CCP: BA/TF 01/11


COMITÉ DES PRODUITS

GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LA BANANE ET LES FRUITS TROPICAUX

Deuxième session

San José (Costa Rica) 4 - 8 décembre 2001

LE MARCHÉ DES FRUITS TROPICAUX EN INDE

Table des matières



I. INTRODUCTION

1. Lors de la deuxième session du Sous-groupe sur les fruits tropicaux, qui s'est tenue à Gold Coast (Australie) en mai 1999, les participants ont recommandé que les études effectuées à l'avenir par le Secrétariat sur les marchés émergents portent également sur des marchés choisis, tels que l'Europe orientale, l'ex-URSS, la Scandinavie et l'Inde.1 En réponse à cette recommandation, un aperçu général de la situation actuelle du marché des fruits tropicaux en Inde a été préparé. Dans cette étude de cas, les auteurs analysent l'offre, la demande et les tendances commerciales, ainsi que les perspectives actuelles de l'évolution du marché des fruits tropicaux en Inde pour les années à venir.

II. TENDANCES DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE

A. PRODUCTION

2. Avec une part de 10 pour cent du marché des fruits et de presque 40 pour cent des fruits tropicaux produits à l'échelle mondiale, l'Inde est l'un des pays producteurs de fruits les plus importants et les plus variés du monde. Entre 1990 et 1999, la production de fruits a augmenté à un taux moyen de 5,5 pour cent par an, alors que les superficies récoltées et les rendements enregistraient respectivement une augmentation de 3 pour cent et 2 pour cent. La production de fruits n'a cessé d'augmenter entre 1950 et 1989, avec une augmentation spectaculaire au cours des dix dernières années, malgré des politiques agricoles en grande partie axées sur le secteur des céréales vivrières. Selon les chiffres du Ministère de l'Agriculture indien (Office national de l'horticulture), la production a augmenté de 54 pour cent entre 1992 et 1999, passant de 28,6 millions à 44 millions de tonnes. En Inde, l'arboriculture fruitière représente 10 pour cent en moyenne de la valeur brute de la production agricole totale et 13 pour cent des recettes tirées de l'exportation des principaux produits agricoles.

3. Parmi les principaux fruits cultivés en Inde figurent la mangue, la banane, la goyave, l'ananas, la papaye et le litchi, ainsi que, dans une moindre mesure, la sapote, le jaque, le phalsa, le corossol et le ber (Tableau 1). Les fruits tropicaux représentent environ 70 pour cent de la production totale de fruits en Inde2. En 1999, les 3 principaux fruits tropicaux (mangue, ananas, papaye) représentaient 28 pour cent de la production totale de fruits, alors que tous les autres fruits tropicaux représentaient 7 pour cent. La production des principaux fruits tropicaux par région en 1998/99 est présentée au Tableau 2, alors que les superficies récoltées, la production et les rendements sont repris au Tableau 3.

4. La mangue est sans conteste le fruit tropical le plus important produit en Inde, suivi par la goyave. En 1999, la production de mangues était de 9,8 millions de tonnes, alors qu'elle était de 1,8 million de tonnes pour la goyave. La papaye et l'ananas jouent également un rôle important dans ce secteur, avec des niveaux de production en 1999 de l'ordre respectivement de 1,6 million de tonnes et de 1 million de tonnes. La production de papayes a augmenté de 96 pour cent entre 1992 et 1999, et celle d'ananas,  de 30 pour cent pendant la même période. L'Inde est le premier producteur de mangues du monde et le deuxième producteur de papayes. La production des autres fruits tropicaux, notamment ceux dont le commerce est moins important (les fruits « mineurs » dans le présent document), a également augmenté, avec une hausse de 70 pour cent de la production de sapote entre 1992 et 1999.

