une pérennisation des stocks ligneux et de la forêt pour un développement durable.
L'Atelier de Lomé vient renforcer celui ayant regroupé les pays anglophones africains en novembre 2000 à Nairobi sur la même thématique. Il est souhaitable que les résultats issus de ces deux Ateliers puissent être partagés dans tout l'espace africain afin de permettre une meilleure promotion du secteur bois-énergie.
Je vous souhaite bon succès dans vos travaux.
Je vous remercie.
Monsieur le Représentant du Ministre de
l'Environnement et des Ressources Forestières du Togo,
Excellence,
Monsieur l'Ambassadeur d'Egypte au Togo,
Excellence, Monsieur le Chargé
d'Affaires de la République Démocratique du Congo au Togo,
Madame la
Représentante résidente de la FAO,
Madame la Représentante résidente de la
Banque Mondiale pour le RPTES,
Mesdames et Messieurs les Participants,
L'Agence Intergouvernementale de la Francophonie, par ma voie, est honorée de prendre la parole à l'occasion de cette cérémonie de clôture du 2ème Atelier Régional francophone sur l'Information en Bois-énergie en Afrique.
Nous voici au terme de cinq jours d'échanges fructueux, de constats et de recommandations pertinentes. Les constats que vous avez dressés au cours de vos travaux interpellent tous les acteurs en développement ici présents, à travers les problèmes que vous avez identifiés. De même, les recommandations que vous avez formulées seront sans aucun doute de précieux guides pour les actions que nos organismes respectifs auront à envisager.
L'Agence Intergouvernementale de la Francophonie, pour sa part, se joindra aux efforts que le Comité de suivi mis en place par vous voudra entreprendre. Elle le fera bien sûr dans le cadre de ses métiers de base que sont la formation, l'information et la concertation. A cet effet, l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF) restera un partenaire sur lequel la communauté que vous avez constituée pourra compter. L'IEPF continuera de participer aux activités communes touchant au secteur important du développement de nos populations que représente la biomasse-énergie, comme il l'a fait ces dernières années.
Durant ces cinq jours, vous avez évoqué, traité et analysé des problèmes qui, d'une certaine façon, traduisent le dilemme de la promotion du secteur de la biomasse-énergie, c'est-à-dire comment mieux préserver l'environnement pour un développement durable, tout en donnant aux populations de nos pays les moyens d'une autosuffisance énergétique en exploitant cet environnement ? Vous avez à juste titre fait le constat des insuffisances qui limitent une bonne planification de la gestion du secteur bois-énergie, que ce soient les problèmes de fiabilité des informations disponibles ou des insuffisances dans les ressources humaines et les moyens matériels.
Mais vos recommandations permettent de penser que des solutions et des stratégies peuvent être élaborées pour surmonter ce dilemme fondamental et pallier aux insuffisances identifiées. Vous avez à juste titre évoqué la nécessité de mobiliser les ressources ou la sensibilisation des décideurs et d'autres actions indispensables pour atteindre des résultats encourageant davantage l'action future.
Bien sûr vous avez fait le constat d'une coopération insuffisante et je dirais dispersée entre les différents acteurs impliqués dans le secteur bois-énergie. Mais permettez-moi de me féliciter de la bonne collaboration entre nos différentes organisations, la FAO, la Banque mondiale-RPTES, l'UE, le PNUD et le PNUE. C'est ce qui a permis la tenue de ce deuxième séminaire, ainsi que le premier qui s'est tenu à Nairobi. C'est par cette mobilisation internationale que les efforts nationaux pourront trouver des appuis indispensables pour mieux envisager l'action future. C'est ce que vous avez signifié dans la mise en place de votre Comité de suivi au sein duquel la FAO s'est assignée un rôle mobilisateur.
Je voudrais féliciter tous les participants à cette réunion pour la motivation et l'engagement qu'ils ont démontrés durant ces cinq jours. Il est souhaitable que l'esprit de Lomé donne une nouvelle impulsion dans les efforts et la coopération internationale dans le secteur de la biomasse-énergie. J'espère que nous pourrons dans un proche avenir nous retrouver à Lomé pour une des actions relatives aux recommandations que vous avez formulées.
