0710-A2

Les vertus des PFNL dans la zone forestière humide du Cameroun et l'impact de leur exploitation sur l'environnement

Abdon Awono[1], Ousseynou Ndoye[2]


Résumé:

La zone forestière humide du sud Cameroun est d'une richesse biologique et écologique remarquable. La vie des populations rurales en est intimement liée au triple plan de l'alimentation, de la santé et des revenus. La crise économique des années 80 qui a frappé les pays africains en général et le Cameroun en particulier a provoqué une transformation substantielle des habitudes. De fait, les produits forestiers non ligneux (PFNL) ont connu une exploitation significativement croissante. La baisse du pouvoir d'achat des ménages en raison de la chute brutale des produits de base tels que le cacao, le café et la banane ainsi que la dévaluation du F.CFA en 1994 qui a augmenté le prix des médicaments expliquent ce phénomène. Les produits forestiers sont ainsi apparus comme une manne pour les populations rurales et même urbaines. Cependant, l'augmentation de la valeur socio-économique des PFNL pourrait avoir des conséquences sur la conservation des forêts et de la biodiversité. Concilier les objectifs de conservation et d'amélioration du bien-être des populations nécessite des efforts notables de la part de la recherche et des pouvoirs publics, notamment par la mise au point de techniques de prélèvement viables, durables et rentables.


1- Introduction

Il est de plus en plus reconnu que les produits forestiers non-ligneux (PFNL) jouent un rôle décisif dans la vie des populations de la forêt. Ce papier met un accent particulier sur la génération des revenus, la valeur nutritionnelle et l'intérêt médicinal des PFNL. Ce papier analyse par ailleurs les différentes contraintes liées à la production et la commercialisation des PFNL.

L'importance des PFNL pourrait se mesurer à travers leur valeur alimentaire, médicinale, matériel et monétaire (Kabuye, 1998). Par exemple Pimentel et al.(1997) cité par Ndoye et al. (1997) estiment à 3 millions le nombre de personnes qui tirent tout ou partie de leur subsistance et de leur nourriture des forêts à travers le monde.

Les populations forestières ont toujours exploité les PFNLs (Taylors, 1999). Elles dépendent de ces produits pour leur subsistance et leur source de revenus (Ndoye et al.1997). L'aspect monétaire des PFNL a acquis une plus grande importance ces dernières années. Les petites entreprises qui exploitent les PFNL peuvent favoriser une croissance économique à plus large assise que les grosses entreprises de bois d'œuvre (Taylors, 1999).

L'exploitation des PFNL a acquis une telle importance qu'elle constitue une source de création d'emplois (Awono et al. 2001). L'on a fini par découvrir en eux une forte valeur économique qui assure la continuité de leur commercialisation sur les marchés locaux, nationaux, régionaux et internationaux (Schneemann 1994; Ndoye 1995; Tabuna 1993).. Cepenant pour les écologistes l'exploitation de certains PFNL pourrait être une attaque sérieuse et nuisible dirigée contre l'environnement et la biodiversité (Peters 1996). Pour les adeptes du développement rural il s'agit plutôt d'un axe prioritaire de la lutte contre la pauvreté en milieu rural au regard des multiples opportunités qu'ils offrent (Arnold and Ruiz Pérez 1996, p1).

2- Approche méthodologique:

Cette étude est basée sur des enquêtes de marchés, de ménages et les données secondaires à travers une revue de la littérature. Les données du marché ont été collectées dans plusieurs marchés de la zone forestière humide du Cameroun. Dans chaque marché nous avons effectué un échantillonnage aléatoire d'environ 25% des commerçants y opérant.

Nous avons ainsi administré un questionnaire d'ordre général visant à maîtriser l'identité du commerçant et un autre orienté vers les transactions des commerçants; il permettait de capturer leurs coûts ainsi que les marges bénéficiaires dégagées. Six passages devaient être faits chaque année dans tous les marchés retenus. Par ailleursdes enquêtes qualitatives ont été réalisées dans les villages à travers la méthode de groupe. Enfin une enquête de ménages a été menée dans la zone de Mbalmayo, au sud de Yaoundé sur l'utilisation des plantes médicinales.

3- La Contribution des PFNL à l'Amélioration du bien-être des Populations

Les PFNL contribuent à la génération des revenus dans les ménages, à la guérison de certaines maladies, à la construction de l'habitat et à l'alimentation des populations rurales et urbaines de la zone forestière.

