0645-A3
Omer NSENGIYUMVA[1] et Gordien BAKUREHO[2]
Pour avoir été négligés, certains précieux produits naturels sont menacés de disparition ou ont complètement disparu. La contribution à la mise à profit des produits naturels naturels, dans le présent et dans lavenir, afin dassurer une production alimentaire sans risque pour le producteur et le consommateur, est lobjet du présent travail. Parmi les produits naturels traditionnellement utilisés, ceux dorigine végétale sont plus nombreux mais aussi, malheureusement, les plus menacés de disparition. Environ 115 produits naturels ont été identifiés, dont 75 % sont dorigine végétale.
La poussée démographique observée dans la région des Grands Lacs et au Burundi en particulier conduit à la réduction progressive des terres cultivables et des pâturages. Cet amenuisement des terres saccompagne de leur exploitation sans repos partant de la perte de la fertilité des sols et de la prolifération des maladies des plantes et du bétail.
Pour une population vivant à plus de 90% de lagriculture, la dégradation des sols conduit à la pauvreté accrue observée surtout chez les populations rurales (GDP $ 280/hab/an au Burundi)
Les populations aussi pauvres nont pas accès aux produits vétérinaires et phytosanitaires pour protéger et soigner les animaux et les cultures. Ces produits, non seulement ils sont très onéreux mais souvent ils sont inefficaces et dangereux aussi bien pour les animaux, les plantes, lhomme et lenvironnement.
Cest ainsi que les méthodes naturelles de protection des cultures et du cheptel doivent être recherchées et développées pour essayer de contourner une série de conséquences négatives provoquées par lusage généralisé des produits phytosanitaires et vétérinaires de synthèse sur le plan économique, social et écologique.
Fort malheureusement, les programmes de recherche et de développement longtemps exécutés en matière de protection des cultures et des animaux domestiques ont tous reposés sur lusage des produits importés et de technologies étrangères au détriment des produits locaux naturels et du savoir faire des paysans. Pourtant, la nature par sa diversité biologique, nous offre des moyens hautement intéressants pour protéger les cultures, les animaux et les denrées stockées.
Pour avoir été négligés, certains de ces précieux produits naturels sont menacés de disparition ou ont complètement disparus. La contribution à la mise à profit de ces moyens naturels, dans le présent et dans lavenir, affin dassurer une production alimentaire sans risque pour le producteur et le consommateur est lobjet du présent travail.
Les données ont été récoltées dabord sur terrain avec 5 tradi-praticiens de la province Gitega par le personnel de lOXFAM-GB désigné à cet effet. Du 24 au 25 juillet 2001, léquipe de consultants a animé des journées de réflexion sur le thème. Pendant ces journées, des tradi-praticiens et des spécialistes du secteur ont échangé des idées puis ont inventorié les principaux produits utilisés pour prévenir et/ou guérir les ravageurs et les maladies couramment rencontrés. Enfin, léquipe de consultants a procédé à la révision bibliographique puis à des échanges supplémentaires avec des spécialistes en vue de la rédaction de ce document.
