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Gestion participative des forets, moyens d’existence des populations et lutte contre la pauvrete: Expérience conduite dans la zone sud du Burkina Faso, par le projet aménagement des forets naturelles

Goudouma ZIGANI


RÉSUMÉ

“La forêt, source de vie” tel est le thème du XII° Congrès forestier mondial qui se tiendra du 21 au 28 Septembre 2003 au Québec. Au regard de l’importance et de l’actualité de ce thème, nous voulons, à travers le présent mémoire, partager les résultats d’une expérience conduite depuis plus de quinze ans en matière de gestion des forêts Après des généralités sur le Burkina Faso et l’état de ses ressources forestières, le document présente l’incidence de l’aménagement participatif des forêts sur la vie des populations rurales.


1. GENERALITES SUR LE BURKINA FASO

Le Burkina Faso est un pays sahélien dont la population qui était de 4 349 600 habitants en 1960 et de 5 638 203 habitants en 1975 est passée à 10 316 600 habitants en 1996. L’accroissement annuel de la population est de 2,64%.

Soumis à un environnement défavorable, le Burkina Faso est classé parmi les pays les moins avancés de la planète. Selon le classement annuel 1998 du PNUD, il occupe la 172è place avec un indice de développement humain durable de 0,219. Le revenu annuel par habitant est estimé à 140 000 FCFA en 1995. Dans les campagnes, il ne dépasse guère 56 000 FCFA. Environ 45% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté estimé à 72 690 FCFA par an en 1998.

La part du secteur primaire dans la formation du PIB a atteint 40% en 1996. L’essentiel des produits d’exportation du Burkina Faso provient du secteur rural(90%). Le coton est le produit le plus important et constitue entre 70 et 75% de ces exportations.

Conscient de l’ampleur de la pauvreté au Burkina Faso, le Gouvernement, en collaboration avec les principaux partenaires au développement, a mis en place en 1999, le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté. En effet, le plus grand défi auquel doit faire face le Burkina Faso, ‘est de réduire le niveau de pauvreté de sa population, leur vulnérabilité face aux crises de toutes sortes, l’inégalité entre les régions et les groupes socio-économiques.

2. ETAT DES RESSOURCES FORESTIERES

Les superficies forestières au Burkina Faso étaient estimées en 1980 à 15 420 000 ha. Ces formations forestières comprennent les forêts galeries, les forêts claires, les savanes arborées, les savanes arbustives et les brousses tigrées. On distingue d’une part le domaine classé de l’Etat qui comprend les parcs nationaux (390 000 ha), les réserves de faune (2 545 000 ha), les forêts classées (880 000 ha) et d’autre part le domaine protégé (75%).

L’exploitation anarchique du bois endommage fortement le potentiel ligneux surtout quand on sait que les combustibles ligneux contribuent pour 90% à la satisfaction des besoins énergétiques. Mais le recul des superficies forestières résulte principalement des défrichements.

De 1980 à 1992, les superficies des formations forestières ont régressé de 1,26 millions d’hectares passant de 15,42 millions d’hectares en 1980 à 15,18 millions d’hectares en 1983 puis 14,16 millions d’hectares en 1992. Il en résulte une régression générale des superficies forestières de 105 000 ha/an. (Source: MEE, PNAF 1996).

La consommation annuelle de bois énergie était estimée en 1999 à 7 228 000 m3 pour toute la population du pays. Pour cette même année, le déficit en bois énergie était estimé à 1 900 000 m3. (KABORE, C., 2001).

La consommation des autres produits forestiers non ligneux (PFNL) est des plus difficiles à appréhender. Sans doute parce que leur exploitation a toujours été considérée comme un droit d’usage traditionnel de cueillette ou de ramassage. En effet bien que les PFNL soient de plus en plus commercialisés, leur exploitation reste encore inorganisée, ce qui n’est pas de nature à faciliter la production des statistiques relatives à leur récolte. Pourtant, nul n’ignore l’importance des PFNL dans la vie quotidienne des Burkinabé des villes et des campagnes, notamment sur le plan alimentaire et sanitaire.

