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TROISIÈME PARTIE: DISCUSSION ET MISE EN PLACE D’UN PLAN DE TRAVAIL


Ce chapitre donne un bref résumé des différentes possibilités de financement et de collaboration qui ont été abordées au cours de l’atelier. Elles fournissent des idées et des propositions d’action, et se concentrent sur la manière d’atteindre les objectifs du réseau, à savoir:

3.1 POSSIBILITÉS DE DÉVELOPPER LE RÉSEAU

Il n’est pas question ici de donner une liste exhaustive des organisations appropriées, mais tout simplement de citer celles mentionnées par les participants, à partir de leurs connaissances personnelles et de leur expérience. Elles ne sont pas classées dans un ordre particulier, et l’atelier a admis que toutes les pistes devaient être explorées pour améliorer les services d’information que les bibliothèques fournissent à leurs utilisateurs.

Le secteur des pêches: Plusieurs participants ont cité la collaboration avec l’industrie des pêches et le secteur dans son ensemble comme étant potentiellement le mécanisme le plus efficace pour renforcer les bibliothèques et les moyens d’information. Quelques pays vont vers la création de fonds comme étant un besoin essentiel des instituts de recherche, et qui peut atteindre dans un cas, jusqu'à 30 pour cent du budget global. Cela comprend les revenus des services d’information, qui pourraient certainement apporter des possibilités de meilleure interaction avec l’industrie, et une meilleure connaissance des coûts impliqués. On a cité les consultants comme un des groupes d’utilisateurs les plus fréquents des bibliothèques, qui à présent pensent à faire payer leurs services. Cela semble possible, surtout que les consultants pourraient inclure ces coûts dans leurs honoraires. La tendance à la décentralisation de l’aménagement des pêches et l’implication d’une communauté plus large offrent de nombreux défis aux bibliothèques. Cela fournit aussi une base d’usagers potentiels avec laquelle il faut communiquer, et plus élargie qu’avec les Départements des Pêches généralement centralisés.

Programmes de recherche: Presque tous les participants ont admis que leurs bibliothèques n’étaient pas assez impliquées lorsqu’il s’agit de participer au processus de décision au niveau de leur institution, en particulier lorsque les budgets de recherche sont alloués. Les budgets nécessaires à l’information ne sont pratiquement jamais pris en compte, à moins que la bibliothèque exprime sa demande de financement de programmes de recherche et développement. Les administrateurs et les comptables n’utilisent généralement pas les bibliothèques et peuvent même tout ignorer du rôle essentiel qu’elles jouent dans la recherche. Au mieux, ils pensent que la bibliothèque une fois construite, est comme une passerelle qui a besoin parfois d’entretien. Les chercheurs eux-mêmes sont généralement trop occupés pour défendre des budgets insuffisants. Plusieurs participants ont indiqué que les fonds alloués à la recherche comprennent souvent un montant permettant aux chercheurs de voyager à l’étranger pour trouver de l’information, plutôt que pour améliorer leurs propres bibliothèques. Cela peut difficilement être considéré comme un bénéfice pour l’institution, et surtout à long terme.

Consortiums de bibliothèques: Les bibliothèques, en général, créent des consortiums pour financer en commun leurs achats ou pour avoir accès à l’information, en particulier dans le cas de l’information sous forme électronique et les textes intégraux. La FAO fait partie du Consortium des Bibliothèques des Nations Unies, et SAIAB d’un consortium Sud Africain. L’atelier a inclus une communication sur le récent Consortium de Bibliothèques et d’Information créé au Malawi (MALICO), et les enseignements tirés peuvent bénéficier aux autres participants.

Donateurs bilatéraux et multilatéraux: Plusieurs participants ont des contacts avec des organisations qui financent des projets de pêche ou d’information dans leurs pays respectifs. Le résultat des discussions a montré qu'il n'existe en général pas de rapport étroit entre les bibliothèques et l’ensemble des donateurs. Par exemple, de très grands et coûteux projets visant à créer des portails internet au niveau national et des bibliothèques virtuelles, ne tiennent pas compte des bibliothèques existantes et des institutions disposant de petits budgets, et qui ont des doutes sur la maintenance de ces systèmes lorsque les budgets seront épuisés. On a soulevé la question de savoir pourquoi les instituts de recherche ont plus souvent des laboratoires financés par des donateurs, mais moins fréquemment les bibliothèques. Quelques bibliothèques ont reçu du matériel informatique et des logiciels, mais ceux-ci n’ont pas été mis à jour ou entretenus lorsque le projet s’est terminé. Une autre raison possible est que dans le cas des bibliothèques, et en particulier celles des pêches, il n’est pas question de large budget comme les donateurs sont habitués à en traiter. Leurs coûts sont relativement faibles, mais ils sont en cours et lorsque le financement s’épuise, les collections et les services vivotent, même si heureusement ils ne meurent pas.

