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ANNEX 5. Madagascar


Vulgarisation de l’aquaculture à Madagascar par G. Rafomanana and R.J. Randriamiarisoa

Madagascar, avec une superficie de 587 041 km² et une population estimée à 15 millions d’habitants en 2000, connaît une croissance économique supérieure à 2,8 pour cent de progression démographique (4,8 pour cent en 2000 et 6,7 pour cent en 2001). Ce redressement économique est le résultat d'une stabilité politique et d'un retour de crédibilité aux yeux de la communauté mondiale. Malgré cette croissance retrouvée, Madagascar reste un pays de contraste frappant entre l'appauvrissement et les potentialités de développement. Cet antagonisme économique classe actuellement le pays parmi le groupe des 44 pays les plus pauvres et les plus démunis de la planète (147e rang/189 pays selon le rapport de la Banque mondiale en 2000). La majorité de la population est rurale (77 pour cent) pour une part importante à l'économie nationale avec plus de 75 pour cent des emplois et plus de 40 pour cent du PIB. La pauvreté n'épargne pas toutes les classes sociales, aussi bien urbaines que rurales et touche près de 70 pour cent des malgaches avec un PIB par habitant de 258 dollars EU. Les indicateurs sociaux identifiés au cours de l'étude monographique des années 90 témoignent bien la situation économique précaire des malgaches. Les 70 pour cent environ de la population totale sont en état de pauvreté et les 77 pour cent de cette couche sociale vivent en zones rurales où les conditions de vie sont extrêmement difficiles voire même misérables. Madagascar reste l’un des rares pays où actuellement le déclin de l’éducation, de la nutrition et de l’espérance de vie connaît une situation alarmante; les indicateurs statistiques de la Banque mondiale indiquent un taux de croissance démographique de 2,8 pour cent, d’analphabétisme de 53 pour cent, de l’IDH de 0,271. Madagascar dispose de: 80 000 km² environ de terres cultivables dont 23 000 sont aménagés en cultures vivrières et de rente; 1 600 km² de plans d’eau naturels favorables à la pisciculture et à la pêche; 1 750 à 2 000 km² de rizières aménageables pour la rizipisciculture et 120 à 200 km² de surfaces aménageables pour l’aquaculture de crevettes côtières. Toutefois, ces différents potentiels sont loin d’être valorisés alors qu’ils peuvent être un des outils de développement pour faire sortir Madagascar du carcan de la lutte contre la pauvreté et du sous-développement.

La contradiction flagrante du développement de l'économie au niveau mondial amène à considérer deux tendances d'évolution sur le concept du développement de la pisciculture en milieu rural particulièrement dans les pays en développement: l'une, intégrer l'aquaculture pour diversifier les activités agricoles et l'autre, diversifier les activités agricoles pour intégrer l'aquaculture en milieu rural.

Historique de la filière piscicole

Sous le règne d'Andrianampoinimerina (1794 à 1810) la combinaison des systèmes terrestre et aqueux se définit comme une première forme «d'intégration de l'écosystème aquatique à l'agrosystème». L'historique de l'évolution des activités piscicoles à Madagascar comprend trois phases bien distinctes: phase coloniale, phase indépendance - 1979 et phase allant de 1979 à nos jours.

Phase coloniale. Les activités aquacoles ne figurent même pas parmi les priorités dans la politique de développement économique du pays. Les seules réalisations en matière d’aquaculture en eaux douces ont été l’introduction d’espèces nouvelles pour diversifier la faune ichtyologique malgache qualifiée de «faune pauvre mais riche en formes endémiques». Cependant, les acquis suivants peuvent être notés: en 1952, implantation des infrastructures avec 42 stations piscicoles dans l'enceinte des stations forestières; en 1962, le nombre d’étangs, qui était de 1 000 en 1952, est passé à 75 000. La production de la pisciculture familiale se situe aux environs de 2 000 tonnes.

