Dans de nombreuses sociétés, la quantité de temps et l'effort demandé pour aller chercher l'eau ont souvent été soulignés, mais il est important d'examiner les habitudes pour le captage de l'eau, son utilisation, son approche selon les saisons. Bien que le temps soit important, ce n'est pas le seul et rarement le facteur le plus important qui influence le comportement des femmes pour le captage de l'eau. Les préférences culturelles et certaines habitudes sont très significatives.
Les relations entre l'eau et la santé sont également très importantes. Les maladies transmises par l'eau sont courantes dans la plupart des régions en développement et l'OMS estime que 3,3 millions de personnes meurent chaque année rien que des suites de maladies diarrhéiques. L'irrigation ainsi que d'autres projets de développement sont souvent des zones de reproduction de la schistosomiase. Des villageois vivant près d'un projet d'irrigation, sur la Rivière sénégal ont montré un taux d'infection de presque 100% dans les classes d'âges de plus de cinq ans. En Afrique plus de femmes que d'hommes sont maintenant contaminés par le virus du VIH-SIDA mais la majeure partie des responsabilités repose sur les femmes qui s'occupent des membres malades de la famille. Le temps et l'attention demandés par des patients affectés par le Sida, mettent un autre lourd fardeau sur les épaules des femmes qui sont souvent mères, grand-mères ou tantes de patients adultes. Les besoins en eau pour soigner les malades ont augmenté tandis que parallèlement le travail pour le captage de l'eau a diminué.
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La marche pour l'eau EN EGYPTE, UN TIERS DES FEMMES MARCHE PLUS D'UNE HEURE PAR JOUR POUR SE PROCURER DE L'EAU; DANS D'AUTRES RÉGIONS D'AFRIQUE, LES FEMMES PASSENT PLUS DE 8 HEURES POUR SE PROCURER DE L'EAU. LA DISTANCE MOYENNE PARCOURUE PAR LES FEMMES AFRICAINES À LA RECHERCHE DE L'EAU EST DE L'ORDRE DE 6 KILOMÈTRES PAR JOUR. FNUAP (2002), L'EAU: UNE RESSOURCE CRUCIALE |
FAO/P.N. Sharma
