Utilité de l'ethno-écologie dans la caractérisation du Patrimoine Bioculturel forestier

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Utilité de l'ethno-écologie dans la caractérisation du Patrimoine Bioculturel forestier

Alain Bouras 1


Résumé

L'auteur passe en revue, selon cinq parties, les thèmes suivants:

On sait que le Nord de la Méditerranée, c'est à dire l'Europe, s'est appauvri en biodiversité à la suite des refroidissements de l'ère Quaternaire. Presque toute la biodiversité européenne a été constituée par des apports et des emprunts que l'homme a faits depuis l'Est, depuis le Sud, puis depuis l'Ouest. L'exposé livre les nombreuses méthodes de l'ethno-écologie, qui permettent d'accéder à la connaissance traditionnelle, aux savoirs des populations en place depuis des millénaires, et dénonce les idéotopes. Il expose une étude de cas, réalisé par l'Office national des forêts (ONF) dans le cadre du programme européen LIFE-Environnement, sur le site de Gap-Chaudun (Sud-Est de la France). Il se conclut sur des propositions concrètes de mise en oeuvre, et les perspectives d'avenir de la discipline.


Introduction:

On a le choix, pour caractériser le patrimoine bioculturel forestier entre une méthode qui consiste à identifier quelle espèce ou quelle formation relève de la présence humaine... et une autre qui est de partir de la connaissances des activités humaines vraisemblables, à la suite de quoi on émet des hypothèses pour rechercher telle formation à tel endroit.

La seconde apparaît comme hypothético-déductive, et est donc à préconiser.

Les trois années d'étude du programme LIFE ont été une «phase exploratoire ». A la suite de cette phase, on a problématisé, afin de caractériser ce concept de Patrimoine Bioculturel Forestier.

L'exemple présenté ici est celui du site de Gap-Chaudun (Hautes Alpes, France): cirque de montagne (1000 à 2000 m), reboisé en RTM (restauration des terrains de montagne) au XIXe S., étudié dans le cadre du programme européen «Life Environnement». Responsables: E. Myrdal (Suède), A.M. Granet, P. Chondroyanis (ONF, France).

1) La méthode.

L'histoire est insuffisante pour connaître ce passé rural, oral, non monétarisé. On doit en effet connaître les deux éléments du couple Nature/Culture qui a produit la biodiversité actuelle.

La non-prise en compte des sciences humaines dans l'analyse systémique a créé une lacune. Le Nord de la Méditerranée, c'est à dire l'Europe, s'est appauvri en biodiversité à la suite des refroidissements de l'ère quaternaire. Cette biodiversité a été reconstituée par des emprunts que l'homme a effectué depuis l'Est, depuis le Sud, puis, depuis l'Ouest.

C'est donc totalement un patrimoine bioculturel, pour lequel il est nécessaire de connaître les sociétés rurales qui l'ont construit. La première chose qu'un groupe humain effectue lorsqu'il arrive dans un lieu nouveau n'est pas de fabriquer des outils, ni d' édifier des abris: il élabore des lois. Ces lois permettront la survie. Elles vont conférer une organisation sociale donnée, programmer un comportement, instrument véritable de l'adaptation à l'écosystème.

2) En quoi l'ethno-écologie est-elle indispensable à la caractérisation du patrimoine bioculturel forestier:

L'ethnobotanique» est la connaissance des plantes par la tradition, les savoirs empiriques construits à partir d'expérimentations et d'observations. Dans une logique de survie, n'a été retenu, que ce qui permet la vie. L'ethnobotanique est maintenant sérieusement prise en compte, après une période de dénigrement, et constitue le centre de puissants enjeux financiers. La notion de «IK» (Indigenous Knowledge) est passée dans le langage juridique, commercial et diplomatique, et est l'objet de brevets, de propriété intellectuelle, de piratages (POSEY 2000).

L'ethno - écologie procède de la même logique: c'est l'étude de tous les savoirs liés à l'atmosphère, les rivières, les animaux, les plantes, la terre,... ce que nous avons décidé d'appeler «la nature».

Il reste à définir l'ethnologie. C'est l'étude de la culture.

La culture est l'outil d'adaptation de l'animal humain (BARRAU, 1983). La nature a poursuivi son _uvre d'entropie et a concocté cette façon de s'adapter non plus via la physiologie, mais via la technologie. Cela requiert une communication sophistiquée. Ces deux éléments: technologie et communication, constituent, scientifiquement parlant, «la culture».

