05/03/2009 Depuis le début de l’ère du commerce, les organismes nuisibles ont saisi l’opportunité de passer vers d’autres productions – et écosystèmes. Depuis des siècles, plusieurs organismes nuisibles ont été transportés par le commerce et le mouvement des personnes, et se sont installés avec succès dans leur nouveaux habitats. Ceci a causé des dégâts importants au niveau de l’agriculture, la horticulture, la sylviculture et l’environnement. Les organismes nuisibles nouvellement introduits ont aussi été la cause de famines, réclamant la vie de millions de personnes et déplaçant d’autres millions. L’accroissement du commerce dans le monde a multiplié les opportunités aux organismes nuisibles de passer dans d’autres cultures.

La seule stratégie pour empêcher les organismes nuisibles de coloniser de nouveaux systèmes de production et des écosystèmes, serait de minimiser leur introduction dans la zone. Dans la plupart des cas et pour plus d’une centaine d’années, les gouvernements nationaux ont essayé de prévenir l’introduction des organismes nuisibles dans leur pays à travers l’établissement de législation phytosanitaire sur l’importation. Les mesures phytosanitaires sur l’importation au niveau national présentent une importante stratégie dans la prévention du mouvement transfrontalier des organismes nuisibles. Dans le but de faire face aux défis de la globalisation et du commerce international, toutefois, seule une stratégie globale à travers le commerce serait efficace pour limiter les introductions d’organismes nuisibles et d’autres espèces invasives.  

Le cadre phytosanitaire international qui gouverne les questions phytosanitaires relatives au mouvement transfrontalier des plantes et des produits de plantes n’est que la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) et son bras associé, les Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP). Ce cadre de travail fournit les règles avec lesquelles le matériel génétique, les plantes et les produits de plantes sont transportés autour du monde en assurant que les risques des organismes nuisibles est minimal. La portée de cette convention est large et couvre les cultures agricoles, la sylviculture, les agents de lutte biologique et toute plante qui se trouve dans l’environnement. La CIPV est aussi l’organisme qui établit les normes internationales pour la santé des végétaux dans le cadre de l'Accord de l’Organisation Mondiale du Commerce sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires (OMC- l’Accord SPS).

Le conseil d’administration de la CIPV (La Commission des mesures phytosanitaires) se réunit à Rome du 30 mars au 3 avril 2009 pour discuter de points divers relatifs au commerce et aux mesures phytosanitaires. De nouvelles normes (NIMP) seront considérées pour adoption. Pour plus de détails concernant la réunion, veuillez visiter le site: https://www.ippc.int/id/202724?language=fr