Concernant les ressources fauniques, le Burkina Faso, à l’instar de nombreux pays africains a hérité du colonisateur d’un réseau d’aires classées dont certains ont eu la vocation de conservation de la faune. Malgré la dégradation sensible de ces milieux naturels, le Burkina Faso possède encore une diversité biologique intéressante dûe à sa situation géographique entre des écosystèmes contrastés qui favorisent la diversité des milieux. La diversité biologique se manifeste par sa richesse (128 espèces de mammifères, 477 espèces d’oiseaux, 60 espèces de reptiles) (REEB, 2002). Il faut aussi noter la remontée récente des effectifs liée à la mise en œuvre des nouvelles mesures de gestion. Par ailleurs, le Burkina Faso abrite des zones à intérêts internationaux qui accueille de nombreuses espèces migratrices aviaires (trois zones humides sont classées sites RAMSAR).

Face à cette situation, de multiples stratégies, programmes et projets forestiers ont été mis en œuvre dans le cadre de la politique forestière nationale. Cette politique a retenu les options spécifiques suivantes pour le sous-secteur des forêts:

- la réduction de façon significative du déséquilibre entre l’offre et la demande en bois-énergie; en bois de service, en bois d’œuvre et en produits de cueillette à usage alimentaire et médicinal;

- la réhabilitation des forêts dégradées aussi bien dans le domaine classé que dans le domaine protégé;

- l’ organisation et l’exploitation de l’espace rural, notamment par une délimitation et une mise en valeur d’un espace forestier intervillageois

La politique forestière nationale est opérationnalisée entre autre par le programme national d’aménagement des forêts. La gestion des ressources forestières ligneuses et non ligneuses tant sur le plant conceptuel que sur le plan opérationnel se fonde sur l’approche participative qui vise la responsabilisation des communautés de base.

3. LE CAS DE L’AMENAGEMENT PARTICIPATIF DES FORETS DANS LA ZONE SUD DU BURKINA FASO

3.1 Brève présentation du projet Aménagement des forêts naturelles

Mis en œuvre avec l’assistance technique et financière du PNUD et de la FAO, le projet Aménagement des forêts naturelles a démarré ses activités en 1986. Il a couvert trois phases successives dont la dernière s’est achevée officiellement en 1998. Depuis lors, des révisions budgétaires ont permis la poursuite des activités inachevées afin de permettre l’autonomisation des chantiers.

3.2 Démarche utilisée

La démarche utilisée est participative et peut être caractérisée entre autres par:

- les principales phases du processus;
- les fondements de la gestion forestière;
- les étapes de mise en aménagement;

3.2.1. Principales phases du processus

Le schéma de ce processus de développement se caractérise par deux phases principales.

3.2.1.1. Phase de mise en aménagement

Cette phase dont la durée varie de 3 à 5 ans en fonction des réalités locales, se caractérise par l’élaboration des plans d’aménagement et de gestion, l’organisation des populations etc.... Elle nécessite un appui en ressources extérieures. On a estimé le coût de l’hectare de forêt naturelle aménagée, dans le cas présent à 25,16 $US soit environ 14 000 FCFA.

3.2.1.2. Phase de gestion

La seconde phase, dite phase de gestion, couvre des périodes cycliques appelées rotations de 15 à 20 ans pour la production du bois énergie. Cette phase correspond à la mise en œuvre du plan d’aménagement et de gestion. Son financement est assuré par des ressources provenant de la gestion forestière à partir du fonds d’aménagement institué à cet effet.

3.2 2. Fondements de la gestion forestière

La gestion forestière appliquée est basée sur trois (3) fondements majeurs qui sont: la participation des populations, la durabilité économique ou financière. et la durabilité écologique.

3.2.2.1. Participation des populations

La participation des population a été érigée en principe de base. Le Groupement Villageois de Gestion Forestière (GGF) parrainé ou pas par une Commission villageoise de gestion de terroir est le seul concessionnaire considéré par l’Etat à l’échelle villageoise pour ce qui concerne la gestion de la forêt. Les groupements peuvent dans certaines cas couvrir plusieurs villages.