Je voudrais surtout vous transmettre les félicitations de Monsieur Roger Dehaybe, Administrateur Général de l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie, ainsi que son message d'encouragement pour les actions futures que vous aurez à mener.
Je terminerai en vous souhaitant un bon retour, en espérant que vous avez pu profité de la charmante ville de Lomé et de ses attraits.
Je vous remercie.
Excellence, Monsieur le Ministre de l'Environnement et
des Ressources Forestières,
Excellence, Mesdames et Messieurs les
Ministres,
Excellence, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de
Missions diplomatiques,
Excellence, Mesdames et Messieurs les Représentants
des Organisations Internationales et Chers Collègues
Mesdames et Messieurs
les Séminaristes
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
C'est pour moi un immense plaisir et un insigne honneur de procéder ce matin avec vous à l'ouverture solennelle et officielle du 2ème Atelier Régional sur l'information en bois-énergie en Afrique, destiné aux pays francophones.
Je voudrais tout d'abord, au nom du Directeur général de la FAO, Son Excellence M. Jacques Diouf, au nom du Sous-Directeur général chargé du Département des forêts de la FAO, Son Excellence Hosny El-Lakany, au nom de mes collègues de la FAO ici présents, et en nom propre, souhaiter la bienvenue et un agréable séjour à Lomé à tous les participants venant de l'extérieur.
Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs,
L'Atelier que nous ouvrons aujourd'hui est un exemple réussi de coopération entre différents partenaires en développement que sont la Commission Européenne, la FAO, la Banque Mondiale, la Francophonie, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement et les Gouvernements des différents pays concernés en vue de résoudre un problème crucial qui est celui de l'utilisation rationnelle du bois-énergie qui constitue un important défi pour l'Afrique.
L'Afrique est la seule région du monde où le bois-énergie joue un rôle très critique. Dans les sous-régions de l'Afrique tropicale, le bois-énergie représente 61 à 82 % de la consommation d'énergie primaire totale.
Comparé à d'autres régions, le continent africain a le taux de consommation de bois de feu (charbon de bois inclus) le plus élevé par personne, représentant entre 90 et 98 % des besoins en énergie ménagère.
La demande d'énergie augmente rapidement alors que, hélas, les ressources en bois sont limitées. Aussi, la satisfaction de la demande en bois-énergie actuelle et future exige une bonne planification du secteur et une gestion prudente des ressources, et ceci, dans une perspective durable du point de vue tant économique qu'environnemental. Le préalable à une bonne planification est la disponibilité de données de hautes qualités, appropriées et récentes, ce qui malheureusement manque souvent.
Afin de pallier à cette situation, la FAO, avec l'appui de la Commission Européenne, a développé un programme de partenariat pour justement re-orienter l'approche sur la collecte des statistiques. Depuis 1998, les pays africains sont invités et encouragés, à travers des petits contrats de courte durée offerts aux experts nationaux, à collecter et rassembler les informations existantes qui sont souvent éparpillées dans plusieurs ministères, institutions et organisations. Ces experts nationaux ont donc fait une mise à jour des données forestières jugées essentielles pour une gestion durable des ressources forestières. Ces données concernaient, bien sûr, le domaine des ressources forestières, y compris les plantations forestières, les arbres hors forêt, les produits ligneux, les produits forestiers non ligneux et le bois-énergie. Tous les pays africains du groupe ACP ont participé à cet effort et maintenant nous pouvons dire que l'information forestière est nettement améliorée. Un exemple palpable de cette amélioration est le programme FRA 2000 qui a mis à jour les informations sur les ressources forestières et tous les autres domaines qui composent le secteur forestier, ce qui constitue un énorme progrès dans la qualité et la quantité de statistiques. Ce résultat a été obtenu grâce aux contributions et efforts des pays eux-mêmes. Sur le site Internet de la FAO, on trouve ces informations, mises à jour régulièrement avec les noms et adresses des auteurs africains qui ont contribué à cet effort. Le site est permanent « sous travaux d'expansion ». Les visiteurs de notre site - qui sont plusieurs milliers par jour ! - peuvent ainsi contacter directement les experts nationaux pour des informations supplémentaires.
