CCP: BA/TF 01/10


COMITÉ DES PRODUITS

GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LA BANANE ET LES FRUITS TROPICAUX

Deuxième session

San José (Costa Rica), 4 - 8 décembre 2001

SITUATION DU MARCHÉ

Table des matières



I. INTRODUCTION

1. Le présent document analyse la situation du marché en ce qui concerne la production et le commerce des fruits tropicaux. Les statistiques citées ont été compilées à partir du questionnaire sur les fruits tropicaux distribué par le Sous-groupe aux pays producteurs et aux pays consommateurs, et sont complétées par celles de la base de données FAOSTAT de la FAO. Pour des informations complètes sur les fruits tropicaux, le lecteur est invité à consulter parallèlement les tableaux figurant dans le répertoire statistique portant la cote CCP:BA/TF CRS 2.

2. Les délégués sont invités à prendre connaissance de ces données et de l'analyse de la situation du marché et à communiquer des renseignements sur l'évolution de la situation en 2000 et les perspectives pour 2001 et 2002. Ils sont en outre invités à consulter les chiffres sur la production, la consommation, le commerce et les prix dans le répertoire statistique (CCP:BATF 01/CRS 2). Ils pourront s'interroger sur le faible taux de réponse au questionnaire et recommander le moyen d'intensifier et d'améliorer l'échange d'informations sur les marchés. Les représentants des pays pourront apporter une aide précieuse à la FAO, pour la collecte en temps opportun d'informations précises sur le marché mondial des fruits tropicaux, notamment sur les prix pratiqués ou les primes accordées pour les produits de qualité supérieure ou les variétés les plus appréciées.

II. PRODUCTION

3. Selon les estimations, la production mondiale de fruits tropicaux a augmenté de près de 20 millions de tonnes au cours des dix dernières années, pour atteindre 61,4 millions de tonnes en 2000, les pays en développement assurant environ 98 pour cent de ce volume (tableaux 1 à 4 du répertoire statistique). Le fruit tropical le plus produit dans le monde est la mangue, suivie de l'ananas, de la papaye et de l'avocat. Aux fins de la présente analyse, ces fruits sont appelés fruits tropicaux principaux. Les fruits pour lesquels le volume des échanges commerciaux est plus limité, tels que le litchi, le durian, le ramboutan, la goyave et le fruit de la passion, sont appelés fruits tropicaux secondaires.

4. La production de mangue représente environ 36 pour cent de la production mondiale de fruits tropicaux, qui est estimée à 22,4 millions de tonnes en 2000, soit une hausse de 2 pour cent par rapport à 1999. Plus de 75 pour cent de la production mondiale de mangue provient d'Extrême-Orient, 14 pour cent d'Amérique latine et des Caraïbes, et 10 pour cent d'Afrique. Selon les estimations, en 2000, la production d'ananas était de 13,4 millions de tonnes, soit 22 pour cent de la production mondiale de fruits tropicaux. L'Extrême-Orient fournit 53 pour cent de la production d'ananas, l'Amérique latine et les Caraïbes, 27 pour cent et l'Afrique, 15 pour cent. En 2000, la production de papaye a atteint 8,4 millions de tonnes, plus de la moitié de la production provenant d'Amérique latine et des Caraïbes. En 2000, la production d'avocat était estimée à 2,3 millions de tonnes, dont plus des deux tiers proviennent d'Amérique latine et des Caraïbes. La production totale estimative de tous les autres fruits tropicaux est légèrement inférieure à 15 millions de tonnes.

