FC 99/2


Comité financier

Quatre-vingt-dix-neuvième session

Rome, 6 - 10 mai 2002

Virements entre programmes et budgets durant l'exercice 2001-2002 et Rapport annuel aux États Membres sur l'exécution du budget

Table des matières


Annexe I
EXÉCUTION DU BUDGET 2000-01, PAR GRAND PROGRAMME

Annexe II
DÉPENSES PAR GRANDE CATÉGORIE


Introduction

1. Aux termes de l'Article 4.6 du Règlement financier, le Directeur général doit gérer les crédits votés de manière que des fonds suffisants soient disponibles pour faire face aux dépenses pendant l'exercice et le Comité financier doit examiner chaque année l'application dudit article par le Directeur général. Conformément à ces dispositions, le trente-cinquième Rapport annuel sur l'exécution du budget présenté ci-après récapitule, aux fins d'information et de débat, les aspects budgétaires de l'exécution du Programme ordinaire pour l'exercice 2000-01, et décrit en détail les virements finaux entre chapitres budgétaires.


Faits saillants

Les dépenses de l'exercice 2000-01 consignées dans les comptes non vérifiés de l'Organisation représentent 98,2 pour cent de l'ouverture de crédits de 650 millions de dollars E.-U., ce qui laisse un solde disponible de 11,8 millions de dollars E.-U..

En outre, un montant pouvant aller jusqu'à 9 millions de dollars E.-U. a été autorisé aux termes de la Résolution 3/99 de la Conférence, pour les dépenses de réaffectation et de cessation de service. Le montant total dépensé (8,4 millions de dollars E.-U.) a été utilisé comme prévu et a considérablement réduit l'excédent restant par rapport aux crédits.

Comme indiqué dans les rapports antérieurs au Comité1, les principales variations de ressources entre grands programmes sont essentiellement dues aux facteurs suivants:

  • une variance favorable substantielle entre les coûts standard et les dépenses réelles de personnel, d'un montant de 21,3 millions de dollars E.-U. pour l'exercice, ce qui est supérieur aux estimations antérieures;
  • une baisse des recettes tirées du remboursement des dépenses d'appui, par rapport au montant prévu au budget 2000-01, qui s'est chiffrée à 7,8 millions de dollars pour l'exercice biennal;
  • des coûts non prévus au budget pour Oracle et la restructuration de la Division des finances (AFF), comme indiqué à la Réunion conjointe de septembre 2000, pour un montant total d'environ 4 millions de dollars E.-U..

Aucun virement entre chapitres budgétaires n'est nécessaire pour l'exercice biennal.

Exécution du Programme ordinaire biennal - Projections financières

2. Dans sa Résolution 2/99 sur les ouvertures de crédits budgétaires pour 2000-01, la Conférence a approuvé un budget de 650 millions de dollars E.-U., qui englobe le Programme de travail approuvé moins les Autres recettes2. L'Article 4.1 a) du Règlement financier autorise le Directeur général à engager des dépenses dans la limite des crédits votés.

3. Le Directeur général gère les crédits au moyen d'allocations annuelles institutionnelles de crédits au Programme de travail ordinaire que le Bureau du programme, du budget et de l'évaluation (PBE) répartit entre les attributaires. Les allocations sont ajustées par le PBE au cours du cycle d'exécution pour tenir compte des besoins émergents du programme et des activités sous-budgétisées, parfois compensées par des économies non prévues dans le PTB 2000-01. Les allocations institutionnelles représentent des plafonds de dépenses pour les attributaires, par rubrique, mais les responsables du budget décident de la gestion financière courante des ressources.

4. Le Tableau 1 résume l'exécution du budget par rapport aux crédits approuvés par la Conférence. Les résultats de l'exercice 2000-01 sont établis sur la base des dépenses effectives inscrites dans les comptes non vérifiés de l'organisation.

Tableau 1. Aperçu de l'exécution du Programme ordinaire de 2000-01
(en milliers de dollars E.-U.)

