La production et la qualité de plants d'arganier (Argania Spinosa (L.) Skeels) produits dans trois types de conteneur

0669-B4

Mohamed ALOUANI et Fouzia BANI-AAMEUR


RESUME

La transplantation artificielle de l'arganier (Argania spinosa (L.) Skeels) a connu des échecs à cause de la faible production de plants liée essentiellement à la dormance, à la viabilité des semences et à la fonte de semis. Les échecs constatés sont aussi dus à l’hétérogénéité et à la mauvaise qualité de plants produits dans les mottes (type de conteneur utilisé actuellement dans nos pépinières). Les noyaux de 12 génotypes ont été scarifiés, traités au thirame, conservés au froid (4°C), traités à l’acide gibbérellique et exposés à la lumière. Les noyaux germés sont repiqués dans trois types de conteneur (sachets de jute, sachets de plastique et plateaux de semis). La qualité des plants élevés dans ces conteneurs est estimée par des indicateurs morphométriques. L’essai de germination nous a donné une présentation rapide, en dix jours maximum, du pouvoir germinatif des différents génotypes. Le pourcentage de germination varie entre 57,8 % et 96,1 % selon les génotypes. La proportion de semences non germées est due à la perte de la viabilité puisque les deux types de dormance sont levés totalement par scarification, conservation au froid, traitement à l’acide gibbérellique et exposition des semences à la lumière La qualité des plants produits, surtout les caractères du système racinaire, est significativement influencée par le type de conteneur. Les sachets de jute donnent des plants avec un système racinaire mutilé comparable à celui des plants produits dans les mottes. Les plants produits dans les sachets de plastique ne sont pas mutilés mais ils présentent des déformations racinaires (chignon). Par contre, les plants élevés dans les plateaux de semis sont de bonne qualité avec un système racinaire intact et bien développé.

Mots clés: Argania spinosa, dormance, génotype, pré-germination, qualité des plants, type de conteneur, viabilité.


I- INTRODUCTION

L’arganier (Argania spinosa (L.) Skeels) est un arbre endémique aux territoires arides du Maroc. L’arganier, principalement utilisé pour l'huile comestible extraite de son fruit, a récemment reçu l'attention augmentée comme un candidat pour la domestication afin de conserver l'environnement et les communautés rurales. De plus, c'est une espèce menacée à cause de l’exploitation excessive et du manque de la régénération naturelle et artificielle (Khay, 1989; Mellado, 1989). Le pourcentage de germination en pépinière ne dépasse pas 27,0 % à cause de la dormance tégumentaire et embryonnaire, de la viabilité des semences et de la fonte de semis en pré-emergence et en post-émergence (Bani-Aameur et Alouani, 1999). Les plantules produites sont de mauvaise qualité et très hétérogènes (certaines plantules sont bien développées alors que d’autres soient de petites tailles; juste les cotylédons) (Alouani et Bani-Aameur 1999).

Cependant, la production de plants a été améliorée après certains nombres d'essais. La température de germination doit être supérieure à 10°C (Zahidi et Bani-Aameur, 1997). La combinaison de la scarification, du froid, du GA3 et du traitement fongicide ont amélioré la germination (Bani-Aameur et Alouani, 1999). Outre, la présence de la lumière est nécessaire pour améliorer la germination (Alouani et Bani-Aameur 2002). Tandis que la viabilité des semences d’arganier soit très variable selon les génotypes. Pour une meilleure production de plants en pépinière, il serait nécessaire de mettre au point une méthode plus rapide pour sélectionner les génotypes qui ont l'aptitude à la production des plants d'arganier d'une façon homogène.

La production de plants de bonne qualité est une étape nécessaire pour améliorer la survie et la croissance des plants en site de reboisement (Duryea, 1985). Le choix du type de conteneur est une étape importante dans la production de plants de bonne qualité et dans la réussite du reboisement. L'objectif de cette étude est de 1) réaliser un essai de germination de 12 génotypes différents 2) comparer la qualité des plants produits dans trois types de conteneurs (Sachets de jute, sachets de plastique et plateaux de semis).