Tableau 1 - Production de fruits tropicaux

    Moyenne
1995-97
1998 1999 Estimations
2000
    en milliers de tonnes
Mangues 22 103 21 714 21 939 22 367
  Inde 10 597 10 157 9 782 10 000
  Chine 2 037 2 561 3 127 3 307
  Mexique 1 345 1 474 1 450 1 529
Ananas 12 642 12 151 13 171 13 436
  Thaïlande 2 066 1 739 2 331 2 281
  Brésil 1 600 1 094 1 161 1 340
  Philippines 1 541 1 423 1 519 1 524
Avocats 2 191 2 264 2 195 2 331
  Mexique 768 876 807 939
  États-Unis 169 145 165 164
  Indonésie 145 115 115 122
Papaye 6 415 8 204 8 378 8 426
  Brésil 1 742 3 248 3 300 3 300
  Inde 1 334 1 582 1 582 1 582
  Nigéria 558 751 751 748
Autres fruits tropicaux 14 603 13 974 14 781 14 887
  Philippines 3 642 2 846 2 935 2 935
  Inde 3 500 4 000 4 460 4 460
  Indonésie 1 894 1 262 1 300 1 300
Production totale 57 954 58 307 60 464 61 447


1/ Estimation.
Source:
FAO.

III. EXPORTATIONS

5. Le commerce international des fruits tropicaux reste dominé par l'ananas (tableau 2). Ces dernières années, on a observé une croissance considérable du volume et de la valeur des échanges internationaux d' autres fruits tropicaux, notamment la mangue, et, dans une moindre mesure, l'avocat, la carambole, la goyave, le litchi, le mangoustan, le fruit de la passion et le ramboutan. Cette intensification du commerce des fruits tropicaux est en grande partie due à l'augmentation des superficies cultivées spécifiquement à des fins d'exportation.

6. Pour la campagne 2000, les premiers résultats indiquent une hausse des exportations de plusieurs fruits, notamment l'avocat et la papaye, et, dans une moindre mesure, l'ananas. Selon les estimations, les exportations d'ananas ont frôlé les 870 000 tonnes en 2000, en légère hausse par rapport à 1999, les 3 principaux pays exportateurs assurant 81 pour cent des échanges. Pour 2000, on estime également que les exportations d'avocat et de papaye ont augmenté, s'établissant respectivement à 228 000 tonnes et 152 000 tonnes. Pour ces deux fruits, près de 70 pour cent des exportations sont concentrées dans les 3 principaux pays exportateurs. Un peu moins de la moitié des exportations de mangue fraîche provient des 3 principaux pays exportateurs et les chiffres préliminaires indiquent une légère baisse des volumes d'exportation entre 1999 et 2000.

7. En 1999, dernière année pour laquelle on dispose de chiffres officiels exhaustifs sur le commerce international, les données sur le volume des échanges montrent que l'Amérique latine et les Caraïbes ont effectué environ 51 pour cent des exportations mondiales de fruits tropicaux frais (tableaux 5 à 8 du répertoire statistique). L'Asie figure en deuxième position, avec environ 24 pour cent, et l'Afrique compte pour 20 pour cent du total. Cependant, en ce qui concerne les échanges de produits transformés, l'Asie a été le principal fournisseur, avec plus de 90 pour cent des exportations mondiales.

8.L'ananas a été le fruit le plus commercialisé en 1999, avec 47 pour cent du volume total des échanges, suivi par la mangue (25 pour cent), l'avocat (11 pour cent) et la papaye (7 pour cent). En revanche, en ce qui concerne les parts de marché, les fruits tropicaux secondaires comme le litchi, le ramboutan, le fruit de la passion et le mangoustan ont enregistré les plus fortes hausses allant même jusqu'à entamer les parts de marché relatives de l'avocat et de la mangue en 1999. Les exportations d'ananas frais ont augmenté de plus de 15 pour cent, atteignant 855 000 tonnes en 1999. Le volume total des livraisons de mangues s'est élevé à 452 000 tonnes en 1999, soit une hausse de 6 pour cent, alors que les exportations de papaye et d'avocat frais n'ont guère progressé en 1999, s'établissant respectivement à 202 000 tonnes et 128 000 tonnes.