3.1- Source de revenus pour les populations.

Aujourd'hui, l'intérêt économique que révèlent les PFNL est immense (Tableau 1). Iqbal, (1995) cité par Ndoye et al.(1997) estime le commerce international annuel des PFNL à 11 millions de dollar EU; les Etats-Unis, l'Europe et le Japon se partageant environ 60% des importations mondiales des PFNL. Beaucoup d'espèces à ce jour présentent une valeur commerciale impressionnante: Le commerce de l'écorce de Prunus africana se chiffre à 150 millions de dollar EU (Cunningham et Mbenkum, 1993).

Tableau 1. Valeur des PFNL commercialisés dans la zone de forêt humide du Cameroun

PFNL

Valeur des Ventes de PFNL en 1995 (Francs CFA)

Valeur des Ventes de PFNL en 1996 (Francs CFA)

Dacryodes edulis

301.549.000

467.119.000

Garcinia Kola (fruit)

921.000

14.990.700

Garcinial Kola (bark)

3.971.000

2.109.000

Garcinia lucida (bark)

10.360.000

9.867.000

Gnetum spp.

3.508.000

35.822.000

Irvingia spp.

124.627.000

147.769.000

Cola acuminata

217.564.000

94.655.000

Elaeis guinensis

14.896.000

4.722.000

Ricinodendron heudelotii

194.170.000

211.503.000

Source: Enquêtes CIFOR, 1995-1996

Certains PFNL s'ouvrent de plus en plus au commerce international. Dacryodes edulis Dacryodes edulis se vend en France, Belgique et Grande Bretagne (Tabuna, 2000). La valeur de certains PFNL est allée croissante. La valeur commercialisée du Dacryodes edulis est passée de 301.549.000 en 1995 à 467.119.000 F CFA en 1996 alors que celle du Ricinodendron passait pour la même période de 194.170.000 F CFA à 211.503.000 F CFA. Les résultats d'une étude menée dans 9 marchés sélectionnés de la zone de forêt humide du Cameroun présente une valeur annuelle projetée du Dacryodes edulis de 1049 millions de F CFA (Awono et al. 2001). En réponse à la chute des prix de matières de base, l'exploitation des PFNL est porteuse de nombreux espoirs surtout pour les populations rurales. En fait les PFNL sont soit vendus sur place au Cameroun dans les marchés nationaux soit exportés vers l'étranger (Ndoye et al., 1997; Tabuna,1999).

M. Ruiz Pérez et al. (1999) rapportent que le chiffre de ventes semestrielles réalisé dans les 25 marchés étudiés vendant les PFNL d'origine végétale dans la zone forestière humide du Cameroun s'élève à 1,9 millions de dollar américain pour les campagnes consécutives de 1995 et 1996. Grâce à ces revenus, les ménages peuvent s'approvisionner en sel, pétrole, savon et protéines animales (Eyebe & al. 1999).

3.2- Les vertus thérapeutiques des PFNL

Depuis longtemps les PFNL contribuent à la santé des populations de la zone forestière. Ces populations ont toujours eu une bonne connaissance sur les produits de la forêt et les maux qu'ils traitent. Pour les industries pharmaceutiques, les PFNL constituent pour la plupart la matière première essentielle à la fabrication des médicaments. Les écorces de Prunus africana constituent une illustration; Environ 6750 kg de cette écorce est annuellement transformé et partagé entre les industries pharmaceutiques européennes et quelques industries diététiques américaines pour une valeur globale d'environ 3,6 millions d'euro (Awono et al., 2002).

Le commerce mondial de plantes médicinales à lui seul se chiffre à 10 000 millions de dollars américains chaque année (Freese, 1998 cité par Taylors, 1999). La dévaluation du Franc CFA survenue en janvier 1994 a augmenté les prix des produits pharmaceutiques, ce qui a conduit les populations rurales et les ménages urbains les plus démunis à se rabattre sur les plantes médicinales pour se soigner. Les populations rurales détiennent des connaissances remarquables sur la guérison des maladies courantes (Tableau 2). Sur un total de 60 ménages interviewés dans la zone rurale, 42 optent pour la médecine traditionnelle alors que 18 utilisent la médecine moderne. Pour les premiers, 21 justifient leur choix par le fait que la médecine traditionnelle est moins coûteuse (Tableau 3), 15 motivent leur choix par l'accès facile a ce type de médecine, 5 évoquent la raison de son efficacité et les 2 derniers parlent du bon suivi. (Tableau 3)

Tableau 2. Liste des plantes médicinales et les maux qu'elles traitent.

