Table des matières

0950-C1

La participation du public et le questionnement scientifique issu des aspects sociaux de la foresterie[1]

Luc Bouthillier


Résumé

La participation du public est une tendance lourde quant à l’intégration des aspects sociaux en gestion forestière. Des réalisations effectuées dans ce domaine au cours de la dernière décennie permettent des constats dans un contexte nord américain. En assimilant la participation à un mécanisme d’échanges d’information, on perpétue un malentendu où le dialogue n’est qu’un des moyens pour que la foresterie contribue à l’augmentation du capital social dans les régions forestières. L’acceptabilité sociale motive les choix politiques en faveur d’une participation plurielle visant l’habilitation des populations locales à jouer un rôle actif en foresterie. Cette notion est en rupture avec une conception utilitariste limitant la forêt à une infrastructure naturelle productrice de bois. La compréhension du concept d’acceptabilité sociale passe par la reconnaissance de la multiplicité des valeurs, des attitudes et des croyances au sein des populations concernées. Ce concept permet d’élargir le nombre de critères définissant ce que sont de bonnes décisions forestières. C’est encore cette acceptabilité qui précise l’envergure des transferts de pouvoir dans des formules de gestion partenariale à imaginer. Enfin, elle nous ouvre la porte à des recherches sur la privatisation et les conséquences de la mondialisation.


Introduction

En Amérique du Nord, la reconnaissance des aspects sociaux en foresterie passe par l’idée de participation du public. L’intérêt de partager des visions en vue de préserver, sinon de bâtir, un héritage constitue une idée puissante en analyse de politique. Mais en foresterie, elle sous-tend un malentendu. Il ne suffit pas de donner l’occasion à la population d’exprimer ses préoccupations et de proposer des solutions pour prétendre à un aménagement forestier à la hauteur de ses attentes. C’est plutôt dans sa contribution à augmenter le capital social que la participation en aménagement forestier dégage un legs. Dans ce texte, nous tenterons de préciser ce raisonnement tout en spécifiant des axes de recherche dictés par une lecture sociale des enjeux forestiers.

1. La pluralité des sens du terme participation

Un peu partout dans le monde, la mise à jour des politiques forestières tente d’institutionnaliser le principe de participation. Elle constitue la base d’un processus d’adaptation continue dans un contexte social changeant et où la nature des contraintes environnementales est méconnue. Mécanisme d’information, processus de consultation, table de concertation sont devenus des expressions familières pour la plupart des experts forestiers quoique ouvertes à des interprétations divergentes. Ainsi, l’objet du développement durable, au plan de la participation, a glissé de l’occupation du territoire par des communautés viables vers l’établissement de mécanismes d’échanges verbaux.

La pluralité des manifestations attachées à l’idée de participation engendre de la confusion. Il importe de distinguer l’information, la consultation, la concertation et le partenariat dans leurs finalités et dans leurs moyens de mise en œuvre. La forme des tables de participation, la représentativité des acteurs, les notions d’équité et d’accessibilité à l’information et la définition d’indicateurs de performance suscitent de nombreuses interrogations. Sans compter qu’il y a urgence d’établir le bilan des nombreuses initiatives de participation lancées récemment afin d’éclairer ces finalités et ces moyens par la mesure des résultats accomplis.

En foresterie, la participation entend rencontrer des objectifs ambitieux, mais néanmoins précis. Elle cherche à habiliter des acteurs sociaux partageant un même territoire à construire collectivement une représentation de la forêt facilitant la connaissance et l’usage de cet écosystème complexe. L’intention d’associer concrètement ces acteurs aux projets de développement forestier induit une gestion adaptative. Intégrer des occupants d’un territoire forestier à la planification des projets aiguiserait la sensibilité des gestionnaires aux changements sociaux accompagnant la réalisation de ces projets et elle favoriserait l’exploration des limites biophysiques propres au fonctionnement des forêts (Lee, 1993). Elle devrait aussi accroître la réceptivité des autres usagers aux problèmes des gestionnaires (Côté et Bouthillier, 2002). Enfin, elle permettrait d’opposer au diktat des visées à courts termes, une démocratie sociale où des citoyens conçoivent des solutions à des problèmes complexes dans la reconnaissance de leur interdépendance (Dumont, 1996).

2. L’acceptabilité sociale: une nouvelle donnée

La participation des publics en foresterie est un ingrédient à des innovations institutionnelles et techniques même quand elle se borne à légitimer des décisions d’aménagement (Buchy et Hoverman, 2000). Elle permet de considérer un critère d’acceptabilité sociale qui constitue un élément fondamental à partir duquel la foresterie s’actualise. Au Canada, la pertinence des récentes mises à jour des codes de pratiques forestières est estimée à l’aune de la «licence» sociale qu’elles obtiennent. On cherche à fixer des règles et à établir un encadrement institutionnel qui débouchent sur des objectifs et des comportements jugés acceptables aux yeux du plus grand nombre de citoyens. Le concept d’acceptabilité sociale est une donnée nouvelle en foresterie. Sa compréhension fournit une clé unique pour tenter de voir venir le futur en foresterie.