II- MATERIELS ET METHODES

II-1- Essai de germination des semences d’arganier

Le fruit de l'arganier est une drupe contenant un noyau dur qui peut contenir une à cinq amandes (Cornu, 1897). Les fruits récoltés sous la frondaison de 12 génotypes ont été traités selon la méthode de production de plant d’arganier (Bani-Aameur et Alouani, 1999). Les noyaux traités sont déposés à la surface du sable pour assurer une bonne luminosité (Alouani et Bani-Aameur, 2002). Le semis a été réalisé le 3 juillet 1998 où la température minimale dépasse 10°C. L'humidité du sable est maintenue constante par des arrosages régulière toutes les 24 heures. Les paramètres observés à la fin de l'essai sont le nombre de noyaux: 1) germés (NSG), 2) contaminés (NSC) et 3) intacts (NSI). Après le test de viabilité au tétrazolium, on a constaté que les semences intactes ne soient pas viables (si l’embryon n’est pas coloré ou si la totalité des cotylédons n’est pas colorée même si l’embryon est coloré (Bani-Aameur et Alouani, 1999)).

II-2- Qualité des plantules produites dans trois types de conteneurs

Les noyaux germés sont repiqués dès la sortie de la radicule dans trois types de conteneurs (Sachet de jute, sachet de plastique et plateau de semis) remplis d'un tiers de tourbe plus un tiers de sable plus un tiers de terreau d'arganier. L'humidité du substrat est maintenue constante par des arrosages réguliers toutes les 48 heures. Après sept mois d’élevage, on a caractérisé les plantules produites par des indicateurs morphométriques tels que la hauteur, l’architecture du système racinaire et les poids frais et sec des plantules (Johnson et Cline, 1991). Les caractères observés sont: Hauteur de la tige (HT), poids frais (PFT) et sec (PST) de la tige, longueur de la racine (LR), nombre de racines secondaires (NRS), poids frais (PFR) et sec (PSR) de la racine.

II-3- Analyse statistique

L'analyse statistique utilisée est l'analyse de la variance à deux facteurs de variations. Les facteurs de chaque essai sont croisés (Dagnelie, 1984). Les moyennes sont comparées par la méthode de la plus petite différence significative (PPDS, 5%). Les calculs sont effectués à l'aide du logiciel Statistix.

III- RESULTATS

III-1- Essai de germination

Le facteur du génotype influence hautement significativement sur tous les paramètres de la germination sauf pour l’intervalle de germination où il est seulement significatif (Tableau 1). Le pourcentage de germination varie entre 57,8 % et 96,1 % (Tableau 2). Le temps de latence oscille entre trois et quatre jours et l’intervalle de germination est de quatre à six jours. En quelques jours, on peut donc savoir le pouvoir germinatif des différents lots de semences. La variation du pourcentage de germination constatée au sein des différents génotypes est liée en grande partie à la perte de la viabilité des semences et en second lieu à la proportion de semences intactes et non viables (Tableau 2).

Tableau 1: Analyse de la variance du nombre de semences germées (NSG), de semences contaminées (NSC), de semences intactes mais non viables (NSI), du temps de latence (TL) et de l’intervalle de germination (IG).

Sources de variations

DL

Carré moyen

NSG

NSC

NSI

TL

IG

Bloc

2

26,69 ns

36,33 ns

0,36 ns

4,00 E-31 **

0,36 ns

Génotype

11

163,85 * *

92,58 * *

14,99 * *

0,80 **

1,06 *

Bloc x Génotype

22

22,48

16,36

2,45

0,16 E-31

0,36

DL: degrés de liberté; ns: non significatif; *: Significatif à 5 % et * *: Significatif à 1 %.

Tableau 2: Pourcentage moyen de semences germées (PSG), de semences contaminées (PSC), de semences intactes (PSI), du temps de latence (TL) et de l’intervalle de germination (IG).