Les organisations internationales: Il est du ressort de nombreuses organisations internationales d’aider les institutions nationales et de renforcer leurs capacités. Le Département des Pêches de la FAO, au sein de son Programme Régulier, a plusieurs domaines d’activités qui comprennent l’amélioration de l’accès à l’information et de la diffusion des informations sur les pêches, en particulier dans les pays en développement. Le programme de recherche UE-ACP fournit des possibilités aux bibliothèques, y compris celle de travailler avec le CTA et ses nombreux programmes d’information. L’UNESCO continue de développer et de promouvoir le programme CDS/ISIS ainsi que d’autres outils de gestion qui sont disponibles gratuitement. Le WorldFish Center apporte son concours aux bibliothèques et services d’information sur les pêches et l’aquaculture.

Fondations: Les trois fondations qui ont été citées sont la Fondation Internationale pour la Science, qui aide des scientifiques des pays en développement, la Fondation Rockefeller qui aide AGORA, et la Fondation Mellon qui aide l’Université de Rhodes et l’accès de la Bibliothèque SAIAB à des publications intégrales.

Associations internationales et nationales de bibliothèques: Plusieurs participants ont indiqué des associations nationales de bibliothèques qui sont vigoureuses et parfois actives au niveau politique. Les bibliothèques de pêche pourraient profiter de la participation dans ces associations. Les compétences et habelités des bibliothécaires sont très variables au niveau des institutions des pêches, et les participants ont admis qu’un niveau de troisième cycle était essentiel pour un travail de bibliothèque spécialisée. Les programmes de formation au métier de bibliothécaires sont encore, dans certains pays, trop orientés vers le classement et le catalogage des fonds documentaires, avec trop peu d’accent mis sur les techniques d’information (IT) et de diffusion. Une conséquence est que parfois le personnel d’IT prend des décisions sur la gestion et la diffusion de l’information, des domaines dans lesquels ils manquent de compétences. Plusieurs des participants de l’atelier ont des diplômes de troisième cycle et ils se sont activement éngagés en réseau pour partager le savoir aussi bien que l’information. Au niveau international, les participants sont représentés à IAMSLIC et à IFLA (Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d'institutions). Les instituts des pêches qui n’ont pas de personnel qualifié dans la bibliothèque présentent bien des inconvénients.

Sociétés et associations de pêche et d’aquaculture: Quelques exemples d'associations professionnelles fournissant des programmes appropriés aux bibliothèques des pêches ont été mentionnés, à savoir le World Aquaculture Society’s Outreach Programme fournit gratuitement ses publications aux bibliothèques africaines; la Western Indian Marine Science Association (WIOMSA) fournit un mécanisme pour la diffusion de l’information et des publications. Un répertoire des points de contact des sociétés pertinentes pour les pêches sérait utile

Editeurs: La participation de NISC Afrique du Sud à l’atelier a permis d’inclure leurs idées de collaboration avec les bibliothèques, comme une base de départ pour développer les relations dans le monde de l’édition. En tant que maison d'édition africaine avec des compétences en compilation de bases de données et en publication électronique, NISC Afrique du Sud est intéressée à faire partie d’un réseau pour améliorer la diffusion et la distribution de publications africaines. Ils enregistrent et publient la littérature grise et les autres publications africaines sur les sciences aquatiques en formats bibliographiques, et offre une aide technique aux utilisateurs de ces produits. L’inclusion d'information sur les bibliothèques dans la base de données FISHLIT permet de faciliter le partage des ressources. NISC pourrait prendre en compte la publication d’autres bases de données comme les répertoires et les catalogues communs, en plus de leurs bases de données bibliographiques spécialisées. Elle peut aussi apporter ses services en numérisation et en publication électronique de littérature grise. La collaboration avec d’autres éditeurs pourrait fournir des possibilités à des bibliothèques dans plusieurs domaines, comme une meilleure distribution des informations publiées localement dans les bases de données internationales.