Messieurs les Ministres,
Chers
Collègues,
Distingués invités,
Ces efforts sont certes louables mais hélas, il est nécessaire - mais non suffisant - d'avoir seulement des bonnes informations sur le secteur forestier. Les informations sont juste un élément essentiel d'un important processus qui permet de parvenir à une meilleure politique forestière. Sans informations fiables et mise à jour, il est impossible de gérer un secteur tellement divers et complexe comme le secteur forestier. C'est dans cette optique que le programme de la Commission Européenne et de la FAO est allé plus loin en lançant l'Etude des perspectives du secteur forestier pour l'Afrique ou «FOSA». Cette étude invite tous les pays africains à avoir des données afin de réfléchir sur les scénarios possibles et souhaitables à l'horizon 2020. Cette étude, qui est toujours en cours, est fort intéressante et ses conclusions auront des implications déterminantes sur la politique forestière de chaque pays et sous-région.
Le défi est grand car la planification du secteur bois-énergie est multidimensionnelle et exige comme soubassement des ressources humaines importantes et de qualité et des ressources financières suffisantes.
C'est pourquoi le présent Atelier, qui est organisé conjointement par la Commission Européenne, le Programme RPTES (Regional Programme for the Traditional Energy Sector) de la Banque Mondiale, l'IEP (Institut de l'Energie et de l'Environnement de la Francophonie) et le PNUE et qui rassemble des experts nationaux, régionaux et internationaux provenant de 19 pays africains, vise cinq objectifs interdépendants qui sont :
1. revoir la disponibilité et l'exactitude des données bois-énergie existantes ;
2. présenter la composante de la planification et de politiques dans le secteur bois-énergie aux représentants nationaux (points focaux en bois-énergie) ;
3. effectuer un diagnostic sur les capacités nationales ; à collecter, présenter et disséminer des données statistiques et des informations sur le bois-énergie et les combustibles ligneux ;
à planifier le secteur bois-énergie, y compris la coordination et les synergies instutionnelles nécessaires, l'évaluation de la demande et la durabilité de l'approvisionnement ;
4. présenter les principaux résultats des activités déjà effectuées dans le cadre du projet et d'autres initiatives régionales importantes ; et surtout
5. proposer des activités importantes et urgentes à entreprendre pour rendre la filière bois-énergie durable.
Il y a là, Mesdames, Messieurs, un travail immense à abattre en très peu de temps mais compte tenu de vos profils, de vos expériences et de vos fonctions actuelles, je suis convaincue que vous arriverez à des résultats pertinents en proposant des solutions pratiques de production et d'utilisation du bois de chauffe afin d'assurer que la filière bois-énergie soit durable et qu'elle continue de rendre service à la population africaine.
La FAO quant à elle ne ménagera aucun effort pour vous soutenir et vous accompagner dans cet important exercice. Mes collègues venus de Rome et d'Accra seront à vos côtés tout au long de cet Atelier, et même après, et mettront à votre disposition leur expertise et leur expérience en la matière.
Plein succès aux travaux.
Je vous remercie.
Excellence, Monsieur le Ministre de l'Environnement et
des Ressources Forestières,
Excellence, Mesdames et Messieurs les
Ministres,
Excellence, Madame le Coordonnateur du Système des Nations Unies
au Togo,
Excellence, Monsieur le Chargé d'Affaires de la Délégation de
l'Union Européenne,
Excellence, Monsieur le Directeur du Bureau Régional
pour l'Afrique de l`Ouest de la Francophonie,
Excellences, Mesdames et
Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques,
Excellences,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales et
Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs les délégués,
Distingués
invités,
Mesdames et Messieurs,
Nous voici arrivés au terme du 2ème Atelier Régional sur l'information en bois-énergie, commencé en début de semaine.
Nous constatons avec bonheur que nous avons gagné notre double pari, à savoir:
· le pari de réussir l'organisation de cet Atelier à Lomé au Togo, terre d`hospitalité légendaire et modèle de gestion rationnelle de ressources forestières. La visite de terrain que nous avons effectuée hier en est une démonstration éloquente ; et
· le pari d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour cet Atelier.
Mesdames, Messieurs les participants,
Durant cinq jours de travail laborieux, en plénière et en groupes de travail, vous avez:
· établi le diagnostic des capacités nationales;
·
fait le bilan des activités effectuées par les différents partenaires;
·
discuté de I'impact des données sur la prise de décision en matière de
planification du secteur bois-énergie;
· défini les objectifs et la
structure d'un réseau régional; et enfin
· relevé les questions que vous jugez prioritaires.