La première république de 1960 à 1972. Après l'indépendance proclamée en 1960, un plan quinquennal (1964 à 1968) a été mis en place. L’objectif principal est de réaliser le développement économique et la promotion culturelle et sociale selon une «option socialiste dans un centralisme démocratique». Dans cette optique, le but primordial cherche à améliorer le niveau de vie des citoyens et plus particulièrement celui du paysan. Pour ce faire l’Etat, à travers les Ministères de l’agriculture et de l’animation rurale favorise et soutient le développement du secteur coopératif et pré-coopératif comme agents de progrès économique, social et technique. La participation de la population est renforcée par l’animation d'un dialogue permanent entre l’Etat et la population. Au cours de cette phase, le domaine halieutique reste l’enfant pauvre de la politique de développement des différents plans successifs. La pêche maritime est rattachée au Service de l’élevage tandis que la pêche continentale et la pisciculture reviennent aux activités du Service des eaux et forêts. Les stratégies menées pour la pisciculture sont très générales et se limitent à des objectifs mal définis. Elles se focalisent uniquement à la poursuite des efforts déjà entrepris depuis 1952, qui reposent sur les apports de protéines d’origine animale aux populations rurales traditionnelles et surtout sur les améliorations de leurs conditions de vie par l’augmentation de la production vivrière. Pourtant, les pratiques de la pisciculture en étang et de la rizipisciculture commencent à intéresser les paysans agriculteurs.

La deuxième république de 1975 à 1991. L’avènement du régime socialiste à Madagascar en 1975 a mis en place une stratégie de politique de développement qui cherche à dynamiser la cohérence des systèmes de production par une organisation efficace et motivée des structures politique, économique et sociale. La base fondamentale de cette réforme repose sur le «Fokonolona», élément moteur de la production. C’est en 1985 qu’a été créée la Direction de la pêche et de l’aquaculture (DPA), fusion des deux services rattachés à des ministères différents. Les objectifs principaux de cette nouvelle Direction sont la définition de la politique halieutique et aquacole, la coordination, la négociation et la structuration des activités suivant les orientations dictées par le PAS. De telles orientations favorisent la politique d’ouverture et développent par conséquent la pêche industrielle pour l'exploitation. L’aquaculture était encore méconnue et même marginalisée au cours de cette période. L’amorce timide - avec un enthousiasme timoré de la part des autorités compétentes - d'une étude de prospection de sites et faisabilité économique de l'aquaculture de crevettes côtières a été observée.

Projets de développement pour la pêche et l’aquaculture continentales

Le domaine halieutique et aquacole reste l'enfant pauvre de la politique de développement du plan quinquennal; interventions ponctuelles souvent paradoxales au regard des potentialités du milieu et des traditions des communautés rurales. Le nombre d’étangs en activité en 1970 avoisine les 6 000 à 8 000. Presque toutes les stations piscicoles étatiques ont été mises en veilleuse par manque de financement.

En 1976, le Projet PNUD/FAO MAG/76/002 intitulé “Développement de la pêche continentale et de l’aquaculture”, après l'indépendance, a été le premier projet initié pour redémarrer les activités piscicoles et continentales au niveau national. Les centres abandonnés sont rééquipés, et des techniciens sont formés. Les résultats restent mitigés.

En 1982, le Projet MAG/82/014 visant la vulgarisation de techniques piscicoles améliorées en milieu rural de la région de Vakinankaratra. Résultats mitigés, avec le manque d’alevins comme point de blocage majeur.

Le projet MAG/88/005 a comme objectif principal l’installation de producteurs privés d'alevins en milieu rural du Vakinankaratra et de la province de Fianarantsoa. Ce projet, pionnier et premier du genre a permis de mettre en place une stratégie de développement de la filière piscicole. Cette stratégie comporte deux phases bien distinctes: une phase de mise en place d’un réseau autonome de producteurs privés d’alevins encadrés par l’Administration halieutique ou phase dite de «privatisation de la production d’alevins»; et une phase horizontale du secteur privé aux paysans pratiquants des buts de sensibilisation et de diffusion de techniques d’élevage améliorées de la filière piscicole ou phase dite de «privatisation de la vulgarisation et de la promotion de techniques d’élevage améliorées».

