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DOCUMENT 6: RÉSUMÉ DU RAPPORT NATIONAL SUR LA SITUATION DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA FORET (Equipe conjointe FAO/Gouvernement du Southland, 2002)


ZONES RURALES

OCCUPATION DE LA TERRE


EXPLOITATIONS DE TAILLE MOYENNE ET DE GRANDE TAILLE

EXPLOITATIONS FAMILIALES

PATURAGES ET PARCOURS

RESERVES NATURELLES

INDUSTRIE RURALE

ZN 1

L’utilisation de la terre se fait en général de façon durable, les aspects favorables étant constitués par l’importance de l’arboriculture, et le fait que la plupart des producteurs ont le capital et la formation requise pour pratiquer des rotations adéquates et utiliser de bonnes méthodes de conservation du sol. Le rapport s’inquiète cependant de: (i) la pollution des cours d’eau du fait de l’utilisation intensive d'engrais et de produits chimiques, et, (ii) les mauvaises pratiques de gestion sur quelques grandes exploitations, notamment l’abattage d’arbres pour l’établissement de pâturages.

La terre cultivée par les producteurs en ZN 1 a en général une pente plus forte que celle des grandes fermes, et comporte un risque plus élevé d'érosion hydrique. Néanmoins la gestion de la terre est d'un haut niveau, avec une forte intégration élevage - agriculture, un rôle important pour l’arboriculture et, quand c’est nécessaire, le recours à des terrasses bien entretenues.

Comme la densité de la population augmente, les zones à petites exploitations paysannes familiales prennent de plus en plus un caractère périurbain, et elles font face à un développement résidentiel incontrôlé.

Pas applicable.

Pas applicable.

Pas applicable.

ZN 2

La gestion de la terre est généralement de qualité inférieure à celle en ZN 1 et soulève plusieurs problèmes: (i) on observe qu’un tiers de la surface cultivée souffre de pratiques de conservation très inadaptée et/ou de rotations inappropriées; (ii) des forêts sont défrichées pour satisfaire les besoins énergétiques et les nouvelles plantations de remplacement sont insuffisantes.

Un tableau varié, montrant un éventail d’excellentes pratiques d’agriculture durables et certaines zones où l’on observe une sévère dégradation de l’environnement.

Un aspect de cette dégradation est la monoculture de céréale et des stratégies de maintien de la fertilité du sol inappropriées, la disparition de la plupart des arbres, des mesures antiérosives inadéquates pour protéger le sol des effets de la pluie et du vent.

Les zones ayant les difficultés environnementales ont tendance à être caractérisées par des chutes de pluie en dessous de la moyenne (pour la zone) et une mauvaise qualité initiale du sol, l’éloignement des villes et un mauvais accès physique.

Pas applicable.

Pas applicable.

L'industrialisation récente de la périphérie urbaine a augmenté la pression sur l'environnement dans ces régions qui englobent les ZN 2, 3 et 4. En effet, il est évident que les investisseurs ne sont pas seulement attirés par les impôts inférieurs et la main-d’oeuvre bon marché mais aussi par une réglementation environnementale plus souple en ce sens que les procédures de la mise en application paraissent plus accommodantes que dans les régions urbaines.

Les ressources en eau sont particulièrement affectées suite aux effluents d’industries telles que les tanneries. La pollution atmosphérique a augmenté, provenant des cheminées des usines.

ZN 3

Relativement peu de cultures faites par les grandes exploitations, mais celles que l’on a observées ont engendré de sérieuses inquiétudes car il s’agit principalement de la production extensive et mécanisée de céréales (principalement du sorgho) sur de la brousse défrichée sans grand soucis de la durabilité à long terme.

Les ranchs sont dans l’ensemble bien gérés et sont compatibles avec le maintien d‘une couverture en arbres adéquate.

Les cultures pratiquées par les exploitations familiales dans cette zone sont d’installation assez récente, car pratiquées par des immigrants en provenance des zones mieux arrosées mais surpeuplées. À cause de l'incertitude sur la pluviométrie et de la pauvreté de paysans, très peu d’engrais non-organique est appliqué. Là où il reste encore de la terre disponible, les producteurs font face à la baisse de fertilité en défrichant de nouvelles terres, mais laissant les terres précédemment exploitées avec une couverture insuffisante pour la protéger de l’érosion. Peu de traces de plantations d’arbres.

Des techniques efficaces de conservation de l'eau sont pratiquées par les habitants originaires de la zone, mais elles ne sont guère répandues parmi les immigrants.

La terre de pâturage des petits exploitants est communale et de plus en plus surpâturée. Beaucoup d'espèces d'arbres disparaissent à cause de la pression du bétail et des besoins en énergie des ménages.

La condition sanitaire et la valeur économique de la plupart du bétail sont médiocres, bien que les animaux de trait soient en général mieux traités. Une pratique croissante consiste à nourrir les animaux favorisés avec les résidus de culture, ce qui empêche la restitution au sol des éléments nutritifs.

La réserve de terres disponibles est sous pression croissante du fait de l'expansion des pâturages et des cultures des petits exploitants.

On estime que la superficie forestière a décliné d’environ 4,5% par an entre 1975 et 1985.

Voir ci-dessus.

ZN 4

Pas applicable.

La population tire principalement son revenu des produits du bétail, et n'a guère été affectée par l’immigration. Les cultures traditionnelles - sorgho et mil - semblent constituer un système durable mais ne fournissent une contribution majeure aux besoins alimentaire du ménage qu’une année sur trois ou quatre.

Les pâturages sont communautaires, mais avec un taux de pâturage beaucoup plus bas que pour ZN 3. On peut s’inquiéter à plus long terme de l'expansion de la population humaine, et du nombre d’animaux par habitant, mais, à court terme, la pression sur l’environnement n’est pas critique.

La réserve est encore sous une pression modérée, mais des conflits locaux aigus éclatent entre les nomades et les réserves animalières.

Voir ci-dessus.

ZN 5

Pas applicable.

Pas applicable.

Avec des densités très faibles de population, le pâturage traditionnel semble être géré de façon durable.

Des conflits locaux entre les nomades et les réserves animalières, mais pas aussi sévères qu’en ZN 4.

Pas applicable.


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