Non-wood forest products from temperate broad-leaved trees. W.M. Ciesla. 2002. Produits forestiers non ligneux n° 15. Rome, FAO. ISBN 92-5-104855-X.
Les forêts feuillues tempérées fournissent une vaste gamme de produits utiles. De nombreuses espèces ont été domestiquées et sont représentées par d’importants arbres fruitiers connus dans le monde entier, comme le pommier, le poirier, le cerisier, le prunier, l’olivier et l’amandier. Outre la production de fibres, de bois industriel et de bois de feu, les forêts feuillues tempérées offrent un vaste éventail de produits non ligneux (PFNL) qui sont particulièrement utiles pour la société dans les pays en développement aussi bien que développés. Néanmoins, les forestiers n’ont consacré que peu d’attention jusqu’ici aux nombreux produits autres que le bois tirés des forêts tempérées.
La présente publication fournit un aperçu mondial des produits non ligneux que procurent les arbres des forêts feuillues tempérées. Les descriptions des produits sont présentées en fonction de la partie de l’arbre dont ils sont tirés: arbre entier, feuillage et fleurs, écorce, résine, fruits, noix et organismes associés comme les champignons et les insectes. L’accent est mis sur les produits cueillis soit dans des forêts naturelles soit dans des forêts artificielles par opposition aux arbres plantés dans des vergers (arbres à fruits à noyau, oliviers et certains noyers). L’aire géographique de ces produits est indiquée et, lorsqu’elles sont disponibles, des données sur les niveaux de production et de commerce international sont présentées. Les problèmes associés à la gestion durable de ces produits et leur compatibilité ou leur concurrence avec les autres utilisations des terres sont aussi analysés. L’ouvrage se penche tant sur les utilisations actuelles que passées et traditionnelles des PFNL tirés des forêts feuillues tempérées. La publication fournit aussi un glossaire, des recettes intéressantes et une liste d’essences et des produits non ligneux qui en sont tirés.
L’information présentée pourrait contribuer à identifier des occasions de gestion et de production de produits forestiers non ligneux dans le cadre des initiatives de développement économique et de réduction de la pauvreté dans des régions économiquement déprimées du monde où les arbres sont importants tant pour leurs fonctions environnementales que socioéconomiques. En outre, les informations visent aussi à identifier des situations où une gestion spéciale des forêts et des terres boisées pourrait maintenir ou renforcer la productivité des PFNL ou développer une nouvelle ressource prometteuse. La publication intéressera tous ceux qui œuvrent dans les secteurs de la foresterie, de l’agriculture et du développement rural, ainsi que les organisations écologistes dans les pays développés et en développement.
Non-wood forest products from temperate broad-leaved trees est également disponible sur le Web (www.fao.org/DOCREP/005/Y4351E/Y4351E00.HTM).
Cahiers FAO: Conservation. 2003. Double CD-ROM. Rome, FAO. ISBN 92-5-004907-2.
Les Cahiers FAO: Conservation traitent de questions relatives à la conservation des forêts en général et, plus particulièrement, de l’écologie forestière, de la conservation et de la gestion de la faune sauvage, de l’aménagement des bassins versants et de la foresterie dans les écosystèmes fragiles. Récemment, la collection a inclus des publications sur l’agroforesterie et la foresterie urbaine et périurbaine. Au cours des 10 dernières années, elle a mis en circulation un certain nombre d’intéressants documents couvrant des questions et problèmes relatifs à la conservation et au développement durable en harmonie avec les principes d’Action 21, en mettant en particulier l’accent sur les écosystèmes de montagne, les terres arides, la gestion des aires protégées et le développement des ressources en faune sauvage.
Comme pour toutes les collections, il est difficile de conserver une série complète car la collection croît et les premiers volumes ne sont plus imprimés où sont difficiles à obtenir. L’idée de réunir tous les numéros en un disque compact vient de cette observation. La collection comprend les 34 volumes, de 1977 à 2000, la plupart en trois langues. Le premier CD contient les versions anglaises, alors que la deuxième comprend celles en français et en espagnol. Ce précieux recueil non seulement permettra de disposer de la collection entière, mais rendra plus facile le partage des informations qu’elle contient.
Forest policy for private forestry: global and regional challenges. L. Teeter, B. Cashore et D. Zhang, éds. 2003. Wallingford, Royaume-Uni, CABI Publishing. ISBN 0-85199-599-3.
La foresterie privée est devenue l’objet d’un examen et d’un intérêt croissants à mesure que les gouvernements, les organisations non gouvernementales (ONG), les industries et les forestiers spécialisés tentent de définir, d’aborder et de formuler les politiques les plus adaptées pour la mise en oeuvre de la gestion durable des forêts. La foresterie privée peut contribuer à la durabilité; toutefois, il faudra une compréhension accrue de l’impact des différents choix de gestion sur la foresterie privée.
Cette publication présente une sélection de rapports révisés par les pairs issus de la Conférence sur les Initiatives mondiales et politiques publiques: première conférence internationale sur la foresterie privée au XXIe siècle, tenue à Atlanta, Géorgie, Etats-Unis en 2001. Traitant des questions clés qui forgeront l’avenir de la foresterie privée, ce livre est présenté en quatre parties.
