CL 123/INF/11-Sup.1


Conseil

Cent vingt-troisième session

Rome, 28 octobre-2 novembre 2002

L'appui du système des Nations Unies en faveur de la science et de la technique en Amérique latine et aux Caraïbes (JIU/REP/2001/2)
Présentation révisée des observations du Directeur général de la FAO

 

Les observations ci-jointes, issues de celles préparées selon la présentation habituelle, ont été établies selon la nouvelle présentation proposée qui a été présentée à la quatre-vingt-septième session du Comité du Programme et à la quatre-vingt-dix-neuvième session du Comité financier en mai 2002, afin de faciliter la compréhension de la nouvelle procédure. Afin d'éviter une longueur excessive du document, les observations ne concernent pas les recommandations 2a, 5 et 6 du Rapport qui sont adressées à d'autres organisations et n'ont pas d'incidence directe sur la FAO.

 

JIU/REP/2001/2: L'appui du système des
Nations Unies en faveur de la science et de la technique en Amérique latine et aux Caraïbes

Observations du Directeur général de la FAO

-----------------------------------

 
Destinataire de la recommandation: Chef de secrétariat

¨

Organe législatif

¨

Autre (spécifier):
Commission de la science et de la technique au service du développement des Nations Unies

þ

Recommandation 1 (citer le rapport du CCI):

Programme commun du système des Nations Unies pour la science et la technique au service du développement

Pour permettre aux États Membres de mieux saisir les chances comme les risques que représentent pour la société mondiale et les relations économiques internationales les percées prodigieuses actuelles de la science et de la technique et traduire par des programmes les dispositions pertinentes de la Déclaration du Sommet du Sud tenu à La Havane en juillet 2000, la Déclaration du Sommet du Groupe des huit pays industrialisés tenu à Okinawa en juillet 2000 et les propositions capitales faites par le Secrétaire général sur la science et la technique au Sommet du Millénaire en septembre 2000, la Commission de la science et de la technique au service du développement voudra peut-être se demander s'il est souhaitable, faisable et opportun de mettre au point un programme commun du système des Nations Unies, inspiré de l'ONUSIDA, pour les raisons et les buts développés aux paragraphes 114 à 125 du présent rapport et formuler les recommandations appropriées au Conseil économique et social.

 
La recommandation concerne-t-elle la FAO?:

Oui: þ   Non:  ¨ 

Si la réponse est "non", indiquer les raisons:

Décision et/ou mesures proposées:

Approuvée

¨

Approuvée telle que modifiée

¨

Rejetée

þ

Explication et/ou mesures proposées (pour les recommandations "approuvées", prière d'indiquer les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "approuvées telles que modifiées", indiquer les raisons justifiant la modification ainsi que les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "rejetées", indiquer les raisons du rejet)

Bien que cette recommandation s'adresse expressément à la Commission de la science et de la technique au service du développement des Nations Unies, elle peut avoir un retentissement sur l'ensemble du système des Nations Unies.

L'initiative réussie ONUSIDA ne saurait fournir une justification appropriée pour un éventuel "programme commun du système des Nations Unies pour la science et la technique". L'ONUSIDA vise à lutter contre une maladie précise ayant une importante dimension transfrontalière. Elle se prête donc particulièrement bien à une action internationale concertée qui peut se traduire par des séries d'activités programmées conjointement par toutes les instances concernées des Nations Unies, avec des objectifs et des besoins en ressources donnés. Par ailleurs, la forme concrète que prendrait un "programme commun du système des Nations Unies pour la science et la technique" est difficile à évaluer, étant donné l'omniprésence des aspects scientifiques et techniques dans les travaux de la plupart des organisations et programmes du système des Nations Unies.

 

Insérer la recommandation et les mesures dans le rapport annuel de suivi:

Oui: ¨    Non:  þ

-------------------------------------

Destinataire de la recommandation: Chef de secrétariat

þ

Organe législatif

þ

Autre (spécifier): _______________

¨

Recommandation 2b (citer le rapport du CCI):

Dotation en moyens dans le domaine des techniques de l'information

...

