Au cours de sa douzième session tenue à Rome en novembre 2001, le Groupe d'experts de la FAO sur les ressources génétiques forestières a discuté de la place et du rôle de l'amélioration traditionnelle ainsi que des nouveaux outils biotechnologiques dans la gestion raisonnée des ressources génétiques forestières. En matière de biotechnologies, le Groupe a noté que de telles technologies possédaient un potentiel considérable du fait de l'attention adéquate et des ressources propres allouées aux programmes de conservation et d'amélioration traditionnelle qui étayent leur application et utilisation sans risque.
Le panel a noté avec intérêt que le débat public et scientifique actuel faisait souvent une sur-publicité mensongère autour du potentiel des technologies transgéniques et des effets des simples gènes, en assumant que les «gènes de croissance» ou les «gènes d'adaptation à des environnements sévères» seraient trouvés. Il a également mis l'accent sur le fait que de telles assomptions sous-estimaient la complexité des systèmes génétiques et des processus physiologiques sous-jacents et qu'elles portaient les préoccupations loin des approches et objectifs plus réalistes.
Le Groupe a reconnu les activités accrues inter-départementales de la FAO sur la diversité biologique, la biotechnologie et la bioprotection, et a reconnu le rôle de l'Organisation en tant que «honnête mandataire» de ces domaines. Le Groupe a pris note du dialogue international en cours, et a chaudement accueilli la récente approbation de la 31ème Session de la Conférence de la FAO concernant le Traité international sur les ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (voir la rubrique d'information sur le Traité international dans ce numéro de Ressources Génétiques Forestières, RGF).
Ce numéro de RGF inclut également des informations sur la 6ème Réunion de la Conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique (CDB/COP-6), qui s'est tenue à La Hague, Pays-Bas, en avril 2002. La CDB/COP-6 a discuté et a convenu sur le principe d'un vaste programme de travail sur la diversité biologique forestière, et, pour sa mise en _uvre, elle en a appelé à une collaboration et un appui de la part des organisations nationales et internationales intéressées. Le besoin de liens rapprochés avec le Forum des Nations Unies sur les forêts (UNFF) a été souligné.
En même temps que l'identification d'un certain nombre d'activités spécifiques relatives à la coopération régionale et internationale, la CDB/COP-6 a mis l'accent sur le fait que les pays signataires devraient mettre en place leurs propres priorités quand ils adressent ces questions au programme de travail ciblant des actions au niveau national. Les 52 notes du Secrétariat, les 48 notes d'informations et les 14 autres documents utilisés comme base de discussion durant le CDB/COP-6, peuvent être obtenus à: http://www.biodiv.org/meetings/cop-06.asp
Au cours des derniers mois, la page d'accueil du Département forestier de la FAO a été révisée de façon substantielle (http://www.fao.org/forestry/index.jsp). La page d'accueil sur les ressources génétiques forestières a en effet une nouvelle présentation. En plus des informations sur le travail inter-départemental, des activités internationales et des sujets relatifs aux ressources génétiques forestières, des liens directs sont fournis vers un grand nombre de documents de travail concernant les ressources génétiques forestières, disponibles à la fois en ligne et sous format imprimé. Beaucoup de ces documents contiennent des informations récentes nationales sur les priorités et les programmes nationaux, sub-régionaux et régionaux concernant les ressources génétiques forestières. Pour accéder, aller à:
http://www.fao.org/FORESTRY/FOR/FORM/FOGENRES/homepage/fogene-e.stm
Les contributions de RGF N°30, comme d'habitude, rendent compte des programmes et des projets entrepris par des institutions partenaires dans toutes les régions du monde, et elles couvrent une gamme d'activités, depuis la conservation in situ et ex situ, les essais de provenance et d'espèce, jusqu'à l'amélioration des arbres, les biotechnologies et les espèces d'arbres potentiellement envahissantes. Les propositions de contributions pour les prochains numéros, n'excédant pas 2 000 mots, sont les bienvenues. Merci d'adresser toute correspondance à l'adresse suivante:
Service de la mise en valeur des ressources forestières |