B. ÉCHANGES

5. Bien que l'Inde figure parmi les principaux producteurs de fruits du monde, le volume des exportations représente actuellement moins de 1 pour cent de la production nationale, et une partie infime du commerce mondial des fruits. Malgré ces faibles volumes d'exportation, plus de 80 pour cent du total des exportations de fruits frais provenant d'Inde sont des fruits tropicaux, notamment des mangues, des goyaves et des grenades. L'Inde est le troisième pays exportateur de mangues du monde (après le Mexique et le Brésil), avec un volume de 47 000 tonnes, soit 8 pour cent du total mondial. En général, les exportations de fruits rapportent 20 à 30 fois plus de devises étrangères par unité de superficie cultivée que les céréales, et ce, en raison de leur valeur plus importante et des prix plus élevés sur les marchés internationaux L'Inde importe de petites quantités de fruits frais, notamment des poires, des prunes, des oranges, des raisins et des figues, et des quantités plus importantes de fruits secs, tels que les dattes et les raisins secs. En 1998, le total des importations de fruits frais et secs a atteint 110 000 tonnes, pour une valeur d'environ 39,6 millions de dollars É.-U. (voir Tableau 4).

6. En 1998, les recettes d'exportation tirées du commerce des fruits frais et secs et des fruits et jus transformés se sont respectivement chiffrées à 74,5 millions et 73,4 millions dollars É.-U. Pour les mangues fraîches, les recettes d'exportation ont atteint 20 millions dollars É.-U. À noter que presque 50 pour cent des exportations de fruits transformés concernaient des produits à base de mangue. Alors que la valeur des exportations de fruits frais et secs a quasiment doublé entre 1991 et 1998, les recettes d'exportation tirées des fruits et jus transformés ont augmenté de moins de 50 pour cent pendant la même période.

7. Les principaux marchés d'exportation de l'Inde pour les fruits tropicaux frais et les produits transformés sont le Proche-Orient, l'Extrême-Orient et l'Europe occidentale. Les principaux pays de destination pour les mangues fraîches en provenance d'Inde sont le Bangladesh, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, Bahreïn, Qatar, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Les produits transformés tels que les jus de fruit, la pulpe de fruit et les marinades sont principalement exportés vers les pays de l'ex-URSS et la République arabe du Yémen. Les fruits transformés sont également exportés vers d'autres marchés: Royaume-Uni, Émirats arabes unis, Arabie saoudite, Koweït, Allemagne, États-Unis, Pays-Bas et Suisse. L'Inde exporte également des mangues séchées en tranche, de la purée de fruit, de la pâte et du jus vers un nombre important de ces pays.

C. CONSOMMATION APPARENTE

8. En Inde, la consommation de fruits tropicaux est aussi généralisée que variée, puisque le climat permet la production et la livraison d'un grand nombre de fruits, tropicaux et autres, quasiment toute l'année. Bien que les fruits tropicaux soient consommés dans tout le pays, nous ne disposons pas de données exhaustives sur la consommation. Outre les marchés locaux des zones de culture rurales, les marchés centraux des zones urbaines distribuent et vendent de grandes quantités de fruits tropicaux, soit directement vers les canaux de vente au détail, soit vers des grossistes de marchés plus éloignés.

9. La consommation effective totale de fruits frais en Inde a été estimée à 29,9 millions de tonnes en 1998. La consommation de fruits tropicaux frais a été estimée à 12,8 millions de tonnes, soit 43 pour cent du total. La consommation annuelle de fruits par habitant a été estimée à 31 kg en 1998, avec une consommation de 13,3 kg pour les principaux fruits tropicaux (bananes: 7,7 kg), de 4,2 kg pour les fruits de régions tempérées et de 5,9 kg pour les autres fruits (Tableau 5).

10. La consommation totale de fruits frais, tous fruits confondus, a considérablement augmenté en Inde au cours des vingt dernières années, aussi bien dans les zones rurales qu'urbaines (Tableau 6). Selon l'Organisation nationale d'enquête par sondages, 64 pour cent des ménages des zones rurales ont déclaré consommer des fruits frais en 1999, par rapport à 84 pour cent pour les ménages des zones urbaines. On observe des différences notables selon les États en matière de consommation de fruits tropicaux par habitant. Étant donné l'absence de données quantitatives sur la consommation de chaque fruit tropical, les chiffres des dépenses liées aux fruits, quels qu'ils soient, par habitant sont utilisés pour évaluer le niveau de consommation dans les différents États. Les États du Kerala, du Tamil Nadu et de Goa présentent les niveaux de consommation de fruits les plus élevés, aussi bien dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Cette caractéristique est peut-être due à la consommation de noix de coco fraîche, élément important de la ration alimentaire quotidienne. Après les États du Kerala, du Tamil Nadu et de Goa, on enregistre la consommation la plus élevée au Nord, dans les États du Pendjab, d'Haryana, de Delhi et dans le Territoire de l'Union de Chandigarh. Les niveaux de consommation sont nettement plus faibles dans les États de Bihar et d'Orissa, à l'Est, et dans le Rajasthan et le Madhya Pradesh, dans le centre du pays.