  2000 2001 Total
Ouvertures de crédits budgétaires      
Programme de travail 368 098 366 354 734 452
Autres recettes (42 226) (42 226) (84 452)
Ouvertures de crédits prévues dans la Résolution 2/99 de la Conférence 325 872 324 128 650 000
À déduire: Projets du PCT (Grand Programme 4.1) 44 559 44 559 89 118
Ouvertures de crédits nettes (non compris le budget des projets du PCT) 281 313 279 569 560 882
Dépenses nettes (non compris le budget des projets du PCT)3 258 519 290 603 549 122
Dépenses par rapport aux crédits nets 22 794 (11 034) 11 760
Dépenses de réaffectation et de cessation de service, imputées sur l'autorisation de 9 millions de dollars E.-U. (Résolution 3/99)4     8 360
Solde net     3 400

5. Il convient de faire les remarques suivantes concernant les résultats indiqués au tableau précédent.

6. Par rapport aux crédits de 650 millions de dollars E.-U. ouverts pour 2000-01, il reste un solde non dépensé de 11,8 millions de dollars E.-U.. Cet excédent s'explique en grande partie par une variance positive des dépenses de personnel, supérieure au montant "prudent" prévu5 plus tôt au cours de l'exercice.

7. En outre, le Directeur général a profité de la variance favorable des dépenses de personnel mentionnée plus haut pour restreindre les dépenses, d'autant qu'il devenait de plus en plus évident que les arriérés attendus ne seraient pas réglés; les économies ainsi réalisées par rapport aux crédits alloués pour 2000-01 ont permis de faire face aux dépenses de réaffectation et de cessation de service imputées sur l'autorisation de 9 millions de dollars E.-U. La Résolution 3/99 de la Conférence a établi l'autorisation de prélever sur le Fonds de roulement une avance, en attendant le recouvrement des arriérés dus par le principal bailleur de fonds6.

8. La plupart des divisions ont pleinement utilisé leurs crédits en 2000 et 2001, malgré certains cas de sous-utilisation des ressources par rapport aux fonds alloués pour 2001, principalement dans les Bureaux régionaux. Certaines dépenses inférieures aux allocations s'expliquent aussi par la réintégration en fin d'exercice de dépenses à payer pour les consultants, que le Commissaire aux comptes a refusé d'imputer sur l'ouverture de crédits de 2000-01.

9. Les crédits nets du PCT destinés à des dépenses de projet (Grand programme 4.1) s'élèvent à 89,1 millions de dollars E.-U. Cela relève des dispositions de l'Article 4.3 du Règlement financier, selon lequel le solde des crédits votés pour le Chapitre 4 en 2000-01 est disponible pour couvrir les dépenses de l'exercice 2002-03. Lors des derniers exercices, les crédits du PCT ont été entièrement utilisés et cette hypothèse a également été retenue pour l'exercice 2000-01, ce qui explique pourquoi les crédits alloués aux projets du PCT ne figurent pas dans le tableau ci-dessus sur l'exécution du budget. En 2000-01, 78,9 millions de dollars E.-U. ont été affectés à des projets approuvés et 76,0 millions de dollars E.-U. ont été dépensés, dont 11,4 millions de dollars E.-U. sont à imputer sur les crédits de 2000-01, et 64,6 millions de dollars E.-U. sur ceux de l'exercice précédent (1998-99).

Variance des dépenses de personnel

10. La variance des dépenses de personnel est la différence entre les coûts prévus au budget et les dépenses effectives durant un exercice biennal. Pour l'exercice 2000-01, une variance positive de 21,3 millions de dollars E.-U. a été dégagée, soit un montant supérieur aux variances des années récentes.

11. Pour le PTB 2000-01, les taux standard fixés en juillet 1999 ont été pour la première fois différenciés pour tous les postes, en fonction de la classe et du lieu d'affectation du fonctionnaire. Ces taux différenciés sont censés refléter la spécificité des coûts et de leur évolution dans les principaux lieux d'affectation du personnel de la FAO, et tenir compte des ajustements spécifiques aux pays en cas d'augmentation des coûts durant l'exercice 2000-01 et de changements dans la dotation en personnel. Dans le même temps, le passage de l'Organisation au Système financier Oracle, qui s'est accompagné d'une révision des politiques comptables, s'est traduit par certains ajustements de la méthodologie adoptée pour le calcul et l'analyse de la variance des dépenses de personnel.