Réseaux régionaux: Les leçons apprises sur la mise en réseau, et les bénéfices qu’on peut en tirer, sont présentés dans la communication de ODINAFRICA, un réseau régional qui existe depuis 1989, lorsque a été créé le réseau RECOSCIX-WIO. L’atelier a admis que la mise en réseau donne aux bibliothèques la possibilité de fournir un accès à des meilleures sources d‘information, d’améliorer les services des bibliothèques et de partager leur expertise. Cependant, l’aspect le plus important du réseau est l’engagement de ses membres, leur pouvoir d’atteindre un consensus et leur capacité à coopérer.

Initiatives pour le partage de l’information et possibilités de collaboration

ASFA

Résumés des sciences aquatiques et halieutiques: Un Système Coopératif International d’Information

http://www.fao.org/fi/asfa/.asp

CTA

Centre Technique pour l’Agriculture et la Coopération Rurale ACP-UE: promotion de l’agriculture et du développement rural dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, en facilitant le transfert, les échanges et l’utilisation de l’information.

http://www.cta.nl/

IAMSLIC

Association Internationale des Bibliothèques et Centres d’Information en Sciences Aquatiques et Marines: Groupe Régional Africain. Z39.50 bibliothèque partagée

http://www.iamslic.org
http:libray.csumb.edu/cyamus/ill/index.php

IFLA

Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d'institutions: Approbation de libre accès.

http://www.ifla.org/index.htm

IFS

Fondation Internationale pour la Science: une organisation non gouvernementale (ONG) dont l'objectif est d'aider de jeunes scientifiques ressortissants de pays en développement, y compris de l’information.

http:www.ifs.se/

INASP-PERI

Réseau international pour l’accès à l’information scientifique - Le programme de soutien à l’information de recherche

http://www.inasp.info/peri/indexfr.html

NISC SA

NISC Afrique du Sud: Editeur africain avec une expertise en compilation de bases de données et publication électronique

http://www.nisc.co.za

ODINAFRICA

Ocean Data and Information Network for Africa: Coordonné par la Commission Océanographique Intergouvernementale, vise à améliorer la fourniture d’information et de données, la diffusion et le partage des ressources.

http:www.ioc.unesco.org/odinafrica

SIFAR

Unité de soutien pour la recherche internationale sur la pêche et l'aquaculture: Son mandat vise à améliorer le partage de l’information

http://www.sifar.org

WAS

World Aquaculture Society. Outreach Programme. Distribue gratuitement les publications aux bibliothèques en Afrique.

http://www.was.org

WorldFish Center

Un centre de recherche international du CGIAR pour les pêches et l’aquaculture;

http://www.worldfishcenter.org

3.2 CONTRAINTES LIÉES AU DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU

La liste des contraintes serait très longue si elles étaient prises une à une, mais malgré cela, l’atelier a admis que la mise en réseau fournissait de bonnes possibilités d’apporter un appui aux bibliothèques et de partager les connaissances, tout particulièrement à une époque de changements si rapides. Ces mêmes contraintes discutées lors de l’atelier sont résumées dans une publication du Commission Économique pour l'Afrique des Nations-Unies: Les bibliothèques africaines sont-elles capables de jouer leur rôle légitime dans le développement?[10]

Contraintes institutionnelles

L’appui du directeur de l’institution est vital pour le fonctionnement de la bibliothèque. Cela est particulièrement vrai lorsque la bibliothèque est mal positionnée dans la structure organisationnelle, plus souvent au sein de l’administration plutôt qu’au sein d’une alliance plus naturelle avec la recherche ou avec le département d’information et de communication. Les bibliothèques se disputent souvent les maigres ressources budgétaires avec les scientifiques, et la compétition ne se fait pas sur le même pied d’égalité. Il s’en suit que le budget de la bibliothèque est au mieux inadéquate, et souvent n’existe même pas, pour l’achat de publications ou pour l’accès à l’information. Le personnel de la bibliothèque doit être motivé, avoir des perspectives de carrière et bénéficier du soutien de son autorité hiérarchique.