D. PARTS DE MARCHÉ PAR FRUIT

11. De 1995 à 1997, les livraisons mensuelles de fruits frais ont fait l'objet d'un suivi et d'une analyse dans 4 des 19 marchés centraux indiens. Ont notamment été analysés les marchés de Delhi, Mumbai, Calcutta et Chennai, avec des arrivées saisonnières de fruits ayant fait l'objet d'une classification générale en été (avril à septembre) et en hiver (octobre à mars). Le marché de Delhi est considéré comme le plus grand marché de vente de fruits en gros d'Asie.

12. Selon les données disponibles (Tableau 7), entre 1995 et 1997, les fruits tropicaux représentaient presque 40 pour cent du total des échanges de fruits frais au marché central de Delhi, le reste concernant des fruits de régions tempérées. En ce qui concerne les fruits tropicaux, la mangue a enregistré les volumes d'échanges les plus importants (12 pour cent), alors que le litchi enregistrait les volumes les plus faibles. La part de marché des fruits tropicaux échangés était plus importante à Mumbai (64 pour cent), Chennai (66 pour cent) et Calcutta (51 pour cent) qu'à Delhi, même si les ventilations par fruit étaient semblables à celle du marché de Delhi. Soixante-dix pour cent des fruits tropicaux sont commercialisés pendant les mois d'été: la mangue et le litchi sont commercialisés quasi exclusivement d'avril à septembre, 40 pour cent de la sapote et 60 pour cent de tous les autres fruits tropicaux étant également commercialisés pendant l'été.

III. FACTEURS AYANT DES RÉPERCUSSIONS SUR LA DEMANDE

A. POPULATION

13. À l'heure actuelle, la croissance démographique, qui varie selon les États, est de 2 pour cent par an en Inde. En général, les États ayant les consommations de fruits par habitant les plus élevées sont ceux présentant des taux de croissance démographique les plus faibles. Selon les statistiques officielles, la croissance démographique devrait diminuer, pour passer à 1,5 pour cent par an3 d'ici à 2011, date à laquelle la population totale de l'Inde devrait atteindre 1,2 milliard d'habitants. La consommation de fruits bénéficie d'un potentiel d'expansion dans les zones rurales, dans les États ayant une faible consommation par habitant et dans les zones urbaines en pleine expansion. On remarque une nette augmentation de la consommation de fruits par habitant dans les zones urbaines, et ce, quasiment pour tous les groupes de revenus, les groupes à revenus plus élevés présentant les taux de consommation les plus élevés.

B. REVENUS ET PRIX

14. L'économie indienne a enregistré une croissance considérable ces vingt dernières années. Le taux de croissance annuelle réel du PIB était en moyenne de 4,7 pour cent pendant cette période, malgré la crise économique des pays asiatiques et une croissance industrielle lente au cours des cinq dernières années. Entre 1981 et 1998, les niveaux de revenus réels par habitant ont augmenté de 3,4 pour cent par année, avec une hausse estimée à 5 pour cent par an des dépenses ménagères en fruits et légumes pendant cette période. La consommation annuelle de fruits par habitant a également augmenté, passant de 25 kg en 1981 à 31 kg en 1998.

