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Livres

Modèles de gestion des forêts en Afrique centrale

Sustainable management of tropical forests in Central Africa – in search of excellence. 2003. Etude FAO: Forêts no 143. Rome, FAO. ISBN 92-5-104976-9.

Pour mettre en évidence les nombreux efforts entrepris en matière de gestion des forêts ces 20 dernières années, la FAO a, dans le cadre du Programme de partenariat FAO/Pays-Bas et en étroite collaboration avec des organisations régionales et internationales, lancé l’initiative «Recherche d’excellence» pour identifier et documenter des exemples réussis de gestion durable des forêts centrafricaines et, partant, promouvoir localement l’adoption de bonnes pratiques de gestion forestière. Grâce à une approche ouverte, transparente et participative, 24 désignations sont parvenues de neuf pays de la sous-région. Le présent ouvrage décrit ces forêts et fournit des analyses approfondies d’études de cas pour 14 d’entre elles. Les études de cas représentent une sélection de forêts de production, de forêts artificielles et d’agroforêts, d’aires protégées et de forêts communautaires.

Les pratiques de gestion identifiées démontrent l’évolution du secteur forestier en Afrique centrale. Les modèles de gestion se font de plus en plus complexes: les interventions comportent maintenant un éventail de parties prenantes, tiennent compte des différents produits et services procurés par les forêts et visent à réduire la pauvreté et à contribuer à la conservation de la diversité biologique. Malgré les nombreuses contraintes rencontrées, les nouvelles approches et techniques sont utilisées pour une variété d’objectifs de gestion forestière, à différentes échelles et pour différentes structures de gestion.

Il est espéré que cet ensemble d’informations constituera une source d’inspiration pour les acteurs du secteur forestier et qu’il encouragera l’application accrue de bonnes pratiques de gestion forestière qui tiennent compte de tous les aspects du développement durable.

La gestion des forêts secondaires en Afrique

Atelier sur la gestion des forêts tropicales secondaires en Afrique: réalité et perspectives. Actes. 2003. Rome, FAO.

Vers la gestion et la mise en valeur durable des forêts tropicales secondaires en Afrique anglophone – la proposition d’action de Nairobi. 2003. Rome, FAO.

Les forêts secondaires sont des forêts qui se sont développées après défrichage (normalement par l’homme) de la forêt naturelle originelle. Lorsqu’elles sont correctement gérées et mises en valeur, les forêts tropicales secondaires peuvent fournir des services écologiques et économiques précieux. Elles jouent un rôle important dans le développement rural, la conservation biologique, la restauration de la productivité du site et l’atténuation de la pression sur les forêts non perturbées et, par là même, dans le développement durable. Malgré leur étendue, leur importance et leur potentiel aux fins de la gestion, les forêts tropicales secondaires sont souvent négligées dans les statistiques, les politiques et les plans forestiers nationaux et internationaux, ainsi que dans la recherche forestière.

En Afrique, l’état et la gestion de la ressource sont moins bien documentés qu’en Amérique latine et en Asie. Néanmoins, dans plusieurs pays de ce continent, un intérêt se manifeste pour les forêts secondaires et des initiatives de recherche et développement valables ont été lancées.

La gestion des forêts tropicales secondaires en Afrique: réalité et perspectives, actes d’un atelier tenu du 9 au 13 décembre 2002 à Nairobi (Kenya) fournit des informations sur l’état, les tendances et la gestion actuels des forêts tropicales secondaires en Afrique anglophone. L’atelier a examiné les processus de formation et de transformation de ces forêts, les modèles d’utilisation, des questions socioéconomiques, environnementales, administratives et institutionnelles et les pratiques de gestion de ces forêts. Il a identifié les enjeux et les contraintes qui entravent la gestion de cette ressource et recommandé des actions prioritaires pour son amélioration.

Les actes comprennent non seulement le rapport de l’atelier, mais aussi des études thématiques et 15 rapports de pays. Une série d’annexes présente les conclusions et les recommandations de l’atelier.

Sur la base des débats, la FAO a également publié la Proposition de Nairobi qui décrit des problèmes importants et énonce des recommandations importantes intéressant les pays africains anglophones. Une proposition d’action plus détaillée pour les forêts secondaires dans tous les pays d’Afrique sera formulée en englobant les résultats d’un atelier similaire tenu en novembre 2003 pour les pays francophones.

Les publications sont disponibles en ligne à l’adresse suivante: www.fao.org/DOCREP/006/J0628E/J0628E00.HTM et www.fao.org/DOCREP/006/J0709E/J0709E00.HTM

Communautés et incendies – cas d’étude

Community-based fire management: case studies from China, the Gambia, Honduras, India, the Lao People’s Democratic Republic and Turkey. 2003. Bangkok, Thaïlande, Bureau régional de la FAO pour l’Asie et le Pacifique. ISBN 974-7946-39-4.