Contraintes nationales

Plusieurs problèmes mentionnés par les participants sont dus au manque de réel appui de leur gouvernement pour une politique, une infrastructure et le développement de l’information au niveau national. Cela est considéré comme la première raison du manque de personnel qualifié au sein de nombreuses bibliothèques des pêches et d’instituts de recherche. Rosenberg[11] pose la question de la pertinence du partage des ressources en Afrique et conclut que les problèmes soulignés, qui ont causé le déclin des services d’information, doivent être résolus avant que les bibliothèques puissent bénéficier de la mise en réseau. La majorité des problèmes doivent être résolus au niveau national.

Contraintes de la mise en réseau

Plusieurs des thèmes qui peuvent être considérés comme des problèmes potentiels pour un réseau de bibliothèques africaines des pêches s’avèrent en fait peu importants pour les participants à ce niveau, comme la langue, les besoins sous - régionaux, l’environnement marin ou d’eau douce, le type d’institution. Les besoins en information sont souvent les mêmes pour tous, et sont considérés comme le facteur de liaison le plus important. Le domaine de contraintes considéré comme important, et où le réseau devrait porter plus d'attention sont les suivants:

3.3 Plan de travail pour 2004

1. Inventaire des sources d’information africaines sur les pêches

Le Répertoire des Sources d’Information sur la Pêche et l'Aquaculture en Afrique est mis à jour par la FAO et accessible en ligne <http://www4.fao.org.fishdir>

La FAO ajoutera de nouveaux champs afin de mieux refléter l'accès à différentes sources d’information disponible via internet et des programmes de numérisation. Des champs qui sont redondants seront enlevés et la base de données sera mise à jour avec les informations recueillies lors de l’atelier.

Date limite: Fin décembre 2003

Les participants de l’atelier fourniront les nouvelles mises à jour de leurs institutions et proposeront les moyens de rassembler les données pour leur pays.

Date limite: Fin janvier 2004.

Le besoin d’un autre format du répertoire, comme imprimé révisé, sur CD-ROM ou un autre système d’accès à internet sera revu en 2005.

Le Répertoire des adresses universelles des institutions et organisations africaines traitant des pêches et de l'aquaculture au niveau national et régional, sera entretenu par la FAO sur http://www.fao.org/fi/library/africreg.htm. Les ajouts et corrections seront fournis régulièrement par les participants afin de maintenir le répertoire à jour.

2. Technologie de livraison des documents

Utilisée par SAIAB: Photocopieur Minolta; Scanner Scan Jet HP 3530C. Les articles sont envoyés en pièce jointes sous format PDF, mais cette possibilité n’est offerte que lorsqu’il s’agit d’une demande concernant un ou deux articles.

Utilisée par la FAO: La bibliothèque a plusieurs possibilités de balayage de documents à partir de photocopieurs XEROX et un programme de numérisation (Document Centre 220ST et Document Centre 332ST). Ce système facilite de créer des formats permettant de passer au scanner des documents d’une page ou en recto verso, des dossiers simples ou multiples, compressés (Groupe 3/4 CCITTT) ou non compressés. Les images TIFF sont ensuite révélées avec le programme PaperPort. Cela permet de vider les dossiers, redresser les pages, et y insérer un numéro d’identification pour chaque dossier. Les dossiers TIFF produits à partir des documents FAO sont diffusés via FTP (protocole de transfert de fichiers), en archivant les documents sur le serveur externe FTP et en fournissant au client l’accès à l’information. Il est possible également de copier les documents sur CD-ROM et de les envoyer par la poste. Dans les deux cas les dossiers peuvent être visionnés en utilisant le programme d’imagerie Microsoft Document. Ariel est utilisé pour l’échange de documents commerciaux avec des bibliothèques partenaires, afin de protéger le droit d'auteur.

Utilisée par ODINAFRICA: Le programme Prospero a été installé dans les vingt centres d’information de ODINAFRICA, bien qu’aucune statistique sur les envois et réception n’ait pu être obtenue. Prospero est un programme d’accès gratuit, mais qui a ses limitations, comme par exemple le besoin d’un serveur.

La bibliothèque de l'Université Bunda était d’accord pour étudier plus en détail les besoins, avantages et coûts des deux programmes Ariel et Prospero.

Date limite: Fin janvier 2004.

Une solution technique doit être approuvée, et basée sur une évaluation des possibilités décrites précédemment. Si un financement est nécessaire, une proposition doit être préparée et des donateurs approchés.