12. Les différences entre les coûts unitaires réels et standard de personnel sont presque toujours dues à des causes sur lesquelles les attributaires n'ont aucun contrôle - par exemple, les taux de change dans les bureaux hors siège, les décisions de la Commission de la fonction publique internationale, etc. C'est pourquoi la variance est suivie au niveau central, par le PBE, et l'éventuel excédent ou déficit, qui représente la variance des dépenses de personnel, est imputé en fin d'exercice dans les comptes financiers entre tous les programmes, au prorata des montants calculés aux taux standard.

13. Les principales raisons de la variance positive ont été présentées au Comité financier en septembre 20017. Comme indiqué dans ce document, le résultat favorable pour cet exercice est dû à la combinaison de facteurs bien précis:

14. La variance des dépenses de personnel a été suivie de près durant l'exercice biennal 2000-01, et des fonds additionnels ont été attribués selon un plan préétabli aux divisions (principalement aux départements techniques) pour des activités hautement prioritaires, lorsque l'excédent estimé justifiait une telle redistribution. Toutefois, comme les variations des coûts de personnel dépendent de facteurs sur lesquels l'Organisation n'a pas de contrôle direct, la prudence était de rigueur pour engager des fonds additionnels en misant sur une variance favorable.

Autorisation de dépenses de 9 millions 
de dollars E.-U.

15. À sa session de novembre 1999, la Conférence a autorisé les avances sur le Fonds de roulement, à concurrence de 9 millions de dollars E.-U., afin de couvrir les dépenses ponctuelles de réaffectation et de cessation de service nécessaires pour achever la restructuration, en attendant l'éventuel paiement des arriérés de contribution du principal bailleur de fonds8, et créé le Chapitre 9 du Programme de travail et budget pour gérer les diverses "Dépenses ponctuelles financées grâce au règlement des arriérés".

16. Des restructurations radicales ont eu lieu en 2000-01, notamment la suppression des unités administratives de soutien au siège et la création d'un service centralisé d'appui à la gestion (MSS); l'application de nouveaux arrangements pour le programme de terrain (affectant à la fois le siège et les bureaux décentralisés); et la restructuration de la Division des finances (AFF).

17. En 2000-01, 8,4 millions de dollars E.-U. ont été engagés pour couvrir des dépenses de réaffectation et de cessation de service, en vue de résoudre les cas liés aux restructurations ci-dessus. Sur les 239 fonctionnaires remplissant les conditions prévues par l'autorisation de dépenses de 9 millions de dollars E.-U., 130 cas ont été résolus sans aucun coût, principalement par la réaffectation sur des postes inscrits au budget au début de l'an 2000. Les 109 cas restants (21 fonctionnaires du cadre organique et 88 membres des services généraux) ont été résolus pour un coût total de 8,4 millions de dollars E.-U., dont 5,1 millions de dollars E.-U. pour régler les traitements de fonctionnaires attendant que leur cas soit résolu et 3,3 millions de dollars pour couvrir des indemnités de licenciement à l'amiable.

18. Au total, 58 indemnités de licenciement à l'amiable ont été accordées (9 pour le cadre organique et 49 pour les services généraux), soit directement au fonctionnaire réaffecté dont le poste a été supprimé, soit indirectement à un fonctionnaire occupant un poste inscrit au budget qui pouvait céder sa place au fonctionnaire réaffecté.

19. Comme on l'a indiqué plus haut, les 8,4 millions de dollars E.-U. prélevés au titre de l'avance sur le Fonds de roulement autorisée par la Résolution 3/99 de la Conférence sont effectivement couverts par l'excédent global disponible par rapport aux crédits nets.

Autres recettes

20. Conformément à l'Article 4.1 a) du Règlement financier, toute baisse des Autres recettes par rapport aux niveaux prévus au budget exige des réductions correspondantes des dépenses prévues pendant l'exercice biennal pour se maintenir dans les limites des crédits budgétaires approuvés de 650 millions de dollars E.-U. Les résultats pour l'exercice 2000-01 sont résumés au Tableau 2 et indiquent un déficit global de 7,9 millions de dollars E.-U., soit une utilisation de 89,5 pour cent des recettes totales inscrites au budget. Comme ce résultat était prévu, des réductions correspondantes des dépenses ont pu être apportées selon un plan préétabli.