Tableau 2 - Exportations de fruits tropicaux frais

   Moyenne
1995-97
1998 1999 Estimations
2000
   en milliers de tonnes
Mangues 371 412 452 440
  Mexique 186 114 135 126
  Brésil 20 39 54 54
  Pakistan 20 40 38 38
Ananas 699 739 855 868
  Costa Rica 203 297 360 360
  Côte d'Ivoire 165 180 210 210
  Philippines 152 117 130 135
Avocats 174 199 202 228
  Mexique 61 39 55 52
  Afrique du Sud 26 52 35 46
  Chili 15 45 35 55
Papaye 112 105 128 152
  Mexique 64 36 51 57
  Malaisie 35 38 44 45
  États-Unis 8 6 5 5
Autres fruits tropicaux 120 150 180 ...
  Malaisie 51 43 45 ...
  États-Unis 23 23 23 ...
  Kenya 11 8 8 ...
Total 1 476 1 605 1 817 ...


Source:
FAO

IV. IMPORTATIONS

9. Les premiers chiffres disponibles pour 2000 montrent une augmentation du volume des importations pour les quatre principaux fruits tropicaux (ananas, mangue, avocat, papaye), l'avocat présentant la hausse la plus importante en pourcentage par rapport à 1999 (tableau 3). Les principaux marchés d'importation de fruits tropicaux frais demeurent les États-Unis, la Communauté européenne, le Japon, le Canada et la Chine (Région administrative spéciale de Hong Kong). En 2000, les importations d'ananas, qui se sont élevées à 904 000 tonnes, comptaient pour la moitié du volume total des importations mondiales, la Communauté européenne et les États-Unis représentant 70 pour cent de la demande d'importations. Les importations de mangue, qui se sont établies à 514 000 tonnes en 2000, ont légèrement augmenté par rapport à 1999; les États-Unis et la Communauté européenne demeurent les principales zones d'importation.

10. En 1999, les pays développés ont importé près de 80 pour cent des fruits tropicaux frais, ce qui correspond aux premiers résultats des tendances de la demande pour 2000. Parmi les principaux marchés figuraient l'Europe (principalement la Communauté européenne), qui représentait 41 pour cent des importations en 1999, suivie des États-Unis, avec 33 pour cent, et de l'Extrême-Orient, avec 15 pour cent (tableaux 9 à 12).

11. La Communauté européenne a importé 38 pour cent des volumes d'ananas échangés à l'échelle internationale en 1999 (tableau 3), les États-Unis, 32 pour cent et le Japon, 10 pour cent. Pour la mangue, le principal marché a été les États-Unis, qui ont importé 44 pour cent du total mondial en 1999, alors que la Communauté européenne représentait 23 pour cent, Hong Kong, 6 pour cent, et le Japon, 2 pour cent. En ce qui concerne l'avocat, le principal importateur a été la Communauté européenne, avec environ la moitié des importations mondiales, alors que les États-Unis ont importé 28 pour cent du volume total en 1999, le Canada, 6 pour cent et le Japon, 4 pour cent. Enfin, pour la papaye, le principal importateur a été les États-Unis, avec 51 pour cent du total mondial, Singapour a assuré 19 pour cent des importations totales tandis que la Communauté européenne et le Japon ont importé respectivement 10 et 5 pour cent.

Tableau 3 - Importations de fruits tropicaux frais

    Moyenne
1995-97
1998 1999 Estimations
2000
    en milliers de tonnes
Mangues 361 445 494 514
  États-Unis 167 197 219 235
  Communauté européenne 103 85 116 119
  Chine, Hong Kong 37 47 32 32
Ananas 673 765 880 904
  Communauté européenne 262 263 333 317
  États-Unis 155 253 283 319
  Japon 100 85 90 90
Avocats 178 213 199 241
  Communauté européenne 105 99 89 89
  États-Unis 24 61 55 79
  Canada 10 11 12 12
Papaye 103 106 132 143
  États-Unis 46 48 67 70
  Singapour 21 21 25 25
  Chine, Hong Kong 13 13 14 15
Autres fruits tropicaux 149 143 145 ...
  Singapour 56 56 55 ...
  Malaisie 29 15 15 ...
  Canada 24 27 27 ...
Total 1 464 1 672 1 850 ...