Date limite: Fin mars 2004

3. Base de données commune des périodiques sur les pêches et l’aquaculture en Afrique

L’atelier était convenu d'utiliser la base de données commune des périodiques marines et aquatiques de IAMSLIC Z39.50, et a demandé à IAMSLIC la possibilité de régionaliser les demandes.

Cela impliquera que tous les participants soient membres de IAMSLIC, de façon à utiliser ce service; il doit y avoir un engagement d’y incorporer au moins les périodiques des pêches publiées de leurs pays, et IAMSLIC donnera son accord pour mettre en place cet objectif qui vise l’Afrique au niveau régional.

La Bibliothèque des pêches de la FAO a déjà enregistré plus de 600 périodiques, qui ne sont pas trouvées ailleurs dans les autres bibliothèques; la Bibliothèque SAIAB a commencé de faire la saisie de ses périodiques; KMFRI a montré qu’elle avait l’intention de la faire aussi en 2004. Cela fournira une bonne base pour mettre en place un mécanisme d’échange entre les bibliothèques africaines des pêches.

A la suite de l’atelier, le Président de IAMSLIC, Steve Watkins a envoyé la lettre suivante:

«Si les bibliothèques africaines décident de faire la saisie des périodiques dans la base de données commune des périodiques marines et aquatiques de IAMSLIC, il ne sera pas très difficile de leur faire parvenir régulièrement une liste des titres répertoriés. Il pourrait s’agir d’un simple dossier qui pourrait être reformaté et édité si besoin, puis envoyé en disquette. Pour ceux qui voudraient mener leurs recherche sur internet, un lien supplémentaire sur la page Chercher de la base de données commune, permettrait des recherches auprès des bibliothèques de la région, afin de partager les ressources en Afrique. Le problème des demandes parvenant aux bibliothèques qui n’ont pas de fax, Ariel ou Prospero, doit être étudié lors de l’entrée de nouveaux titres, et toute limitation concernant les coûts doit être mentionnée. En se concentrant seulement sur les publications africaines, cela permettrait de réduire le nombre de demandes. La participation à Z39.50 augmentera les échanges en Afrique, et le bénéfice devrait probablement dépasser les autres problèmes potentiels.»

Date limite: Fin décembre 2004.

SAIAB doit compléter le saisie de ses périodiques.

KMFRI commencera le saisie de ses périodiques.

Au moins trois autres bibliothèques doivent faire le saisie de leurs périodiques sur les pêches.

4. Publications intégrales en ligne

Tous les participants disposant de l’accès à internet sont appelés à se faire enregistrer pour accéder en ligne à AGORA et PERI. Ils doivent aussi promouvoir largement la disponibilité des services en ligne auprès de leurs scientifiques et autres utilisateurs. Lorsque cela est possible, il faut informer ceux qui travaillent sur les pêches et l’aquaculture de l’existence de ces services, dans leurs pays respectifs et via d’autres réseaux de leur région.

Date limite: Décembre 2003.

Pour les participants qui le peuvent, se faire enregistrer auprès d’AGORA

Ceux qui disposent d’accès à internet, chercher les moyens d’accès à PERI dans leur pays.

Date limite: Décembre 2004

La FAO et les participants doivent promouvoir et suivre l’utilisation d’AGORA et en rendre compte.

5. Publications africaines sur les pêches et l’aquaculture

Le principal objectif est d’améliorer le reportage, la préservation et la diffusion des publications africaines au niveau régional et international. La FAO entretiendra une base de données des publications africaines sur les pêches qui devra comprendre des détails sur leur mode d’accès sous forme numérisée.

Date limite: Décembre 2003

Tous les participants doivent envoyer leur liste de publications à la Bibliothèque SAIAB.

Date limite: Décembre 2004

La FAO réalisera un recensement des bibliothèques africaines des pêches et, à partir d’étude de cas, compléter un aperçu de la situation actuelle des besoins nécessaires à la diffusion des publications sur la pêche sous forme numerisée.

Afin de mieux diffuser les publications africaines sur les pêches, les participants sont incités à établir des accords d’échanges entre les bibliothèques.

Date limite: cours 2004.

La Bibliothèque SAIAB doit suivre le nombre effectif d’accords en cours.

Copies des publications sur les pêches à envoyer à SAIAB et à la FAO pour les entrer respectivement dans les bases de données ABAFR et ASFA. SAIAB entretiendra le dépôt des publications imprimées. Des statistiques seront gardées sur les publications et sur les entrées en bases de données.