Tableau 2. Autres recettes - exécution du budget 2000-019  
(en milliers de dollars E.-U.)

Description Budget Recettes effectives Variance Recettes effectives en % du budget
Remboursement des dépenses d'appui des fonds fiduciaires et du PNUD (36 850) (29 095) (7 755) 79,0%
Activités d'investissement financées conjointement, services d'appui technique et autres remboursements (38 283) (38 167) (116) 99,7%
Recettes totales (75 133) (67 262) (7 871) 89,5%

21. Le remboursement des dépenses d'appui est en grande partie proportionnel aux dépenses effectives consacrées à des projets de fonds fiduciaires non liés à des interventions d'urgence10 et à des projets du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) réalisés ou exécutés par la FAO. Le déficit de l'exercice par rapport aux recettes prévues dans le budget au titre du remboursement des dépenses d'appui s'élève au total à 7,8 millions de dollars E.-U. Cela s'explique par une nouvelle baisse du taux d'exécution des projets du PNUD en 2000-01, qui a fléchi de 45 pour cent par rapport à l'exercice biennal précédent, pour s'établir à 27 millions de dollars E.-U., alors que l'exécution des projets de fonds fiduciaires non liés à des interventions d'urgence est restée pratiquement inchangée par rapport au dernier exercice.

22. Les remboursements au titre des activités d'investissement financées conjointement concernent les travaux de la Division du Centre d'investissement (TCI), à l'appui d'activités de prêts en faveur du secteur agricole/rural, dans le cadre d'accords de partage des coûts avec la Banque mondiale et d'autres institutions financières multilatérales. Les autres recettes extérieures comprennent: les redevances pour les services d'appui technique; les recettes liées aux rapports de fin de projet; le remboursement des services administratifs fournis au Programme alimentaire mondial (PAM); les contributions de contrepartie en espèces des gouvernements aux bureaux des représentants de la FAO; et d'autres recettes diverses. En 2000-01, les remboursements totaux afférents à ces autres recettes extérieures étaient très proches des montants prévus au budget.

2000-01 - Virements budgétaires et exécution du budget par chapitre

23. Le Tableau 3 ci-après offre une vue d'ensemble de l'exécution du budget par chapitre en 2000-01. On note qu'aucun virement budgétaire n'a été nécessaire pour l'exercice biennal 2000-01.

Tableau 3. Exécution du budget 2000-01 par chapitre 
(en milliers de dollars E.-U.)

Chapitre/Titre Ouverture de crédits révisée 2000-0111 Dépenses/
engagements de dépenses 2000-01
Solde (excédent/déficit) par rapport aux crédits finaux
1. Politique et direction générales 50 891

49 013

1,878

2. Programmes techniques et économiques 289 177

282 945

6,232

3. Services de développement aux États Membres 120 636

119 536

1,100

4. Programme de coopération technique12 91 455

91 455

0

5. Services de soutien 57 319

57 026

293

6. Charges communes 39 922

37 808

2,114

7. Imprévus 600

457

143

Total du Programme ordinaire 650 000 638 240 11 760

24. L'Annexe I du présent rapport récapitule l'exécution du budget par grand programme et par chapitre et décrit les principaux facteurs qui ont influencé l'exécution globale.

Exécution du budget 2000-01 par catégorie de dépenses

25. Il n'existe aucune disposition réglementant les décaissements par catégorie de dépenses et l'Organisation est libre de choisir les moyens les plus efficaces pour exécuter le programme de travail approuvé. Toutefois, un examen des décaissements par catégorie de dépenses peut fournir des indications utiles sur les fluctuations et les tendances des coûts. On trouvera à l'Annexe II un examen des dépenses du Programme ordinaire en 2000-01 (à l'exclusion des projets du PCT), par catégorie de dépenses, avec une brève description des tendances qui se dessinaient durant l'exercice 2000-01.

Virements entre divisions à l'intérieur du même chapitre

26. L'Article 4.5 a) du Règlement financier stipule que certains virements entre divisions à l'intérieur du même chapitre doivent être signalés.

