0517-A2

Biodiversite et développement social: Cas du Dja et du Nimba

Assitou Ndinga[1]


RESUME

Même si on peut admettre qu’ils aient contribué à l’amélioration des conditions de vie des hommes et des femmes des pays concernés, les projets de conservation de la diversité biologique des réserves du Dja (Est du Cameroun) et des Monts Nimba (Sud de la Guinée) n’avaient pas les moyens pour garantir la préservation de la diversité biologique de ces réserves et encore moins amorcer un processus vers un mieux-être des populations riveraines. Le présent article, qui s’inscrit dans le cadre du domaine A (Des forêts pour des gens) du Congrès forestier mondial, expose les fondements de la démarche d’estimation en Afrique centrale et occidentale des bénéfices des projets de conservation de la diversité biologique, cela pour une rationalisation du choix des acteurs de conservation des sites naturels. L’évaluation des projets de conservation des réserves du Dja et des Monts Nimba, qui appartiennent à deux blocs forestiers d’importance écologique mondiale (blocs forestiers congolais et guinéen), a été faite sur la base des critères de valeur biologique et écologique, du degré de dégradation et de menaces, ainsi que de réponse aux besoins des populations riveraines. Les efforts entrepris pour assurer le maintien de la diversité biologique méritent d’être poursuivis mais orientés vers la satisfaction des besoins des populations concernées.


INTRODUCTION

A la diversité biologique, répond depuis longtemps la tentative pour trouver les fondements d’un développement social (UICN 1990). Ainsi, les projets de conservation des réserves du Dja (de 1995 à 2000) et des Monts Nimba (de 1989 à nos jours, avec un arrêt des projets de 1996 à 2000) ont été abordés en termes de maintien de la diversité biologique et du développement social des riverains. Une évaluation indépendante de l’efficacité du projet Dja exécuté par l’UICN a été menée en 2000 (Hakizumwami 2000) dans le cadre du projet conjoint UICN, WWF et la GTZ intitulé Forest Innovations. Celle des projets de conservation de la diversité biologique des Monts Nimba a été réalisée en 2002 consécutivement à une mission internationale sur la formulation d’un programme du même nom (Ndinga et al. 2001).

Bien qu’ils soient importants, les acquis de ces projets n’ont suffi ni à garantir la préservation effective des ressources de la diversité biologique du Dja et des Monts Nimba ni à amorcer une dynamique des riverains vers un mieux-être. Dans ce contexte, le point de la situation peut jouer un rôle majeur dans la détermination des ressources supplémentaires ou dans le renouvellement de l’approche de la conservation de la diversité biologique et du développement social des riverains.

1. METHODE D’EVALUATION DE L’EFFICACITE DES PROJETS DJA ET MONTS NIMBA

Afin d’évaluer les effets des projets Dja et Monts Nimba sur la diversité biologique de ces réserves et sur les riverains, un ensemble de critères et d’indicateurs leur ont été appliqués (voir Hockings 1997; Hakizumwami 2000; Doumenge et al. 2002). Pour le maintien de la diversité biologique, les critères sont la «valeur biologique et écologique» et le «degré de dégradation et de menaces». Les indicateurs de «valeur biologique et écologique» sont la diversité biologique et écologique, l’endémisme, la rareté de l’habitat et des espèces ainsi que la taille des populations.

Les indicateurs de degré de dégradation et de menaces quant à eux sont le degré de dégradation des réserves, l’isolement des habitats, le degré de protection de la réserve et l’isolement géographique.

Pour la contribution des projets Dja et Monts Nimba au développement social, le critère retenu est leur réponse aux besoins qui sont essentiels du point de vue des riverains. Les indicateurs de «réponse aux besoins des riverains» sont les conditions de santé, les besoins d’éducation, les besoins d’infrastructures routières et le degré de développement des activités alternatives à la chasse, la pêche et la cueillette.

Une valeur (1, 3 ou 5) est affectée à chaque indicateur. La somme obtenue est calculée pour chacun des critères: valeur biologique et écologique, degré de dégradation et de menaces, puis réponse aux besoins essentielles des riverains. Les informations sur les indicateurs et leurs valeurs sont basées sur la littérature (publications scientifiques, rapports d’expertise, cartes), sur des avis d’experts et des populations ainsi que sur notre propre expérience de terrain. Des totaux élevés indiquent respectivement une haute valeur biologique et écologique (donc l’importance biologique et écologique de la réserve), un degré de dégradation et de menaces élevé (donc l’urgence des actions de conservation) et des besoins des populations insatisfaits (donc aussi le faible impact des projets).