3.2.2.2. Durabilité économique ou financière

Pour assurer la durabilité de la gestion forestière, il a été conçu un système de financement permanent pour relayer le financement extérieur.

Le Fonds d’Aménagement Forestier, mis en place en 1987 est alimenté par le prélèvement négocié avec les GGF d’un pourcentage du prix d’achat du bois de feu.

En plus de ce fonds, la durabilité économique recommande une répartition équitable et soutenue des produits et des charges de la gestion forestière; c’est pourquoi une clef de répartition des recettes a été adoptée, qui prévoit un fonds pour financer la gestion forestière, un fonds pour soutenir les réalisations communautaires dans les villages sans oublier la rémunération du producteurs et les taxes. La clé de répartition des recettes de vente de bois est donnée par le tableau:


Montant (FCFA)

%

Rémunération du producteur

1100

50

Permis de coupe

300

14

Fonds de roulement ou fonds d’investissement villageois

200

9

Fonds d’aménagement forestier

600

27

Total prix du stère de bois

2200

100

Des clés de répartition différentes ont été adoptées par d’autres projets.En effet les montants retenus sont le fruit d’une négociation entre les différents acteurs

3.2.2.3. Durabilité écologique

- Les actions entreprises dans le cadre de l’aménagement doivent assurer le maintien sinon l’amélioration du potentiel de production. C’est pourquoi il est prévu un ensemble de techniques sylvicoles (exploitation, reforestation, protection contre les feux et le surpâturage etc.) propres à assurer une régénération acceptable de forêts aménagées.

3.2.3. Etapes de la mise en aménagement

Sans que ces étapes ne soient chronologiques, elles peuvent schématiquement matérialiser la démarche de mise en aménagement pour aboutir au plan d’aménagement et de gestion. Il s’agit de:

1. la cartographie régionale au 1/20 000ème;
2. la cartographie locale au 1/20 000ème;
3. l’animation/concertation;
4. l’organisation des populations (mise en place des structures de gestion);
5. la formation des structures de gestion et des populations;
6. la délimitation des terroirs;
7. les études socio-économiques au niveau local;
8. la délimitation des unités d’aménagement;
9. l’évaluation des potentialités des forêts;
10. l’adoption du régime sylvicole applicable;
11. l’élaboration du parcellaire et du calendrier de passage en coupe;
12. l’élaboration du plan d’aménagement et de gestion.

3.3 Incidence de l’aménagement participative des forêts sur les moyens d’existence des ruraux

Une étude des impacts économiques du projet a été réalisée sur la base de quatorze principaux indicateurs identifiés et répartis en trois groupes: (i) - indicateurs d’impacts macro-économiques (ii) indicateurs d’impacts micro économiques, (iii) - indicateurs d’impacts énergétiques. Une évaluation est faite également des aspects socio-organisationnels.

3.3.1. Organisation socio-professionnelle des populations

235 Groupements de Gestion Forestière (GGF) et 213 groupements d’apiculteurs comportant respectivement 7 918 et 3 359 membres participent aujourd’hui à la gestion de 228 000 ha environ de forêts aménagées pour le ravitaillement de la capitale du Burkina Faso (Ouagadougou) en combustibles ligneux. Les groupements d’apiculture sont essentiellement constitués de femmes, tandis que les GGF sont surtout composés essentiellement d’hommes. En moyenne, les femmes représentent seulement 25% des populations participant à la gestion forestière.

Les nombres des groupements correspondent aux nombres de villages partenaires, ce qui indique une forte adhésion des populations à l’aménagement forestier participatif, sur un total de 254 villages riverains des zones d’aménagement forestier.