27. À cet égard, il convient de noter que durant l'exercice 2000-01, plusieurs transferts de poste ont été opérés entre le siège et les bureaux régionaux afin d'obtenir une meilleure répartition des compétences techniques entre les différents lieux d'affectation, et deux postes du Secrétariat du Comité d'examen des projets et programmes ont été transférés du Département de l'agriculture (AG) à la Division des opérations de terrain (TCO). D'autres virements entre divisions ont eu lieu dans le contexte de la restructuration du Département de la coopération technique (TC) pour renforcer sa capacité à développer, coordonner et contrôler le programme de terrain et à inverser la tendance actuelle à la baisse des activités de terrain non liées à des interventions d'urgence financées par des sources extérieures. En 2000-01, la restructuration a principalement affecté la Division des opérations de terrain (TCO) et le Bureau du Sous-Directeur général (TCD). Les propositions ont été présentées dans le Programme de travail et budget 2002-03.

Conclusion et mesures suggérées au Comité

28. Le Comité est invité à noter qu'aucun virement budgétaire n'a été nécessaire en 2000-01 et à approuver le Rapport sur l'exécution du budget pour 2000-01, pour qu'il soit transmis au Conseil.

Annexe I

EXÉCUTION DU BUDGET 2000-01, PAR GRAND PROGRAMME

29. Le tableau ci-après récapitule l'exécution du budget du Programme ordinaire par grand programme et par chapitre, en comparant les crédits révisés pour 2000-0113 aux dépenses nettes correspondantes.

Exécution du budget 2000-01 par grand programme/chapitre 
(en milliers de dollars E.-U.)

Chapitre/Grand Programme Crédits révisés 2000-01 Dépenses/
engagements de dépenses 2000-01
Solde par rapport aux crédits % des crédits dépensés
1. Politique et direction générales 50 891 49 013 1 878 96,3%
2. Programmes techniques et économiques        
2.1 Production agricole et systèmes de soutien 88 099 85 151 2 948 96,7%
2.2 Politiques et développement alimentaires et agricoles 85 562 82 684 2 878 96,6%
2.3 Pêches 38 546 37 624 922 97,6%
2.4 Forêts 29 708 29 859 (151) 100,5%
2.5 Contributions au développement durable et programmes spéciaux 47 262 47 627 (365) 100,8%
    Total Chapitre 2 289 177 282 945 6 232 97,8%
3. Coopération et partenariats 120 636 119 536 1 100 99,1%
4. Programme de coopération technique 91 455 91 455 0 100,0%
5. Services de soutien 57 319 57 026 293 99,5%
6. Charges communes 39 922 37 808 2 114 94,7%
7. Imprévus 600 457 143 76,2%
Total général Programme ordinaire 650 000 638 240 11 760 98,2%

30. Bien qu'un certain nombre de problèmes spécifiques influencent les résultats des chapitres individuels, les cinq grands facteurs indiqués ci-après ont eu un impact sur les dépenses, dans tous les chapitres:

31. La situation par chapitre peut être résumée comme suit:

Chapitre 1: Politique et direction générales

32. Le Chapitre Politique et directions générales a utilisé 96,3 pour cent des crédits qui lui étaient alloués pour 2000-01; l'excédent est principalement dû à la part de la variance des dépenses de personnel qui a été affectée à ce chapitre (2 millions de dollars E.-U.).

Chapitre 2: Programmes techniques et économiques

33. Les programmes techniques et économiques ont terminé l'exercice avec un excédent de 6,2 millions de dollars E.-U., utilisant 97,8 pour cent de leurs crédits.

34. L'excédent aurait dû être sensiblement plus élevé, compte tenu de la part de la variance des dépenses de personnel reversée à ce chapitre (8,1 millions de dollars E.-U.), et du fait que certaines divisions n'ont pas dépensé tous les fonds qui leur avaient été alloués. Toutefois, à la fin de l'exercice, lorsque l'ampleur de la variance des dépenses de personnel a été connue, une part significative des fonds disponibles a été réorientée vers les programmes techniques du Chapitre 2, du fait que le Comité souhaitait donner la priorité aux programmes techniques et économiques. Ceci a eu pour effet de réduire le solde excédentaire, les dépenses finales devenant parfois même supérieures aux crédits alloués (Grand Programme 2.4, Forêts et 2.5, Contributions au développement durable et programmes spéciaux).