Le projet MAG/92/004/PSP thème 29: Volet pisciculture intitulé “Intensification de la vulgarisation et de la privatisation de la production des alevins”. Les résultats obtenus (1996) sont prometteurs pour l'avenir de la filière piscicole dans la lutte contre la pauvreté, menée par le Gouvernement. Des associations de producteurs d’alevins dans chaque zone d’intervention ont vu le jour et des mesures adéquates ont été définies et prises pour endiguer les problèmes de production et d'approvisionnement d’alevins auprès des pisciculteurs.

Le projet FED MAG/93/6023 dans la région du Sud (Bezaha-Mahafaly) et dans la région du Nord (Andapa) sur cinq ans vise à mettre en place un réseau de producteurs d'alevins et de poissons de grossissement pour servir de modèles aux acteurs rizicoles des zones d'intervention. Résultats mitigés.

Le Programme national de vulgarisation agricole (PNVA). Programme initié dès 1990 par le Ministère du développement rural et de la réforme agraire et mis en œuvre par la Direction de l’agriculture par l’intermédiaire des Services décentralisés, des Circonscriptions agricoles et également par des ONG partenaires du Ministère. La mission du PNVA consiste en la réduction de la pauvreté et en l’amélioration des conditions de vie dans les zones rurales, de la productivité, de l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles disponibles et enfin de la protection de l’environnement. Pour ce faire, les activités portent essentiellement sur le contact de groupes, les visites régulières et permanentes avec des itinéraires fixes, la formation des paysans, le diagnostic des zones d'intervention, la mise en place des parcelles de démonstration en liaison étroite avec la recherche, les suivi-évaluation de la vulgarisation et enfin l’établissement des programmes de travail. Le PNVA est appelé à couvrir progressivement et par étapes l’ensemble du territoire national. Toutefois, dans sa phase pilote qui a pris fin en 1994, il n’a intéressé que six circonscriptions situées dans les zones attenantes de la province d'Antananarivo. La suite du programme jusqu'à la fin des années 90 n'a pas donné les résultats attendus du projet malgré les afflux de capitaux.

Après ces divers projets de développement, les activités piscicoles se voient dotées de petits projets ponctuels financés par divers bailleurs de fonds comme JICA du Gouvernement japonais, l’Agence française de développement, etc. Les actions de l’Administration se limitent à l’encadrement, au suivi et à l’organisation des formations des producteurs piscicoles.

Malgré les opérations menées dans le cadre des différents projets au cours de presque trois décennies, la filière d'aquaculture en eaux douces et plus particulièrement la vulgarisation de la pisciculture n'a pas connu l'essor actuel de l'aquaculture en eaux marines, notamment la crevetticulture en une décade. La stagnation, voire la baisse des activités piscicoles à Madagascar, est due essentiellement à la méconnaissance et à la marginalisation du secteur par les autorités compétentes dans la politique de développement de l'économie nationale pour la lutte menée contre la pauvreté. Les objectifs visés et les stratégies appliquées à travers les systèmes de vulgarisation adoptés ne répondent pas toujours aux aspirations et attentes des acteurs intéressés.

Aquaculture marine et saumâtre

L’élevage expérimental des Chanos chanos. Dans la province d'Antsiranana, des essais de grossissement ont été menés dans un bassin de 1 660 ares. L'objectif fixé est l’approvisionnement en poissons de taille marchande du marché local où la demande n’est pas toujours satisfaite.

Les rendements de production obtenus sont intéressants, de 572 à 600 kg/ha en quatre mois d’élevage, sans apport de nourriture, ni renouvellement continu d’eau. Les résultats non négligeables de ces essais ont été jusqu’à présent non exploités.

L’ostréiculture. En 1986, des élevages d’huîtres ont été expérimentés à Toliara, en casiers à partir de jeunes huîtres détroquées, de différentes provenances. Il s'agit de l'espèce Crassostrea cuculata. Les rendements obtenus n'ont pas donné les résultats escomptés. Les problèmes rencontrés sont la faible croissance des coquilles juvéniles récoltées et un taux de mortalité assez élevé, à savoir de 80 à 90 pour cent. Les essais ont finalement été abandonnés.