Source:
FAO

 

V. TENDANCES DES PRIX: PRINCIPAUX MARCHÉS D'IMPORTATION

12. En ce qui concerne les prix, on observe une grande variation des données selon les variétés et les normes de qualité, elles mêmes particulièrement variées. Il est difficile de brosser un tableau général du marché, notamment parce que les rapports sur les marchés reçus par le Secrétariat n'établissent pas de distinction entre les variétés. Par conséquent, les fruits qui ont obtenu des prix avantageux ont été placés dans la même catégorie que ceux qui n'en ont pas bénéficié, ce qui a entraîné l'utilisation de moyennes ne reflétant pas avec exactitude les prix effectifs. On a tenté d'établir une distinction entre les fruits expédiés par avion (supposés être des fruits haut de gamme) et ceux qui sont acheminés par bateau. Les données les plus complètes disponibles sur cette base concernaient l'Europe. Par conséquent, les débats ont porté sur ce marché (tableaux 14 à 16 de la liste des prix du répertoire statistique concernant les principaux fruits tropicaux commercialisés, y compris les prix des fruits aux États-Unis et au Japon).

13. Au Royaume-Uni, les prix globaux ont été stables ces dernières années, mais ils ont diminué par rapport aux niveaux élevés du début des années quatre vingt dix, notamment en ce qui concerne la papaye, et ce, principalement en raison de la diversité accrue qui a exacerbé la concurrence entre les producteurs et s'est traduite par une hausse des volumes importés.

14. De même , en France et en Allemagne, on a observé une tendance à la baisse des prix, toutefois moins prononcée qu'au Royaume-Uni. Dans l'ensemble, la structure des prix présente un caractère saisonnier, plus marqué pour certains produits tels que la mangue, du fait de l' offre irrégulière et de la présence de pics de demande à certaines périodes. En effet, les stratégies de commercialisation des opérateurs commerciaux seraient axées sur une régularité accrue des flux de l'offre. La papaye est un bon exemple car la hausse des importations dans les marchés développés a été stimulée par l'abondance et la régularité des disponibilités dans les pays exportateurs d'Amérique latine et d'Extrême-Orient.

VI. SITUATION GÉNÉRALE DES FRUITS TROPICAUX SECONDAIRES

15. Bien qu'ils ne soient pas exportés en quantités importantes vers les pays développés, les fruits tropicaux secondaires occupent une place non négligeable dans le régime alimentaire quotidien des habitants des pays producteurs. Il est difficile d'obtenir des informations sur la production de fruits (tableau 13) tels que le fruit du longanier, le ramboutan, le litchi et le durian, mais les statistiques du commerce des pays qui les exportent font apparaître un intérêt croissant  non seulement sur les marchés traditionnels, mais aussi sur de nouveaux marchés. Les dernières tendances de la production et du commerce des fruits tropicaux secondaires sont évoquées aux paragraphes suivants. Les derniers chiffres disponibles portent sur l'année 1999.

16. En 1999, la production mondiale de durian a été estimée à 1,4 million de tonnes. Les principaux pays producteurs sont la Thaïlande, 781 000 tonnes, la Malaisie, 265 000 tonnes, et l'Indonésie, 267 000 tonnes. Parmi les autres pays producteurs figurent les Philippines, qui ont produit 26 700 tonnes.

17. Les principaux pays exportateurs sont la Thaïlande, avec 111 000 tonnes et la Malaisie, avec 35 000 tonnes, et les principaux pays importateurs, la Chine, avec 65 000 tonnes pour Hong Kong et 5000 tonnes pour Taiwan, ainsi que Singapour, avec 40 000 tonnes. Les autres pays importateurs sont notamment les États-Unis, avec environ 2000 tonnes (surtout des fruits surgelés) et la Communauté européenne, avec 500 tonnes.