Le Groupe des Nations Unies pour le développement et les institutions spécialisées devraient étudier la politique et les approches opérationnelles de la BID par rapport à la dotation en moyens dans le domaine des techniques de l'information en Amérique latine et dans les Caraïbes, afin de tirer des leçons susceptibles d'être appliquées à d'autres régions en développement.
La recommandation concerne-t-elle la FAO?:

Oui: þ   Non:  ¨ 

Si la réponse est "non", indiquer les raisons:

Décision et/ou mesures proposées:

Approuvée

¨

Approuvée telle que modifiée

þ

Rejetée

¨

Explication et/ou mesures proposées (pour les recommandations "approuvées", prière d'indiquer les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "approuvées telles que modifiées", indiquer les raisons justifiant la modification ainsi que les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "rejetées", indiquer les raisons du rejet)

La politique de la BID, énoncée aux paragraphes 40 et 41 du rapport, mérite sans aucun doute d'être imitée, et reflète le mandat général d'une institution financière internationale (IFI) s'efforçant de répondre aux besoins de ses États Membres. Il serait préférable que la recommandation soit adressée à d'autres IFI, plutôt qu'au Groupe des Nations Unies pour le développement et aux institutions spécialisées, dont les mandats sont en général plus restreints. Cela dit, la FAO est déjà active dans le cadre de son mandat d'appui au renforcement des capacités concernant les technologies de l'information, et elle est prête à partager les expériences positives d'autres organisations.

 

Insérer la recommandation et les mesures dans le rapport annuel de suivi:

Oui: þ    Non:  ¨

 

-------------------------------------
Destinataire de la recommandation: Chef de secrétariat

þ

Organe législatif

¨

Autre (spécifier): _______________

¨

Recommandation 3 (citer le rapport du CCI):

Système économique latino-américain (SELA)

Conformément à plusieurs résolutions de l'Assemblée générale, en particulier la Résolution A/RES/54/8 du 18 novembre 1999, les organismes des Nations Unies actifs en Amérique latine et dans les Caraïbes devraient identifier leur coopération avec les initiatives prises par le SELA, dans le domaine de la science et de la technologie, au titre surtout de la coopération technique entre pays en développement (CTPD).

 
La recommandation concerne-t-elle la FAO?:

Oui: þ   Non:  ¨ 

Si la réponse est "non", indiquer les raisons:

Décision et/ou mesures proposées:

Approuvée

þ

Approuvée telle que modifiée

¨

Rejetée

¨

Explication et/ou mesures proposées (pour les recommandations "approuvées", prière d'indiquer les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "approuvées telles que modifiées", indiquer les raisons justifiant la modification ainsi que les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "rejetées", indiquer les raisons du rejet)

Comme il est mentionné au paragraphe 31 du rapport, la FAO est prête à assurer la coopération avec le SELA dans des domaines spécifiques.

 

Insérer la recommandation et les mesures dans le rapport annuel de suivi:

Oui: þ    Non:  ¨

 

-------------------------------------
Destinataire de la recommandation: Chef de secrétariat

þ

Organe législatif

þ

Autre (spécifier): _______________

¨

 

-------------------------------------

Recommandations 4 et 7 (citer le rapport du CCI):

Réseaux scientifiques et techniques.

Les organismes des Nations Unies devraient évaluer la viabilité, les avantages et les expériences de nombreux réseaux scientifiques et techniques qui existent en Amérique latine et aux Caraïbes, afin de repérer les domaines dans lesquels la coopération Sud-Sud pourrait se renforcer et les leçons tirées s'appliquer à d'autres régions en développement, conformément à la Déclaration du Sommet du Sud. Il faudrait insister tout spécialement sur la nécessité d'adapter les programmes de recherche des universités et des autres établissements d'enseignement postscolaires aux besoins économiques et sociaux prioritaires de la population; les meilleurs programmes de recherche devraient être encouragés par un apport de ressources financières des secteurs tant public que privé.