15. On observe une corrélation positive importante entre les revenus et la consommation de fruits. La consommation de fruits, tropicaux et autres, est nettement liée au niveau des revenus. Les données de l'Institut indien de recherche en agriculture montrent que le groupe à revenus plus élevés consomme six fois plus de fruits que le groupe à revenus faibles, aussi bien dans les zones rurales que dans les zones urbaines, avec une consommation par habitant dans les zones urbaines presque double de celle des zones rurales4. Dans les zones rurales, la moyenne globale pondérée de l'élasticité-revenus de la demande en fruits du groupe à revenus plus élevés était estimée à 0,283, par rapport à 0,826 pour le groupe à revenus plus faibles. De la même façon, dans les zones urbaines, l'élasticité-revenus était respectivement de 0,293 et 0,782 (Tableau 8). Ainsi, plus les revenus sont élevés, moins la consommation de fruits est élastique par rapport aux changements de niveau de revenus. Étant donnée cette corrélation entre revenus et demande, on peut s'attendre à ce que la croissance future du marché provienne principalement des groupes à faibles revenus, même si les groupes à revenus élevés sont susceptibles de substituer de plus en plus des fruits tropicaux par d'autres fruits frais, puisque la consommation de ces groupes tend vers la saturation.

16. La hausse du prix des fruits était supérieure à celle de l'indice général des prix (Tableau 9), la consommation totale de fruits étant en général particulièrement sensible aux fluctuations des prix, comme mentionné ci-dessus. On observe une différence considérable entre les prix de détail et les prix de gros (Tableau 10), principalement en raison des marges dont bénéficient les acheteurs et vendeurs intermédiaires, du caractère périssable des produits et des distances considérables entre les marchés de détail et de gros. L'augmentation de la consommation est surtout freinée par les prix de détail élevés des fruits tropicaux frais, notamment pour les foyers à revenus moyens ou faibles.

C. HABITUDES DE CONSOMMATION ET PRÉFÉRENCES

17. En Inde, les consommateurs sont de plus en plus conscients des répercussions positives sur la santé de la consommation de fruits, notamment dans les zones urbaines. Un régime plus diversifié et l'intérêt porté à une alimentation plus saine se sont traduits par une augmentation de la consommation de tous les fruits. Les prix jouent également un rôle important dans les préférences des consommateurs vis-à-vis d'un fruit, les prix des fruits tropicaux étant en général plus bas que ceux des fruits provenant de régions tempérées. Ces derniers ont tendance à être consommés par le groupe à revenus plus élevés, alors que la consommation de fruits tropicaux est plus généralisée. De grandes quantités de mangues fraîches non mûres sont utilisées dans la préparation de marinades et de chutney dans les foyers. La consommation de litchi et de sapote est nettement concentrée dans le groupe à revenus plus élevés. Le marché des fruits tropicaux mineurs, tels que le fruit de la passion, la carambole et l'avocat, devrait enregistrer une augmentation rapide à court et moyen termes, la consommation étant pour l'instant concentrée dans les groupes à revenus plus élevés.

D. ACTIVITÉS DE PROMOTION

18. Ces dernières années, peu d'activités ont été menées à l'échelle régionale ou nationale par des sociétés commerciales ou des pouvoirs publics pour stimuler la consommation nationale de fruits tropicaux et d'autres fruits. Cependant, les programmes d'éducation nutritionnelle établis par le gouvernement indien se sont traduits par une augmentation de la demande de fruits de meilleure qualité, ainsi qu'une préférence accrue pour des régimes alimentaires plus variés (et donc par une augmentation de la consommation de fruits). Au cours des dernières années, de nombreuses entreprises de transformation des produits agricoles ont lancé des programmes de promotion des fruits transformés et des jus de fruits en s'appuyant sur les médias et en assurant la promotion de leurs produits dans les magasins, en vue de stimuler la reconnaissance des marques et de favoriser la consommation.

E. FACTEURS SAISONNIERS

19. Une enquête effectuée en octobre 1999 dans trois marchés centraux de vente en gros a montré que les facteurs saisonniers entraînaient d'importantes variations de prix (Tableau 11). En outre, selon l'office national de l'horticulture du Ministère de l'Agriculture indien, malgré des efforts visant à améliorer la gestion des excédents liés aux facteurs saisonniers, on estime à 25 pour cent les pertes totales de fruits au stade post-récolte. Même si le gouvernement indien a pris des mesures visant à améliorer les conditions globales de l'industrie des fruits, la croissance future est entravée par des systèmes de réfrigération et de refroidissement inadéquats, un accès aux marchés difficile et des infrastructures d'exportation ne répondant pas aux exigences strictes imposées aux exportations de fruits frais.