2. BREVE DESCRIPTION DES PROJETS

Pendant la période considérée, la réserve du Dja était l’objet de plusieurs projets. L’on ne considère ici que le projet qui a été exécuté avec l’assistance de l’UICN. Ce projet touchait une superficie d’environ 150000 ha dans la région de Lomié (carte 1). Dans cette zone, les populations locales (Bantou et Pygmées Baka et Kaka) puisaient notamment protéines animales[2] et végétales, médicaments et eau des écosystèmes forestiers. Cette population, estimée à 2000 habitants, avait un taux d’accroissement extrêmement variable, moins de 0,5% par an (Seme 1998). Le projet, financé par les Pays-Bas, visait notamment une situation à sa fin où les populations locales développeraient des activités alternatives pour assurer le maintien de la diversité biologique dans la région de Lomié et les Pygmées seraient intégrés dans «la vie moderne» (UICN 1993).

Carte 1. Réserve de faune du Dja

En prenant en considération le taux moyen de croissance démographique à l’échelle nationale (3,1% par an), le Projet Pilote des Monts Nimba (PPMN) touchait une population d’environ 20000 habitants en 1989 répartie sur une superficie d’environ 145200 ha (carte 2). Cette population était de 59000 habitants en 2001. Parce que de 1990 à 2000 les guerres au Libéria et en Sierra Léone ont donné lieu à l’afflux d’environ 40000 réfugiés vers la couronne périphérique de la réserve dont une partie y réside encore (Dore 2001). Le PPMN, financé et exécuté par le Gouvernement guinéen, le PNUD, l’UNESCO et la Banque mondiale, avait comme objectif de développement «la mise en place d’un dispositif efficace de protection et de surveillance continue des milieux naturels de la réserve des Monts Nimba, afin de lever les risques de leur dégradation, qui pourrait subvenir dans le cas d’une exploitation éventuelle du gisement de fer que recèle cette région.» Depuis 2000, le projet de préparation d’un programme de conservation de la diversité biologique des Monts Nimba par une gestion intégrée et participative a succédé au PPMN. Ce projet est sous financement du Project Development Fund Bloc B du PNUD. Il est exécuté par le PNUD, le FEM, l’UNESCO, le Gouvernement guinéen, avec un appui technique de Fauna and Flora International.

Carte 2. Réserve du Mont Nimba

3. RESULTATS

3.1. Valeur biologique, écologique et degré de dégradation et de menaces des réserves du Dja et des Monts Nimba

Les réserves du Dja et des Monts Nimba sont d’importance régionale et mondiale pour la conservation de la biodiversité forestière[3]. Les espèces présentes dans la réserve de faune du Dja (plus de six cents) sont encore bien préservées à cause notamment de l’étendue de la réserve (526000 ha) et de la faible densité de population (moins de 2 habitants/km2), ce que confirment d’ailleurs les résultats de l’évaluation de la valeur biologique et écologique de ces réserves (Tableau 1; Doumenge et al. 2002).

Environ 2835 espèces animales doivent leur conservation dans la réserve des Monts Nimba du fait du caractère abrupt du relief ou de la pauvreté des sols (Bangoura 2001).

Tableau 1. Evaluation de la valeur biologique, écologique et du degré de dégradation et de menaces des réserves du Dja et des Monts Nimba

Réserves (1)

Valeur biologique et écologique (2)

Degré de dégradation et de menaces (3)

Total

1

2

3

4

S-total

5

6

7

8

S-total

Monts Nimba

5

5

5

3

18

3

5

3

1

12

30

Dja (C)

3

1

3

5

12

1

3

3

3

10

22

1. Diversité biologique et écologique
2. Endémisme
3. Rareté des habitats et des espèces
4. Taille des populations
5. Degré de dégradation des réserves
6. Isolement des habitats
7. Degré de protection
8. Isolement géographique

Malgré les projets, les menaces sur les ressources de la diversité biologique demeurent fortes (Tableau 1). Diverses formes d’exploitation dont la chasse, l’extension des zones agricoles et des exploitations forestières ont cours dans la couronne périphérique de la réserve du Dja, voire, pour certaines activités, à l’intérieur de la réserve. Les objectifs du projet Dja n’ont guère été précisés et moins encore atteints. L’état des ressources qui devaient faire l’objet d’une prise en compte spécifique des activités de conservation, leur gestion, les facteurs déterminant leurs changements et les tendances de ces changements ont toujours fait défaut. Quant à l’intégration des Pygmées dans «l’économie moderne», elle procédait d’une démarche alors actuelle en République du Cameroun, mais illégitime et irréalisable dans le cadre d’un projet.