Tableau 01: Médicaments dorigine végétale
Maladies |
Plantes |
Parties utilisées |
Mammites |
Acacia sieberiana var vermoesenii |
Ecorce ou racine |
Anchomanes giganteus+Coleus amiboinicus |
Lianes/Feuilles |
|
Coleus amiboinicus |
Feuilles |
|
Théilériose |
Umunyakayero[3] |
Ecorce ou racine |
Umusura |
Feuilles |
|
Canabis sativa |
Feuilles ou graines |
|
Caesalpinia decapetala+ Helichrysum sp +hytolacca dodecandra+Clerodendrum johnstonii |
Feuilles |
|
+gitoborwa |
Fruits |
|
+Emilia humbertii |
Racines |
|
Sesbania sesban+Cucurbita pepo+ Sesanum sp+Steganotaenia araliacea |
Feuilles |
|
La fièvre de 3 jours |
Eulesina coracana |
grains |
Umusabo |
Umuyigi |
Feuilles |
Vers |
Cassia occidentalis+Clausena anisata |
Feuilles |
Coleus amboinicus+Sorghum sp. |
Feuilles/Grains |
|
Umunyakayero+Rumex bequartii + Securidaca longepedunculata |
Racines |
|
+Umutete |
Feuilles |
|
Cynodon nlemfuensis |
Cordes |
|
Polystichum filix (fougère male) |
Rhizome |
|
Agalactie |
Govania longispicata + Neorautanenia mitis +Ikivomwa |
Lianes ou feuilles |
|
Tabernaemontana johnstonii |
Feuilles |
Corps jaune persistant |
Chenopodium ugandae |
Feuilles |
Umutete+Miel |
Feuilles |
|
Métrites, ovarites, salpingites, etc. |
Oxalis sp. |
Feuilles |
Dystocies |
Caesalpinia decapetala |
Sommités |
Amacikire |
Vernonia kirungae + Clerodendrum sp. |
Feuilles |
Rétention placentaire |
Umushigura, Strombosia scheffleri ou Coffea arabica |
Feuilles |
Kudya umuziha |
Solanum cyaneopurpureum |
Fruits |
Dermatoses |
Ricinnus communis |
Feuilles ou graines Epluchures |
Verrues |
Lantana trifolia, Sida acuta ou |
Feuilles/sommités |
Chocs anap-phylactiques |
Umuvugo + Phyllanthus muelleranus |
Liane/Sommités |
Canabis sativa |
Feuilles ou graines |
|
Kigelia africana ou Euphorbia candelabrum |
Fruit/Feuille |
|
Umuhurika + Phyllanthus muelleranus |
Feuille/Tige |
|
Morsures de serpent |
Hymenocardia acida |
Ecorse |
Maladies puerpérales |
Umumusorwe+Clerodendrum sp |
Feuilles |
Lait avec difficultés décrémage |
Cucurbita pepo, Aloe latelitia, |
Pédoncule/Feuilles |
Fièvre aphteuse |
Bambusa aureostriata |
Tige ou feuille |
Refus du veau |
Patate douce variétés mauves |
Tubercule |
Sangsues |
Ficus ovata var octomelifolia ou Ficus ovata var octomelifolia |
Feuilles |
Corps étrangers dans les yeux |
Inga gari |
Feuilles |
Imbogobogo +Canabis sativa |
|
|
Avortements |
Caesalpina decapetata+ Nyabusorongo |
Sommités/Feuilles |
Maesa lanceolata ou Cyathula uncinulata |
Feuilles |
|
Abcès |
Fragaria vesca var semperflorens +Oxalis sp |
Sommités/Feuilles |
Babesiose/Hemoglobi-nurie |
Agasakuza |
Tubercule |
Cécité |
Solanum tabacum |
Feuille |
Intoxication |
Elaesis guineensis ou |
Fruits |
Indigestion |
Musa sp. |
Banane |
3.2.1 PROTECTION NATURELLE DES DENREES STOCKEES
Tableau 02: Médicaments naturels utilisés dans la protection des denrées stockées
Maladie |
Produits |
Parties utilisées |
Charançons |
Dioscorea alata |
Fruit |
Sesbania sesban |
Graines |
|
Eulesine coracana |
Graines |
|
Capsicum frutescens |
Fruits |
|
Ikinzari |
Rhizome |
3.2.2 PROTECTION NATURELLE DES CULTURES
Tableau 03: Médicaments naturels utilisés dans la protection des cultures
Maladies/ravageur |
Produits |
Parties utilisées |
Borer du maïs |
Tephrosia sp. +Cendres |
Feuilles |
Harungana madagascariensis |
Feuilles |
|
Dombea bagshawei |
Feuilles et tiges |
|
Boue des marécages |
|
|
Allium sativum |
Bulbe |
|
Hyparrhenia sp. ou Syzygium parvifolium |
Tige |
|
Mouche du haricot |
Eulesine coracana+Sorghum vulgare |
Balle/Germes |
Mosaïques |
Sapium ellipticum+Phragmites mauritianus |
Tige |
Fonte de semis |
Hyparrhenia sp, |
Tiges |
Taupes |
En plus des pièges, |
Feuille |
Maladies cryptogamiques du bananier |
Musa sp |
Eclat dune autre colline |
Maladie du bout de cigare |
Solanum tabacum +Cendres+Savon |
Feuilles |
Pucerons chez différentes cultures |
Aristida adoensis, Salvia nilotica |
Tiges et feuilles |
Maladies de la pomme de terre + aubergines |
Fumier de ferme + Cendres |
|
Solanum tabacum+ Latérite |
Feuilles |
|
Phragmites mauritianus ou Euphorbia turcalli |
Tige feuillée |
|
Maladies cryptogamiques (patate douce) |
Cendres + Ferment du vin de banane |
|
Charançons de la patate douce |
Capsicum frutescens, Solanum |
Fruits |
Chenilles défoliantes de la patate douce |
Solanum tabacum + Cendres |
Feuilles |
Solanum tabacum + Allium sativum |
Feuilles/Bulbilles |
|
Mosaïque du manioc |
Phragmites mauritianus, Acanthus pubescens ou Steganoteania araliacea |
Tiges feuillées |
Insectes coupeurs de tiges |
Solanum tabacum+ Chaux + Savon |
Feuilles |
Maladies des fruits et legumes |
Solanum tabacum |
Feuilles sèches |
Termites |
Euphorbia turcalli, Comiphora |
Tige feuillée/Résine |
Si pour certains pays en développement disposant dautres ressources en dehors de lagriculture, dautres alternatives peuvent exister, dans le cas du Burundi le développement agricole constitue une voie obligée pour accéder au développement global, en raison des particularités démographiques et économiques de ce pays (NDIMIRA P.F., 1991).