Cet exercice vous a permis de mettre en exergue quatre constats significatifs, à savoir:
· une information sur le bois-énergie insuffisante
tant au niveau de la demande que de l'offre,
· des ressources humaines et
matériels insuffisants au niveau des institutions techniques respectives pour
l'acquisition et le traitement de cette information, et des outils de
planification de la filière très rares,
· une coordination institutionnelle
faible, sinon inexistante, entre les institutions techniques responsables, et
les projets nationaux et internationaux;
· une priorisation politique de la filière bois-énergie quasi inexistante.
Ces constats appellent des actions immédiates pour appuyer les pays dans ce secteur, assez important pour la grande partie des populations qui utilisent encore le bois de feu comme unique source d'énergie afin de:
· renforcer les capacités nationales par le biais
d'action de formation, et
· doter les pays d'instruments bien ciblés,
précis et uniformes pour assurer une filière bois-énergie durable (mission
spéciale de cet Atelier) qui puisse aider dans la valorisation des ressources forestières et sources d`énergie locales pour le bénéfice de notre société.
Ces conclusions et recommandations retiennent particulièrement l'attention de la FAO et je puis d'ores et déjà vous assurer de notre disponibilité pour assurer un suivi régulier de cet Atelier dans la limite de nos moyens.
Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs,
Je voudrais saisir cette occasion pour rendre un vibrant hommage au Gouvernement togolais pour sa disponibilité et pour toutes les facilités qu'il nous a accordées pour que cet Atelier connaisse un réel succès, ainsi que pour le soutien sans faille qu'il apporte à la FAO dans l'accomplissement de sa mission dans le pays.
Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs,
Cet Atelier n'aurait pas pu se tenir sans la bonne coopération et collaboration et ce partenariat exemplaire entre nous et les institutions comme l'Union Européenne, la Banque Mondiale, et son Projet RPTES, l'IEPF et l'Agence de la Francophonie, qu'ils soient félicités et remerciés infiniment.
Il ne me reste plus qu'à souhaiter à tous les participants venus de l'extérieur, au nom du Directeur général de la FAO, Son Excellence M. Jacques Diouf, au nom du Sous-Directeur Général chargé du Département des forêts, Son Excellence M. Hosny El-Lakany, au nom de tous mes collègues ici présents et en mon nom propre, un bon retour dans leurs familles respectives et un excellent travail de suivi de cet Atelier pour que la filière bois-énergie contribue efficacement à un développement durable de I'Afrique.
Nous serons heureux de vous accueillir de nouveau à Lomé pour évaluer le progrès établi.
Vive la filière bois-énergie,
Vive Ia coopération internationale
Je vous remercie.
Excellence, Monsieur le Ministre de l'Environnement et
des Ressources Forestières,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Madame le
Représentant de la FAO au Togo,
Monsieur le Chargé d'Affaires de la
délégation de la Commission Européenne au Togo,
Madame le Représentant du
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD),
Monsieur le
Représentant de l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie, du
BRAO,
Monsieur le Représentant de l'Institut de l'Energie et de
l'Environnement de la Francophonie (IEPF),
Monsieur le Représentant du
Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique
(CIRAD),
Excellence, Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames,
Messieurs les Représentants des Bailleurs de Fonds,
Mesdames, Messieurs les
Représentants des Organisations Internationales,
Mesdames, Messieurs les
Responsables d'Organisations non gouvernementales, d'institutions publiques et
privées,
Honorables invités,
C'est pour moi un grand honneur et un réel plaisir de vous transmettre les salutations des plus hautes autorités de la Banque Mondiale à l'occasion de la tenue du 2ème Atelier Régional sur l'information en Bois-Energie en Afrique Francophone. Votre présence à cette rencontre montre l'importance que vous y attachez et dénote votre souci de trouver des solutions adéquates aux problèmes des énergies traditionnelles en Afrique.