La première partie examine les nouvelles philosophies de la gestion forestière et montre comment les points de vue de la société sur la forêt et la foresterie évoluent, donnant naissance à un nouveau type d’intervention publique dans la foresterie privée. La deuxième partie examine la formulation et la mise en oeuvre des politiques. Elle propose une série de mécanismes pour promouvoir les politiques qui encouragent la foresterie privée durable, à savoir:
Le défi économique que représentent la mise en oeuvre et la promotion de la foresterie durable est mis en évidence dans la troisième partie du livre. Les effets des activités et politiques forestières sur l’agriculture, la conservation de la biodiversité et le piégeage du carbone sont examinés ici du pont de vue économique. La quatrième partie est consacrée à la certification forestière, qui a attiré l’attention de différents groupes ayant divers intérêts, y compris les écologistes, les ONG, le gouvernement et le secteur privé, dans le but d’améliorer les normes de gestion des forêts
Ce livre intéressera tous les propriétaires forestiers, les décideurs des industries forestières, les responsables des politiques et les étudiants de foresterie et de l’économie et des politiques relatives aux ressources forestières. L’ouvrage est aussi disponible en version électronique (www.cabi-publishing.org/Bookshop/ReadingRoom/0851995993.asp).
Economics of forestry. R.A. Sedjo, éd. 2003. Aldershot, Hants, Royaume-Uni, Ashgate Publishing Limited. ISBN 0-7546-2237-1.
Cet ouvrage est un nouvel apport à l’International Library of Environmental Economics and Policy, une collection de volumes comprenant d’importants articles de journaux sur des domaines clés des politiques environnementales et des ressources. Il analyse l’influence de l’économie forestière sur la formulation des politiques forestières et environnementales. Il comprend certains des articles les plus importants publiés sur l’économie forestière au cours du demi-siècle écoulé.
La publication consiste en quatre parties. La première se concentre sur la question des longueurs optimales des révolutions pour la récolte afin d’en obtenir le revenu maximum. Les articles dans cette partie examinent les facteurs pouvant influencer la valeur du bois et la révolution optimale, comme l’imposition, les perturbations naturelles, les progrès technologiques et les fluctuations des prix.
La deuxième partie se penche sur les questions économiques liées à l’approvisionnement à long terme en bois qui a les caractéristiques de ressources à la fois non renouvelables et renouvelables. Les thèmes abordés comprennent la reprise forestière ou le taux d’exploitation, la gestion forestière, la régénération et les plantations forestières.
La troisième partie s’occupe des usages multiples, y compris les valeurs autres que le bois des forêts, comme la gestion de l’eau, la récréation, la conservation de la biodiversité, et d’autres valeurs socioculturelles. Les articles dans cette partie du recueil décrivent l’évolution de l’économie forestière par rapport au bois seulement, à l’exclusion des multiples usages et valeurs de la forêt.
Les questions d’environnement mondial qui reçoivent beaucoup d’attention dans la foresterie et l’économie forestière, comme les changements climatiques et la biodiversité, sont examinées dans la dernière section. Les articles portent sur des thèmes comme l’économie du piégeage du carbone par le biais de la gestion sylvicole et l’évaluation de la biodiversité, la perte de biodiversité et les pertes de valeur économique résultantes.
L’introduction à ce volume fournit un intéressant aperçu sur la question. Le rédacteur reconnaît que de nombreuses contributions en la matière ont été publiées sous forme de livres et monographies et ne pouvaient donc pas être comprises dans ce recueil. Toutefois, malgré cette limitation, la publication fournit un aperçu historique général des principaux courants de l’analyse économique qui ont influencé de manière considérable la formulation des politiques forestières
Capturing carbon and conserving biodiversity: the market approach. I.R. Swingland, éd. 2002. Londres, Royaume-Uni, Earthscan Publications Ltd. ISBN 1-85383-951-5 (broché); 1-85383-950-7 (couverture rigide).
Les efforts de conservation conventionnels reposant sur l’apport de donateurs souvent ne réussissent pas à protéger pleinement l’environnement et les moyens de subsistance des populations qui en dépendent. Les efforts portent désormais sur des méthodes de rechange pour soutenir les moyens de subsistance tout en conservant simultanément l’environnement. L’ouvrage présenté examine les avantages – notamment dans le monde en développement – de méthodes de gestion de l’environnement fondées sur le marché, qui mettent l’accent sur le piégeage du carbone. Il présente une série de rapports de divers groupes d’universitaires, écologistes, scientifiques, experts financiers, économistes, avocats et spécialistes des communautés et tribus. Il suggère que les approches fondées sur les échanges de carbone pourraient contribuer à conserver la biodiversité, protéger les bassins versants et soutenir les moyens de subsistance tout en atténuant le réchauffement de la planète.
La publication analyse les rapports entre les forêts, le carbone et le climat mondial; elle présente les mécanismes fondés sur le marché comme des moyens rentables de conservation de l’environnement; et elle explore la gamme d’instruments disponibles pour la mise en place de marchés du carbone. Elle intéressera tous ceux qui s’occupent de politique, de recherche, de conservation pratique ou du développement industriel des marchés du carbone.
