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Mieux gérer les dunes litttorales: la mise en place d'Indicateurs de gestion multifonctionnelle

Jean Favennec 1


Résumé

D'importants champs dunaires littoraux de la côte atlantique française furent fixés par boisement à l'initiative de l'Etat au XIXème siècle. L'Office National des Forêts les gère en s'appuyant sur la dynamique naturelle pour satisfaire les attentes actuelles, tout en conservant le patrimoine. Parallèlement sont mis en place des indicateurs d'évaluation des résultats. Les pratiques actuelles et potentielles concernant le suivi des dunes littorales non boisées sont souvent basées sur la composition de la mosaïque végétale et son évolution. Un tel suivi prend en compte le fait qu'il s'agit d'un milieu fragile très convoité (pression touristique intense).


Introduction

Sur la côte atlantique française, 100 000 ha de dunes furent fixées par l'Etat. Boisées à base de Pin maritime (Pinus pinaster), ces dunes sont gérées par l'Office National de Forêts (ONF). Sur sa lisière maritime, la forêt est protégée par une dune non boisée, toujours remobilisée par la mer et le vent, érosion naturelle aggravée par une forte pression touristique. L'évolution des attentes sociales a induit des pratiques multifonctionnelles; il faut en évaluer les résultats, c'est l'un des objectifs des indicateurs de suivis.

1. la gestion multifonctionnelle des dunes littorales par l'onf

Au XIXème siècle, pour assurer la sécurité des biens et des personnes, l'État à organisé la fixation des dunes modernes de la côte atlantique sur presque 500 km, de la Bretagne aux Pyrénées. Pour éviter la poursuite des incursions sableuses dans les jeunes boisements fut édifiée une dune calibrée, "piège à sable" de protection.

1.1. Les modes de gestion évoluent avec les attentes sociales

L'évolution des modes de pensée est jalonnée par une série de dates clés: Convention sur la diversité biologique lors du «Sommet de la terre» de Rio 1992; Directive Habitats Faune Flore de 1992 et Accord paneuropéen d'Helsinki (les six critères de gestion durable) de 1993; instruction ONF de Prise en compte de la diversité biologique dans l'aménagement et la gestion forestière de novembre 1993.

Des démarches contractuelles se mettent en place: écocertification, documents d'objectif Natura 2000, contrat Etat-ONF pour 2001-2000. Aux objectifs concertés sont liés des indicateurs permettant de rendre compte des réalisations et de mesurer leur efficacité. Il ne suffit plus d'avoir la conviction de bien faire, il faut le démontrer.

1.2. Principes généraux

La gestion multifonctionnelle (ou multiusages) joue conjointement plusieurs fonctions: production, protection, conservation du patrimoine (biologique, culturel et paysager) et rôle social (emploi, accueil touristique, loisir...).

En dune boisée, le peuplement objectif est une mosaïque de faciès différents par leur composition, leur stratification, leur stade dynamique. Le choix du traitement optimal est sous-tendu par la vocation dominante de la «série» concernée. La futaie régulière est presque systématique dans les séries «de production et de conservation générale des milieux et des paysages»; assortie de dispositions sylvicoles adaptées, elle peut assurer un bon état de conservation des habitats. Dans les zones à vocation dominante de protection, le traitement en futaie irrégulière par «parquets» est préférable.

La dune littorale non boisée doit être régulièrement entretenue afin de jouer conjointement plusieurs rôles: protection de l'arrière-pays, amortissement de l'érosion marine par maintien du stock sableux au plus près de sa source, conservation de communautés animales et végétales. Ces missions d'intérêt général sont, depuis 2001, financées en totalité par l'Etat - Ministère de l'Agriculture.

Ces règles générales se traduisent par diverses pratiques concrètes:

1.3. Diversification des forêts dunaires

On constate une colonisation naturelle par divers chênes à partir des noyaux de «vieilles dunes». Les pratiques sylvicoles s'appuient sur cette dynamique. Dans le secteur centre atlantique, on s'oriente vers une forêt mélangée de Pins maritimes et de Chênes (vert, pédonculé et pubescent). Dans le centre aquitain, les Chênes occupent surtout les versants internes de barkanes. Dans le sud de l'Aquitaine, c'est le Chêne liège qui progresse.