3.3.2. Indicateurs d’impacts macro-économiques

Ils sont de deux ordres:

- effets - revenus dus au projet;
- effets - emplois dus au projet.

a) - Revenus dus au projet

L’étude économique sur les indicateurs révèle que la valeur actuelle des revenus dus au projet sur la période allant de 1988 à l’an 2017 (soit 30 ans) estimée à 06,109 milliards de FCFA se répartissant entre:

- les revenus fiscaux (taxes forestières à raison de 300 FCFA par stère de bois de feu) pour le Trésor Public;

- les revenus de type salarial au profit des ressources nationales (ingénieurs forestiers et autres techniciens);

- le Fonds d’Aménagement Forestier;

- le fonds de roulement ou fonds de développement villageois;

- la rémunération de la valeur travail des exploitants forestiers organisés en GGF et des partenaires/bénéficiares directs du projet;

- la rémunération à la tâche d’environ 7 000 ruraux employés de façon récurrente pour des activités de reconstitution du capital forestier (collecte de semences forestières, semis et plantation forestière, entretien de pistes forestières et pare feu, conduite de feux précoces, etc.).

b) - Emplois générés par le projet

Les emplois crées par le projet peuvent être réparties en deux catégories:

- emplois de type salarial dont les bénéficiaires sont les personnels qualifiés pour des appuis techniques, opérationnels et administratifs. Cette offre d’emplois salariée est estimée à 244 hommes/année entre 1994 et 1998 et 461 hommes/année entre 1999 et 2017.

- emplois informels dont les bénéficiaires sont les populations rurales réalisant des activités sylvicoles d’exploitation du bois et de régénération des superficies forestières exploitées; ils sont évalués à 3 960 hommes/année entre 1988 et 1998, et 5 497 hommes/année entre 1999 et 2017.

3.3 3. Indicateurs d’impacts micro-économiques

Cette partie de l’étude a permis de réunir des informations permettant d’établir l’impact économique réel du projet sur les ménages ruraux de sa zone d’influence, en termes de:

- diversification des activités économiques: 18 activités génératrices de revenus dont 10 se rapportant au secteur forestier pour les ménages partenaires du projet, contre 12 activités pour le ménage non partenaires. Ce sont entre autres: l’exploitation de moulins à grain, l’apiculture, l’exploitation de presses à karité.....

- d’accroissement du niveau de revenus monétaires: 47 723 FCFA par tête d’habitant par an pour les ménages partenaires du projet contre 26 014 FCFA par personne par an pour les ménages non partenaires;

- d’accroissement du niveau d’auto-production (céréales, huiles végétales, produits d’élevage, etc.) pour l’auto-consommation: la contrepartie monétaire de l’auto-production pour l’auto-consommation est évaluée en moyenne, au prix du marché rural, à 24 058 FCFA/personne/an pour les ménages partenaires contre 17 765 FCFA/personne/an pour les ménages ne participant pas au projet;

- d’accroissement de la part des revenus dus à la gestion forestière: 14 400 FCFA par personne par an;

- d’accroissent des niveaux d’équipements et de thésaurisation: le patrimoine privé a été subdivisé en deux ensembles:

Sur ce dernier élément de l’analyse, les résultats ne montrent pas une différence significative entre les habitants des ménages partenaires ou non du projet; par contre, ils révèlent que les ménages partenaires sont relativement plus dotés en équipements modernes d’éclairage (lampes à pétrole, torches à piles), de cuisson des aliments (fourneaux à gaz et à pétrole), de loisir (poste radio simple ou à cassette), de transport (vélo, moto, charrettes), et en équipements agricoles (charrue, semoir, etc.).

3.3 4. Indicateurs d’impacts énergétiques/écologiques

Deux indicateurs essentiels permettent d’apprécier la contribution du projet au développement durable du sous-secteur des énergies traditionnelles.

a) - Potentiel de ressources dendro-énergétiques

Le Projet assure la gestion participative de 228 000 hectares de forêts naturelles (sur 30 ans au moins) qui recèlent un potentiel en ressources énergétiques ligneuses de deux millions de tonnes de bois de feu ou 0,7 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP). Cette gestion assure la couverture annuelle de 16% de l’approvisionnement en bois de feu de la ville de Ouagadougou.

b) - Offre de combustibles ligneux

L’offre de combustible ligneux issu des forêts aménagées dans le cadre du Projet est évaluée en moyenne à 110 500 stères de bois de feu ou environ 27 625 tonnes (soit 9 669 TEP) par an, sur 30 ans.

c) sur le plan écologique

L’aménagement des forets contribue très positivement à une meilleure gestion des ressources forestières. La capacité avérée des formations forestières à se reconstituer après l’exploitation en particulier après la coupe, constitue un gage d’une gestion durable. La gestion conservatoire de 228 000 hectares de forets naturelles est en elle-meme une preuve que l’aménagement des forets naturelles contribue à la lutte contre la désertification rt à la préservation de l’environnement.