L'acadja. Le système «acadja» testé et mis en pratique en 1976 sur la côte Est, aux Pangalanes, dans la province de Toamasina, a enregistré un rendement prometteur (252 kg/ha/an) avec l'espèce Oreochromis niloticus. Les résultats acquis lors de ces essais n'ont rien donné dans le projet d'aménagement du canal des Pangalanes. La productivité des eaux des Pangalanes évaluée à 30 à 40 kg/ha/an pourrait être multipliée par six ou sept.

La crevetticulture à Nosy Be. Projet pilote cofinancé et mis en œuvre par le Gouvernement, UNDP/FAO et les pêcheries de Nosy Be. Des essais expérimentaux menés de 1987 jusqu'au début des années 90 ont permis d'asseoir une diversification des activités halieutiques des sociétés de pêche implantées à Madagascar. Actuellement, le nombre de fermes crevetticoles opérationnelles est au nombre de cinq. Elles sont affiliées à l’une des cinq sociétés de pêche industrielle de crevettes. Une sixième ferme est actuellement en phase pilote avant d'entamer la phase d'exploitation à l'échelle industrielle. L'aquaculture de crevettes côtières à Madagascar est actuellement une réalité économique.

Le Centre de développement de la culture de crevettes à Mahajanga. Il a été créé en 1996 dans le cadre de la coopération nippone-malgache. Le projet est financé conjointement par le Gouvernement malgache et le Gouvernement japonais dans le programme de convention d'aide au développement économique. L’objectif du centre est de former des aquaculteurs en vue de la promotion de l’aquaculture de crevettes de type artisanal.

Le Schéma d’aménagement de l’aquaculture de crevettes. Ce sont des manuels et documents-références mis à la disposition des éventuels investisseurs en aquaculture de crevettes côtières à Madagascar. Ils ont été réalisés en 1998 et en 2001. Ces documents aident à l’identification des zones favorables à la crevetticulture à Madagascar.

L’algoculture. C’est un projet exécuté conjointement entre le Ministère de la pêche et des ressources halieutiques (MPRH) et le Fonds européen pour le développement avec une société privée. Le financement est assuré par l’Union européenne. L'opération se donne comme objectif la diversification des activités des communautés de pêcheurs traditionnels par la culture d’algues marines en vue d’améliorer leurs revenus. Les résultats acquis du projet ont permis à la société initiatrice de faire actuellement des extensions dans la zone d’intervention.

Plan d’action pour le développement rural

Le Gouvernement de Madagascar a engagé un processus de mise en place et de mise en œuvre d’un Plan d’action de développement rural (PADR), présenté sous forme de décret officiel en date du 20 janvier 1999. Les objectifs de ce programme consistent à assurer la sécurité alimentaire, à contribuer à l’amélioration de la croissance économique, à réduire la pauvreté, à améliorer les conditions de vie, à promouvoir la gestion durable et responsable des ressources naturelles et enfin à favoriser la formation et l’information des groupes concernés. Pour mettre en action ce programme, une agence d'exécution a été mise sur pied: le Programme de soutien au développement rural (PSDR). Le PADR est un paradigme d'une politique de développement avec ses principes de mécanisme de fonctionnement tels le Comité de pilotage permanent et les Groupes de travail de développement régional, et le PSDR n'est que l'agence d'exécution et de coordination des plans d'action arrêtés par toutes les parties prenantes. Les grands axes de développement sont validés par le Gouvernement central. Des Groupes thématiques centraux ont été créés dont les membres sont des représentants des ministères de production intervenant dans le programme tels l'agriculture, la pêche et l'aquaculture, l'élevage, les eaux et forêts, l'environnement..., les ONG, les associations et le secteur privé. Ces différentes structures au niveau central vont travailler pour la prise en compte d'une dynamique “organisation-développement” pour asseoir des articulations satisfaisantes dans les systèmes de production.

Au niveau régional, il a été mis en place 21 Groupes de travail de développement régional sur toute l'étendue du territoire. Ils sont représentés dans ces comités par les autorités décentralisées, les services techniques déconcentrés de l'État, les opérateurs économiques, les différents projets et/ou ONG et les organisations paysannes. Le GTDR d'une région déterminée se partage le travail en petits groupes pour élaborer le Plan régional pour le développement rural qui définit le référentiel zonal des actions prioritaires à mener répondant aux besoins et aux aspirations des communautés rurales. Les propositions avancées ont été conçues à partir du Plan de développement communal où tous les acteurs économiques du monde rural avec la participation effective des différentes autorités locales, des notables, des dévelopeurs sur terrain et évidemment des paysans agriculteurs y contribuent ardemment.