Biotechnologie en Amérique latine et dans les Caraïbes

Étant donné les multiples avantages potentiels de la biotechnologie dans les secteurs de la santé, de l'agriculture, des minerais, etc., la FAO, l'UNESCO, l'UNU, l'OMS et d'autres organismes compétents devraient continuer de suivre les résultats pratiques des institutions régionales de recherche-développement en biotechnologie. Ils devraient aider ces institutions à: a) créer des synergies pour la poursuite d'objectifs bien précis axés sur le Programme de biotechnologie de l'UNU pour l'Amérique latine et les Caraïbes (UNU/BIOLAC) à Caracas, et le Réseau de biotechnologie végétale pour l'Amérique latine et les Caraïbes (REDBIO), et b) renforcer leurs moyens d'organisation, de gestion et de mobilisation de ressources.

 
La recommandation concerne-t-elle la FAO?:

Oui: þ   Non:  ¨ 

Si la réponse est "non", indiquer les raisons:

Décision et/ou mesures proposées:

Approuvée

þ

Approuvée telle que modifiée

¨

Rejetée

¨

Explication et/ou mesures proposées (pour les recommandations "approuvées", prière d'indiquer les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "approuvées telles que modifiées", indiquer les raisons justifiant la modification ainsi que les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "rejetées", indiquer les raisons du rejet)

L'importance des réseaux scientifiques et technologiques pour le renforcement de la coopération Sud-Sud peut certainement être approuvée. La mention du nombre considérable de réseaux de coopération technique que la FAO appuie, en particulier par l'intermédiaire de son Bureau régional de Santiago (Chili), est notée avec satisfaction (voir en particulier le paragraphe 48 du rapport). Le Réseau REDBIO, que la FAO a appuyé le plus activement, est particulièrement mis en évidence dans la recommandation 7. Comme il est recommandé, l'Organisation va certainement s'efforcer d'évaluer régulièrement les résultats concrets des diverses activités des réseaux régionaux auxquels elle est associée, dans le cadre du processus habituel de formulation, d'évaluation préalable et d'évaluation de toutes ses activités.

Autres observations

Paragraphes 100-102:

Cette partie du rapport est consacrée à un projet régional de la FAO exécuté entre 1988 et 1992, consacré à la prévention de la dégradation des sols dans le développement agricole. Si les résultats satisfaisants de ce projet sont récapitulés comme il convient au paragraphe 101, des remarques quelque peu critiques sont formulées dans le paragraphe suivant, en particulier en ce qui concerne un manque d'attention supposé aux données relatives aux augmentations de la productivité agricole et la contestation du fait que les ateliers de formation et de démonstrations pourtant intéressants, organisés par le projet, ont surtout touché le personnel des services nationaux de vulgarisation agricole et non pas les communautés agricoles.

Cela n'est pas corroboré par le jugement favorable formulé par les pays bénéficiaires eux-mêmes, ainsi qu'il ressort des divers examens des réalisations du projet entrepris pendant cette période. Bien qu'un certain temps se soit écoulé, on peut souligner que ce projet a été l'un des plus réussis de la FAO dans la région, précisément sur les sujets mentionnés aux paragraphes 100 et 101. Les techniques de SIG étaient relativement récentes et la FAO était l'une des premières à les appliquer pour détecter et mesurer la détérioration des terres et les processus de salinisation. Comme il est indiqué au paragraphe 101, le projet a produit d'excellents manuels destinés aux services de vulgarisation dans les pays participants et par conséquent, le Comité directeur du projet, avec l'approbation des pays participants, a donné la priorité à ces aspects (élaboration de techniques, démonstrations et vulgarisation) au détriment de la quantification de la productivité agricole. De surcroît, par définition, le projet ne pouvait s'adresser directement aux communautés agricoles elles-mêmes, mais était dirigé vers les services nationaux en mesure d'assimiler ces innovations technologiques.

Paragraphe 121:

Probablement en raison de la récente médiatisation de ces questions, les auteurs ont incorporé dans la version finale de ce rapport l'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) et la fièvre aphteuse, comme exemples supplémentaires de situations et de disciplines qui, à leur avis, nécessiteraient des "structures intersecrétariats" supplémentaires.