Or, les meilleurs rendements agricoles ne sont obtenus que dans un système de production intégrant la protection de lenvironnement dans son ensemble.
Dans le cas de cette étude, la notion dimpact environnemental est traitée sous les aspects suivants: diversité biologique, conservation des eaux et des sols et Pollution.
La diversité biologique.
Les gènes, les espèces et les écosystèmes de notre planète sont laboutissement de centaines de millions dannées dévolution et ce sont eux qui permettent à lespèce humaine de prospérer. Paradoxalement, tout indique que lactivité humaine conduit à lappauvrissement de la diversité biologique de notre planète. Compte tenu des croissances démographiques et économiques, il est très probable que cet appauvrissement ira croissant. Le nombre despèces disparues ou devenues très rares dans le sites détude est trop important et cela est inquiétant.
Daprès le Programme des Nations Unies pour lEnvironnement, lappauvrissement de la diversité biologique semble être lié à quatre principaux facteurs, à savoir la perte ou la modification de lhabitat, la surexploitation, la pollution et lintroduction despèces exotiques dans un milieu naturel.
Face à la dégradation croissante de la diversité biologique, des mesures dadaptation doivent être prises pour promouvoir la conservation et lutilisation durable de cette richesse. Il sagit notamment des mesures visant à protéger les habitats particuliers, des mesures visant à protéger certaines espèces ou groupes despèces particuliers, des mesures visant à promouvoir la conservation ex. situ despèces et des mesures visant à empêcher la contamination de la biosphère par les polluants.
Dans cette étude, la stratégie de multiplication des principales plantes médicinales, qui sont souvent recherchées dans les écosystèmes forestiers naturels, et dont certaines sont menacées de disparition, en les introduisant dans les systèmes de production des paysans, contribuera à répondre aux mesures de protection des habitats et de conservation des espèces ou groupes despèces particuliers en réduisant leur surexploitation. En effet, la domestication de ces plantes permettra le rapprochement de celles-ci aux bénéficiaires, ce qui réduira beaucoup les pressions sur les écosystèmes forestiers, habitas naturels de la plu part de ces espèces.
La conservation des eaux et des sols.
Lintroduction des plantes médicinales dans les systèmes agroforestiers de la zone, contribuera, sans nul doute, à la conservation des eaux et des sols et à lamélioration/restauration de la fertilité des sols, en passant par la protection des bassins versants.
Un autre avantage de ces plantes médicinales cest souvent leur usage multiple, ce qui leur permettent de contribuer non seulement à économiser lespace cultivable, mais aussi au bien être du paysan.
La pollution.
Lusage généralisé dengrais chimiques et de pesticides affecte négativement lenvironnement. La pollution de lair et de leau, liée notamment à lemploi de ces produits chimiques, empêche les écosystèmes de fonctionner normalement et réduit les populations despèces vulnérables, telles les espèces doiseaux, de poissons et dautres organismes.(UNEP/GCSS.III.2, 1992).
Face à tous ces problèmes liés à la pollution, des actions phytosanitaires et vétérinaires favorables à lenvironnement doivent être envisagées. Elles doivent reposer sur la protection naturelle des plantes et des animaux.