Constatons que l’acceptabilité sociale a l’effet d’un corps étranger sur les experts forestiers, les organisations qu’ils composent et les activités d’aménagement qui les préoccupent. Jusqu’à dernièrement, elle n’avait jamais été invoquée pour motiver des programmes d’intervention. Ce qui est acceptable pour le forestier réside dans la compréhension du fonctionnement inhérent à la forêt. D’aucuns diront plutôt qu’une bonne foresterie est ordonnée par la nature. Pourtant, la foresterie est bel et bien une production culturelle. C’est le fruit d’une construction mentale qui est propre aux forestiers. À cet égard, la notion d’acceptabilité est importante parce qu’elle diversifie les sources à l’origine de cette construction.

Rocher (1992) définit l’acceptabilité sociale comme une manifestation normative des valeurs de la société que ses membres reconnaissent et intègrent afin d’ordonner le changement. Cette acceptabilité consiste ainsi en des normes formelles et informelles soutenant l’existence d’un système social. Ce sont elles qui garantissent le maintien du système dans le temps. L’actualisation des régimes forestiers dans les années 1980 a modifié la fonction sociale de la forêt canadienne. Elle ne se limite plus à un système naturel générateur de commodités. Avec la formalisation d’un principe de participation, la forêt est devenue une constituante reconnue du système social. Cette situation modifie énormément la donne du forestier qui, au mieux, disposait du fait social par un raisonnement économique.

Dorénavant, la règle de l’acceptabilité sociale demande au gestionnaire forestier de s’imprégner de l’esprit des lieux afin de concevoir un spectre d’options d’aménagement réfléchissant les valeurs des résidants d’un territoire. Mais, qu’en est-il dans la pratique? La situation apparaît plutôt saugrenue pour plusieurs des experts forestiers qui considèrent l’aménagement forestier comme étant d’abord une question technique (Kimmins, 2002). L’acceptabilité sociale implique donc une remise en question profonde et insécurisante pour les experts. À telle enseigne, que tout ce qui dévie du modus operandi du forestier, comme le bannissement des phytocides en foresterie québécoise par exemple, est souvent associé à des aberrations induites par l’acceptabilité sociale.

3. De la diversité des valeurs, des attitudes et des croyances

Toutefois, l’intégration de l’acceptabilité sociale comme paramètre décisionnel n’équivaut pas à substituer l’approche technique caractérisant le forestier par ce que des publics attendent de la forêt. Elle signifie plutôt un enrichissement de la pensée technique par l’intégration de valeurs autres que celles qui sont associées à la production de bois. Il s’agit d’arriver à identifier les valeurs, les attitudes et les croyances qui orientent les décisions et les comportements des individus façonnant la commande sociale. La société canadienne se diversifiant, ce défi est grand. Plusieurs segments de celle-ci ont des visions contrastées de l’environnement forestier et de son utilisation.

Aborder de plain-pied l’acceptabilité sociale, c’est admettre que les gens associent de multiples valeurs à la forêt à partir desquelles ils forgent des idéaux qui les aident à décider ce qui est, ou n’est pas, acceptable comme politique, pratique ou résultat. Les valeurs sont des aptitudes comportementales qui s’expriment à travers les attitudes, les croyances, les engagements et les actions des individus (Peine et al. 1999). Ces valeurs sont le fruit de processus sociaux prenant place dans différents milieux comme la société, la famille et le travail. Elles évoluent avec l’accumulation des expériences. Elles reflètent l’héritage culturel des personnes. C’est ce qui nous autorise à dire que la foresterie est un produit culturel. Parler d’intégrer différentes valeurs dans la gestion et l’aménagement forestier, c’est donc chercher une stratégie qui permettrait de rencontrer les idéaux de différents groupes. Encore faudrait-il identifier ces idéaux.

Pour leur part, les attitudes sont des prédispositions à apprécier ou non quelque chose. Ce sont les manifestations tangibles des valeurs. Le concept d’acceptabilité sociale est intimement lié à l’attitude des gens envers diverses pratiques ou politiques. Une meilleure connaissance des attitudes de différents groupes permettrait donc de valider leurs appréciations des politiques, des programmes ou encore des pratiques forestières. Elle pourrait également permettre d’identifier les visions conflictuelles de certains groupes et favoriser une gestion proactive sinon l’application de plans de contingence.