Nom local

Nom Scientifique

Maux traités

1

Moambé Jaune

Enantia chlorantha

Jaunisse

2

Emien

Alstonia congensis

Paludisme

3

Eucalyptus

Eucalyptus saligna

Toux et Rhume

4

Bilinga

Nauclea diderrichii

Rougeole

5

Ilomba

Pycnanthus angolensis

Seins maternels

6

Bubinga

Guibourtia tessmannii

Hémorroïdes

7

Moabi

Baillonella toxisperma

Mal de dos

8

Eveuss

Klainedoxa gabonensis

Rhumatisme

9

Niové

Staudtia kamerunensis

Gale

10

Bongo

Fagara heitzii

Blennorragie

11

Framiré

Terminalia ivorensis

Bile

12

Vesambata

Oldfieldia africana

Plaies, blessures

13

Mueri

Prunus africana

Troubles de la prostate

14

Okan

Cylicodiscus gabonensis

Maux de ventre

15

Engang

Carapa procera

Syphilis

16

Olonvogo

Fagara macrophylla

Palpitations cardiaques

17

Dabema

Piptadeniastrum africanum

Règles douloureuses

18

Saliyeme

Albizia adianthifalia

Gonococcie

19

Olelan

Drypetes gossweileri

faiblesse sexuelle

20

Ebom

Anonidium mannii

Typhoïde

Source: Enquêtes CIFOR, 1998.

Tableau 3. Raisons du choix entre médecine traditionnelle et médecine moderne

Mode de traitement

Raisons

Nombre de ménages

Médecine traditionnelle

Moins coûteuse

21

Médecine traditionnelle

Facile à acquérir

15

Médecine traditionnelle

Très efficace

05

Médecine traditionnelle

Traitement bien suivi

02

Hôpital

Traitement très sûr et efficace

08

Hôpital

Traitement rassurant

04

Hôpital

Guérison rapide et sûre

02

Hôpital

Traitement précis

02

Hôpital

18 ménages

01

Médecine traditionnelle

42 ménages

Total 60

Source: Enquêtes CIFOR, 1998

Tableau 4. Valeur nutritionnelle des PFNL

Valeur du Produit

Pourcentage

Teneur en Graisse des Garines de la Mangue Sauvage (Irvingia spp.)

72 Pourcent

Teneur en lipides du fruit de Dacryodes edulis

50 Pourcent

Teneur en protéines du fruit de Dacryodes edulis

10 Pourcent

Teneur en fibres du fruit de Dacryodes edulis

27 Pourcent

Teneur en sucres du fruit de Dacryodes edulis

10 Pourcent

Teneur en protéines des feuilles de Gnetum spp

Jusqu'à 30 pourcent du poids sec.

Tableau 5: PFNL menacés de disparition dans la zone forestière humide du Cameroun (nombre de villages identifiés dans la zone d'enquête).

PFNL menacés

Nom scientifique

Centre

Sud

Est

Colatier

Cola acuminata

3

-

-

Manguier sauvage

Irvingia gabonensis

5

1

1

Adzap (Moabi)

Baillonella toxisperma

-

4

1

Ezezang

Ricinodendron heudelotii

6

-

-

Noisetier

Coula edulis

-

1

-

Okok

Gnetum africanum

8

-

3

Colatier (Bitter cola)

Garcinia kola

3

2

-

Essock

Garcinia lucida

-

2

-

Palmier à huile

Elaeis guineensis

18

5

4

Source: Enquêtes CIFOR, 1998.

3.3- Valeur nutritionnelle et support de construction dans les ménages ruraux.

Les PFNL occupent une place déterminante dans l'alimentation des ménages. Ces produits présentent une consistance remarquable. Le Dacryodes edulis par exemple, très prisé dans la zone forestière a un rendement d'extraction d'huile estimé à 18% par rapport à la matière fraîche, soit à peu près 40- 50 kg d'huile par arbre si l'on admet que la production annuelle d'un arbre est évaluée à 223 kg (Omoti et al. 1987). Par leur valeur nutritionnelle appréciable, les PFNL peuvent donc jouer certains rôles protéiques, lipidiques et autres, participant ainsi à la réduction de la famine et à l'équilibre alimentaire. Ils interviennent également dans la construction sous forme de bambou de nattes et de ficelles.

