FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires 11/01 - GAMBIE (6 novembre)

GAMBIE (6 novembre)

Les précipitations ont été moyennes ou inférieures à la moyenne de mi-septembre à début octobre, mais ont été sensiblement plus abondantes au cours de la seconde décade d’octobre. La saison des pluies s’est achevée fin octobre. Une mission conjointe FAO/CILSS d’évaluation des récoltes, qui s’est rendue dans le pays fin octobre, a estimé, en collaboration avec les autorités officielles, que la production céréalière (riz inclus) atteindrait, au total, 198 200 tonnes en 2001, ce qui représente une progression par rapport au volume déjà exceptionnel de 175 900 tonnes l’an dernier. La production cette année dépasse d’environ 13 pour cent celle de l’an dernier et de 49 pour cent la moyenne quinquennale. La production totale de céréales secondaires a enregistré une hausse de 15 pour cent par rapport à 2000 et de 56 pour cent par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les surfaces céréalières récoltées sont estimées, au total, à 152 800 hectares, soit 14 pour cent de plus que l’année précédente et 36 pour cent de plus que la moyenne quinquennale. Les principales cultures de rapport, comme les arachides et le sésame, ont également donné de bons résultats. La production d’arachides est évaluée à 149 640 tonnes, ce qui représente une avancée de 8 percent par rapport à l’an dernier et de 54 pour cent par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production de sésame, estimée à 1361 tonnes, prend de l’importance.

Compte tenu d’une succession de récoltes exceptionnelles, la situation des disponibilités alimentaires est satisfaisante. Le district de Kantora est le seul où les cultures ont eu des difficultés à germer, ce qui devrait se traduire par une baisse de la production, notamment pour ce qui est du mil précoce et du maïs. Une partie des habitants de ce district risquent d’avoir des difficultés à se procurer de la nourriture et d’être en situation d’insécurité alimentaire, en particulier au moment de la période de soudure. Il faudra donc suivre l’évolution de la situation de près.