Ces définitions étant posées, revenons sur cette particularité que la culture présente d'être constituée, toujours et partout, de deux éléments:

Dès lors que l'on étudie la culture, il est indispensable de prendre en compte et simultanément ces deux éléments. Le couple moteur ne fonctionne que si l'un et l'autre sont présents. Etudier l'un sans l'autre, c'est n'obtenir aucun résultat scientifique.

LaNature a été définie par un postulat: «ce qu'il y a sans l'homme».... Pourtant, dans la construction de la biodiversité, l'action de l'homme est déterminante (JOLLIVET 1992). Mais on sait encore mal l'étudier. Les sciences humaines ont élaboré des règles et des méthodes, malheureusement, elles ne se trouvent pas dans le cursus d'un naturaliste. On se trouve dans cette situation tout à fait «normale» où des analyses systémiques sont effectuées, prenant en compte l'interaction des sols, des animaux, des végétaux, des champs magnétiques, des gaz, etc. à un niveau très fin ... mais pas l'action de l'homme.

Une responsable du Biodôme de Montréal, Mme Charpentier constatait la chose suivante. Le Biodôme ce sont trois immenses serres, reconstituant trois écosystèmes réputés «sauvages», c.a.d. que la présence humaine n'y est pas visible: la forêt amazonienne, un écosystème boréal, et un écosystème laurentien. A l'intérieur, tout à été calculé ... - «scientifiquement» - ... afin que les milieux s'auto-équilibrent. Animaux, plantes, températures, pluies etc, sont calculés pour s'auto-réguler. Cette responsable disait: «ça ne marche pas». Pourtant, les densités humaines sont proches de 0,0, mais l'action de l'homme, en aval du St Laurent, sur l'écosystème de la forêt amazonienne, ou l'atmosphère du domaine boréal, créait un gradient rendant ces modèles totalement théoriques. Il s'agissait «d'idéotopes» (BOURAS 1982), et non de biotopes On était contraint d '«injecter de l'anthropie» pour que le système foncionne.

On a pu dire pendant un temps que cette action humaine n'était pas significative. Qu'elle ne commençait qu'avec l'industrie, ou avec l'agriculture. On ne pourra pas tenir longtemps ces positions... Si l'on veut procéder à des analyses systémiques vraisemblables, il est nécessaire de faire intervenir les sciences humaines :

L'ethnologie est la science qui décrit les activités humaines. Théorèmes, "ruptures" (au sens où Descartes l'entend), et concepts contre - intuitifs la caractérisent, comme toute autre science (LATOUR, 1989).

3) Que peut livrer l'ethno - écologie qui ne serait pas accessible par les autres sciences humaines?

Le fait de civilisation ne commence pas avec l'écriture. Homo Sapiens sapiens est en Europe, et dans notre zone, depuis 60 000 ans.

Sapiens sapiens à cette époque est chasseur - cueilleur, y compris dans les Alpes (MILLOTE, THEVENIN 1988). Il utilise le feu, donc le bois: tous les jours pour sa cuisine, tous les hivers pour se chauffer. On dispose de données pour des populations actuelles ou proto - actuelles vivant dans des conditions similaires: forêt boréale, mixte, ou tempérée. On peut se livrer à des extrapolations, tout comme un paléontologue qui peut reconstituer un animal entier à partir d'une dent fossile. L'ethnologue peut livrer une grille culturelle à partir d'un ou deux éléments du puzzle.

Dans ces mêmes Hautes-Alpes, l'homme est éleveur depuis 6000 ans. Il fait vivre une population nombreuse (il y a une masse critique du groupe humain en dessous de laquelle il ne peut survivre) et des troupeaux en nombre suffisant pour fournir les protéines lactées de la vie. On imagine les modifications que cela entraîne sur la forêt alpine.

Dans ces mêmes montagnes, l'homme est agriculteur (en général agro - pasteur) depuis 5000 ans. On parle en tranches larges.

Il est alors sédentaire et vit en «villages», qui doivent réunir dans un environnement proche tous les éléments pour la vie. Il ne s'agit pas de survie car on s'est assuré du confort des enfants, de bonnes conditions de reproduction. Dans le cas contraire, le groupe n'aurait pas survécu. L'homme est en effet un animal social et familial.

Sans magasin pour acheter, sans monnaie, tout devait sortir de l'auto-production, et de l'écosystème local.