IV. ACCÈS AU MARCHÉ: PROBLÈMES ET CONTRAINTES

20. L'importation de fruits frais et secs (à l'exception des dattes et des figues) a été interdite ou restreinte avant 1997; à l'heure actuelle, les importations de tous les fruits frais (à l'exception des agrumes, des raisins et des litchis) sont incluses dans la catégorie des exemptions et les importations sont autorisées en général sur la base d'une licence générale automatique.5 Une licence spéciale d'importation est exigée pour les agrumes, les raisins et les litchis. L'Inde impose des droits de douane ad valorem de 44 pour cent sur ces produits lorsqu'ils sont originaires de pays de l'ASACR6, alors que les importations en provenance d'autres pays sont assujetties à des droits de douane de 45,6 pour cent. Aucuns droits à l'exportation ne sont imposés sur les fruits en Inde. Même si, à l'occasion, l'Inde importe des fruits frais (surtout des mangues originaires du Pakistan), l'importation de dattes fraîches et séchées et d'autres fruits secs devrait se poursuivre. Les règlements sanitaires et phytosanitaires sont réduits au minimum en Inde.

V. PERSPECTIVES ET CONCLUSIONS

21. La demande nationale de fruits tropicaux frais augmente régulièrement en raison de l'augmentation des revenus, de la croissance démographique, de l'urbanisation et d'une sensibilisation accrue aux questions liées à la santé. Cependant, la consommation de fruits tropicaux par habitant demeure faible par rapport à d'autre pays producteurs de la région, tels que la Malaisie et la Thaïlande. Le potentiel de croissance est considérable, notamment dans les zones rurales où les niveaux de consommation actuels sont faibles. Cependant, les infrastructures commerciales, les transports et la qualité des produits doivent être améliorés si l'on veut que l'industrie tire parti de ce potentiel. Étant donné les taux de croissance prévus des revenus et de la population et l'évolution probable des préférences alimentaires, on s'attend à ce que la consommation de fruits augmente de 4 pour cent par année en Inde. Avec une telle augmentation, la demande totale de fruits atteindrait 66 millions de tonnes d'ici à 2010, l'augmentation la plus forte portant sur les fruits tropicaux. L'Inde est à même de faire face à cette hausse de la demande si elle identifie et adopte des mesures visant à réduire les pertes et à améliorer la productivité nationale dans le secteur des fruits. La consommation de fruits transformés, notamment les jus de fruit, devrait augmenter rapidement, en raison surtout des prévisions de croissance des revenus.

22. Le potentiel d'expansion des exportations semble considérable. Étant donné l'importance de l'exportation de fruits, notamment pour l'économie, le gouvernement indien a amorcé des programmes spéciaux favorisant les exportations de fruits frais et d'autres produits de l'horticulture, en privilégiant la promotion sur les marchés d'exportation, l'aide financière aux exportateurs, les subventions au transport, une production plus axée sur les exportations (meilleure qualité), le développement des marchés et la gestion post-récolte.

_________________________________

1 FAO : Rapport de la Deuxième session du Sous-groupe sur les fruits tropicaux : CCP:BA/TF 99/17.

2 Les données présentées au Tableau 1 incluent les bananes et les agrumes; cependant, les discussions concernant ces fruits ont été exclues puisqu'elles ne relevaient pas de l'objectif du présent document.

3 Gouvernement indien : Commission de la plannification : Neuvième plan quinquennal (l997-2002) : Objectifs, stratégies et politiques de développement, Vol. L.

4 Gouvernement indien : Ministère des statistiques : Organisation nationale des enquêtes par sondages : Niveaux et schémas des dépenses de consommation : 5e enquête quinquennale : l993-94: Cinquantième cycle de l'Organisation nationale des enquêtes par sondages : Rapport n° 402.

5 Garg, Anand : (Ed.): ITC-HS Classification of Import Items with Indian Import Tariff, Vol.3: Publication de Business Database Publishing Company: Rohini, Delhi.

6 ASARC : Association sud-asiatique de coopération régionale. Parmi les pays membres figurent le Bangladesh, le Bhoutan, l'Inde, les Maldives, le Népal, le Pakistan et Sri Lanka.