1.4. Conservation d'habitats associés à la forêt

Une grande part de la biodiversité forestière provient des habitats intraforestiers ouverts. Une certaine proportion d'espaces non boisés est aujourd'hui acceptée, voire recherchée. Des opérations de démonstrations sont en cours pour conserver des landes à bruyères, des creux et des prairies humides. Ces actions volontaristes sont coûteuses, elle seront limitées en saisissant des opportunités (chablis, échecs de régénération...) pour maintenir des espaces ouverts sans dépenses supplémentaires.

1.5. Contrôle souple de la dune littorale non boisée

Les travaux de contrôle souple du mouvement dunaire consistent à freiner la vitesse du vent (clôtures brise-vent, couvertures de branchages...) pour créer des conditions favorables au développement optimal de la végétation.

Figure 1: Principes généraux de contrôle souple des dunes littorales non boisées de la côte atlantique

1.6. Fréquentation touristique: concilier qualité de l'accueil, sécurité des usagers et protection du milieu

L'accueil est organisé de façon à guider le public vers les plages surveillées, le stationnement des véhicules est en recul par rapport aux dunes vives et à la frange forestière. Ce type d'aménagement a été réalisé à grande échelle dans les dunes domaniales atlantiques, notamment dans le cadre du «plan plages» sur la côte aquitaine: une étroite collaboration entre les acteurs (techniques, scientifiques, administrations et élus), assortie d'un suivi rigoureux, permet d'accueillir un public nombreux sans atteinte grave au milieu.

2. Des indicateurs, pourquoi? comment?

De nombreuses Lois, directives, contrats prévoient la mise en place de suivis s'appuyant sur des indicateurs:

Manuel d'aménagement forestier, ONF (Dubourdieu 1997): Le gestionnaire doit constamment vérifier... que les actions produisent bien les effets escomptés...

Guide méthodologique des documents d'objectifs Natura 2000 (Valentin-Smith 1998). Afin de déterminer à partir de quel stade l'habitat n'est plus dans un état de conservation favorable, on peut rendre le débat le plus objectif... possible en définissant parmi les attributs des indicateurs qui caractériseront l'état du milieu.

Contrat Etat-ONF 2001-2006: L'Office élaborera... un document de suivi de l'état patrimonial de la forêt domaniale à périodicité quinquennale...

Les indicateurs répondent à des attentes très variées: aide à la décision en matière d'aménagement du territoire, usage de crédits publics, évaluation de la pertinence des choix d'action. On peut distinguer des:

Indicateurs quantitatifs: moyen mis en oeuvre, récoltes, surfaces gérées... Relativement aisés à concevoir et à mesurer, mais souvent coûteux.

Indicateurs qualitatifs: état de conservation, qualité paysagère, résilience... Plus difficiles à concevoir et mesurer. L'existence d'indicateurs fiables reste problématique: Y a-t-il des espèces-clés en nombre limité dont la présence pourrait être un indicateur d'un certain état de la biodiversité?... L'examen de la littérature montre que ces indicateurs de biodiversité sont peu nombreux (Le Tacon et al. 2000).

Malgré les incertitudes, les praticiens, avec l'aide des scientifiques, mettent en place un certain nombre de suivis qui prévoient une évaluation périodique du patrimoine s'appuyant sur des comparaisons d'indicateurs.

3. Quelques modes de suivi, et indicateurs actuellement mis en pratique

3.1. Sommier de dunes

Le «sommier» de la forêt récapitule l'ensemble des opérations réalisées, c'est une procédure très ancienne. Dans le même esprit a été mis au point en 2000 un sommier de dunes sur l'ensemble de la côte aquitaine.

Les objectifs sont notamment de: recueillir, conserver et transmettre l'information; évaluer l'efficacité des actions; laisser une trace claire de l'usage de crédits publics...

Les données regroupées concernent:

Le processus d'élaboration est le suivant:

La capacité de traitement de l'outil SIG permettra de transformer ce suivi, qui était au départ plutôt un indicateur de moyens mis en oeuvre, en un outil d'aide à la décision, d'évaluation de l'efficacité des travaux et de l'évolution du patrimoine géré.

3.2. Suivi de l'état des dunes littorales d'Aquitaine par transects avec indicateurs végétaux (espèces et groupements) et morphodynamiques

Les communautés végétales, éléments clés de l'édification des dunes littorales, sont aussi un des meilleurs indicateurs de la biodiversité globale et des évolutions.