Les expériences observées ailleurs ont démontré que lusage des pesticides chimiques, loin dêtre une solution, constituent souvent un danger potentiel sur les équilibres naturels.
Le commerce mondial des plantes médicinales sélève à plusieurs milliards de dollars par an et constitue une source de revenus alternative pour les pays en développement. Dans une région comme la notre, et plus particulièrement au Burundi, ce marché en expansion peut, une fois développé, aider à soulager la pauvreté de la population.
Le commerce des plantes médicinales et de leurs dérivés dans le domaine pharmaceutique a chuté dans beaucoup de pays industrialisés. Cela est dû à la quantité importante de substituts synthétiques actuellement disponibles. Malheureusement, ces substituts sont chers pour des pays comme les nôtres et plus particulièrement pour les agri-éleveurs ruraux. Ce commerce des extraits végétaux pourrait saccroître en Europe et en Amérique du Nord à cause de la montée de lagriculture verte et en Asie à cause dun intérêt croissant pour la médecine traditionnelle.
Dans la région, Il est difficile de chiffrer les volumes de médicaments alternatifs localement commercialisés par le secteur informel principalement composé de tradi-praticiens qui par ailleurs se contentent de prélèvement de la forêt naturelle et ne font pas, pour le moment recours à leur culture.
La plupart de tradi-praticiens vendent les produits naturels à létat brut. Peu dentre eux commencent à les transformer et les conserver pour une commercialisation ultérieure. Il sagit dun secteur avec énormément de potentialités de contribution au soulagement de la pauvreté notamment en assurant des revenus et en créant des opportunités d'emploi.
Il est important de constater que les produits naturels augment laccès de la population aux soins de santé, plus particulièrement en milieu rural où les centres de santé sont soit éloignés, soit dépourvus de stocks de médicaments. Beaucoup de gens apprécient les propriétés des produits naturels, même dans les cas où les produits de synthèse sont disponibles.
Au Burundi, le recours à lutilisation de plus en plus généralisée des pesticides et des produits vétérinaires chimiques impose un lourd fardeau financier aussi bien à lEtat quaux paysans agri-éleveurs. En effet, le rapport de consommation des pesticides pour la seule année 2000, telle que présenté par le Département de la protection des végétaux, montre bien que lEtat puise annuellement dans ses réserves en devises pour importer des pesticides dont les coûts sont évalués à plusieurs centaines de millions de nos francs (MINAGRI,2001). Quant aux petits agriculteurs, ils dépensent une part importante de leur revenu, qui en moyenne est très bas, pour se procurer ces produits à des coûts sensiblement élevés par rapport à leur faible pouvoir dachat.
Le développement de lutilisation des produits naturels dans la protection des plantes et des animaux délevage permettrait de réduire ces énormes dépenses engagées pour lachat des produits chimiques habituellement utilisés. LEtat réaliserait des économies de devises et les paysans récupéreraient des revenus qui serviraient dans la réalisation dautres projets socio-économiques visant lamélioration du bien être de la population.
La stratégie préconisée sera basée sur les principes dapproche entièrement participative. Elle consiste à introduire les plantes médicinales sous formes de dispositifs agroforestiers déjà vulgarisés par OXFAM-GB et les autres intervenants, dans les systèmes de production de la région. Il sagit en dautres termes, de procéder à la domestication de ces plantes à haute valeur ajoutée
Les principales étapes de la stratégie sont la prioritisation (détermination participative des espèces prioritaires à), la production de plants (générative, et/ou végétative), la mise en place des plants dans les champs pilotes (semainiers), lévaluation de ladaptabilité des espèces au processus de domestication leur appliqué avant de procéder à leur adoption à large échelle et enfin la diffusion.
Tableau 04: Plantes médicinales rares ou disparues identifiées dans le site détude (GITEGA/BURUNDI)
Nom scientifique |
Mode de propagation |
Acacia sieberana var vermoeseni |
Générative |
Anchomanes giganteus |
Végétative |
Umunyakayero |
Végétative |
Umusura |
Végétative, Générative |
Emilia humbertii |
Bouturage |
Sesbania sesban |
Générative |
Tabernaemontana johnstonii |
Graines et bouturage |
Umuhombo |
Génératrice |
Kigelia africana |
Générative |
Ensete ventricosum |
Générative |
Kagufakananiyabagugunyi |
Végétative |
Salvia nilotica |
Bouturage |
Ficus sp |
Bouturage |
Aloe lateritia |
Végétative |
Tephrosia sp |
Générative |
Entada abyssinica |
Générative |
Dracaena steudneri |
Végétative |
Aspilia pluriseta |
Générative |
Dioscorea alata |
Végétative |
Syzygium parvifolium |
Générative |
Autres espèces: Azadiracta indica, Prinus africana et Melia azadirach.