La fréquence et l’intensité des incendies de forêt se sont accrues de façon dramatique ces dernières années dans de nombreuses parties du monde et ont touché en particulier les forêts, les populations rurales et urbaines et les économies. Face à l’accélération de ces incidents et aux budgets décroissants affectés à leur élimination, les organismes gouvernementaux, les organisations locales et les utilisateurs de la forêt doivent tenir compte de toute la gamme des choix qui se présentent pour la gestion des incendies dans le monde.

Les communautés locales sont parfois accusées de répandre les feux, ou sont considérées par les institutions de gestion des incendies et des forêts comme un élément du problème et non de la solution. Pourtant ce sont les populations locales qui ont normalement le plus à perdre en cas d’incendies dangereux et elles devraient donc participer à l’atténuation de ces événements nocifs. Des approches qui engagent les communautés locales dans la planification et la mise en œuvre d’activités de gestion des incendies peuvent contribuer à rendre plus efficaces les interventions des organisations.

La présente publication se compose de six études de cas qui documentent une série de scénarios de gestion locale d’incendies apparus simultanément dans différentes parties du monde. Chaque cas a un type différent d’utilisation des terres. Les cas présentés par la Chine, la Gambie, le Honduras, l’Inde, la République démocratique populaire lao et la Turquie illustrent un tendance à abandonner la gestion centralisée et étatique de la gestion des incendies de forêt pour se tourner vers des régimes de gestion décentralisés et notamment à assise communautaire. Ces approches promettent des résultats plus efficaces et durables au fil du temps que la gestion et l’élimination traditionnelles des incendies. Cependant, il se pourrait qu’elles ne soient performantes que lorsque les populations locales ont déjà acquis l’autonomie de la gestion et de l’utilisation de leurs ressources naturelles.

Bien qu’il existe un vaste bagage de connaissances sur les approches à assise communautaire dans d’autres domaines, la capacité technique et organisationnelle des communautés vis-à-vis de la gestion des incendies est mal comprise et rarement étudiée. Cet ensemble d’approches à assise communautaire est un précieux apport à l’ensemble des connaissances sur les communautés et le feu.

Cette publication est aussi disponible en ligne à l’adresse: www.fao.org/DOCREP/006/AD352T/AD352T00.HTM

Code régional d’exploitation forestière pour l’Afrique centrale et occidentale

Code régional d’exploitation forestière à faible impact dans les forêts denses tropicales humides d’Afrique centrale et de l’Ouest. 2003. Rome, FAO. ISBN 92-5-204982-7.

Ce code régional d’exploitation à faible impact dans les forêts denses tropicales humides d’Afrique centrale et occidentale s’inspire du Code FAO modèle des pratiques d’exploitation forestière publié en 1996. Il se fonde sur le principe qu’il n’est pas impossible d’exploiter les forêts tropicales suivant des méthodes qui permettent de les conserver dans le long terme et de limiter visiblement les impacts nocifs.

Le présent code, comme son nom l’indique, est consacré à l’Afrique centrale et occidentale et tient compte de la situation régnant dans cette région. Il se concentre sur la récolte de bois en raison de l’importance potentielle de ses effets néfastes sur l’environnement. Y sont incluses aussi des directives concernant la sylviculture et la protection de la flore et de la faune. Le Code porte sur les forêts de production naturelles, bien que certaines règles pourraient aussi s’appliquer aux forêts de protection et aux forêts artificielles.

Le Code a été élaboré au cours du projet «Gestion forestière durable dans les pays africains ACP» réalisé par la FAO en collaboration avec la Communauté européenne de 2000 à 2003.

Nous espérons qu’il représentera un instrument utile pour la diffusion des pratiques d’exploitation à faible impact dans la région et qu’il contribuera à faire avancer la cause de la gestion durable des forêts.

La certification en Europe

Forest certification: an ideal that became an absolute. H. Mäntyranta. 2002. Helsinki, Finlande, Metsälehti Kustannus. ISBN 952-5118-49-5.

La certification forestière est une question qui a fait l’objet de longs débats au cours de la décennie écoulée. Forest certification, an ideal that became an absolute, une version anglaise abrégée d’un livre publié à l’origine en finnois, décrit les initiatives, les négociations et les débats et actions qui ont lieu derrière la scène en matière de certification des forêts en Europe depuis 1993. Ces activités ont culminé avec la formulation du programme paneuropéen de certification forestière, adopté initialement par 11 pays européens en juin 1999 et qui représente à présent l’organisation mère de certification forestière la plus importante du monde.