Afin d’assurer une meilleure couverture des publications africaines sur les pêches dans les bases de données internationales, étudier les possibilités d'engager plusieurs instituts de recherche dans ASFA.

Date limite: cours 2004

Compte rendu de la situation de l’activité des centres en Afrique, et information sur les nouveaux partenaires ASFA.

Pour améliorer la diffusion des bases de données et des collections locales, travailler davantage sur les mécanismes de compatibilité et de inter-opérabilité avec les systèmes internationaux.

Date limite: cours 2004

Études de cas à mener en collaboration avec l’Université Bunda au Malawi, et le NIFFR au Nigéria, qui possèdent tous les deux des collections locales et des bases de données. Devront être décrits les domaines suivants: compatibilité des logiciels de bases de données, méthodologies standard pour améliorer la classification des documents, compatibilité pour améliorer les échanges de données. Les études de cas seront inclues dans le projet FAO/IAMSLIC afin de fournir des directives pour l’accès libre aux documents numérisés.

6. Elargissement du réseau et points focaux

Pour augmenter le nombre de participants actifs dans le réseau:

Date limite: Mars 2004

La FAO et SAIAB doivent révoir la liste des utilisateurs de ASFA/ABAFR et contacter de nouveaux partenaires potentiels.

Date limite: Octobre 2004

SAIAB doit promouvoir l’envoi de documents, informer sur les possibilités d’envoyer des textes intégraux, encourager la participation des membres du réseau. Fournir des chiffres sur l’activité du réseau.

Pour contrôler les demandes, problèmes et avantages des points focaux du réseau, afin d’améliorer le flot d’information au niveau national et éviter les duplications d’efforts:

Date limite: Mars 2004.

Deux études cas ont été préparées pour l’atelier, par Bunda et NIFFR, toutes les deux positives sur l’idée de point focal. Prolonger les discussions avec leurs organisations et avec le Service des ressources des eaux intérieurs et de l'aquaculture de la FAO, afin d’évaluer les possibilités de mise en place de projets pilotes dans ces pays.

7. Utilisation de méthodologies standard pour améliorer les échanges d’information

Ce domaine important mais complexe doit être étudié plus en détail et peaufiné afin de mieux faire connaître les nécessités de méthodologies standard et améliorer la diffusion de l’information.

Date limite: Cours 2004

Les partenaires ASFA seront demandés de fournir un compte rendu sur l’utilisation des modes de classement ASFIS et du logiciel ASFISIS comme outils potentiels pour les bibliothèques.

La FAO collaborerà au projet IAMSLIC afin de fournir un conseil sur les normes de mise en mémoire et d’accès aux documents numérisés.

8. Durabilité du réseau

Tous les participants de l’atelier doivent chercher des possibilités de financement au niveau national. La liste des possibilités au niveau national et international présentées au cours de l’atelier, est donnée dans le partie 3.1 de ce rapport.

Date limite: Juin 2004

SAIAB doit établir une liste des possibilités de financement et des propositions de subventions rapportées par les participants ou par le réseau, une liste des collaborateurs potentiels et tout compte rendu sur les idées de financement.

Améliorer la communication entre les participants et rechercher des moyens pour la prochaine réunion. Tous ont admis que le meilleur moyen de communiquer était d’utiliser régulièrement le courrier électronique.

Date limite: Mars 2004

La FAO et SAIAB doivent chercher les possibilités d’établir un babillard électronique pour le réseau.

AFRIAMSLIC doit annoncer la réunion en 2004 et les possibilités de participer.

Date limite: Octobre 2004

La FAO doit annoncer la possibilité d'une réunion du réseau qui doit coïncider avec la réunion IAMSLIC prévue à Rome en octobre 2005.

Date limite: Octobre 2004.

Revoir l’idée d’un site web pour le réseau.


[10] United Nations. Economic and Social Council. (2003). The value of library services in development. Third meeting of the Committee on Development Information (CODI), Addis Ababa, 10-17 May 2003. E/ECA/CODI.3/16

http://www.uneca.org/codi/Documents/PDF/Library%20Services%20and%20Development.pdf
[11] Rosenberg, D. (1993). Resource sharing - is it the answer for Africa? Afr.J.Lib.Arch. and Inf.Sci. vol. 3, no. 2, pp. 107-111


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