Finalement, les croyances composent le dernier élément influençant la demande sociale. En effet, plusieurs actions ou positions adoptées par les individus à propos des questions forestières reposent sur des affirmations que ces personnes considèrent comme vraies ou fausses sans qu’elles n’aient été validées par l’expérience des faits. En foresterie, par exemple, les vertus prêtées à la forêt normale sont de l’ordre de la croyance (Bouthillier, 1991). L’acquisition d’une meilleure compréhension des croyances associées aux questions forestières permettrait de mieux anticiper certaines appréhensions face à la foresterie ou aux intervenants forestiers.

4. Coévolution, interdisciplinarité et savoirs populaires

La diversité de la demande sociale en biens, services et aménités provenant de la forêt s’accompagne aussi d’un constat quant à l’existence d’une coévolution entre la société et la forêt. La dynamique forestière influence les valeurs de la société qui, à leur tour, modifient la nature et les règles de cette dynamique. Bien cerner les incidences d’un projet de développement forestier en termes démographiques, culturels, économiques et politiques sur le système forêt-société impose l’interdisciplinarité dès la conception de celui-ci afin d’en garantir la pertinence et l’actualisation. Morin (1977) insiste d’ailleurs sur le caractère prescriptif de l’interdisciplinarité quand l’humain aborde «la totalité complexe de la nature».

L’occupation du territoire forestier appartient à la catégorie des problèmes complexes réclamant des synthèses interdisciplinaires. Mais le croisement des champs d’expertise permet également de développer une foresterie créative capable d’affronter les surprises que les écosystèmes réservent aux humains qui tentent de les aménager. L’étude formelle de la coévolution entre une forêt et une société s’avère une façon de concevoir des options d’aménagement holistiques. La formulation de modèles systémiques, pour identifier le jeu d’influences réciproques qu’exercent la société et la forêt, représente un premier exercice imposé d’interdisciplinarité (voir figure 1). Avec de tels modèles, il deviendra alors plausible d’imaginer une adaptation continue des politiques forestières et de leurs programmes.

Figure 1 Modèle d’analyse systémique des impacts de l’aménagement forestier fondé sur la co-évolution entre la société et la forêt (inspirée de Slootweg et al. (2001)

Bien que très conceptuelle, la dernière suggestion ouvre sur l’intérêt d’intégrer les savoirs traditionnels et vernaculaires lors de la conception de plans d’intervention en forêt. D’une part, il convient de pallier la connaissance limitée et sélective de l’élite des décideurs quant aux difficultés vécues sur le terrain (Homer-Dixon, 2002). D’autre part, le maillage des savoirs techniques et populaires augmente les chances de succès dans la réalisation de la planification territoriale non seulement parce qu’il accroît le réservoir de connaissances, mais aussi parce qu’il induit un élargissement des responsabilités. Le partage de l’information motive la responsabilisation des acteurs invités à la fournir. Évidemment, l’atteinte de cette situation repose sur une volonté affirmée de renforcer les capacités de compréhension et d’intervention des occupants du territoire, à leur donner du pouvoir. Les voies et les moyens d’un tel transfert de connaissances et d’habilitation à la gestion sont manifestes dans le cas des communautés aborigènes. La situation semble identique pour les communautés rurales d’extraction euro-américaine.

5. Une gestion partenariale

L’exercice du pouvoir par des communautés pose la commande d’inventer des formules de gestion participative qui dépassent de loin l’idée d’échanges d’information attachée au concept de participation. La responsabilisation des acteurs composant la trame humaine des écosystèmes représente une évolution des systèmes sociaux. Petty et Ward (2001) estiment qu’au cours de la décennie 1990, entre 408 000 et 478 000 groupes se sont constitués dans le monde afin de gérer localement les conséquences environnementales des projets de développement sur le capital social et le milieu naturel. Structures articulées à l’échelle de bassins versants, de zones d’irrigation, de terroirs agricoles ou d’aires forestières, elles expriment une volonté de responsabilisation. Elles affirment des préoccupations locales sur des échiquiers soumis aux forces de la mondialisation.

En foresterie, les gestionnaires se comportent comme si la participation se limitait à un mécanisme destiné à encadrer des conversations pour mieux les rendre civiques et constructives. C’est insuffisant. L’approche partenariale fondée sur le partage d’une même vision quant à l’interprétation de données territoriales exige la mise en place de formules de gestion particulières. Au Canada, la diversification des modes de tenure en forêt publique s’imposera quand les multiples conversations enclenchées par des politiques de consultation se traduiront en plans d’actions concrets. Le chantier de recherche pour accompagner de telles préoccupations est préoccupant.