L’auteur, Coordonnateur des communications de l’Association forestière finlandaise, une organisation coopérative d’organisations forestières, a suivi de près la formulation des programmes de certification forestière en Europe. Il se propose dans cet ouvrage de faire connaître les «nombreuses questions [liées aux débats sur la certification forestière] qui sont restées inconnues au grand public». Les sources d’information sont documentées et vont des rapports officiels de réunions et publications des secteurs des forêts et de l’environnement aux procès-verbaux de rencontres, notes, messages de courrier électronique et lettres.

On ne peut considérer ce compte rendu souvent trop détaillé comme entièrement neutre. Cependant, il fournit une lecture fascinante à ceux intéressés à cette matière, et à la forêt et l’environnement.

La publication est maintenant disponible auprès du Secrétariat du Conseil paneuropéen de certification des forêts, Rue des Girondins, L-1626 Hollerich, Luxembourg ([email protected] ).

Comment traiter les bambous pour un meilleur usage

Bamboo preservation compendium. W. Liese et S. Kumar. 2003. Rapport technique CIBART noo 1/Rapport technique INBAR no 22. New Delhi, Inde, Centre for Indian Bamboo Resource and Technology. ISBN 81-901808-0-0.

Le bambou est un excellent matériau aux innombrables applications qui vont de l’artisanat aux articles d’usage courant, aux produits industriels, et aux éléments constitutifs de ponts et de bâtiments. Cette ample applicabilité offre d’importantes possibilités de revenus aux communautés rurales et de débouchés aux industries. Bien que les avantages du bambou soient bien connus, l’expansion de son utilisation est entravée par sa vulnérabilité à la dégradation biologique.

A l’instar de la détérioration du bois, celle du bambou peut être prévenue par des traitements corrects et sans danger pendant le stockage, la transformation et l’utilisation. Bien que ces pratiques aient été en usage depuis longtemps, on ne dispose pas assez d’informations pertinentes sur les différentes procédures de préservation.

Le Bamboo preservation compendium est une tentative de combler cette lacune. Sollicitée par le Réseau international du bambou et du rotin (INBAR), la publication comprend des informations sur les différentes technologies et procédures utilisées pour la protection et la préservation du bambou dans le monde. Elle commence par une description détaillée du bambou, qui couvre ses caractéristiques biologiques et technologiques, sa composition chimique, sa durabilité naturelle et les facteurs qui en réduisent la qualité. Elle étudie les pratiques de stockage, les méthodes chimiques et non chimiques de protection de la plante à l’état naturel et transformée, les agents de conservation, les procédures de sécurité, les impacts environnementaux et l’économie de sa préservation.

Ce livre est écrit à l’intention des lecteurs ayant une connaissance de base des caractéristiques biologiques et technologiques du bambou, de sa transformation et de son utilisation. Il est souhaité que la publication puisse contribuer à en accroître les disponibilités, à renforcer son emploi potentiel, à réduire les coûts de sa transformation et de sa main-d’œuvre et à faciliter l’expansion de son usage.

International forestry review- Numéro special sur l’exploitation illégale

L’exploitation illégale coûte aux gouvernements des millions de dollars EU en revenus perdus, menace les moyens d’existence et représente un grave problème pour l’environnement. D’après les estimations citées dans le dernier numéro d’International Forestry Review, dans les régions les plus vulnérables plus de la moitié des activités d’exploitation sont menées de façon illégale, et elles pourraient représenter plus du dixième de l’ensemble du commerce mondial de bois qui s’élève à plus de 150 milliards de dollars EU par an.

International Forestry Review, un journal de science, politique, gestion et conservation revu par les pairs publié par la Commonwealth Forestry Association, examine dans son numéro spécial de septembre 2003 les causes et les effets de l’exploitation illégale, et fait état des résultats les plus récentes de la recherche et des politiques communiqués par les forestiers, les scientifiques, les organisations non gouvernementales (ONG) et les décideurs. Les articles portent sur des thèmes comme:

• l’application des lois forestières et les moyens d’existence ruraux;
• les indicateurs de suivi des progrès de l’application des lois forestières;
• l’application des lois forestières et le processus de gouvernance ministériel;
• les accords internationaux et bilatéraux de lutte contre l’exploitation illégale;
• les causes sous-jacentes de l’expansion accélérée de l’exploitation illégale des bois tropicaux;
• le commerce;
• le rôle du secteur privé dans la lutte contre l’exploitation illégale;
• les technologies de repérage des grumes;
• la vérification indépendante du bois légal.

Plusieurs rapports régionaux examinent des cas particuliers en Asie et dans le Pacifique, en Amérique centrale et en Fédération de Russie.

On peut obtenir des exemplaires de ce numéro spécial auprès de la Commonwealth Forestry Association, en contactant le rédacteur, Alan Pottinger: [email protected]


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