Génotypes

PSG

PSC

PSI

TL

IG

4

96,1 a

3,9 f

0,0 d

3 b

4,33 cd

12

93,3 ab

6,7 ef

0,0 d

3 b

4,00 d

5

91,7 ab

7,8 def

0,6 cd

3 b

4,33 cd

10

83,9 abc

13,9 cdef

2,2 cd

4 a

4,67 bcd

2

81,7 bcd

17,2 cde

1,1 cd

3 b

5,00 abcd

1

80,0 bcd

18,9 bcd

1,1 cd

4 a

5,33 abc

8

73,9 cde

25,0 abc

1,1 cd

3 b

4,33 cd

11

72,2 cde

20,6 bc

7,2 ab

4 a

5,00 abcd

6

71,7 cde

23,9 abc

4,4 bc

3 b

5,67 ab

7

70,0 def

22,2 cd

7,8 ab

4 a

6,00 a

9

60,6 ef

28,9 ab

10,6 a

3 b

5,00 abcd

3

57,8 f

34,5 a

7,8 ab

4 a

4,67 bcd

Les valeurs suivies de lettres différentes sont significativement différentes (LSD: 5%).

III-2- Caractères des plantules

a- Caractères de la tige:

Les facteurs du génotype et du conteneur n'affectent pas significativement tous les caractères de la tige (Tableau 3). Alors que l’interaction génotype x conteneur affecte significativement tous les caractères de la tige. La croissance et le développement de la partie aérienne des plantules des différents génotypes, dépendent donc du type de conteneur. La croissance des plantules produites dans les différents type de conteneur est une caractère génétique mais la taille de toutes les plantules dépasse 11,65 cm, contrairement à ce que nous avons constaté dans le constat des lieux de production de plants d’arganier en pépinière; certaines plantules sont trop petites (jute les cotylédons) (Tableau 4). Le poids frais de la tige des plantules produites dans les sachets de jute est inférieur à ceux des deux autres types de conteneurs. Par contre, leur poids sec est supérieur à ceux des plantules des autres types de conteneurs ce qui signifie que les plantules des sachets de jute sont les plus desséchées.

Tableau 3: Analyse de la variance de la hauteur de la tige (HT), du poids frais de la tige (PFT), du poids sec de la tige (PST), de la longueur de la racine (LR), du nombre de racines secondaires (NRS), du poids frais de la racine (PFR), du poids sec de la racine (PSR).

Sources de variations

DL

Carré moyen

Tige

Racine

HT

PST

PFT

LR

NRS

PFR

PSR

Génotype (G)

11

32,3 ns

0,5 ns

1,9 ns

28,8 ns

57,7 ns

0,6**

0,2 **

Conteneur (C)

2

10,2 ns

0,01ns

0,2 ns

581,0 **

2513,4**

0,6**

0,19 **

G x C

22

22,6 *

0,2 *

0,9 **

31,1 **

108,8 **

0,1 *

0,04 ns

Erreur

36

9,5

0,1

0,3

5, 6

12,4

0,1

0,02

Les valeurs suivies de lettres différentes sont significativement différentes (LSD: 5%).

Tableau 4: Minimum (Min.), maximum (Max.) et moyenne (Moy.) de la hauteur de la tige (HT), du nombre de rameaux secondaires (NRXS), du poids frais de la tige (PFT), du poids sec de la tige (PST), de la longueur de la racine (LR), du nombre de racines secondaires (NRS), du poids frais de la racine (PFR) et du poids sec de la racine (PSR).

Conteneurs


Tige

Racine

HT

PFT

PST

LR

NRS

PFR

PSR

Sachets de jute

Min.

14,55

0,72

0,41

15,75

8,00

0,27

0,14

Max.

24,15

4,24

2,12

23,00

29,50

1,72

0,85

Moy.

17,84

1,60

0,95

18,84 b

17,17 c

0,65 b

0,30 b

Sachet de plastique

Min.

11,65

0,75

0,39

11,95

11,00

0,37

0,17

Max.

27,20

3,89

1,92

32,65

26,50

1,53

0,89

Moy.

19,08

1,66

0,93

25,14 a

19,75 b

0,87 a

0,45 a

Plateau de semis

Min.

15,00

1,28

0,65

13,25

23,50

0,44

0,21

Max.

23,25

2,40

1,07

17,40

49,50

1,64

0,87

Moy.

