Centro de conocimientos sobre agroecología

L'agriculture organique

Bien qu'il s'agisse encore d'une activité limitée, l'agriculture organique prend une importance croissante dans le secteur agricole d'un certain nombre de pays, quel que soit leur stade de développement. Par exemple, dans plusieurs pays développés, elle en est venue à s'attribuer une large part du système de production alimentaire (10 pour cent en Autriche, 7,8 pour cent en Suisse)1 et, dans beaucoup d'autres, elle connaît des taux de croissance qui dépassent 20 pour cent par an (par exemple aux Etats-Unis, en France, au Japon et à Singapour)2. Dans quelques pays en développement, elle a de petits marchés intérieurs (par exemple en Egypte), tandis que, dans quelques autres, elle a commencé à saisir des possibilités d'exportation lucratives (par exemple pour le café au Mexique, le coton en Ouganda).  Une petite proportion seulement des agriculteurs deviendront, semble-t-il, des producteurs organiques, mais la demande de consommation pour les produits alimentaires et produits de fibres obtenus par des méthodes biologiques est telle que de nouvelles possibilités commerciales s'offrent aux agriculteurs et entreprises du monde entier. Cela signifie aussi de nouvelles gageures pour la FAO. Pendant bien des années et avec grand succès, le secteur privé a été seul à formuler des concepts et trouver des marchés pour les produits organiques. Toutefois, la montée en flèche de l'intérêt des consommateurs a suscité un surcroît d'attention du secteur public et les pays en développement ont plus particulièrement besoin d'être bien informés. Les pays membres demandent maintenant son aide à la FAO, cherchant à déterminer les débouchés possibles de ce type d'agriculture dans des domaines spécifiques. Les gouvernements ont besoin de savoir dans quelle mesure l'agriculture organique pourra contribuer à la durabilité, afin d'ordonner leurs efforts en matière de recherche et de vulgarisation. Les pays recherchent également l'assistance de la FAO pour déchiffrer la multitude de règles dont l'application est escomptée par divers opérateurs; l'intensification du commerce international a fait que la FAO s'est trouvée en première ligne des efforts entrepris pour harmoniser les normes applicables aux produits biologiques. Le Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation reconnaît qu'il conviendra de favoriser "des politiques et des programmes qui encouragent les technologies appropriées, les techniques culturales et autres méthodes durables, telles que l'agriculture biologique, contribuant à la rentabilité des activités agricoles, en vue de réduire la dégradation de l'environnement tout en créant des ressources financières dans le cadre de ces activités". Ce document examine les possibilités et les limitations de l'agriculture organique, ainsi que les politiques d'intérêt général influençant l'adoption de pratiques correspondantes. Il propose un programme cohérent et intersectoriel de la FAO dans ce domaine, avec quatre fonctions distinctes, visant toutes à mettre les pays membres en mesure de faire des choix informés en matière de gestion du secteur organique. Le COAG est invité à faire sienne l'intention de la FAO de mettre au point un tel programme.

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Año: 1999
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Texto completo disponible en: http://www.fao.org/3/x0075f/x0075f.htm
Idioma utilizado para los contenidos: French
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Tipo: Informe de la Conferencia
Organization: FAO

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