En ce concerne le PPMN, comme le projet Dja, ses objectifs n’ont pas été atteints, les recherches effectuées ne trouvent pas toutes une application directe de développement ou de conservation, et les actions engagées (construction de postes de gardes, installation d’un réseau de mesures météorologiques et hydrologiques) ont été conçues sans l’aide d’experts de ces matières. La prise en compte spécifique des besoins de conservation des espèces endémiques ou menacées qui font la valeur biologique de la réserve et justifient son inscription sur la liste du Patrimoine mondial fait défaut. Lors de la délimitation des «aires centrales», des cultures ont été incorporées dans les aires centrales, avec l’intention d’en susciter le déguerpissement, ceci sans bas légale ni solides arguments de conservation (Ledant 1994). L’érosion des sols et la perte de leur fertilité concomitantes de la croissance démographique conduisent les riverains à la conversion des aires centrales de la réserve des Monts Nimba en terres agricoles.

En comparant les menaces pesant sur la diversité biologique dans la réserve du Dja avec celles pesant sur de la réserve des Monts Nimba, la situation paraît meilleure dans la première réserve (Tableau 1). Les formes d’exploitation des ressources étant presque les mêmes, cette situation s’explique principalement par l’étendue (526000 ha), la relative abondance des ressources forestières et la faible densité de population dans et autour de la réserve du Dja, alors que la réserve des Monts Nimba est de plus petite taille (145200 ha) et située au milieu d’habitats dégradés.

3.2. Réponses des projets aux besoins des riverains

Contrairement aux aspirations des populations, les projets Dja et Monts Nimba n’ont développé ni les activités alternatives ni l’infrastructure routière. Ils n’ont non plus construit aucun centre de santé et aucune école (UNESCO et PNUD 1993; Hakizumwami 2000; voir tableau 2).

Tableau 2. Evaluation de la réponse des projets aux besoins des riverains des réserves du Dja et des Monts Nimba

Réserves (1)

Réponse des projets aux besoins des populations (2)

1

2

3

4

Total

Monts Nimba

5

5

5

5

20

Dja (C)

5

5

5

5

20

1. Conditions de santé
2. Besoins d’éducation
2. Besoins d’infrastructures
3. Degré de développement des activités alternatives à la chasse, à la pêche ou à la cueillette

Par exemple, à son issue, le PPMN a mis en évidence la situation des riverains: «les conditions de vie des riverains sont difficiles et empirent...Pour survivre, ils doivent s’endetter de façon continue auprès des commerçants» (UNESCO et PNUD 1993). Près de 50% des décès enregistrés de 1973 à 1993 concernent les enfants de 0 à 5 ans. La sous-nutrition (alimentation énergétique insuffisante) et la mal-nutrition (carence en protéines, en vitamines et en éléments minéraux tels que l’iode et le sel) font partie des principales causes de la mortalité, notamment chez les enfants (Pascual 1993).

Au regard de tout ce qui précède, les liens entre la conservation de la diversité biologique et le développement social des riverains, valables dans les instances internationales, sont difficiles à saisir dans l’investigation des projets Dja et Monts Nimba. Il faut chercher la causalité qui structure cette réalité.

4. DISCUSSION

En matière de conservation de la diversité biologique, les projets s’inscrivent dans une pluriperspectivité qui peut rompre avec certaines aspirations réductrices des populations riveraines des aires protégées. Toutefois, les projets Dja et Monts Nimba n’ont pas atténué encore moins corrigé les carences originelles (les menaces pesant sur les ressources de la diversité biologique). Dans le cas de la réserve du Dja, l’offre d’aide à la conservation de la diversité biologique ne reposait pas sur une demande clairement définie. Elle ne présentait pas non plus de garantie quant à l’inscription de ses opérations dans le long terme. D’autant que cette offre était tributaire d’un donateur qui finançait deux projets (Soutien au Développement Durable de Lomiés et Dja) sur le même terrain et qui intervenait dans le projet Dja en fonction de son idée changeante du développement. En outre, la compétence de l’UICN est sujette à caution dès l’instant où elle n’est pas dotée d’une forte capacité de réalisation de ses idées, comme en attestent au demeurant les projets de conservation de la diversité biologique de la réserve de Conkouati et du site du Lac-Télé-Likouala-aux-Herbes (République du Congo), mis en œuvre par l’UICN, dont les objectifs n’ont pas été aussi atteints.