Chapitre 3: Coopération et partenariats

35. Ce chapitre a utilisé 99,1 pour cent des crédits alloués pour l'exercice biennal, ce qui laisse un solde non dépensé de 1,1 million de dollars E.-U.

36. Comme on l'a noté plus haut, un pourcentage important du déficit des recettes tirées du remboursement des dépenses d'appui est attribué à ce chapitre, pour lequel un dépassement du budget avait été prévu, précisément pour cette raison. L'effet de ce déficit est toutefois atténué par la distribution de la variance favorable des dépenses de personnel.

Chapitre 5: Services d'appui

37. Alors que l'on prévoyait des dépenses largement supérieures aux crédits totaux alloués au Chapitre 5, pour le projet d'installation d'Oracle14, les dépenses finales de l'exercice ont été pratiquement égales à l'ouverture de crédit (99,5 pour cent). Le déficit budgétaire ne s'est pas matérialisé, ce qui s'explique en partie par la distribution de la variance positive des dépenses de personnel, mais aussi par la reprogrammation des fonds alloués à Oracle, au sein de la Division des systèmes et des techniques d'information (AFI), entre les coûts de mise au point, imputés sur le Chapitre 5, et les coûts de fonctionnement, à répercuter sur tous les chapitres.

Chapitre 6: Charges communes

38. Ce chapitre a dépensé 94,7 pour cent de ses crédits (ce qui laisse un solde non dépensé de 2,1 millions de dollars E.-U.), un taux d'exécution résultant principalement de la distribution de la variance des dépenses de personnel.

Chapitre 7: Imprévus

39. Environ 76 pour cent du budget approuvé pour le Chapitre 7 (600 000 dollars E.-U.) a été utilisé pour couvrir les dépenses imprévues engagées pour les travaux de restructuration d'urgence de la terrasse du bâtiment B. Comme le stipule l'Article 4.5 c) i) du Règlement financier, "le Directeur général peut utiliser en tout ou en partie tout crédit voté au budget pour couvrir les imprévus".

Annexe II

DÉPENSES PAR GRANDE CATÉGORIE

Tableau récapitulatif des dépenses du Programme ordinaire en 2000-01 (à l'exclusion du Grand Programme 4.1) (en milliers de dollars E.-U.)

Description Crédits Oracle 2000-01 Résultats financiers 2000-01 Solde 2000-01 par rapport aux crédits % d'utilisation des crédits
Dépenses de personnel (y compris variance des dépenses de personnel) 455 287 412 914 42 373 90,7%
Autres ressources humaines 72 474 92 741 (20 267) 128,0%
Dépenses générales de fonctionnement* 47 941 62 433 (14 492) 130,2%
Autres (y compris virements internes) 60 236 48 585 11 651 80,7%
Dépenses totales non liées au personnel 180 651 203 759 (23 108) 112,8%
Total des dépenses de personnel et des dépenses non liées au personnel 635 938 616 673 19 265 97,0%
À déduire: Recettes extérieures (75 056) (67 551) (7 505) 90,0%
Total net 560 882 549 122 11 760 97,9%
* Les dépenses générales de fonctionnement englobent les frais généraux et les achats de fournitures durables et non durables.

Dépenses de personnel

40. Environ 9,3 pour cent (42,4 millions de dollars) des crédits totaux alloués aux dépenses de personnel, qui couvrent aussi bien le cadre organique que les services généraux, n'ont pas été utilisés. La moitié de l'excédent (21,3 millions de dollars E.-U.) résulte de la variance favorable entre les taux standard établis en début d'exercice et les dépenses de personnel effectives de l'exercice biennal. Le solde non dépensé s'explique principalement par des vacances de postes dans le cadre organique. Une partie des économies réalisées a permis de dégager des ressources en faveur de programmes et d'activités sous-budgétisés, pour financer des dépenses non liées au personnel.