4- Principales contraintes liées à l'exploitation des PFNL

L'exploitation des PFNL pose entre autres des contraintes liées au stockage, à la réglementation, et à la disponibilité des statistiques sur la situation du marché.

4.1- Difficultés de stockage des produits essentiellement périssables.

Le dépérissement facile du Dacryodes edulis par exemple limite considérablement le processus de sa commercialisation (Awono et al. 2001). Ceci pose de manière générale le crucial problème de la conservation des PFNL (Eyebe et al.1999). L'état défectueux des routes défavorise l'expansion du commerce des PFNL dans certaines zones.

4.2- Problèmes de réglementation commerciale liés aux politiques

Le flou et la lourdeur des procédures d'acquisition des titres d'exploitation des PFNL est un obstacle à leur commerce. Les textes réglementaires peu adaptés aux réalités de terrain. Ainsi le transport est le coût le plus important dans l'acheminement des PFNL (Ndoye et al. 1999),avec les coûts de corruption, la tendance est à l'augmentation des coûts de commercialisation qui est transmise aux paysans par les prix d'achat plus bas et aux consommateurs sous la forme de prix de vente plus élevés.

5- L'impact de l'exploitation des PFNLs sur l'environnement

L'exploitation des PFNL peut être considérée à juste titre comme une épée à double tranchant. Il est important de procéder à une classification qui distingue le type de produit en fonction des modes de prélèvement pouvant permettre de mesurer le degré de dégâts possibles de son exploitation sur l'environnement.

5.1- les PFNL dont le mode de collecte contribue à la conservation de la forêt

Dans ce cas l'arbre est préservé et, seuls les fruits sont prélevés. C'est le cas de Dacryodes edulis, Irvingia spp., Cola acuminata, Ricinodendron heudelotii, palm nuts from Elaeis guineensis, Garcinia kola fruits.

5.2- les PFNL dont le mode de prélèvement peut contribuer ou non à la conservation des forêts.

C'est le cas de Elaeis guineensis, de Gnetum spp. Le palmier a huile ne pose aucun problème lorsqu'il s'agit d'exploiter les noix de palme. La difficulté commence dans le cas où on voudrait obtenir le vin blanc. Alors que certains grimpent pour cueillir le vin de palme, maintenant l'arbre debout, d'autre choisissent le chemin de la Facilité en abattant l'arbre. Dans le premier cas l'arbre est maintenu en vie; il s'agit donc d'une exploitation saine. La deuxième forme est de toute évidence destructive et dangereuse contre l'environnement.

5.3- les PFNL dont le mode de prélèvement ne contribue pas dans la majeure partie des cas à la conservation des forêts.

C'est le cas des écorces de Garcinia lucida et Garcinia cola. De manière générale, le prélèvement des écorces aboutit à la mort de l'arbre. Or il existe des techniques qui pourraient bien permettre de gérer le tronc de l'arbre de façon rationnelle en donnant des chances à ce dernier de se reconstituer. Il est donc urgent que la recherche assure la vulgarisation desdites techniques dans les zones rurales où l'exploitation se fait parfois à un rythme intensif.

En dehors du mode de prélèvement, la contribution des PFNL à la conservation des forêts est influencée par d'autres facteurs comme l'augmentation de la demande des PFNL, le besoin d'augmenter les revenus des ménages et l'utilisation des arbres (qui fournissent les PFNL) à des fins de construction.

Conclusion

Les PFNLs constituent une véritable source de revenus pour les populations de la zone forestière humide du Cameroun. Leur existence en est intimement liée au point où il serait aujourd'hui absurde qu'on arrive à penser qu'on peut mettre fin à l'exploitation des PFNL par les populations riveraines sans considération des réalités sociales et culturelles. Cependant il est indispensable qu'on accorde une attention particulière sur les modes d'exploitation de ceux-ci afin qu'on arrive à réduire l'impact sur l'environnement. Pour autant, n'existe - t - il pas une voie, quelles que soient ses embûches, qui puisse déboucher sur la conciliation de la conservation et l'amélioration du bien-être des populations ?

Références bibliographiques

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[1] Center For International Forestry Research
[2] Center For International Forestry Research