3.4 Difficultés, insuffisances et perspectives

3.4.1 Difficultés et insuffisances

Au nombre des difficultés et insuffisances qui entravent la mise en eouvre du projet,on peut retenir:

3.4.1.1 Les insuffisances organisationnelles

Les groupements de gestion forestière qui sont les structures de base pour la mise en œuvre du projet rencontrent des difficultés de fonctionnement liées à la mobilité des membres, aux problèmes de leadership, aux conflits internes.

3.4.1.2 L’insuffisance de formation

Elle se traduit sur le terrain par une dégradation de la qualité des travaux menés.

3.4.1.3 La faible valorisation des produits forestiers

Le principal produit issu de l’aménagement des forêts à l’heure actuelle est le bois; et dans une moindre mesure le charbon de bois, le miel et les semences forestières. Les autres produits comme les feuilles, les fleurs, les résines, la gomme, les produits de la pêche et la faune sont peu valorisés et ne participent donc pas à la gestion durable de la forêt.

3.4.1.4 Les difficultés de commercialisation

Elles sont dues entre autres à la concurrence déloyale exercée par l’exploitation du bois issu des zones non aménagées dont le coût est plus bas que le bois issu des zones aménagées.

3.4.2 Perspectives

Plusieurs initiatives actuellement en cours doivent à terme permettre la levée des difficultés sus-mentionnées.

Ainsi sur le plan organisationnel, la création en cours de cadres de concertation sur les produits forestiers, pourrait éliminer certains goulots d’étranglement sur le plan organisAtionnel et du fonctionnement des structures de gestion. Par ailleurs une concertation entre le ministère chargé de l’environnement et celui chargé de l’alphabétisation doit permettre d’asseoir une stratégie cohérente pour relever le niveau d’alphabétisation des groupements.

Au niveau des difficultés de commercialisation, l’adoption récente par le Gouvernement des textes reconnaissant officiellement le fonds forestier et l’extension de ce fonds sur l’ensemble des produits forestiers sur l’étendue du territoire, vont contribuer à réduire la concurrence déloyale entre produits issus des zones aménages et zones non aménagées.

CONCLUSION

L’expérience conduite par le Projet Aménagement des Forêts Naturelles et dont les principaux impacts ont été repris dans le présent document, montre clairement que bien gérées, les forêts peuvent contribuer efficacement à la lutte contre la pauvreté. Dans un pays sahélien comme le Burkina Faso, où les ressources naturelles ont toujours constitué les premiers moyens d’existence des communautés humaines une bonne valorisation des ressources forestières quand elles existent en quantité suffisante permet de créer des richesses par les populations et pour elles. On peut affirmer que la forêt est source de vie.

DOCUMENTS CONSULTES

- Mini. Env et Eau (MEE), 1996: Programme National d’Aménagement des Forets. Ouagadougou. 56p.

- Kaboré, C., 2001: Aménagement des forets au Burkina Faso: principes de base et pratiques

- Thiam, A. T., 1998: Couts de l’aménagement et prospectives des capacités d’autofinancement du secteur forestier. Dossier 02, Projet PND/BKF/93/003. MEE, Ouagadougou. 129 p.

- Thiam, A. T., 1998: Etude des impacts du projet aménagement des forets naturelles. Dossier 03, Projet PND/BKF/93/003. MEE, Ouagadougou. 54 p.

- Mini. Env et Cadre de Vie (MECV), 2002: Journée d’information - Communication sur le Programme National d’Aménagement des Forets (PNNAF): acquis et perspectives. Ouagadougou. 38p.

- Mini. Env et Eau (MEE), 2002: Rapport sur l’état de l’environnement au Burkina Faso.