Pour les membres de communautés cherchant à se responsabiliser envers la forêt, elle signifie la réalisation de tâches précises. Il leur faut délimiter leurs propres zones d’aménagement, établir leurs règles de partage des enjeux financiers et instaurer leur mécanisme de suivi sur l’état des ressources (Gibson et al. 2000). C’est sans compter sur l’assimilation des règles de l’art en sylviculture et en opérations forestières. Un essor des compétences locales doit donc accompagner la réalisation de tels désirs d’autonomie locale et régionale. Les systèmes de transfert des connaissances existants sont à renforcer. Toutefois, ce sont les compétences pédagogiques des experts forestiers et leur ouverture d’esprit qui seront les plus sollicitées.

Bien sûr, l’insertion de ces communautés responsables dans une hiérarchie administrative et économique préexistante défie l’imagination. Elle montre l’immense besoin d’arrêter des formules de cogestion où les pouvoirs publics et les groupes locaux se renforcent mutuellement. De plus, il faut observer que cet impératif ne rencontre pas seulement une intention de développement régional. La gestion conjointe du territoire forestier pourrait s’avérer nécessaire afin de contrer une véritable crise de la territorialité qui s’annonce en regard du nombre croissant de «citadins qui ne se soucient plus de la nature, ne la comprennent plus et n’en reconnaissent plus l’importance» (Homer-Dixon, 2002).

6. Privatisation et mondialisation commerciales

En parallèle, l’enjeu de la privatisation des forêts appartenant au domaine public représente également une voie à explorer afin d’améliorer la gestion forestière. Un transfert de propriété de certains massifs peut être cohérent avec l’exécution d’un virage productiviste escompté par l’aménagement forestier et la ligniculture. En théorie, la privatisation contraint l’idée d’acceptabilité sociale dans des limites favorisant l’émergence d’entreprises efficaces (Desrochers, 2002). La volonté d’activer une «juste» concurrence commande cependant une régulation politique.

Dans cette optique, nous devons redécouvrir l’importance actuelle de la petite forêt privée dans le secteur forestier. L’intention de renouveler la foresterie en vue de mieux répondre à la demande sociale réclame l’exécution de recherches sur les motivations, les capacités d’anticipation et les outils d’aménagement forestier caractérisant les milliers de petits propriétaires qui occupent la forêt aujourd’hui. C’est un pré-requis à la formulation d’un vaste projet lignicole. L’élargissement du domaine privé envisageable pour intensifier la production de matière ligneuse doit composer avec la forêt privée existante.

L’inscription de la forêt dans un réseau d’échanges mondialisés soulève d’autres aspects de recherche dans le contexte d’une approche systémique. Les contrecoups d’une accélération des phénomènes accompagnant la mondialisation de l’industrie forestière exigent une amélioration des connaissances sur les processus sociaux. En général, la concentration des entreprises et l’accroissement de leur mobilité créent beaucoup d’instabilité sur le terrain. Elles érodent l’autonomie décisionnelle au niveau local et elles facilitent l’évacuation des coûts sociaux reliés aux opérations industrielles (Vanclay, 2002). La validation de telles manifestations dans le contexte forestier s’impose. Néanmoins, remarquons que c’est pour pallier ce sentiment d’exclusion, réel ou appréhendé, que des mécanismes de participation ont été formalisés. Les autorités exigent un devoir de transparence aux détenteurs industriels de droits sur la forêt.

Conclusion

Même si ici nous avons mis l’emphase sur la production ligneuse, nous croyons avoir démontré que les orientations de recherche émergeant des considérations sociales associées à la forêt tracent des voies multiples. La forêt est maintenant considérée comme une constituante à part entière d’un système social. Cela élève l’interdisciplinarité au rang des priorités. Mais, il y a plus. Les critères permettant de définir une bonne pratique sylvicole, une pression de récolte adéquate ou une localisation appropriée des secteurs de coupe s’appuient maintenant sur une large bande de préoccupations. Les acteurs interpellés ne se satisfont plus de la seule compétitivité du coût du bois. Ainsi, l’idée d’acceptabilité sociale justifie de nouveaux comportements desquels jaillit un questionnement fécond pour les sciences sociales.

L’acceptabilité sociale suppose aussi des repositionnements individuels et institutionnels. L’emphase sur la participation du public en foresterie en témoigne. Mais, il importe de revisiter le principe de participation pour comprendre qu’il suggère d’autres avenues que le dialogue civique. En surcroît de la synchronisation sémantique et de la négociation de mesures accommodantes envers des usagers non forestiers, la participation comporte des applications partenariales. Elle exige également l’élaboration d’une gouvernance sensible aux intérêts de tous les usagers de la forêt. Il ne s’agit plus de récolter la forêt mais de l’habiter selon des modes qui reflètent la sociabilité de ses occupants et qui leur fournissent des raisons communes de l’occuper.

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[1] L’auteur exprime sa gratitude envers Solange Nadeau, Ph.D. du Service canadien des forêts.