Étant donné son mandat et son rôle bien établi en matière d'appui d'actions internationales dans le secteur de la santé animale en coopération avec d'autres partenaires, la FAO connaît très bien ces deux maladies. Si l'on prend comme exemple la région concernée par ce rapport, on peut remarquer qu'il y a déjà sur le continent américain une organisation intergouvernementale s'occupant de la prévention, de la détection de ces maladies et de la lutte contre elles qui est l'OMS/OPS, avec ses deux centres, PANAFTOSA (Centro Panamericano de Fiebre Aftosa) de Rio de Janeiro (Brésil) et l'INPPAZ (Instituto Panamericano de Protección de Alimentos y Zoonosis) de Buenos Aires (Argentine). Il y a un grand nombre d'organisations sous-régionales telles que l'OIRSA, qui opère aussi dans ce domaine. De surcroît, l'OIE (Office international des épizooties) qui a son siège à Paris (France) et a une représentation régionale à Buenos Aires (Argentine), assure la coordination générale entre les régions. Par conséquent, il n'y a à l'évidence pas d'insuffisance des structures intergouvernementales en place.

 

Insérer la recommandation et les mesures dans le rapport annuel de suivi:

Oui: þ    Non:  ¨

-------------------------------------

 

Destinataire de la recommandation: Chef de secrétariat

¨

Organe législatif

¨

Autre (spécifier): 
   CFNI et OMS/OPS

þ

Recommandation 8 (citer le rapport du CCI):

Institut des Caraïbes pour l'alimentation et la nutrition

    a) L'Institut devrait envisager la possibilité de mettre au point un système plus rentable de priorités et de modalités pour l'exécution de ses programmes, par exemple en se concentrant sur un moins grand nombre de cours et d'autres activités à exécuter ou financer directement, sous-traiter certains cours à des établissements partenaires au titre d'accords formels et mettre davantage l'accent sur la préparation du matériel et de la méthodologie d'enseignement et de formation pour promouvoir l'incorporation de cours de nutrition dans les programmes scolaires à différents niveaux.

    b) L'OMS/OPS devrait aider l'Institut à exploiter les possibilités de financement extrabudgétaire de façon à lui permettre de moderniser ses techniques d'information et d'impression et tirer un parti optimal de son potentiel de coopération technique Sud-Sud.

 
La recommandation concerne-t-elle la FAO?:

Oui: þ   Non:  ¨ 

Si la réponse est "non", indiquer les raisons:

Décision et/ou mesures proposées:

Approuvée

þ

Approuvée telle que modifiée

¨

Rejetée

¨

Explication et/ou mesures proposées (pour les recommandations "approuvées", prière d'indiquer les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "approuvées telles que modifiées", indiquer les raisons justifiant la modification ainsi que les mesures de suivi proposées par la FAO. Pour les recommandations "rejetées", indiquer les raisons du rejet)

Si cette recommandation ne s'adresse pas directement à la FAO, après qu'elle a fourni un appui initial à l'Institut des Caraïbes pour l'alimentation et la nutrition (CFNI), il faut souligner qu'au cours des années, la FAO a continué à coopérer avec le CFNI à diverses initiatives. Par exemple, en 1999, le CFNI a accueilli un atelier sous-régional organisé par la FAO sur l'élaboration de directrives nutritionnelles fondées sur les aliments et d'éducation nutritionnelle dans les Caraïbes, et un manuel et un module de formation sur la nutrition pour les petites agro-industries dans les Caraïbes ont été préparés conjointement. Si elle le peut, la FAO appuierait certainement les efforts ultérieurs visant à améliorer les opérations du CFNI.

 

Insérer la recommandation et les mesures dans le rapport annuel de suivi:

Oui: ¨    Non:  þ

La FAO estime pour sa part que ce dont on a besoin, c'est de disposer de ressources suffisantes pour les organisations en place afin de les renforcer et d'accroître leurs capacités de s'occuper de ces épidémies. Quant à elle, la FAO continuera à aider les pays à renforcer leurs systèmes nationaux de surveillance et d'alerte rapide, à mettre en place des plans d'intervention d'urgence et à formuler des politiques pour la lutte contre les maladies animales et l'éradication de celles-ci.