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Strategie de Controle de la PPCB en Angola

D.L. Simão

Ministério Da Agricultura E Do Desenvolvimento Rural, Instituto De Investigação Veterinária República De Angola.

Introduction

La PPCB est une maladie endémique et de grande importance dans le contexte epidémiologique de l´Angola. Elle sévit sous forme enzootique de la frontière sud avec la Namibie jusqu´ au 14e parallèle où se trouve concentrer 90% du cheptel bovin national estimé de 3.500.000 bovins et où l´élevage est effectué quasi totalement par les éleveurs traditionnels. L´apparition des foyers sporadiques de la PPCB dans les zones traditionnelles de l´élevage caractérise le statut endémique enzootique de cette maladie en Angola.

La transhumance du cheptel durant la fin de la saison pluvieuse vers les grandes fleuves (Kubango et Kunene) pour l´ abreuvement est la cause principale de l´expansion de la maladie à l´intérieur du pays. La traversé permanente du cheptel bovin de part et d´ autre pour le pâturage et l´abreuvement, le commerce illégal, le troc des animaux et sous produits au long de la frontière commune font aussi la cause de l´expansion da la PPCB vers les pays voisins tel que la Namibie et Zambie.

La vaccination massive et systématique des animaux non affecté, suspect et malade deux fois durant l´année est l’une des mesures efficaces qui a été adoptée dans la stratégie de lutte contre cette maladie depuis l´an 2000.

Aperçue Epidemiologique de la PPCB avant 1975

Cause de la Permanence et Prevalence de la PPCB

Il y a de fois on se pause la question pour savoir si la transhumance est une culture des éleveurs Humbi à Kenene, Nhaneka à Huila et Mucubal à Namibe ou bien une nécessité. Il est claire que la manière surtout logistique comme ce mouvement est organisé par les éleveurs peut donner à première vue un mouvement culturel mais au juste c´est une nécessité pour sauvegarder le cheptel durant la fin de la saison pluvieuse vers les zones des grandes fleuves (Kubango et Kunene) à la recherche surtout de l´eau pour l´abreuvement. Ce mouvement constitue le moment fertile pour la transmission et l´expansion de la PPCB suite à la convivialité entre animaux sains vaccinés ou non, les suspects (affaiblis) et les animaux malades dans les mêmes points d´ abreuvement.

Le commerce des animaux et sous produit, bien comme l´utilisation des animaux pour le transport de biens servent de locomotive des agent infectieux d´un bout à l´autre d´une zone donnée.

Les Services Vétérinaires étant donné comme l´organe de conception, coordination et exécution des mesures de prophylaxies qui visent le contrôle et l´éradication des maladies des animaux sont confrontés à des difficultés énormes du point de vue financière, matérielle et ressources humaines. L´appui apporter par l´Assistance technique international de fois produit des résultats qui sont loin d´être à la solution immédiate des foyers des maladies comme conséquence d´une manque d´accompagnement effectif et permanent de l´état sanitaire des animaux par les services locaux.

Le Gouvernement angolais met en disposition chaque année 1.000.000 de USD pour les deux campagnes de vaccination qui sont réalisées annuellement au niveau national. Mais il est claire et net que beaucoup de moyen manque comme par exemple: une chaîne de froid efficace dans la zone sud du pays, moyens de transport, payement des perdiem aux agents de terrain qui participent directement à des campagnes. Ce budget se limite à l´achat des vaccins (PPCB, Anthrax, Charbon symptomatique, Dermatose nodulaire et la Rage) et les équipement (seringues, aiguilles et glacières). Une fois à l´autre l´achat des bicyclettes et motos. Entre temps d´autres activités complémentaires et essentiels comme le «training», l´entretien des moyens de transport existant et les couloires de vaccination ont aussi besoins des fonts pour être effectués.

Malgré les efforts déployés par le Gouvernement angolais, la guerre civile vécue durant 27 ans a mise en échec à plusieurs reprise la stratégie de lutte et contrôle de la PPCB adoptée en 2000 qui vise fondamentalement accroître chaque année le taux d´ immunité des animaux vaccinés, l´expansion des zones indemnes de la PPCB au niveau national et la protection des intérêts économiques des pays voisins.

Types de Vaccins

Tenant compte de l´écart de temps entre le diagnostic de la PPCB en Angola et la réalisation de la première campagne de vaccination contre cette maladie, des efforts ont été déployés de part et d´autre afin de combattre ce fléau qui au départ empêcher le développement de l´élevage au niveau national. En dehors des efforts scientifiques, des éleveurs ont aussi tenter de trouver des solutions selon leur connaissance en extrayant l´exsudat thoracique des animaux malades afin de l´injecter a d´autres animaux malades ou sains comme mesure de traitement ou de prévention contre la PPCB. Mais cette pratique a énormément contribuée à la contamination et l´expansion de la maladie.