Pour la vulgarisation en général, et des activités halieutiques/aquacoles en particulier, il s’avère nécessaire de collaborer et de s’atteler aux structures locales mises en place actuellement. Toutefois, la particularité dans la gestion et la mise en œuvre des activités aquacoles imposent certaines contraintes d'autonomie de décisions et de financement. Pour la stratégie de vulgarisation des activités piscicoles, la méthode d'approche s'active actuellement dans la production massive des alevins auprès des producteurs privés puis encourage les mêmes acteurs au grossissement de poissons de consommation de taille marchande pour la diversification des activités de la filière.

Le but principal du projet est la consolidation et l’amélioration des acquis. Les participants au projet sont subdivisés en trois groupes selon leur fonction: direction technique, chefs de zone et producteurs privés d’alevins.

Attributions de la direction technique

La direction technique du projet est composée de trois cellules: suivi évaluation, vulgarisation et formation. En réalité, la direction technique doit assumer les tâches suivantes:

Attributions des chefs de zone

Attributions des producteurs privés d’alevins

Evolution des PPA, de la production d’alevins, de la production de poissons et des rendements de 1985 à 1999.


1985

1986

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Vulgarisateurs piscicoles

30

30

29

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Paysans rizipisciculteurs

890

2767

4243

5044

7497

7497

44743

33768

25168

21715

25200

30512

29125

35418

42316

PPA rizipisciculteurs

-

-

-

-

10

18

18

33

36

30

32

30

45

19

35

Paysans pisciculteurs

2249

2745

3644

3967

3614

5059

39150

32857

15380

17430

15400

20713

16750

17795

22707

PPA pisciculteurs

-

-

-

-

9

22

10

17

29

27

25

26

15

43

48

PPA encadrés

-

-

-

-

20

25

29

39

41

43

46

51

55

57

57

PPA opérationnels

-

-

-

-

19

22

28

36

39

38

41

45

52

46

48

Nombre de chefs de zone

-

-

-

-

-

5

5

6

6

6

6

6

6

6

5

Production d’alevins
















- Service (x1000)

240

470

551

680

784

1141

1184

606

101

0

0

0

0

0

0

- PPA (x1000)

-

-

-

-

99

196

431

823

1182

783

1108

1041

951

1045

1141

Cession d’alevins
















- Service (x1000)

119

383

479

644

356

478

275

231

73

0

0

0

0

0

0

- PPA (x1000)

-

-

-

-

74

185

371

768

769

664

874

758

874

920

1098

Nombre d’acheteurs
















Service

1094

3487

5102

3926

2860

3957

3226

1902

670

0

0

0

0

0

0

PPA

-

-

-

-

451

969

2434

5030

4631

3808

6020

4468

4468

4565

6844

Production de poissons (tonnes)
















· Rizière

-

-

-

-

0,2

0,2

1,7

3

3,7

11,6

4,6

4,6

1,8

0,2

0,4

- PPA

14

46

57

77

111

141

713

1216

774

874

991

1519

948

1043

1121

- Paysans
















· Étang

-

-

-

-

0,8

0,02

4,4

0,2

3,7

2,3

1,2

1,2

0,2

0,4

0,5

- PPA

5,7

18

23

30

26

64

426

532

543

540

642

678

607

452

411

- Paysans
















Rendements (kg/ha/cycle)
















· Rizière
















- PPA

-

-

-

-

205

237

196

189

271

342

315

351

347

278

393

- Paysans

187

205

156

175

188

179

101

172

179

202

229

351

219

241

254

· Étang
















- PPA

-

-

-

-

192

267

641

700

655

590

557

482

594

305

547

- Paysans

287

268

473

588

310

569

641

800

535

533

633

668

599

446

732

Ratio: vulgarisateurs/paysans

1/104

1/183

1/271

-

-

1/465

1/2542

1/1586

1/901

1/869

1/863

1/1004

1/288

1/1023

1/1245


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