Ces populations n'ont pas eu un mode de vie très différent entre le IIIe millénaire et le XIXe siècle (BERARD, BRISEBARRE, GILLOIS 1982). A quelques places de marché près, quelques échanges monétaires, et quelques conscriptions militaires près, ce sont les mêmes organisations sociales, les mêmes modes de production.

Le but est de faire vivre correctement des enfants. Sur environ quinze couches, 10 à 5 enfants seront viables. Cela fait des bouches à nourrir, surtout qu'ils gambadent: ils ont le plus beau terrain de jeux de l'univers, et ils ne s'en privent pas.

Durant tout ce temps, ils ont eu assez de bois pour se chauffer tout l'hiver, situation impensable sans une gestion forestière réelle.

Ils ont eu assez à manger pour nourrir des familles nombreuses durant les cinq mois d'hiver. C'est à dire apporter protéines, sucres, et lipides vitamines, oligo-éléments sans lesquels la vie humaine n'est pas possible.

A partir de là, on SAIT (LARRERE, SOUDIERE 1987) que l'on va trouver, dans le passé, des activités telles que la cueillette, la chasse, au piège et à la fronde, la pêche durant la belle saison, des cultures de légumes pour les vitamines, donc des endroits jardinés

On SAIT que l'on doit trouver des cultures de plantes à amidon: pomme de terre pour les trois derniers siècles, et céréales auparavant : seigle, vraisemblablement. Et en quantité importante. Les terrains plats autour des villages étant très limités, on SAIT que l'on va avoir des replats où l'on aura porté du fumier, à dos d'homme, d'âne, ou de mulet, avec des hottes. L'eau se trouvant rarement près des terres en replat, on aura fait des aménagements hydrographiques, qui auront modifié le cours des torrents, au regard d'une situation non anthropisée.

On sait enfin que l'on va trouver de quoi nourrir les troupeaux pendant tout l'hiver, du foin, donc des prairies de fauche, donc des terrasses un peu partout en montagne. Le foin étant insuffisant, on aura fait en sorte qu'il y ait du frêne, à disposition, mais aussi du bouleau, du hêtre, du saule marsault, etc.

L'hiver, les protéines, ce sera le lait des brebis, sous forme de fromage, et des lentilles : on est assuré d'en trouver. Nul n'est assez fou pour entamer la viande du troupeau, pas plus que pour manger, même en cas de disette, les graines à semer au printemps. Le Carême est là pour ritualiser cet interdit, et décourager la transgression.

Les lipides seront fournis par des noyers, ou des cultures de lin. L'un laisse des traces plusieurs siècles après. Le second réclame des bords de rivière, et en général des aménagement hydrographiques, qui laisseront des traces On aura utilisé aussi les faînes des hêtre.

Pour se vêtir, il faudra du textile. Il y a la laine, et le cuir. Mais pour le drap des paillasses, et pour le matériau des «bouras», dans lesquels on rapporte le foin, il faut un autre matériau. Le coton représente de la monnaie, dont on a besoin pour autre chose. Il vient tard (XVIIIe s. aussi, pour les campagnes), et on sait faire sans lui. On devra trouver des traces de cultures de chanvre, donc de l'irrigation importante, et des toponymes tels que «chanebières»...

Les liens sont essentiels. Cette économie évite la monnaie, donc a peu de métal. Le métal peut se forger, mais il faut l'acquérir. On recourt au lien dans tous les domaines: construction, pièges, traction animale.... On utilise le chanvre, mais plus souvent la sous-écorce de tilleul tressée, ou celle de bouleau, parfois le saule des vanniers. On est assuré que ces trois arbres auront été présents durant des millénaires, et jusqu'au XIXe siècle...(BOURAS 1982).

On peut continuer ainsi à énumérer tous les secteurs de la vie économique, et voir quel plante ou quel animal ont nécessairement été à portée. On passe ainsi en revue les domaines de la construction, de la séduction, de l'éducation des enfants, de la pharmacopée ....

4) Comment se procurer ces informations, s'il n'y a plus personne sur le site?

Un témoignage ne remonte pas au grand-père ou à la grand-mère, mais au souvenir de l'enfant qui a entendu son grand-parent parler... Il est fréquent que l'on remonte à deux ou trois siècles. Thompson, (dans son «Oral history»), Joutard dans son travail sur les Camisards (événements de l'année 1702 dans les Cévennes), Donatien Laurent en Bretagne française, H.H. Stahl en Roumanie le montrent. Trois générations font un siècle, et l'on recueille encore aujourd'hui en France des souvenirs oraux des Guerres de Vendée (hiver 1793-94).