Pour les campagne des vaccinations qui ont démarrées depuis l´année 1921, les vaccins avec souche T1 44 et T1 SR ont été utilisés chaque année sous recommandations de l´ OIE.

L´Institut de Recherche Vétérinaire d´ Angola (IIVA) avait produit à partir de 1945 un vaccin avec souche locale AM8 aussi désignée pour souche Caconda (nom de la municipalité d´où a été récolté le matériel). Ce vaccin a été produit exclusivement pour l´utilisation nationale et n´avait pas été exporté. Des bons résultats ont été produits malgré tout sa production n´a pas continué pour des raisons de la guerre civil qui a détruit complètement les infrastructures du Laboratoire Régional de Vétérinaire de Huambo.

Les vaccins utilisées durant les dernières années contre la PPCB proviennent du BVI, Botswana et du LCP du Mali. Exceptionnellement pour la Dermatose nodulaire des bovins les vaccins sont achetés à Onderstpoort, Afrique du Sud.

Bovins Vaccines et Foyers De PPCB (1970 à 1974)

Année

Foyers

Animaux vaccinés

1970

30

1.725.043

1971

55

1.550.711

1972

39

871.021

1973

54

999.640

1974

34

1.195.878

Total

212

6.342.285

Bovins Vacine de 1990 à 1994

Année

Animaux, Vaccinés

1990

524.924

1991

733.493

1992

818.038

1993

152.653

1994

555.735

Mouvement du Cheptel Bovin de 2002 à 2003

Les effets du processus de la paix définitive en Angola depuis Février 2002 se font remarqués par les mouvements non contrôlé de la population et ses biens vers les zone d´origine. Ce mouvement n´exclu pas les animaux qui font l´objet du capital vif de l´économie des éleveurs en particulier et la population rurale en générale. Ces mouvements ne s´effectuent pas seulement à l´intérieur du pays bien aussi des pays voisins (Namibie, Zambie) vers l´Angola (Figure 1). Ce dernier explique le retour de la population émigrée au pays.

Figure 1

Suite à l´expérience vécue durant le premier processus de paix en 1992, la situation epidemiologique pourra aggravée avec l´expansion des foyers de la PPCB et bien d´autre maladie dans des zones indemne.

Prévision de l’ état epidemiologique dans les prochaines années comme conséquence du mouvement actuel du bétail (Figure 2).

Figure 2.

Les Services Vétérinaires s´ engagent à prendre des mesures pour éviter des pertes économique dans le cheptel vue que ces animaux représentent une source de revenue de la population surtout dans la phase actuelle de réinstallation des familles dans les zones d´ origine.

Strategie de Controle de la PPCB

Mesures de Prophylaxie

La vaccination massive et systématique de tous les animaux non affecté, suspect et malade deux fois durant l´année et durant cinq ans reste la meilleur stratégie de lutte mise en œuvre depuis l´ an 2000.

Les services vétérinaires prétendent installer un cordon sanitaire entre le 13e et le 14e parallèles en vue de contrôler avec efficacité le mouvement des animaux du sud du parallèle 14 vers le centre et nord du pays. Mais étant donnée que l´Angola détient un vaste territoire (1.247.000 Km2) ce cordon sanitaire ne sera effectué par une barrière physique mais, plutôt par la police sanitaire, quarantaine et présence des services de diagnostic dans les provinces partiellement affectées (Benguela, Huambo, Bié et Moxico). La présence des services de diagnostic sera marquée sur terrain par des laboratoires mobiles de diagnostic afin de rapidement mettre en place un dispositif fonctionnel pour détecter tous les cas possibles des maladies avant que soit définie une politique sur la réhabilitation et l´extension d´un réseau des laboratoires de vétérinaire au niveau national.

Reglement Sanitaire

Les SV récemment créés se débattent objectivement sur les aspects de la législation pour mieux structurer l´administration et les services d´ appui technique au niveau national. Pour cela a été soumise le Règlement Général sur la Santé animale a l’approbation du Conseille des ministres depuis début 2003. La législation vétérinaire en Angola date depuis 1932, plusieurs aspects juridique de ce règlement nécessite d´une actualisation. Actuellement du point de vue juridique les services s´appui sur le Code Zoosanitaire qui serve d´ un instrument précieux et efficace pour les cadres vétérinaires et administratives qui exercent leurs activités soit dans l´ appareil d´ Etat ou dans le secteur privé. Comme le règlement générale de santé animale est considéré comme base, son approbation relancera une série de travail sur la réactualisation des règlements sanitaires sur l’exploitation du bétail, les abattoirs, le transport, le commerce, l’exportation et l´importation des animaux et sous produits etc..