Les résultats du PPMN sont similaires à ceux du projet Dja. Une grande importance a été accordée à la recherche. Cependant, les produits de celle-ci ne trouvent pas toutes une application directe de développement ou de conservation de la diversité biologique. C’est la leçon que l’on peut aussi retenir de nombreux projets de conservation en Afrique centrale et occidentale, particulièrement du projet de conservation de la diversité biologique de la réserve de la biosphère de Dimonika (République du Congo). Ainsi, nombre de projets de conservation de la diversité biologique, même si on peut admettre qu’ils contribuent au développement social des hommes et des femmes des pays concernés en systématisant la connaissance des ressources forestières, en provoquant des dynamiques économiques à l’échelle du village, etc., n’ont pas les moyens (humains, matériels et financiers) pour investir dans un développement durable des populations riveraines des aires protégées. Leurs actions méritent d’être ramenées à leur véritable dimension.

Les projets Dja et Monts Nimba renvoient également à la question des rapports de l’estimation des bénéfices de conservation de nombreux sites en leur «état originel» et de l’estimation des bénéfices d’exploitation de ces mêmes sites à des fins productives. A la lumière du modèle de Krutilla et Fischer (1985), se réalise une recherche sur cette question, en collaboration avec des mathématiciens sénégalais. Bien qu’il ne soit pas toujours possible d’évaluer toute la richesse que constitue en particulier la conservation de la diversité biologique, l’intérêt de cette recherche réside en la possibilité de chiffrer la valeur minimale que devraient atteindre les bénéfices d’un projet de conservation pour avoir priorité sur un projet de développement. Evidemment, les critères de choix des projets de conservation/développement pourront toujours être purement politiques ou émotionnels. Mais ils pourront aussi dériver d’une analyse plus rationnelle dans l’intérêt des riverains des aires protégées.

CONCLUSION

La démarche qui a été utilisée dans ce travail, pour l’évaluation des projets Dja et des Monts Nimba, tient compte des connaissances et des compétences disponibles au moment de l’évaluation. Elle prend en considération le rapport entre les résultats des projets et les moyens des structures qui ont réalisé les projets. Cela permet d’obtenir un ensemble d’informations suffisantes pour prises de décision et action. Une démarche plus fine, incluant entre autres la valeur actuelle des bénéfices provenant de la conservation de la diversité biologique et impliquant aussi des traitements mathématiques plus poussés, est en développement. Ces nouvelles données seront incontestablement riches d’enseignements, dans la détermination des priorités en matière de développement.

Les projets de conservation de la diversité biologique en Afrique centrale et occidentale ont progressé depuis 1989, mais de façon désordonnée. Par exemple, le sud du Cameroun en comptait plus d’une soixantaine en 1997 (Grison, 1997). Les priorités de conservation étaient fixées à l’extérieur des pays, par des organismes marqués, selon la belle expression de Verhofstadt (2002)[4], du sceau du paternalisme. En plus, les études, les missions de consultation et les luttes entre institutions se substituaient à la conservation, alors que l’amélioration des conditions de vie des riverains est essentielle à cette action.

Les réserves qui ont été retenues dans le cadre de cet article font partie du patrimoine mondial et constituent aussi les «greniers forestiers» du Cameroun et de la Guinée, tant du point de vue de la végétation que de la faune. Il faut développer une communion entre les communautés riveraines et ces aires protégées. Celles-ci devraient être aussi prises en compte dans une planification générale des territoires nationaux afin que les services en charge de l’exploitation forestière en soient informés, et qu’ils en tiennent compte dans l’attribution des permis d’exploitation, par exemple.

Eliminer ou réduire le nombre d’intermédiaires et sélectionner les personnes expérimentées permettraient d’accroître les investissements dans la conservation de la diversité biologique et le développement social des riverains. En effet, une part importante des ressources allouées aux aires protégées est captée par les intermédiaires et se perd aussi à cause du manque d’expérience des personnes, pourtant appelées à apporter un appui technique à la réalisation des projets.