Les résultats de cette étude menée dans la seule province de GITEGA prouvent à suffisance les potentialités de la nature et de sa diversité biologique à fournir des produits naturels capables dassurer la protection de nos cultures et de nos cheptels.
Les plantes occupant une place de choix parmi les produits naturels médicinaux identifiés, létude serait sans effet si la stratégie de leur multiplication proposée, dans létude même, nest pas mise en uvre. Sa mise en uvre permettrait en effet, daugmenter leur disponibilité et partant dassurer la protection de la biodiversité qui les fournit.
Enfin, le travail devra être complété par une étude ultérieure qui consisterait à déceler le(s) principes (s) actif(s) de chacun des produits afin de pouvoir en déterminer la dose nécessaire et éviter des gaspillages éventuels de la matière première. La recherche se concentrerait en outre sur létude des modes de préparation et de conservation des médicaments issus de ces produits naturels.
Une des grandes contraintes auxquelles se heurte la promotion des produits naturels étant le manque dorganisation du marché, il est aussi indispensable de mener une étude approfondie sur tous les aspects commerciaux en loccurrence les prix, loffre et la demande, etc.
· BRUNO B. D. et OTSINA R.: Phytomedicinals: powerrfull antidotes to poverty. AGROFORESTRY TODAY, Vol 12 N° 1
· EGLI Arnold et KALINGANIRE Antoine, 1988: Les arbres et les arbustes agroforestiers au Rwanda.
· FACAGRO, 1991: Etude de faisabilité du projet de valorisation des plantes tropicales par extraction dalcaloïdes et dhuiles essentielles à usage agronomique-alimentaire, pharmaceutique et cosmétologique. Rapport provisoire, vol 1-4.
· GABY STOLL 1988: Protection naturelle des végétaux en zones tropicales. CTA/AGRECOL.
· HENDRIK Hoste,1996: Lagroforesterie des régions daltitude au Burundi.
· ISABU, 1993: Séminaire sur la culture du haricot au Burundi. Bujumbura du 15 au 17 février 1993.
· KATENDE ANTONY B. et al, 1999: Wild food plants and mashrooms of Uganda. RELMA Technical handbook n°19, NAIROBI.
· LOSSAINT P.,1975: Revue décologie et de biologie du sol. Tome 12, fascicule 1.
· MAUNDU PATRICK M. et al, 1999: Traditional food plants of Kenya. National Museums of Kenya.
· Michel BAUMER/ICRAF,1987: Agroforesterie et désertification.
· MINAGRI (Direction générale de lagriculture), Juillet2001: Rapport du premier semestre 2001.
· MINAGRI (Direction générale de lélevage), Avril 2001: Rapport annuel 2000.
· NDIMIRA P. Firmin,1991: Dynamique et problématique damélioration des systèmes dexploitation agricole au Burundi. Cas de la région de REMERA.
· Nicole MONFORT,1990: Arbres et arbustes des régions de lEst du Rwanda.
· NZOJIBWAMI C. et RUFUGUTA E.,1988: Contribution à létude systématique et écologique des semences sylvicoles autochtones du Burundi.
· PAMPLON-ROGER. G, 1999:Guide des plantes médicinales. Encyclopédie vie et santé. Volumes 1 et 2.
· REEKMANS M. et NIYONGERE L.,: Lexique vernaculaire des plantes vasculaires du Burundi. Faculté des Sciences (U.B.).
· UNEP/GCSS.III.2,1992: Sauvons notre planète. Défis et espoirs; Létat de lenvironnement 1972-1992.
[1] Institut des Sciences Agronomiques
du Burundi, ISABU, BP 795, Bujumbura, Burundi(Email: [email protected]/[email protected]); [2] Ministère de lAménagement du Territoire et de lEnvironnement, Département des Forets, Bujumbura, Burundi (Email: [email protected]) [3] Noms vernaculaires dont les noms scientifiques correspondants sont encore à chercher |