18.La production mondiale de ramboutan en 1999 a été estimée à 1,0 million de tonnes. Les principaux pays producteurs sont la Thaïlande, 569 000 tonnes, la Malaisie, 126 000 tonnes et l'Indonésie, 320 000 tonnes. Parmi les autres pays producteurs d'une certaine importance figurent les Philippines, avec une production de 11 600 tonnes.

19. Les principaux pays exportateurs de ramboutan sont la Thaïlande, avec 5 900 tonnes et la Malaisie, avec 3 500 tonnes. Les principaux pays importateurs étaient la Malaisie, avec 4 000 tonnes et Singapour avec 5 000 tonnes. Parmi les autres pays importateurs figurent la Chine, avec Hong Kong et Taiwan, les Émirats arabes unis et la Communauté européenne (principalement les Pays-Bas).

20. En Europe, il est de plus en plus facile d'acheter ces produits grâce aux campagnes de promotion et à une meilleure information du consommateur. L'importation de litchi vers les pays de la Communauté européenne a enregistré une hausse d'environ 80 pour cent entre 1995 et 1999 (avec un total de plus de 18 847 tonnes en 1999), et les importations de fruit de la passion ont atteint 6 173 tonnes, contre 4 812 tonnes en 1997. Les commerciaux s'accordent à reconnaître que le potentiel de croissance est réel.

VII. CONCLUSIONS

21. Dans les pays développés, les consommateurs développent un goût certain pour les fruits exotiques, tendance qu'il faut accompagner d'actions de sensibilisation et de promotion. En Amérique du Nord et en Europe, de nombreux consommateurs ne connaissent toujours pas les fruits tropicaux, notamment les fruits secondaires; ils ne sont pas encore habitués à leur aspect ni à leur saveur et leur odeur, souvent intenses. Pour les produits courants, les marchés ciblés sont ceux à revenus élevés ou ceux liés à des groupes ethniques, ce qui semble expliquer l'engouement enregistré dans les pays où la population est plus diversifiée.

22. En pourcentage, les taux de croissance des importations d'une année à l'autre sont souvent étonnement élevés, mais il faut souligner que dans le cas des fruits secondaires, les volumes restent néanmoins marginaux par rapport à ceux des fruits décidus traditionnels ou des fruits exotiques plus courants, tels que l'ananas ou la mangue. Étant données les prévisions actuelles de la croissance économique générale, on peut s'attendre à voir les habitudes de consommation observées ces derniers temps se maintenir, voir s'accentuer. Il n'est pas facile d'effectuer une surveillance des marchés pour les produits qui ne figurent pas spécifiquement dans les systèmes traditionnels de classification commerciale (comme ceux groupés sous le code SH 08.10.90). En outre, comme les réponses au questionnaire soumis aux pays membres ont été rares, il n'a pas été possible d'étoffer le peu d'informations dont on dispose sur les tendances des marchés. Le Sous-groupe pourrait débattre des moyens à mettre en œuvre pour obtenir un meilleur taux de réponse aux questionnaires sur les fruits tropicaux.

23.Pour promouvoir la croissance future du marché, il faudra mettre en place une gestion coordonnée de la chaîne d'approvisionnement du producteur au marché, aussi bien pour les produits frais que pour les produits transformés. En ce qui concerne la sécurité sanitaire des aliments, la lutte contre les ravageurs et les maladies, et la grosseur et l'aspect des produits, il est nécessaire de trouver le bon équilibre entre coûts et demande. Il faudrait mettre en place des politiques nationales axées sur la promotion d'une diversification au bénéfice de cultures plus rentables, parallèlement à des mesures visant à éviter les distorsions et obstacles indus au commerce. En outre, il faut continuer à agir aux niveaux internationaux pour mieux informer les consommateurs sur les caractéristiques de tous les fruits tropicaux et les familiariser avec ces produits, en mettant l'accent sur les caractéristiques les plus prisées (santé, calories, teneur en fibres, etc.) des consommateurs à revenus élevés dans les pays développés.