Services Specialises

Les SV actuellement créés ont droit à l´autonomie financière, administrative et patrimoniale. Compète au Gouvernement de attribuer un budget qui permettra aux SV de mieux se structurer tout en tenant compte de sa division administrative au niveau national et des programmes en relève pour le contrôle et l´éradication des maladies prioritaires de la région concernée. Cette organisation au départ vient de aboutir à l installation du Système National de Surveillance Epidemiologique (SNSE) malgré tout en phase embryonnaire qui dorénavant traitera les données epidemiologiques sur les foyers et cas de maladies au niveau national.

Les Services de diagnostic sont représentés par l´Institut de recherche vétérinaire (Instituto de Investigação Veterinário de Angola) et sont dotés d´une autonomie financière, administrative et patrimoniale. L´IIV joue un rôle important dans la certitude de la stratégie a appliqué pour le contrôle des maladies prioritaires.

Figure 3. Distribution des Laboratoires Régionaux de Vétérinaires de l´ IIV.

L´enveloppe financier attribué annuellement à l’IIV ne le permet d´ entamer avec une grande ampleur les programmes scientifiques pour l’appui à des solutions des problèmes sanitaires qui affligent l´ Etat angolais. A savoir 80% des infrastructures de l’IIV ont été saccagées durant la guerre civile, raison pour laquelle pour relancer les activités sur le diagnostic des maladies, l’IIV a concentré les ressources humaines e matérielles au Laboratoire Régional de Vétérinaire de Lubango/ Huila, laboratoire situé dans la zone avec 90% du cheptel bovin national, en vue de relancer le diagnostic de la PPCB et d’autres maladies transfrontalière.

Gestion des Financements

Les services spécialisés (SV et IIV) du point de vue financement dépendent totalement du budget de l’Etat, mais aussi bénéficie de l´appui des financements externes surtout quand il s´agit de mettre en place des programmes régionaux. Le Gouvernement angolais mais en disponibilité annuellement 1.000.000 de USD afin de permettre aux services vétérinaires de réaliser les campagnes de vaccination des bovins et d´autres espèces d´ animaux domestiques. Pour améliorer la gestion de cet investissement et donner l´impact que mérite ce financement d´Etat, étant donnée qu´il y a la paix au pays, les SV vont mettre en place un programme national de lutte et contrôle de la PPCB comme priorité en vue de mieux gérer ses ressources.

La communautés internationale joue un rôle important pour la mises en marche de certain programme sanitaire pour la lutte et éradication des maladies prioritaires dans plusieurs régions du monde. L´Angola ne fait pas exception et concrètement en ce qui concerne le diagnostic, l´IIV venait de bénéficier depuis l´an 2000 les financements suivant:

La somme des actions de ces projets a permis à l´IIV d´équiper le Laboratoire Régional de Vétérinaire de Lubango et augmenter la capacité de diagnostic soit de terrain et du laboratoire. Ces actions ont aussi permit d´ améliorer la capacité des SV en matière de communication via Internet et de déplacement sur terrain.

Cette coparticipation de la communauté internationale a poussé les responsables et techniciens des services spécialisés de mieux gérer tous les moyens misent en disponibilité vue l´expérience acquise durant la période de carence.

Conclusion

La PPCB peut être contrôler et éradiquer dans le cas où le Gouvernement angolais continuera a prendre en considération l’importance de cette maladie dans le contexte socioéconomique e culturel de l’élevage au niveau national.

L’adoption d’ une politique sanitaire bien définie et dotée des ressources financières, matérielles et humaines capable de mettre en œuvre la stratégie en vue est l´ une des décisions souhaité afin de permettre aux SV et IIV d´effectuer le recensement du cheptel bovins existant, de déterminer la prévalence de la PPCB et d´établir les zones indemnes de la PPCB en vue d´un développement économique du secteur de l’élevage permettant dans ce cas la participation des revenues de la production animale dans le budget national.

Les recherches doivent continuer en vue de produire un vaccin capable de conférer une immunité pour plus d’un an vue que le traitement ne stérilise pas l´animal infecté et par contre le transforme d´un porteur sains est capable de transporter et transmettre la maladie à d´ autres animaux.

L’appui international est indispensable pour la défense des intérêts socio - économique et culturel des éleveurs en Afrique.


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