18,81

1,75

0,82

15,45 c

36,04 a

0,95 a

0,46 a

Les valeurs suivies de lettres différentes sont significativement différentes (LSD: 5%).

b- Caractères de la racine

Le facteur du génotype est hautement significatif pour les caractères des poids frais et sec de la racine, mais il n'a pas d’effet sur les autres caractères (Tableau 3). L'effet du type de conteneur est hautement significatif sur tous les caractères du système racinaire. La longueur moyenne de la racine des plantules produites dans les sachets de jute (18,8 cm) et de plastique (25,1 cm) dépasse la hauteur de ces types de conteneur (17,0 cm) (Tableau 4). Les racines du premier type percent la paroi et foncent dans le sol alors que les racines du second type forment un chignon au fond du sachet. Le nombre de racines secondaires de ces deux type de conteneur est réduit, il ne dépasse pas respectivement 17,2 et 19 racines. Tandis que le poids sec et le poids frais des racines des plantules sont plus importants pour les sachets de plastique que pour les sachets de jute. Par contre dans le cas du troisième type, la longueur moyenne de la racine (15,5 cm) ne dépasse pas la hauteur du plateau de semis (17,0 cm) c’est l’autocernage. Le nombre de racines secondaires est le plus important, il est de 36 racines secondaires, presque deux fois plus important que ceux des deux premiers types de conteneur (Tableau 4). Les poids frais et sec du système racinaire de ce type sont aussi plus importants que ceux des deux autres types de conteneur.

IV- DISCUSSION ET CONCLUSION

Le pourcentage de germination est amélioré par la levée de la dormance tégumentaire par scarification mécanique et embryonnaire par conservation au froid, application de l'acide gibbérellique et exposition des semences à la lumière (Bani-Aameur et Alouani, 1999; Alouani et Bani-Aameur, 2002). La variation constatée au sein des différents génotypes est totalement liée à la non viables des semences. Ce résultat peut être expliqué d'une part, par la variation dans le temps du stockage des semences sous les frondaisons des génotypes selon que ces derniers soient précoces ou tardifs (Bani-Aameur et al., 1998). Les semences des génotypes précoces séjournent très longtemps dans des conditions défavorables au stockage des semences ce qui favorise le développement des agents pathogènes et diminue par conséquent la viabilité des semences (Kains et McQuesten, 1948). D'autre part, si les conditions climatiques sont défavorables, les pieds-mères d'arganier développent une sorte d'adaptation en se débarrassant de ces feuilles, de ces fleurs et de ces fruits mêmes s'ils ne sont pas mûrs (Bani-Aameur et al., 1998). Dans ce cas, les récoltes effectuées sous les pieds-mères selon la méthode actuelle sont donc constituées d'un mélange variable de semences viables et non-viables selon les génotypes sources de ces semences. Puisque cet essai de germination est une méthode qui nous a permet de savoir rapidement en dix jours maximum, la qualité des différents lots de semences, nous pouvons donc sélectionner les génotypes aptes à germer de ceux inaptes à germer et de réduire les efforts de préparations des conteneurs. Si on ne veut pas éliminer les génotypes les moins aptes à germer pour conserver la diversité génétique, il est nécessaire de doubler le nombre de noyaux de ces génotypes.