Le processus novateur de coopération qui nous réunit ce jour a démarré en 1993 à Bamako. Il a fait du chemin et a commencé par porter ses fruits. En effet, le bois-énergie joue un rôle plus critique en Afrique, avec 61 à 82% de la consommation d'énergie primaire totale et 90 à 98% des besoins en énergie ménagère. Consciente de ce fait, la Banque Mondiale a décidé en 1993, avec l'aide des bailleurs de fonds et du gouvernement des Pays-Bas, d'entreprendre un examen des politiques, stratégies et programmes du secteur bio-énergies dans le cadre de son Programme Régional pour les Energies Traditionnelles (RPTES).
Ainsi, le programme RPTES, outre la fourniture d'une assistance sur mesure à chaque pays membre, a soutenu le développement du sous-secteur dans le cadre de l'intégration africaine à travers plusieurs séminaires internationaux regroupant des experts, des techniciens, des décideurs et des partenaires internationaux au développement. Ces assises ont permis de réaliser un travail important en matière de planification, de formulation de politique et d'élaboration de projets/programmes dans les différents pays membres concernés.
Il faut cependant noter que l'absence de données fiables dans le sous-secteur biomasse-énergie a souvent perturbé la planification de l'approvisionnement des ménages en combustibles domestiques.
Monsieur le Ministre, Honorables invités,
L'une des dispositions urgentes prises pour faciliter la collecte, l'analyse et la diffusion des données statistiques fiables est la création, au cours de l'année 2000, par le programme RPTES en collaboration avec ENDA-Energie et le Groupe Africain d'Appui, d'un observatoire régional sub-saharien de la biomasse-énergie dénommé « Centre de Ressources et d'Etudes des Stratégies du Secteur des Energies Traditionnelles pour l'Afrique Sub-Saharienne (CRETAS) ». A ce jour, pour plus d'efficacité en matière de diffusion de pratiques durables en bio-énergie en Afrique, des centres relais du CRETAS sont mis en place au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée Conakry, en Guinée-Bissau, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Togo.
Nous avons donc un grand espoir que la présente rencontre d'échange sur l'information en bois-énergie en Afrique, organisée de concert avec nos partenaires ici présents, contribuera significativement à trouver les solutions plus adaptées au problème d'information fiable en bois-énergie en Afrique.
Monsieur le Ministre,
La Banque se réjouit des efforts que fait le Togo en élaborant simultanément son Programme National de Gestion de l'Environnement (PNGE), celui relatif à la lutte contre la désertification, sa stratégie nationale de conservation de la diversité biologique, sa communication nationale sur les changements climatiques et son programme sur les énergies traditionnelles. En nous référant au cas du Togo dans ce domaine, nous souhaitons que des exercices similaires soient menés dans les autres pays africains et qu'ils débouchent sur des résultats complémentaires et mieux intégrés à moyen et long terme d'assurer aux populations une couverture optimale, une exploitation et une consommation durable du bois-énergie.
Mesdames, Messieurs,
La Banque apprécie votre présence effective à cette assise. Nous y voyons un témoignage de votre volonté de vous développer par vous-mêmes. Certes, il y a encore beaucoup à faire pour améliorer l'efficacité du programme de la « biomasse-énergie », mais nous savons que nous pourrons compter sur votre expertise et surtout sur la conscience aiguë dont vous faites déjà preuve dans le domaine.
Je voudrais ici, au nom de la Banque, féliciter, à travers tous les participants à cet Atelier, les autorités de leurs pays de provenance pour l'intérêt qu'elles portent au secteur bois-énergie en particulier et en général aux problèmes relatifs à une gestion durable des ressources naturelles. Mes félicitations vont également à tous les partenaires au développement pour leurs précieux appuis multiformes qui ont permis d'obtenir les résultats et acquis qui font à ce jour notre fierté.
Monsieur le Ministre, Madame le Représentant de la FAO, Mesdames et Messieurs, la Banque attend beaucoup de cette assise et est convaincue que, par une bonne collaboration de tous les acteurs de ce secteur, un développement durable de la sous-région sub-saharienne est possible, tout en réservant aux générations futures un environnement sain.
Je voudrais vous assurer que notre institution ne ménagera aucun effort pour soutenir, dans la mesure de ses moyens, toute initiative stratégique et opérationnelle s'inscrivant dans le cadre d'une meilleure planification et développement du sous-secteur bois-énergie qui résulterait de cette rencontre.
