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OUVERTURE DE LA CONSULTATION


1. Conformément à la recommandation émise par le Comité des pêches de la FAO à sa vingt-cinquième session, le Directeur général de la FAO, M. Jacques Diouf, a convoqué la Consultation technique chargée d’examiner les mesures du ressort de l’Etat du port dans le contexte de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, qui s’est tenue au Siège de la FAO, à Rome (Italie), du 31 août au 2 septembre 2004.

2. Ont participé à la Consultation 59 Membres et observateurs, un état non membre de la FAO, des représentants de quatre institutions spécialisées de l’Organisation des Nations Unies et des observateurs de trois organisations intergouvernementales et de deux organisations non gouvernementales internationales. La liste des délégués et des observateurs figure à l’Annexe B. La liste des documents dont la Consultation a été saisie figure à l’Annexe C.

3. La séance a été ouverte par le co-secrétaire, M. David J. Doulman, du Département des pêches de la FAO. La Consultation avait pour seconde co-secrétaire Mme Annick Van Houtte, du Bureau juridique de la FAO.

4. Dans son allocution d’ouverture, prononcée au nom du Directeur général, M. Ichiro Nomura, Sous-Directeur général chargé du Département des pêches de la FAO, a indiqué qu’en 2001, les Membres de la FAO avaient approuvé le Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ce plan d’action avait été établi dans le cadre du Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO (1995). M. Nomura a ajouté que les Membres étaient confrontés au défi de mettre en œuvre ce plan d’action en s’attaquant de manière globale au problème de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Il a souligné que la Consultation technique avait un objectif bien précis: définir les modalités permettant de faire des mesures du ressort de l’Etat du port des instruments performants capables de prévenir, de contrecarrer et d’éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Il a signalé que l’ordre du jour de la Consultation technique avait été établi en grande partie en fonction des conclusions de la Consultation d’experts tenue en 2002. Il a ajouté que la question de l’élaboration de Mémorandums d’accord régionaux relatifs aux mesures du ressort de l’Etat du port dans le contexte de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée serait au cœur des débats de la Consultation, qui prévoyait d’analyser le Projet de mémorandum soumis par les experts. M. Nomura a fait savoir que la Consultation aborderait également la question de la définition de programmes d’aide à la mise en valeur des ressources humaines et au renforcement des institutions dans les pays en développement, afin de promouvoir une application intégrale et efficace des mesures du ressort de l’Etat du port dans le contexte de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La création d’une base de données concernant les mesures du ressort de l’Etat du port figurait également à l’ordre du jour. En conclusion, M. Nomura a remercié de sa présence le juge Thomas Mensah, du Tribunal international du droit de la mer, qui avait présidé la Consultation d'experts en 2002, et a salué la coopération de deux institutions spécialisées de l’Organisation des Nations Unies, l’Organisation maritime internationale (OMI) et l’Organisation internationale du travail (OIT), qui avaient désigné des spécialistes pour collaborer avec le Secrétariat. La FAO s’est félicitée de cette coopération interinstitutions, grâce à laquelle les trois organisations sont à même d’harmoniser leurs efforts respectifs pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Le texte intégral de l’allocution d’ouverture est joint au présent rapport, à l’Annexe D.


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