Sur la dune non boisée, étroite zone terrestre côtière de 200 à 500 mètres de large et 230 km de long, 94 transects ont été répartis de façon à bien prendre en compte les variations régionales.

Le premier relevé a été réalisé en 1997, les suivants sont prévus selon une périodicité de l'ordre de 5 ans.

Des relevés répartis le long des transects, sur des stations circulaires de l'ordre de 100 m² sur chaque nouveau "faciès" rencontré. Par faciès, nous désignons la plus petite unité de paysage homogène quant à sa physionomie, sa dynamique et sa composition végétale. Sur chaque station sont relevés des caractères topographiques, dynamiques et phytosociologiques.

Les espèces et les communautés végétales présentes. Cet "état zéro" comprend 225 espèces (phanérogames) classées dans 67 familles botaniques. Les traitements statistiques effectués ont permis d'identifier 12 groupes "socio-écologiques".

C'est la comparaison d'états successifs qui apportera au gestionnaire des indications sur l'évolution du milieu sur lesquelles il pourra appuyer et infléchir ses choix techniques.

3.3. Observatoire de la côte aquitaine

Les organismes chargés de l'aménagement du territoire souhaitent disposer d'expertise fiable sur les changements côtiers. Face à l'absence de données cohérentes sur l'état de la côte, la Région Aquitaine s'est dotée d'un outil d'aide à la décision. Une première étude BRGM/IFREMER (1996 - 2000) s'est conclue en trois phases: reconnaissance et évolution historique, image actuelle, puis diagnostic d'évolution et recommandations.

L'évolution passée montre une forte corrélation entre la tendance évolutive des divers tronçons de côte et la configuration morphologique de leurs plages et pieds de dune. L'étude distingue cinq zones homogènes ayant un comportement durable. Cette typologie et ses variations constituent un des indicateurs des tendances évolutives en cours et prévisibles. Un protocole de surveillance des plages et des contacts plage/dune est mis en œuvre à partir de 2002 par le BRGM et l'ONF, dans le cadre du Contrat de plan Etat région pour la période 2001/2006.

Bénéficiant d'un réseau de personnel de terrain et de sa longue expérience de gestion de la dune bordière, l'ONF peut observer et noter en temps réel divers critères que l'on ne peut déduire des autres outils de suivi.

4. Proposition d'indicateurs d'évaluation et de suivi de l'état des dunes littorales non boisées

Cette approche s'appuie sur une analyse du paysage global (l'écocomplexe) et ses composantes (paysages élémentaires ou «faciès»), elle vise notamment à répondre aux attentes de la Directive européenne «habitats» sur l'état de conservation du patrimoine.

4.1. Les faciès concernés

Avant dune. Liée à un répit d'érosion marine, elle se distingue de la dune «blanche» par une omniprésence de l'Agropyron (Agropyron junceum). Elle correspond à l'habitat «dunes embryonnaires atlantiques» (code Corine: Cor 16.211). NB: Corine Biotope est une typologie hiérarchique des habitats européens.

Cordon dunaire. Bourrelet de fort volume très dépendant de l'action humaine (remodelages, entretiens), il comprend en général:

Arrière dune (non boisée). Ce faciès «fourre tout» correspond assez bien à l'habitat de «dunes grises de la Biscaye» (Cor. 16.222). En Aquitaine, il est caractérisé par l'omniprésence de Helichrysum stoechas et Corynephorus canescens. En Vendée, il est dominé par une pelouse à Ephèdre (Ephedra distachyia) et Armoise (Artemisia Lloydii). Il est préférable de subdiviser cet habitat en plusieurs faciès bien différenciés:

Buissons préforestiers. En limite des pelouses de dune grise, on peut rencontrer des landes et buissons bas (l'ourlet préforestier).

Dune boisée. Elles correspondent au code 2180 de Natura 2000 (Cor. 16.29), si l'on admet ces formations comme semi-naturelles. On peut distinguer la frange forestière de «combat», les peuplements purs de Pin maritime, les peuplements mélangés...

4.2. Evaluation de l'état de conservation des habitats

L'évaluation de l'état de conservation nécessite la définition d'indicateurs qui caractérisent l'état du milieu et qui permettent de suivre son évolution. Ces indicateurs (de préférence quantifiables) doivent permettre de définir l'état optimal de conservation (état de référence), des états de conservation acceptables et des seuils au delà desquels l'état de conservation n'est plus favorable.