Le présent travail a permis de vérifier aussi que, pour garantir la réalisation des objectifs des projets, les actions doivent être bien coordonnées et une déontologie applicable à tous les intervenants définie en leur sein car, aucun acteur n’est à l’abri des tares que sont la tricherie, le louvoiement et les tendances hégémoniques.

En somme, l’objectif à atteindre dépendra donc de la diversité biologique, de la réponse aux besoins des populations, de la culture des aires protégées, de l’insertion des projets dans les programmes de développement national, du nombre d’intermédiaires, de l’expérience des gestionnaires des projets, des ressources financières, de la coordination des actions ainsi que de la déontologie applicable à tous et du respect du droit.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Bangoura A. M., 2001. Conservation de la biodiversité des Monts Nimba. Faune sauvage des Monts Nimba, Projet PDF-B, CEGEN et PNUD, Conakry.

2. Delvingt W., 1997. La chasse villageoise: synthèse régionale des études réalisés durant la première phase du programme ECOFAC au Cameroun, au Congo et en République Centrafricain, Faculté Universitaire des Sciences Agronomique de Gembloux, Belgique.

3. Dore K., 2001. Conservation de la biodiversité des Monts Nimba. Sociologie rurale, CEGEN et PNUD, Projet PDF-B, Conakry.

4. Doumenge C., Nembot Fomete T., Tchanou Z., Bourobou Bourobou H. et Ngoye A., 2002. Conservation de la biodiversité forestière en Afrique centrale atlantique, Gestion et priorités d’investissement dans les sites critiques, Bois et Forêts des Tropiques, à paraître.

5. Grison F., La ruée vers le Cameroun, 1997.

6. Hakizumwami E., 2000. Protected Areas Management Effectiveness Assessment for Central Africa, A development report, Forest Innovations: A joint project of IUCN and WWF with GTZ, Yaounde.

7. Hockings M., 1997. Evaluating Management Effectiveness: A Framework for Evaluating Management of Protected Areas, Draft discussion paper, IUCN/WCPA.

8. Krutilla J.V., Fisheer A.C., 1985. The Economics of Natural Environments, Resources for the Future, Inc.

9. Lamotte et Roy, cité d’après Bangoura, 2001.

10. Ledant J.P., 1994. Projet Monts Nimba GUI/92/700, Rapport de mission, New York.

11. Ndinga A., Suter J., Ledant J.P., Pascual J.F., Touré S., 2001. Conservation de la diversité biologique des Monts Nimba par une gestion intégrée et participative, Project Brief, Conakry.

12. Pascual J.F., 1993. La Pauvreté: contrainte majeure de la gestion rationnelle des ressources naturelles des monts Nimba, Rapport final du projet pilote des monts Nimba (1ère partie), UNESCO-PNUD.

13. Seme P.M., 1998. Réserve de faune du Dja. Le contexte humain, ECOFAC, Canopée, n° 12, Août.

14. UICN, 1990. Stratégie mondiale de la conservation, Gland, Suisse.

15. UICN, 1993. Conservation et utilisation durable de la diversité biologique de la réserve de faune du Dja. Document de projet, Gland, Suisse.

16. UNESCO et PNUD, 1993. Rapport final du projet pilote des monts Nimba RG/PNUD/UNESCO GUI/89/004.«Résultats et recommandations du projet», UNESCO, Décembre.


[1] Biologiste, Consultant Indépendant, 50 Bis rue Dongou, Ouenzé, Brazzaville, République du Congo
Email: [email protected]
[2] Les données concernant la zone d'intervention du projet Dja ne sont pas disponibles. A titre indicatif, en ce qui concerne les régions autour de cette zone, Delvingt (1987) a montré que la consommation de la viande de brousse variait entre 0,08 et 0,16 kg par personne et par jour en République Centrafricaine.
[3] La réserve du Dja a été classée successivement en réserve de faune et de chasse en 1950, réserve de Biosphère en 1981, réserve de faune en 1982, site du Patrimoine mondial en 1987, et la réserve des Monts Nimba, précisément la chaîne des Monts Nimba, a été classée en réserve naturelle intégrale en 1944, réserve de la biosphère en 1980 et site du Patrimoine mondial en 1981.
[4] Verhofstadt G., 2002. De Doha à Cancun: l'hypocrisie sous la compassion de l'Occident, [email protected].