Le constat sur l'état des lieux de production de plants d'arganier en pépinière a révélé une grande hétérogénéité des plants produits; certains plants sont plus jeunes (juste les cotylédons), d'autres sont plus ou moins adultes (Alouani et Bani-Aameur, 1999). Par contre, l’étude de la caractérisation des plants produits dans les trois types de conteneur, montre une variation non significative entre les hauteurs des différents génotypes. L’homogénéité des plantules dans notre étude est peut être expliquée par l'intervalle de germination et le temps de latence qui sont très réduits. L’architecture du système racinaire des plants produits est un indicateur morphométrique de la qualité des plants produits (Johnson et Cline 1991). Elle est très variable selon le type de conteneur. L’état des racines des plants produits dans les sachets de jute est plus dégradé. La paroi de ce type de sachet se dégrade facilement en contact avec le sol et elle est très perforée. Ainsi, les racines percent la paroi du sachet et pénètrent dans le sol à tel point qu'au moment de la transplantation, nous étions obligés de les couper c’est le cas trouvé pour les plantules produites en mottes actuellement dans les pépinières. Outre, le dessèchement rapide du substrat de ce type de conteneur par l’évaporation intense provoque aussi la réduction de la fibrosité du système racinaire et le dessèchement de la tige. Par contre, il paraît que les sachets de plastique étaient plus convenables que les sachets de jute mais les racines des plantules produites dans ce type, forment un chignon au fond du sachet ce qui est indésirable pour la survie et la croissance des plantules après leur transplantation dans les sites de reboisement. La présence de déformations racinaires deviennent irréversibles à cause de l’absence de rainures et d’un système de cernage des racines (Lamhamedi et al., 2000). La présence de telles déformations peut affecter la stabilité des arbres et les rendre plus susceptibles aux différents stress environnementaux. Cependant, le plateau de semis semble être le type de conteneur le plus convenable à la production des plants d'arganier de bonne qualité (absence de déformations racinaires avec un nombre de racines plus élevées...). Ce type de conteneur est rigide, de couleur sombre, résistant au soleil et léger pour faciliter le transport et les manipulations. Il possède 40 cavités de culture et le fond de chaque cavité est ouvert pour permettre l’autocernage des racines, assurer un bon drainage et autoriser une bonne aération du substrat. Il est caractérisé par des rainures verticales qui orientent les racines vers le bas de l’alvéole et préviennent les déformations racinaires.

V- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Alouani, M., Bani-Aameur, F., 1999. Limitations actuelles de la production et de la transplantation des plants d'arganier. In: Bani-Aameur, F. (Ed.), Colloque International sur les Ressources Végétales: L’arganier et les plantes des zones arides et semi-arides. Faculté des Sciences d’Agadir 23, 24 et 25 avril 1998, 180-184.

Alouani M. et Bani-Aameur F.. Effect of light on germination of argan (Argania spinosa (L.) Skeels) seeds. Acta Botanica Gallica (accepted).

Bani-Aameur F. et Alouani M. 1999. Viabilité et dormance des semences d'arganier (Argania spinosa (L.) Skeels). Ecologia Mediterranea 25 (1): 75 - 86.

Bani-Aameur F. et Alouani M. 1999. Use of tetrazolium to assess argan seed viabiliy. Conférence on Plant Taxonomy, Lisboa - Portugal 16 - 19/IX p.23.

Bani-Aameur F., Louali L. et Dupuis P. 1998. Maturation et chute des fruits de l'arganier. Actes de l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (Sous presse).

Cornu M., 1897. Note sur la structure des fruits de l’argan du Maroc (Argania sideroxylon). Bull. Soc.Bot.Fr., 44: 181-187.

Dagnelie, 1984. Théorie, Méthodes statistiques. Applications Agronomiques. Tome II, 2Ed. Les Presses Agronomiques A.S.B.L. de Gembloux (Belgique), 464p.

Duryea M.L., 1985. Evaluating seedling quality: principes, procedures and predictives ability of major tests. Res. Lab., Oregon State University, Corvallis, OR.: 143p.

Johnson J. D. et Cline M. L. 1991. Seedlings quality of southern pines. In ‘ Forest regeneration Manual’. (Dureya M. L. and Dougherty P. M. eds). Klewer Academic Publishers, Netherlands: 143 - 159.

Kains M. G. & McQuesten L. M., 1948. Propagation of plants. New York (USA): Orange Judd. 639 p.

Khay, M., 1989. Traitements sylvicoles et aménagement. In: Formation Forestière Continue, thème "l'arganier", Station de Recherche Forestière, Rabat, 13-17 mars, 59-64.

Lamhamedi M. S., Ammari Y. Fecteau B., Fortin J. A. et Margolis H., 2000. Problématique des pépinières forestières en Afrique du Nord et stratégies de développement. Cahiers Agricultures, 9: 369-380.

Mellado, M., 1989. SOS Souss: argan forest destruction in Morocco. Oryx 23, 87-93.

Zahidi A. et Bani-Aameur F. 1997. Germination des amandes d'arganier (Argania spinosa (L.) Skeels): effet du génotype, de la date de semis et de l'année de récolte. Ann. Rech. For. (Maroc) 30: 2-16.