Quel écosystème de référence pour les dunes littorales non boisées de la côte atlantique?

Selon le contexte naturel et socio-économique, l'état optimal varie. Les choix d'action et les modes d'évaluation s'appuient sur un écosystème de référence adapté à chaque situation. Dans la logique du contrôle souple appliqué par l'ONF, il correspond à la succession la plus complète possible des faciès écodynamiques (figure 2). C'est cette mosaïque qui donne aux dunes une meilleure résilience face aux perturbations (naturelles ou anthropiques) et qui génère des paysages attractifs et variés.

L'écosystème de référence ne peut se concevoir qu'à des échelles spatiales suffisamment étendues. Pour les grands systèmes dunaires atlantiques, par exemple, un écosystème de référence est envisageable par tronçon de l'ordre de 20 à 30 km. En matière d'évaluation du milieu, l'unité d'analyse doit également être suffisamment étendue, par exemple de l'ordre de 1 km de long.

Afin d'éviter d'appuyer nos suivis sur des références théoriques, pour chaque secteur géographique, nous choisirons comme état de référence celui du tronçon le plus diversifié.

Quels indicateurs de l'évolution de l'état de conservation des dunes littorales non boisées ?

Nous considérerons que le niveau de conservation est favorable si la mosaïque des faciès élémentaires est globalement conservée au niveau d'une petite zone géographique homogène. Au moins deux caractères sont à prendre en compte: les faciès géomorphologiques et les faciès végétaux. Il est important d'avoir des indicateurs synthétiques qui en tiennent compte.

Une des difficultés d'évaluation de l'état de conservation provient de l'importance relative accordée au degré de «naturalité». Un regard différencié est porté sur le rôle des perturbations: la réduction localisée d'une dune grise par progression de la dune blanche, par exemple, sera pour les uns une dégradation, et pour les autres un enrichissement si l'on prend en compte la «renaturation» que cette perturbation entraîne...

Une série d'indicateurs peut être basée sur la présence ou l'absence de différents faciès et sur leur importance spatiale relative (figure 2).

Etat de référence optimal: présence de tous les faciès potentiels et rapport largeur B/largeurA supérieur à ½.

Etat défavorable: présence de moins de 4 faciès ou largeur B/largeur A inférieur à ½.

AD: Avant-dune DSF: Dune semi-fixée LG: Lette grise
DB: Dune blanche DG: dune grise OP: Ourlet préforestier

Figure 2: Exemple d'évaluation de l'état de conservation d'un tronçon de dune littorale non boisée basé sur la composition de la mosaïque paysagère et la proportion des différents faciès (cas du secteur girondin «nord bassin d'Arcachon»).

NB: En plus des critères de présence des faciès, il faut leur affecter des notes de qualité (comparaison entre les communautés observées et les groupements caractéristiques...).

D'autres indicateurs s'appuieront sur des valeurs absolues d'expansion spatiale de certains faciès ou groupes de faciès, sur les espèces (diversité génétique, caractéristiques, rares, menacées, endémiques...), sur des degrés de «naturalité», sur des degrés d'anthropisation (modelage géométrique, piétinement, présence d'adventices et de rudérales...), sur des degrés de «typicité»...

Un seul indicateur permet rarement de définir et de suivre l'état de conservation du milieu, ce n'est que le croisement de plusieurs éclairages qui permettra d'approcher ce concept complexe (l'état optimal d'un secteur sera par exemple celui qui correspond à une situation favorable pour trois indicateurs: composition de la mosaïque paysagère, largeur du système et composition en espèces endémiques).

4.3. Grille d'évaluation de l'état de conservation des dunes non boisées du littoral girondin

La démarche précédente a été affinée et testée sur la côte girondine dans le cadre du mémoire de fin d'étude d'un ingénieur de l'école d'agronomie de Rennes (G. Février 2001).

Le test d'une version détaillée de la grille a montré la forte corrélation entre critères végétaux et morphologiques, ce qui rend possible une simplification de l'évaluation s'appuyant principalement sur la végétation.

