Cette note d'orientation publiée par la CIDSE et le Centre pour l'agroécologie, l'eau et la résilience (CAWR) de l'Université de Coventry présente une synthèse des recherches sur la manière de "faire bouger l'argent pour l'agroécologie".

S'appuyant sur l'intelligence collective d'agroécologistes et de bailleurs de fonds de premier plan, la synthèse identifie douze domaines différents dans lesquels les bailleurs de fonds peuvent orienter leurs méthodes et leur approche du financement pour soutenir des systèmes alimentaires plus justes et durables.

Ces domaines sont organisés en cinq séries de recommandations :

1.            S'engager dans une réflexion itérative et un examen des pratiques des donateurs ;

2.            Transformer les relations entre les bailleurs de fonds et les bénéficiaires ;

3.            Modifier les modalités de financement, les méthodologies et les objectifs de la mise en œuvre du financement ;

4.            Créer et adopter des outils de mesure et d'évaluation plus appropriés ;

5.           S'attaquer aux problèmes généraux qui nuisent à un système alimentaire plus juste et plus durable, notamment en détournant les financements des formes d'agriculture nuisibles.

Cette note politique fait suite à la publication " Le financement de l'agroécologie : plus qu'un rêve ? Une évaluation des contributions des institutions européennes et internationales à la transformation du système alimentaire" qui se concentrait sur le nombre de contributions des institutions européennes et internationales à la transformation du système alimentaire.