Vive la Coopération Internationale,
Je vous remercie.
Monsieur le Représentant du Ministre de
l'Environnement et des Ressources Forestières,
Madame le Représentant de la
FAO,
Monsieur le Chargé d'Affaires de la délégation de l'Union
Européenne,
Madame le Représentant du Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD),
Monsieur le Représentant de l'Agence
Intergouvernementale de la Francophonie et du BRAO,
Monsieur le
Représentant de l'Institut de l'Energie et de l'Environnement de la
Francophonie (IEPF),
Monsieur le Représentant du Centre de Coopération
Internationale en Recherche Agronomique (CIRAD),
Excellence, Mesdames,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs les Représentants des
Bailleurs de Fonds,
Mesdames, Messieurs les Représentants des Organisations
Internationales,
Mesdames, Messieurs les Responsables d'Organisations non
gouvernementales, d'institutions publiques et privées,
Honorables invités,
Je voudrais, au nom de la Banque mondiale et du Programme RPTES, remercier le Gouvernement togolais d'avoir accepté d'abriter cet important séminaire régional relatif à l'information sur le bois-énergie en Afrique. L'organisation de cet Atelier arrive à un moment où les acquis du programme RPTES qui visent, entre autres, un approvisionnement durable des ménages en combustibles ligneux, ont besoin d'être renforcés par une disponibilité et une diffusion d'informations plus fiables sur le secteur Bioénergie. En effet, il est apparu qu'on ne peut pas faire une bonne planification si les données de base devant servir à évaluer l'offre et la demande ne sont pas crédibles.
Certes, une somme d'expériences a déjà été acquise séparément par le RPTES, le Groupe Africain d'Appui, ENDA-Energie et le Centre de Ressources et d` Etudes des Stratégies du Secteur des Energies Traditionnelles pour l'Afrique Sub-Saharienne (CRETAS) en matière de biomasse-énergie, mais les nombreux échanges fructueux qui ont eu lieu lors du présent Atelier augurent dorénavant une meilleure collaboration entre les partenaires concernés.
Et surtout, les enseignements tirés de l'Atelier devraient être mis à profit pour bien démarrer, dans vos pays respectifs, la mise en place des équipes locales et la réalisation des activités qui en découleront. Pour maximiser l'impact dans ce contexte, la Banque est disposée à étudier d'éventuelles demandes d'adhésion an Programme RPTES de la part de pays qui n'y participent pas encore.
Mesdames, Messieurs les participants et invités,
Permettez-moi également de vous rappeler que cet Atelier n'est qu'une étape du processus en cours, et souhaiter que gouvernements et partenaires, dans l'avenir, puissent accorder une plus grande importance à la biomasse-énergie dans leurs programmes respectifs pour le plus grand bien des bénéficiaires.
Ce séminaire a confirmé la volonté de coopération et de collaboration qui anime chacun des autres partenaires impliqués dans sa préparation et son animation, notamment la FAO, l'Union Européenne, l'Agence Internationale de la Francophonie, l'IEPF et le CIRAD et d'autres qui se sont fait remarquer par leur participation active comme la CEDEAO, l'UEMOA, le CILSS, le Groupe Africain d'Appui, l'ENDA-Energie, le CRETAS, etc.
Je voudrais saisir cette opportunité pour féliciter ces partenaires du grand succès de cette rencontre et les encourager à continuer, voire renforcer, chez chacun cet esprit de mise en synergie de nos moyens et de nos expériences afin que nos actions soient plus efficaces.
Au nom de la Banque mondiale, je voudrais également remercier très sincèrement tous les participants à cette rencontre d'échanges et, à travers eux, leurs gouvernements respectifs, pour leur appui aux équipes nationales du RPTES, du CRETAS et aux cadres qui sont en charge des problèmes relatifs à la bioénergie.
J'adresse une fois encore mes vifs remerciements au Gouvernement togolais et au Ministre de l'Environnement et des Ressources Forestières pour toute la sollicitude dont ils ont entouré tous les participants à ce séminaire et aussi pour leur grande contribution au succès de ce 2ème Atelier sous- régional.
II ne me reste qu'à vous souhaiter un agréable voyage et un bon retour dans vos foyers respectifs.
Merci.