Dépenses non liées au personnel

41. En 2000-01, le taux d'utilisation des crédits alloués pour faire face aux dépenses non liées au personnel a été d'environ 113 pour cent, ce qui confirme la tendance de l'exercice passé où ces dépenses avaient dépassé l'ouverture de crédits. Dans la catégorie Autres ressources humaines, le déficit de 20,3 millions de dollars E.-U. est dû au fait que les gestionnaires ont décidé d'utiliser d'autres apports pour la mise en œuvre des programmes et compense largement les vacances des postes dans le cadre organique. Les montants additionnels engagés pour les dépenses générales de fonctionnement résultent d'un certain nombre d'éléments hautement prioritaires, dont Oracle, des dépenses ponctuelles associées à la mise en place du grand réseau (WAN), des travaux d'entretien supplémentaires, et de diverses améliorations et mises à niveau de l'équipement informatique.

___________________________

1 FC 96/4, Rapport annuel sur l'exécution du budget les virements entre programmes et chapitres budgétaires (mai 2001) et FC 97/3, Virements entre programmes et chapitres budgétaires durant l'exercice biennal 2000-01 (septembre 2001).

2 La catégorie Autres recettes est présentée plus en détail aux paragraphes 20 à 22.

3 Le montant des dépenses totales (549 122 dollars E.-U.) correspond aux dépenses effectives consignées dans l'État IV (560 519), si l'on déduit les dépenses des projets du PCT de l'exercice 2000-01, soit 11 397 millions de dollars E.-U. (voir par. 9 du document FC 99/3, Financial Highlights). 560 519 $ E.-U. - 11 397 $ E.-U. = 549 122 $ E.-U.

4 Le dispositif 6 de la Résolution 3/99 de la Conférence crée le Chapitre 9 du PTB, pour la gestion des "Dépenses ponctuelles financées grâce au règlement des arriérés", y compris les dépenses ponctuelles de réaffectation et de cessation de service.

5 La variance des dépenses de personnel est présentée plus en détail aux paragraphes 10 à 14.

6 Pour une description plus détaillée de l'autorisation de dépenses de 9 millions de dollars E.-U., se reporter aux paragraphes 15 à 19.

7 FC 97/3, Virements entre programmes et chapitres budgétaires durant l'exercice 2000-01.

8 Résolution 3/99 de la Conférence

9 Pour établir les crédits de la rubrique Autres recettes pour 2000-01, des ajustements ont été apportés aux éléments qui sont comptabilisés comme fonds fiduciaires dans les livres de l'Organisation. Ces ajustements sont nécessaires pour pouvoir mettre en corrélation sur une base comparable les crédits ouverts et les dépenses indiquées dans les comptes vérifiés de l'Organisation.

10 L'exécution des projets d'urgence a fortement augmenté en raison du programme vivres-contre-pétrole mis en œuvre en Iraq. La FAO perçoit une redevance au titre des dépenses directes de fonctionnement sur les projets d'urgence, qui ne figure pas dans les chiffres sur le remboursement des dépenses d'appui indiqués dans le tableau, car ces remboursements sont comptabilisés dans un fonds fiduciaire et la politique de remboursement couvre exclusivement les dépenses directes de l'unité opérationnelle.

11 L'ouverture de crédits révisée 2000-01 est celle qui résulte de l'approbation par la Conférence d'un budget au taux de change de 1 875 lires pour un dollar E.-U. (document FC 94/5 du Comité financier - mai 2000).

12 Les crédits au titre du Programme de coopération technique (PCT) relèvent des dispositions de l'Article 4.3 du Règlement financier, selon lequel le solde des crédits votés pour le Chapitre 4 en 1998-99 est disponible pour couvrir les dépenses de 2000-01. Ainsi, conformément à la présentation de l'État IV des comptes, le solde non dépensé des crédits du PCT reporté sur l'exercice n'est pas compris dans les chiffres sur l'exécution du budget.

13 Les crédits révisés représentent le budget approuvé par chapitre après reprogrammation des ressources pour refléter l'adoption du budget à un taux de change de 1875 Lires pour un dollar E.-U. (voir document FC 94/5).

14 Voir document JM 2000/3, Nouveaux systèmes et protocoles financiers de la FAO.