La grille finale simplifiée s'appuie sur l'évaluation:

5. Autres pistes de suivi potentiel s'appuyant sur des espèces indicatrices

5.1. Espèces végétales de haute valeur patrimoniale

Sur les dunes littorale l'endémisme est très développé, on peut imaginer un mode de suivi basé sur une partie de ces endémiques, par exemple Astragalus baïonensis, Hieracium eriophorum, Linaria thymifolia... prenant ainsi en compte l'originalité et la «typicité» de ce milieu.

Sur la côte vendéenne, dès maintenant, est mis en oeuvre un suivi des populations de Omphalodes littoralis, espèce prioritaire de la Directive «Habitats».

5.2. Espèces végétales rudérales

La présence et la progression d'espèces rudérales, telles que Bromus sterilis, Solanum dulcamara, Chenopodium album... constitue un indicateur potentiel du niveau de pression anthropique. Les «voiles nitrophiles» composés de graminées avec dominance de Lagurus ovatus qui se développent dans les zones fréquentées sont aussi un bon indicateur.

5.3. Espèces animales, insectes (d'après Dauphin et Thomas, 2001)

La plus intéressante des endémiques observées est certainement Thorectes sericeus, la Géotrupe soyeuse des sables atlantiques. Caractéristique constante, mais jamais abondante, sur les dunes blanches et grise, elle mérite d'être suivie pour son intérêt patrimonial

Trois espèces d'insectes pourraient servir de témoin de la santé des plages sableuses de la côte atlantique: le dermaptère Labidura riparia (Perce-Oreille des dunes) et les coléoptères Eurynebria complanata (Nébrie des sables) et Phaleria cadaverina. Inféodées aux débris organiques, ces espèces sont en régression en lien avec la fréquentation et le nettoyage intensif des plages.

Conclusion

Dans le domaine des dunes littorales, une gestion multiusages laisse place aux dynamiques naturelles en vue d'élargir la richesse du patrimoine biologique et paysager. Les modes de suivi et d'évaluation de ces pratiques s'appuient sur l'adaptation d'anciens outils tels que les «sommiers» et sur la conception de nouvelles modalités, le plus souvent basées sur les caractères de la couverture végétale. La difficulté majeure reste l'identification d'indicateurs qualitatifs fiables et simples à mettre en oeuvre. C'est la pratique effective qui, à moyen terme, permettra de faire un choix.

Bibliographie

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Dauphin P. et Thomas H. (2001). Diversité de l'entomofaune dunaire atlantique. Etude pour l'ONF.

ENGREF-ONF-IDF (2000). Gestion forestière et diversité biologique, identification et gestion intégrée des habitats et espèces d'intérêt communautaire, France domaine atlantique, 119 p. et classeur avec fiches par habitat.

Favennec J., coordinateur, Barrère P., direction scientifique, (1997). Biodiversité et protection dunaire. Actes du séminaire de Bordeaux, Lavoisier Tec et Doc, 311 p.

Favennec J. (1998). Gestion patrimoniale et suivi d'un écosystème dunaire côtier: exemple de l'Aquitaine (France). Dunas da Zona Costeira de Portugal. Actes du colloque Eurocoast Portugal (Leiria - juin 1997), p. 169-193.

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Février G. (2001). Les dunes non boisées du littoral aquitain: Etat optimal de conservation et grille d'évaluation. Mémoire de fin d'études, mission Littoral de l'ONF, Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Rennes, 59 p.

Le Tacon et al. (2000). Biodiversité, fonctionnement des écosystèmes et gestion forestière. Revue forestière française-6-2000, p 477-496.

Ministère de l'Agriculture (2000). Les indicateurs de gestion durable des forêts françaises, 129 p.

Office National des Forêts (1993). Prise en compte de la diversité biologique dans l'aménagement et la gestion forestière, instruction 18 pages, guide 32 p.

Valentin-Smith G. et al. (1998). Guide méthodologique des documents d'objectif Natura 2000. Réserves Naturelles de France/Atelier Technique de Espaces Naturels, Quetigny, 144 p.


1 Office National des Forêts, Chargé de mission Littoral
16, rue G. Mandel, 33061 Bordeaux, France - Mail: [email protected]

NOTE: the paper is not solely about techniques for dune management but about the use of indicators to test the success of management. at the moment has been classified b-2 but may be suitable to complement papers on c&i processes in the eco-regional topic. your opinion please.