Les proverbes indiquent précisément l'espèce cultivée, la saison, le lieu: ils traversent le temps grâce à leur forme versifiée, à leur rime qui assurent la mnémotechnie. Les chansons varient d'une vallée à l'autre, spécifiant les jours, les activités, les Saint Patrons, les chemins .... La toponymie, pas celle du cadastre écrite par les gens de la ville : celle de la mémoire des anciens, qui diront «ici, ça s'appelait «Les clots», donc le terrain était plat, («aclotir» en occitan alpin, signifie «aplatir»), donc les terres cultivées. Voyons s'il en reste des érablières, et les formations associées?». Là, le toponyme «L'ajouc», endroit où les brebis viennent «chaumer» (comportement particulier aux ovins, qui se regroupent à un endroit précis), indique qu'on va trouver des terrains qui enrichis très longtemps. etc.

Les fêtes encore, sont des outils sociaux pour qu'un groupe soit au même credo et au même tempo: la description des fêtes saisonnières, recueillies auprès des anciens, ou dans les «Manuels de Folklore» précisent les espèces cultivées, les repas cuisinés, les paroles prononcées

Comme l'animal humain ne peut pas se passer de mémoire, puisque c'est son trésor biologique, les sociétés sans écriture (ainsi nos villages alpins jusque 1900 environ), ont développé des techniques de mémorisation remarquables: dans des sociétés orales européennes et méditerranéennes, on peut réciter la généalogie d'une personne jusqu'à la 10e ou 12e génération

Les écrits sont le fait des personnes qui n'appartiennent pas à la société paysanne, le plus souvent de dominants écrivant sur des dominés. On y lira les impôts, les tribunaux, les peines, la délinquance, mais selon un point de vue qui va inverser la perspective.. ainsi en voyant apparaître à une date donnée une loi interdisant le vol d'un arbre, on pourra en déduire que la société évolue, ... alors qu'en fait le vol était jusque là impensable, grâce à un contrôle social. Cette loi atteste en fait que la délinquance apparaît. Dans les Hautes Alpes par exemple, existait le système des «bour-juran», ce qui, en occitan désigne le bois communal, où on a juré de ne pas couper d'arbre.

Ces populations ont modifié - non: ont «construit» - cet écosystème par la cueillette, qui sélectionne les plantes à épis malingres, et favorise les dormants, et par l'agriculture, qui favorise les épis fournis, et élimine les dormants, ainsi qu'au travers d'autres activités

5) Comment procéder concrètement au sein des institutions?

On est de nouveau face à une alternative:

La seconde situation est réalisable. Les dits scientifiques constitueront certes un comité de pilotage, consulté annuellement. Les enquêtes de terrain seront le fait des agents en place, souhaitant se former à la discipline. Ils ont en effet déjà le contact avec les gens du lieu, comprennent souvent le dialecte local, connaissent les lieux, les formations ...

On peut proposer des formations dans le cadre d'un calendrier annuel.

Conclusion:

On observe que cette question des «IK», ou savoirs traditionnels, est à l'ordre du jour des grands sommets de Rio, Helsinski, Johannesbourg. Cette question est très sérieusement prise en compte par des organismes internationaux tel le programme Man And Biosphera, celui du Patrimoine Mondial, l'Unesco. Elle permet des partenariats débouchant sur des valorisations possibles en développement économique local, en tourisme, en «Dossiers d'Objectifs»... Des collectivités territoriales, des directions de ministères aussi différents que Culture, Agriculture, Education, Ecologie, manifestent un intérêt croissant pour la thématique (TOLEDO, 1996) ...

L'ethnologie, en 2002, est dans la situation de l'écologie il y a trente ans. On pensait alors que l'écologie c'était «les fleurs et les petits oiseaux». On a vu que c'était le lieu d'enjeux économiques importants. Certains pensent que l'ethnologie consiste en «des sabots de bois et des écomusées». Ils se trompent: ce champ de connaissances et de pratiques, est gros d'enjeux, économiques et sociaux.

BIBLIOGRAPHIE

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- Unesco. Conseil international de coordination du Programme «Man and Biosphère» (MAB), «Rapport sur les activités du Comité national français du MAB: L'Homme et la Biosphère», 1986-1988, UNESCO, Paris, 1988.


1 Docteur en ethno-écologie,
Ingénieur au Ministère de la culture et de la Communication,
MNATP, 6 Avenue du Mahatma Gandhi, 75016, Paris, France.
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